Nabil Ayouch a présenté, ce 15 juillet 2021 au festival de Cannes, son dernier long métrage “Haut et Fort” (sur la jeunesse casablancaise marginalisée et le Hip Hop), devenant le premier réalisateur marocain à être en Compétition Officielle pour la Palme d’Or.
Le cinéaste a ainsi réalisé un rêve d’enfant et par là même, donné une part de rêve à la jeunesse casablancaise entière et à celle qui fait partie de l’histoire du film. Le réalisateur de Ali Zaoua, voilà déjà bien plus de vingt ans, a permis aux acteurs de “Haut et Fort” de quitter leur quartier, de voyager et d’atterrir sous le ciel d’un des plus grands festivals de cinéma du monde.
Vives émotions sur le tapis rouge et en haut des Marches cannoises, face au mur de photographes avides de capter une belle histoire de l’autre côté de la Méditerranée, de toute la team du film. Standing ovation dans la salle de projection du film à Cannes, lors du mot de Nabil Ayouch qui a embarqué le Maroc entier dans une soirée mémorable qui allait marqué à jamais le cinéma marocain et ouvrir le bal à une nouvelle ère pour le septième art marocain et pour la culture en général. “J’ai appris à regarder le monde dans un centre culturel comme celui-là il y a une quarantaine d’année en banlieue parisienne et je pense que je ne serais pas devant vous vous aujourd’hui si je n’étais pas passé par là, si je n’avais pas compris que les arts et la culture pouvaient changer une vie, bouleverser un destin et nous prouver quarante ans plus tard de l’autre côté de la Méditerranée avec leur talent et avec leur énergie… j’ai envie de les remercier mille fois… il y a une boucle qui se boucle aujourd’hui… je suis évidemment très ému en pensant à tout cela…”
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