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Chanteuse à la voix singulière et it-girl en devenir, Tilila a captivé le front row parisien dans une création spectaculaire signée Tony Ward. Une apparition mode, pop et ultra couture.

Le 7 juillet dernier, la Fashion Week Haute Couture s’est offerte une dose de fraîcheur marocaine avec l’irruption remarquée de Tilila, alias Ghita Marrakchi. Invitée au premier rang du défilé Tony Ward, la chanteuse s’est imposée comme une véritable muse contemporaine, vêtue d’une pièce saisissante du couturier libanais. D’un port de reine et d’un regard affirmé, elle a fusionné grâce naturelle et audace stylistique.

Quelques jours seulement après la sortie de son single « Beaucoup », déjà salué pour sa vibe pop infusée d’accents marocains, Tilila confirme sa montée en puissance sur la scène artistique comme sur les radars mode. Une star montante qui fait rimer esthétique et identité, et qui pourrait bien devenir la nouvelle obsession du front row

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Elle s’appelle Tilila, ce qui signifie “liberté” en berbère. Et ce n’est pas un hasard. Auteure-compositrice-interprète d’origine marocaine, elle débarque sur la scène musicale avec “Beaucoup”, un premier single aussi sensuel qu’engagé. Une entrée en matière assumée, à la croisée des cultures et des émotions.

Dans une pop à la fois moite et élégante, Tilila fait une irruption remarquée, sans frapper, mais avec une précision chirurgicale. “Beaucoup”, son premier titre, sorti le 27 juin 2025, sonne comme une déclaration d’émancipation. Une ballade amoureuse et charnelle, portée par une voix douce, frontale, profondément habitée, sur une production signée Khalil Cherradi (à l’origine de sons pour Saint Levant, Tiff…). Dans ses mots, en français, arabe et anglais, dans ses silences aussi, Tilila parle d’amour, de désir, mais surtout de liberté – celle de choisir, celle de ressentir, celle de créer. Une liberté née de ses racines et de ses révoltes.

Une esthétique forte et une identité plurielle

Le clip de “Beaucoup”, tourné au Maroc, confirme la puissance visuelle du projet : réalisation signée Elisa Baudoin, chorégraphies de Cassidy Ratliff, sous la direction artistique de Charm La’Donna (connue pour ses collaborations avec Rosalía, Dua Lipa, Kendrick Lamar…). L’image est léchée, le propos assumé : Tilila n’est pas là pour cocher les cases d’une pop formatée. Elle trace sa propre ligne.

Fière de ses origines marocaines et espagnoles, nourrie par sa culture française et plusieurs années aux États-Unis, Tilila déploie une palette aussi riche que singulière. Elle façonne un univers personnel, moderne et ancré, loin des clichés de la “world music”, loin aussi d’un féminisme de façade.

Une voix libre, entre Casablanca, Paris et Los Angeles

Casablanca reste son port d’attache, mais Tilila est résolument cosmopolite. Son public s’élargit du Maroc à la France, en passant par les États-Unis où elle collabore avec des talents comme Sammy SoSo (Tyla, Kali Uchis) ou Kaydence (Ariana Grande, Beyoncé). Prévu pour 2026, son premier album est attendu comme un manifeste pop d’un nouveau genre : libre, pluriel, sans compromis. Une promesse musicale, mais aussi une promesse de femme.

Dans une époque avide d’images fortes et de récits vrais, Tilila impose un souffle nouveau : ni produit marketing, ni icône fabriquée, mais une femme entière, enracinée dans l’intime et tournée vers l’universel. Et ça, franchement, on en redemande.

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Sous le ciel étoilé de Rabat, une voix, une prestance, une silhouette : Feryal Ziyari a illuminé la scène Nahda lors de la 20ᵉ édition du Festival Mawazine. L’animatrice marocaine s’impose avec grâce comme une ambassadrice du chic marocain, entre rigueur journalistique, féminité assumée et rayonnement culturel.

