La quatrième journée du Festival de Cannes a marqué l’entrée en compétition de l’Afrique. Avec « Lingui, les liens sacrés », le réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun aborde les tabous de l’avortement et de l’excision dans son pays. Un film résolument féministe, applaudi durant de longues minutes suite à sa projection ce vendredi 9 juillet.
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Le réalisateur qui avait décroché le prix du Jury à Cannes en 2010 pour « Un homme qui crie », foulait le tapis rouge du Festival accompagné de ses deux actrices principales.
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« Lingui, les liens sacrés » présente le destin d’Amina, une mère célibataire souhaitant aider sa fille de 15 ans à se défaire d’une grossesse non désirée. Solidaires et combatives, les deux femmes tentent tant bien que mal de s’en sortir, sans ne jamais perdre espoir en l’avenir. Découvrez un extrait de ce long métrage.
Le second film africain en compétition n’est autre que « Haut et fort », réalisé par le Marocain Nabil Ayouch. Il sera projeté à Cannes ce jeudi 15 juillet prochain.
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