Depuis le 21 juin, Elémentaire , le tout dernier film Disney Pixar, fait le bonheur des salles. Deux jeunes héros, une Flamboyante et un Aquatique, vont apprendre à se connaitre, à s’apprécier et plus si affinités, sur fond de clivages entre communautés dans une cité qui ressemble à se méprendre à New-York. Premier film confiée par la Walt Disney Compagny France a Film Event Consulting via les films 26. Dans toutes les salles du Royaume!
Le nouveau Roméo et Juliette version animée fait son entrée en salles depuis le 21 juin. A El’ement City, la ville-mondeoùvivent enharmonie les créatures de feu, d’eau, d’air et de terre. Comme son prénom l’indique. Flam appartient à la première famille. La jeune femme, qui brûle en secret de s’émanciper se lie avec le pétillant et timide Flack, issu de la tribu aquatique. Comme quoi, le feu et l’eau ne sont pas incompatibles ,malgré certains préjugés tout rouilles…Il y a de jolies trouvailles visuelles dans cette ‘nouvelle production Pixar, un message louable (certes bien convenu) sur le vivre ensemble ,mais on cherche en vain l’originalité vif-argent, le génie inimitable qui furent longtemps la marque du studio de ToyStory oudeMonstres &-Cie. J.B. Film d’animation de Peter Sohn, avec les voix françaises d’Adèle Exarchopoulos, deVincent Lacoste…
Un film qui fédère et qui rappelle les valeurs du Maroc : le vivre ensemble et l’esprit d’ouverture.
Elémentaire de Disney Pixar : l’histoire
ÉLÉMENTAIRE est une histoire très personnelle. Tout a commencé par un dessin représentant l’interaction entre un personnage constitué de feu et un autre composé d’eau. De cette base est née l’histoire d’une amitié inattendue mais aussi d’une relation qui ne manquera pas de susciter maladresses, plaisanteries et irrésistibles faux-pas. Le réalisateur Peter Sohn confie : « J’ai commencé à y injecter ma propre relation avec ma femme. Je suis Coréen ; elle est Américaine, à moitié Italienne. Au début, j’ai caché cette relation à mes parents parce qu’ils voulaient, selon la tradition, que j’épouse une Coréenne. Les derniers mots de ma grand-mère ont été littéralement : « Épouse une Coréenne ! ». Les parents du réalisateur, qui sont de la vieille école, ont finalement changé d’avis en découvrant qu’ils avaient beaucoup en commun avec la famille de leur future bru. Peter Sohn poursuit : « ÉLÉMENTAIRE aide également à comprendre nos parents en tant qu’individus. De cette compréhension découle une reconnaissance des sacrifices qu’ils ont fait pour leurs enfants. Mon père et ma mère ont émigré de Corée au début des années 1970. Je suis donc né et j’ai grandi avec les traditions, la langue et la culture coréennes dans la ville très américaine de New York. Cela a donné lieu à des chocs culturels entre la première et la deuxième génération. J’ai tenu pour acquis les épreuves et les tribulations qu’il leur a fallu traverser. » Comme Peter Sohn, Flam est une immigrée de la deuxième génération. Seuls ses parents ont émigré de Fireland à Element City, où elle est née et a grandi. Le réalisateur explique : « Dans le film, elle entreprend un voyage pour comprendre qui elle est et ce que ses parents lui ont transmis. » L’un des temps forts du cheminement de Flam – et à bien des égards, l’élément déclencheur – est une amitié à la fois drôle et funeste avec un aquatique prénommé Flack. Le réalisateur reprend : « Au début, Flam considère Element City avec dédain, mais Flack l’aide à tomber amoureuse de tout ce que la mégalopole a à offrir. A l’instar de ce qui arrive dans certaines de mes comédies préférées, nous avons trouvé des moyens de lui faire découvrir la ville sous un nouveau visage, en offrant des occasions de rire. » Se déroulant dans une cité dans laquelle cohabitent des Éléments d’origines différentes, ÉLÉMENTAIRE démontre que les opposés s’attirent. « C’est une comédie qui parle au cœur », déclare la productrice Denise Ream. « C’est une histoire sur les relations – entre le feu et l’eau, entre les parents et leurs enfants