Elle est apparue comme un souffle de fraîcheur et de maîtrise sur la scène Nahda. Feryal Ziyari, jeune figure de la télé arabe, s’affirme de plus en plus sur le petit écran et sur la scène marocaine, faisant de chaque apparition un moment suspendu, en conjuguant intelligence du propos, sens du rythme et élégance naturelle.

Lors des soirées du prestigieux festival Mawazine, dédiées aux grandes voix de la chanson arabe, Feryal a imposé un style subtil, entre professionnalisme maîtrisé et émotion partagée. Chaque artiste a été introduit avec justesse et sensibilité, dans un ton à la fois sobre et habité. Sa gestuelle précise, son phrasé limpide et sa tenue, toujours pensée dans le détail, ont donné à ses interventions la grâce d’un art parfaitement incarné.

Ce qui séduit chez elle, c’est cette capacité rare à être à la fois le fil conducteur et la touche d’éclat. Une voix posée, un sourire lumineux, un port de reine — et ce caftan marocain qu’elle porte à chaque fois avec une élégance audacieuse. Feryal Ziyari ne se contente pas de présenter : elle incarne. Elle donne une âme aux moments d’attente, une aura aux débuts de concert, et une chaleur au lien entre scène et public.

Sur les réseaux sociaux, les éloges fusent : « beauté marocaine », « voix de velours », « élégance et charisme », « fierté du Maroc »… Feryal est décrite comme un arc-en-ciel de style, une icône en devenir, et une ambassadrice culturelle capable d’élever chaque événement auquel elle participe.

Mawazine aura marqué pour elle une étape déterminante : celle où une animatrice devient personnalité. Et où l’écran ne suffit plus à contenir le rayonnement d’un talent en pleine ascension.

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Un souffle d’opéra, une silhouette de reine et une voix venue du cœur du Nil. Pour la soirée d’ouverture de la 20ᵉ édition du Festival Mawazine, Carmen Soliman a livré bien plus qu’une performance : un moment suspendu, où l’élégance et l’émotion se sont données la main.

Carmen Soliman sur la scène de Mawazine 2025, le 20 juin, au théâtre Mohammed V

Sur la scène du Théâtre National Mohammed V à Rabat, la star égyptienne révélée par Arab Idol en 2012 — aujourd’hui ambassadrice du programme EQUAL Arabia de Spotify — a fait une entrée remarquée dans un caftan immaculé brodé d’or, signé Fatima Zahra Filali Idrissi pour sa maison de couture Dar Fatim.
La coupe fluide, les broderies précieuses, le tombé parfait… tout dans cette tenue évoquait la noblesse d’un art vestimentaire ancré dans les traditions marocaines, revisité avec une grâce contemporaine.
Ses cheveux somptueusement ondulés tombant en cascade sur ses épaules, Carmen offrait à la salle une vision cinématographique, presque mythique. Une tableau vivant, digne des grandes scènes lyriques. Mais c’est sa voix — pure, vibrante, enveloppante — qui a scellé la magie. Le public, conquis, a accueilli cette première soirée comme une promesse : celle d’un festival qui n’a rien perdu de son éclat, vingt ans après sa naissance.

Entre hommage à la haute couture marocaine et célébration de la musique arabe, cette ouverture donne le ton d’une édition placée sous le signe du dialogue des cultures, de l’excellence artistique et de la beauté dans toutes ses expressions.

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Dans une atmosphère empreinte d’émotion et de fierté, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa, Présidente de la Fondation éponyme, a présidé la cérémonie de fin d’année scolaire 2024-2025, au siège de la Fondation à Rabat. Un événement symbolique, reflet d’un engagement sans faille pour l’inclusion des enfants sourds et malentendants, et vitrine de la réussite d’une approche éducative et humaine exemplaire.

