Cette année, le Prix Nobel de la Paix a été décerné aux femmes iraniennes à travers la figure emblématique de la journaliste et militante iranienne des droits de l’homme, Narges Mohammadi.
Sous le cri de ralliement puissant « Femme, Vie, Liberté », le prix a été remis à Narges Mohammadi, une avocate renommée des droits de l’homme en Iran, reconnue pour ses efforts inlassables en faveur des droits des femmes et de l’abolition de la peine de mort.
Le Comité norvégien a attribué ce prix en reconnaissance du combat mené par toutes les femmes iraniennes qui luttent pour leurs droits fondamentaux. Cette récompense ne se limite pas à un simple honneur, elle incarne un soutien international crucial à leur lutte pour la liberté et l’égalité. L’impact symbolique de ce prix est immense, offrant un élan d’espoir aux femmes et aux hommes engagés dans ce combat au-delà des frontières de l’Iran.
Narges Mohammadi, ayant été emprisonnée à plusieurs reprises, a été condamnée en 2016 pour « propagande contre l’État » en raison de son activisme. Malgré sa détention, elle continue d’être une voix intrépide du mouvement. Elle a écrit récemment, depuis sa cellule, que le mouvement pour les droits des femmes en Iran a accéléré le processus de démocratie, de liberté et d’égalité, un progrès désormais « irréversible ».
Le Prix Nobel de la Paix a souvent été remis à des militants emprisonnés, un rappel poignant de la persévérance des défenseurs des droits de l’homme malgré l’adversité.