mais aussi entre nous et nos voisins qui ne nous ressemblent pas forcément. C’est à la fois une comédie, un voyage familial et un choc des cultures. » 5 Selon la productrice, plus de 100 immigrants de première ou de deuxième génération travaillant chez Pixar se sont réunis pour évoquer leurs passés et leurs vécus avec l’équipe du film. Denise Ream reprend : « Comme beaucoup d’entre nous venaient d’ailleurs, il y avait énormément d’histoires émouvantes sur ce que les gens ont traversé pour venir ici. Je ne pense pas qu’on puisse vraiment se rendre compte de l’impact que de tels échanges ont pu apporter à notre histoire. »
Lorsque le réalisateur Peter Sohn a commencé à construire un monde dans lequel des habitants faits de feu, d’eau, d’air et de terre vivent et interagissent, il savait qu’il s’attaquait à une entreprise audacieuse. Mais il n’imaginait pas à quel point. Il se remémore : « Je n’avais aucune idée de ce dans quoi je m’embarquais. Je me doutais que les personnages seraient compliqués mais j’ai mésestimé ceux qui me poseraient le plus de difficultés. Je me suis lancé dans l’aventure avec une naïveté et une excitation un peu trop optimistes. » Les studios d’animation Pixar ont toujours reposé sur de tels principes. Ce genre de naïveté permet à des conteurs comme Peter Sohn de repousser les limites du possible. Pensez à TOY STORY et à l’idée impossible de donner vie à des jouets en trois dimensions grâce à la technologie numérique et, quelques années plus tard, au concept fou de créatures recouvertes de fourrure dans MONSTERS & CIE. Les prouesses technologiques sont la marque de fabrique du studio – des prouesses qui ont rendu possibles des histoires de poisson amnésique, de parents superpuissants ou de squelettes émotifs. Don Shank, le chef décorateur, déclare : « On crée traditionnellement pour cette sorte de film un seul monde, une seule culture, avec un type spécifique de personnages. Mais dans le cas d’ELEMENTAIRE, nous en avions quatre. » Les deux personnages principaux – le feu et l’eau, qui sont des effets visuels en soi – étaient tout simplement impossibles à créer avant ÉLÉMENTAIRE. Mais la décision de Peter Sohn était inébranlable : Flam est constituée de feu et n’est absolument pas en feu. Et Flack est tout entier fait d’eau et ne ressemble en rien à un réservoir d’eau. Pas question d’avoir recours à un squelette virtuel pour ancrer les personnages : ils devraient être capables de bouger et d’exprimer des émotions qui soient crédibles et attrayantes afin que le public puisse s’attacher à eux. Le superviseur des effets visuels Sanjay Bakshi déclare : « Quand nous avons assisté à la présentation de Peter, nous avons compris qu’il s’agissait d’un projet de grande envergure. Chaque image de ce film comporte une simulation de feu ou d’eau, et souvent les deux à la fois. L’ampleur des effets est sans précédent pour un film Pixar. » Selon la productrice associée Krissy Cababa, il a fallu redoubler d’efforts en matière d’effets pour
Plus de 50 artistes ont ainsi été appelés à la rescousse. Elle explique : « Nous avions deux équipes. La première était en charge des effets visuels tels les explosions ou les inondations tandis que la seocnde travaillait sur les personnages et s’occupait de tous les éléments, qu’il s’agise de feu, d’eau, de terre ou d’air. Toyus ces artistes ont travaillé sur chaque plan du film. » 6 Stephen Marshall, le superviseur en charge des effets « personnages », tient à préciser : « En tant qu’artiste effets visuels, vous avez une certaine marge de manœuvre et vous savez ce qu’il faut faire. Mais quand vous travaillez sur les personnages, c’est une autre paire de manches car il faut s’assurer que les effets ne distraient pas le public de leur « jeu d’acteur », même s’il s’agit d’animation. Nos héros ont fait l’objet d’un examen minutieux et le nombre de plans sur lesquels nous avons travaillé est sans commune mesure avec les autres films. »
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