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa, Présidente de la Fondation Lalla Asmaa, préside, au siège de la Fondation à Rabat, la cérémonie de fin d’année scolaire 2024-2025 de cette Fondation, qui s’impose aujourd’hui comme une référence nationale et continentale dans l’accompagnement des enfants sourds et malentendants. (Photo : MAP)

Dès son arrivée, Son Altesse Royale a visité le nouveau cabinet de psychologie de la Fondation, conçu pour offrir un accompagnement global, tant aux enfants qu’à leurs familles. SAR a ensuite salué le talent et la créativité des élèves, à travers des ateliers où l’ingéniosité s’exprimait avec éclat : robotique primée, miniatures d’art, peintures sensibles…

Dans son allocution, M. Karim Essakalli, président délégué de la Fondation, a souligné que cette cérémonie ne marque pas seulement la fin d’un cycle scolaire, mais célèbre « des parcours de vie transformés par l’éducation, l’écoute et l’espoir ». Les chiffres sont éloquents : 10 bacheliers, 8 licences validées, 11 masters en cours… et un premier docteur diplômé. Des réussites qui prouvent que la surdité n’est pas une limite, mais un défi relevé grâce à un accompagnement d’exception.

Forte de cette dynamique, la Fondation s’apprête à franchir un nouveau cap : dans un an, de nouveaux centres ouvriront leurs portes, intégrant dépistage, soins et formation. Inspirée par la visite de SAR à l’Université Gallaudet à Washington – unique au monde pour les sourds – la Fondation ambitionne de créer au Maroc la deuxième université dédiée à cette jeunesse, une première en Afrique et dans le monde arabe.


Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa, Présidente de la Fondation Lalla Asmaa, préside, au siège de la Fondation à Rabat, la cérémonie de fin d’année scolaire 2024-2025 de cette Fondation, qui s’impose aujourd’hui comme une référence nationale et continentale dans l’accompagnement des enfants sourds et malentendants. (Photo : MAP)

La cérémonie a également été marquée par la signature de trois conventions majeures Trois conventions ont été signées pour élargir l’accompagnement des jeunes au-delà de la scolarisation : la première avec le ministère du Numérique et l’université Mohammed V pour des formations en cybersécurité, la seconde avec Label Vie pour favoriser l’insertion professionnelle, et la troisième avec la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé pour renforcer la coopération scientifique et universitaire. Ces accords traduisent une vision inclusive et futuriste, où chaque jeune formé à la Fondation devient un citoyen à part entière dans une société numérique et solidaire.

Les moments artistiques n’étaient pas en reste : la soprano internationale Farah El Dibany a offert un hommage musical émouvant, suivi de prestations théâtrales poignantes des élèves, retraçant leur passage « du silence à la parole ».

La remise des diplômes et des distinctions par SAR la Princesse Lalla Asmaa, notamment au premier docteur de la Fondation, a clos cette cérémonie mémorable, en présence de personnalités gouvernementales, diplomatiques et partenaires de la Fondation.

Avec MAP

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À la veille de l’ouverture de la 3ᵉ Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3), un dîner officiel s’est tenu à l’emblématique hôtel Le Negresco, réunissant chefs d’État, membres de familles royales et figures internationales de la diplomatie environnementale. Parmi les personnalités les plus remarquées de la soirée, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a incarné avec grâce et conviction l’engagement du Maroc en faveur de la préservation des mers et océans.

Une apparition élégante et symbolique

Représentant le Royaume du Maroc avec une élégance rare, SAR Lalla Hasnaa a fait une entrée remarquée, vêtue d’un somptueux caftan en satin noir, souligné par un délicat travail de broderie ton sur ton. Elle arborait des bijoux bleu turquoise éclatants, en harmonie parfaite avec la thématique marine de la conférence. Le contraste subtil entre la profondeur du noir et l’éclat du turquoise évoquait avec finesse la beauté et la fragilité des océans, que la conférence entend défendre.

Une soirée d’exception marquée par la présence royale

Ce dîner diplomatique de haut niveau s’est déroulé en présence de nombreuses figures royales : le prince héritier Haakon de Norvège, la princesse héritière Victoria de Suède, ainsi que le prince Albert II de Monaco, venu en voisin et fervent défenseur des océans. Le président Emmanuel Macron, hôte de la conférence, a accueilli personnellement les invités de marque, quelques heures après avoir conclu une visite d’État à Monaco. Bien que le prince de Galles ait été absent à cette soirée, il prononcera un discours attendu dès l’ouverture de la conférence. Charles III et son fils William partagent une passion reconnue pour la cause océanique, à l’instar de nombreux leaders présents.

