Gad Elmaleh s’apprête à retrouver New York et la scène mythique du Beacon Theatre le 10 septembre prochain avec son dernier spectacle, Lui-même. Deux ans après avoir présenté D’ailleurs dans cette même salle, où il partageait ses souvenirs d’enfance, ses liens familiaux, son expérience de père et sa perception du temps qui passe, l’humoriste marocain revient avec un spectacle encore plus introspectif.
Dans ce septième one-man-show, à 53 ans, il aborde avec humour et autodérision les aléas de la cinquantaine et le poids des années. « Je ne sais pas si je suis heureux, mais je suis joyeux », confiait-il déjà l’an dernier à l’Olympia, lors des premières représentations de ce nouveau seul-en-scène. Il repose donc à nouveau ses valises à New York, une ville qui l’a toujours fasciné. À 53 ans, l’humoriste marocain semble plus que jamais épanoui dans ce rêve américain qu’il cultive depuis des années. Entre fascination pour la culture locale et amour du public, son attachement aux États-Unis ne cesse de grandir.
Lorsqu’il parle de New York, ses yeux pétillent. Il évoque avec enthousiasme ses balades à Central Park, ses rencontres improbables dans les rues animées de Manhattan et ce sentiment de liberté qui l’envahit à chaque retour. Pour lui, New York est bien plus qu’un simple décor, c’est une source d’inspiration infinie, un endroit où tout semble possible.Depuis son premier spectacle en anglais, Gad Elmaleh a relevé de nombreux défis. Il s’est immergé dans un univers artistique exigeant, s’est frotté à l’humour américain, a fait face à des salles pleines comme à des soirées plus intimistes. Cette aventure l’a transformé, lui offrant un regard neuf sur son métier et sur lui-même.
Mais au-delà de la scène, c’est une histoire d’amour entre lui et cette ville. Il apprécie les échanges avec son public, les discussions spontanées avec des inconnus qui, malgré la barrière de la langue, rient à ses anecdotes. Il savoure cette effervescence, ce mélange de cultures qui lui rappelle, à bien des égards, son propre parcours.
Son rêve américain n’a rien d’un caprice ou d’un simple projet professionnel. C’est une quête, un voyage intérieur, une volonté de se réinventer encore et encore. New York l’accueille comme un éternel recommencement, et lui, à chaque passage, y retrouve cette énergie unique qui nourrit sa passion !