Un sommet crucial pour l’avenir des mers

Organisée du 9 au 13 juin à Nice, cette 3ᵉ conférence des Nations Unies sur les océans a pour objectif de renforcer la protection du milieu marin, en mobilisant des financements, en promouvant la recherche scientifique et en rehaussant l’ambition politique en matière de gouvernance maritime. L’ONU rappelle que l’objectif de développement durable relatif aux océans (ODD 14) reste aujourd’hui le moins financé de tous.

Dans ce contexte, la présence de Lalla Hasnaa incarne une voix précieuse du Sud global, portée par une diplomatie environnementale résolument tournée vers l’avenir et la coopération internationale.

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Il y a un peu plus d’un an, elle nous avait parlé de “Casa”, un titre coup de cœur devenu tube. Depuis, Ouidad n’a pas cessé de tracer son chemin. Authentique, solaire, entre deux mondes qu’elle ne veut jamais opposer, la France et le Maroc, la pharmacie et la musique, la chanteuse franco-marocaine revient aujourd’hui avec “La Fame”, un morceau pop et vintage, à son image : libre, coloré, assumé. À l’aube d’une tournée au Maroc, où elle retrouvera ce public qui la soutient depuis le début, Hola! MAROC est allé prendre de ses nouvelles… et un peu de son énergie contagieuse aussi !

Credit Photo : Mateo Galego
  • Ouidad tu seras en tournée au Maroc du 17 au 21 juin, ton pays d’origine. Une première tournée, chargée d’émotions et de symboles. Comment vis-tu cette perspective ? As-tu hâte de retrouver le public marocain sur scène  ?

Ce n’est pas mon tout premier concert au Maroc, mais c’est bien ma première tournée, oui. Et franchement, je suis ravie. Heureuse de rentrer à la maison, de retrouver mon public marocain qui me soutient énormément. C’est un vrai bonheur. En plus, c’est aussi l’occasion pour mes proches sur place de venir me voir sur scène, donc forcément, c’est très spécial.

Credit Photo : Mateo Galego
  • La version arabe de ton titre “Casa” a rencontré un grand succès. Comment est née cette idée ?

C’est venu tout naturellement. Dès le départ, on s’est dit que c’était une évidence. Le morceau parle à un public qui parle arabe, alors c’était important pour moi que le message soit compris de tous. C’était aussi une manière de rendre hommage aux gens qui m’ont vue grandir, à ceux qui m’ont façonnée.

  • Tu t’attendais à un tel accueil pour cette version ?

Honnêtement, parfois on le sent. Quand quelque chose part du cœur, il y a une énergie particulière qui l’accompagne. Chaque fois que j’ai vécu un vrai succès, je l’ai pressenti un peu avant, au fond de moi.

Credit Photo : Mateo Galego
  • Tu viens de dévoiler La Fame, un morceau intense, différent de Casa mais tout aussi prenant, où tu explores les coulisses de la célébrité. Quel message as-tu voulu faire passer à travers ce titre ? Que dit-il de ta propre expérience ?

Je crois qu’on est beaucoup à se perdre dans cette quête de “fame”. Sur les réseaux, on passe notre temps à se comparer, à regarder des vies idéalisées. Mais quand tu rencontres ces mêmes personnes dans la vraie vie, tu te rends compte que c’est souvent très différent. Les réseaux, ce n’est pas la réalité. Et parfois, on cherche la “fame” sans même s’en rendre compte. Moi aussi, je suis tombée dans ce piège-là. Aujourd’hui, j’essaie de faire les choses pour moi, avec plus de conscience. Je veux que les jeunes comprennent ça : ne croyez pas tout ce que vous voyez.

  • Le clip de La Fame se distingue par son esthétique forte, ses couleurs vibrantes et son univers visuel soigné. Est-ce une nouvelle direction artistique que tu explores avec ce projet ?

Oui, totalement ! Cette direction artistique, je l’avais en tête depuis un moment. J’adore le vintage, les couleurs franches, les looks un peu décalés… Et surtout, je voulais montrer une autre facette de moi. Jusqu’ici, on me voyait souvent sérieuse, concentrée. Mais dans la vie, je suis un vrai clown. Mon entourage me pousse à le montrer davantage, et je crois que j’y suis enfin arrivée avec ce clip.

  • Tu es très présente sur TikTok. Tu l’utilises comme un terrain de jeu ou c’est devenu un outil stratégique ?

Au départ, c’était juste pour le fun. Pendant le Covid, je bossais à la pharmacie, et le soir je scrollais comme tout le monde. J’ai commencé à poster des trucs pour rigoler, sans trop réfléchir. Aujourd’hui encore, j’essaie de garder cette spontanéité. Sur TikTok, tu peux tester, être toi-même. Il y a moins de codes, moins de pression qu’ailleurs. Et j’adore ça !

Credit Photo : Mateo Galego
  • Tu vis une forme de double vie : pharmacienne d’un côté, artiste de l’autre. Comment fais-tu pour gérer ça ?

J’ai trouvé un bon équilibre avec mon patron. On s’est mis d’accord sur des jours fixes, ce qui me permet de garder une forme de stabilité. Ça me rassure aussi, de rester ancrée dans une routine plus “normale”.

  • Côté style, tu nous avais parlé de ton amour pour les vêtements oversize. Tu restes fidèle à ce look ?

Oui, même si j’évolue un peu. Ce que je cherche, avant tout, c’est le confort. Même dans des pièces un peu plus ajustées, je veux pouvoir bouger, respirer. J’apprends à assumer ma silhouette, à explorer d’autres coupes, sans jamais aller trop loin. C’est une question d’équilibre.

  • Et côté mise en beauté ? Tu sembles toujours très à l’aise avec ton image.

Je crois que c’est une question de connaissance de soi. Avec le temps, j’ai compris ce qui me va, ce que j’aime. Travailler avec des maquilleurs m’a aussi permis d’apprendre plein de choses. Mais je reste fidèle à une beauté assez naturelle. Ma petite sœur par exemple adore les maquillages très marqués ; moi, je trouve que ça me va moins.

  • Parlons musique : tu prépares un projet en ce moment ?

Oui, il y a quelque chose qui se construit. J’espère sortir un album d’ici fin 2025 ou début 2026. D’ici là, deux ou trois morceaux devraient voir le jour. Ce ne sera pas exactement dans la même direction artistique que “La Fame”. Il y aura un peu de tout, en arabe, en français… Je veux que ça me ressemble.

  • Tu es plus exigeante aujourd’hui dans ta façon de créer ?

Oui, je suis très minutieuse. Mais en même temps, je veux préserver une forme de liberté. Pour moi, l’exigence, c’est ça : rester sincère, ne pas se brider.

Credit Photo : Mateo Galego
  • Si tu pouvais parler à la Ouidad d’il y a cinq ans, que lui dirais-tu ?

Je lui dirais : T’inquiète pas, ton téléphone va sonner. Tu vas avoir des opportunités, partir en tournée, bosser avec des marques, rencontrer ton public… Tu vas kiffer. Et tu vas faire kiffer. Continue.

  • Tes chansons s’inspirent de ton vécu ?

Oui, complètement. Parfois c’est ce que je vis, parfois ce sont des histoires de mes proches. Par exemple, “Je Reste”  est directement inspiré du vécu de ma meilleure amie.

  • Tu as l’impression de vivre entre deux mondes : France/Maroc, pharmacie/musique. Est-ce parfois un tiraillement ?

Pas du tout. Je n’ai pas à choisir. Je suis tout ça à la fois : franco-marocaine, pharmacienne, artiste. Et je n’ai pas à m’excuser pour ça. J’aimerais être un exemple pour celles et ceux qui pensent qu’on ne peut pas tout faire. Si, on peut. Il faut juste s’en donner les moyens. Et même si ça ne fonctionne pas toujours, au moins tu auras essayé.

Credit Photo : Mateo Galego
  • Quelle est ta devise dans la vie ?

Il y en a une que j’aime particulièrement, une citation d’Oscar Wilde : “Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.” Je m’y retrouve complètement. Si j’avais su à quel point les études de pharmacie étaient dures, je ne les aurais peut-être jamais commencées. Mais je ne savais pas. Alors je l’ai fait. Et c’est pareil pour la musique. Je me suis lancée sans vraiment mesurer la complexité du métier, mais c’est ce qui m’a permis d’oser. J’ai un tempérament de fonceuse. Si je réfléchissais trop, je ne ferais rien. Même dans ma vie de tous les jours, je fonctionne comme ça. Par exemple, quand j’ai voulu faire du snowboard, on m’a dit que c’était difficile. J’ai répondu : “Je vais essayer quand même.” J’ai besoin de vivre les choses par moi-même. J’aime aller au bout, quitte à me tromper. C’est comme ça que je construis mon parcours !

  • Un dernier mot pour ton public marocain que tu retrouves très bientôt ?

Merci. Pour votre amour, pour votre soutien. J’ai tellement hâte de vous retrouver. Soyez fiers de vous, et surtout : n’ayez jamais à vous excuser d’être qui vous êtes.

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Deux ans après avoir uni leurs destins au cœur d’Amman, le prince héritier Hussein et la princesse Rajwa de Jordanie ont célébré leur anniversaire de mariage dans l’intimité du palais royal. Le couple a partagé deux nouveaux portraits empreints de complicité et de douceur, pris dans les jardins qui avaient accueilli leur somptueuse cérémonie.

© Royal Hashemite Court

Le 1er juin 2023, le prince Hussein de Jordanie épousait Rajwa Al-Saif, jeune architecte saoudienne, lors d’un mariage majestueux célébré au palais de Zahran. Devant les regards du monde entier, la nouvelle princesse brillait ce jour-là dans une robe Elie Saab, marquant le début d’un chapitre prometteur dans l’histoire de la dynastie hachémite. Moins d’un an et demi plus tard, le couple accueillait une petite fille, prénommée Iman, première petite-fille du roi Abdallah II et de la reine Rania.

Une parenthèse à deux

Pour marquer leurs noces de cuir, le prince héritier et son épouse ont choisi de s’offrir une parenthèse à deux, loin du tumulte et même… de leur adorable fille, qui attire si souvent l’attention. Deux clichés inédits ont été publiés pour l’occasion. Sur le premier, Hussein et Rajwa échangent un regard complice ponctué d’un rire partagé. La princesse y apparaît rayonnante dans une robe fluide signée Petar Petrov, ceinturée par une élégante pièce de chez Schiaparelli. Sur le second, le couple s’enlace tendrement sous les arbres du jardin royal, dans une atmosphère à la fois simple et profondément touchante. Ces images ont été capturées lors du mariage de la cousine du prince, la princesse Aisha, célébré début mai.

©Royal Hashemite Court

Une princesse pleinement engagée

En deux années de vie conjugale, Rajwa de Jordanie s’est installée avec élégance dans son rôle de future reine. Son retour sur la scène publique après son congé maternité a été marqué par une présence affirmée aux côtés du prince héritier, que ce soit lors de l’ouverture du parlement ou d’événements plus symboliques comme la rupture du jeûne avec des enfants orphelins pendant le ramadan. Sa popularité ne cesse de croître, portée par sa discrétion, son style et son engagement.

© Royal Hashemite Court

Et maintenant ?

Alors que leur fille Iman grandit loin des projecteurs, une question commence à se poser dans les cercles royaux comme chez les observateurs : le couple envisage-t-il déjà d’agrandir la famille ? Dans une monarchie où la succession demeure masculine, l’arrivée d’un fils permettrait d’assurer une transition dynastique directe. Pour l’heure, le prince Hashem, frère cadet de Hussein, reste le deuxième dans l’ordre de succession.

© Royal Hashemite Court

Mais au-delà des enjeux institutionnels, ce deuxième anniversaire vient surtout rappeler que la modernité et la tradition peuvent cohabiter harmonieusement dans la monarchie jordanienne, et que l’amour, même royal, peut se vivre avec naturel et simplicité.

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Le mois de mai souffle sur le Royaume comme un parfum de renouveau. C’est le temps des fleurs, des cœurs tendres et des célébrations… Une princesse née au printemps, mariée un 14 février, ne pouvait qu’embrasser la vie avec poésie et douceur. Ce 33e anniversaire de Lalla Nouhaila, fille de SAR la Princesse Lalla Asmaa, résonne comme un hymne à l’amour et à la tradition dans une famille royale qui compte quatorze enfants et petit-enfants du Roi et de sa fratrie.

Lalla Nouhaila a cette grâce innée et cette élégance princière

Chaque printemps, une offrande précieuse

Chaque année, à l’approche de son anniversaire, nous avons le grand bonheur à la rédaction de HOLA ! MAROC de dévoiler un cliché rare de Chrifa Lalla Nouhaila : un instant de vie capturé dans la grâce, révélant une part d’elle, intime et délicate. C’est un geste peu commun dans l’univers feutré de la famille royale, empreint de tendresse et d’élégance, que ses proches et les Marocains accueillent avec émotion et reconnaissance. Ce partage discret mais sincère témoigne de son sens profond du lien et de son amour pour les traditions, à l’image du mariage qu’elle a célébré, un certain 14 février, jour de la Saint-Valentin.

Un mariage princier dans l’intimité, scellé par l’amour et la tradition

Le 14 février 2021, c’est dans une ambiance intime, chaleureuse et profondément marocaine que Lalla Nouhaila Bouchentouf s’est unie à Ali El Hajji. Une cérémonie célébrée en pleine pandémie, dans le respect des règles sanitaires, mais sublimée par l’empreinte du patrimoine. La mariée avait ébloui par son caftan vert émeraude, brodé de fils d’or, tandis que le marié, en djellaba blanche et fez, incarnait l’élégance sobre de l’homme marocain. Ce mariage fut le reflet de son attachement sincère aux coutumes, tout en insufflant une modernité pleine de douceur.

Lalla Nouhaila et Ali Hajji lors de leur union sacrée un 14 février 2021

Une princesse née au printemps, une mère comblée

Née un mois de mai, Lalla Nouhaila est la fille de SAR la Princesse Lalla Asmaa et nièce de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Elle appartient à cette nouvelle génération de femmes royales, raffinées, discrètes et profondément enracinées dans la culture marocaine. Maman comblée de deux petites filles, elle a donné naissance à Lalla Mayssae le 2 décembre 2021, puis à Lalla Marjana, accueillie un soir d’été du 15 août 2023, dans une atmosphère poudrée, douce comme une berceuse.

La princesse Lalla Nouhaila, fille de Lalla Asmae, avec sa petite fille Lalla Mayssae, née le 2 décembre 2021, de son mariage avec Ali Al Hajji un fameux 14 février 2021

C’est en cette belle soirée du 15 août, que l’annonce d’une naissance royale a été faite. Chrifa Lalla Nouhaila accueillait une petite fille prénommée Lalla Marjana, donnant ainsi une petite soeur à Lalla Mayssae. Une tendre photo, teintée d’un rose poudré, de fleurs délicates et du visage rayonnant de la maman contemplant sa petite princesse, est venue animer cette soirée d’été. Maman et bébé portent la même tenue, un caftan craquant, rose vanillé à la broderie marocaine, blanc fumé. Chrifa, impeccablement coiffée d’une demi queue de cheval, laissant tomber de part et d’autre sur ses épaules, de jolies boucles chatoyantes, apparait comblée, souriant de joie et de bonheur de porter dans ses bras une seconde fois, un petit bout d’elle et de son mari Ali Hajji.

Lalla Nouhaila accueille sa deuxième fille prénommée Lalla Marjana, petite soeur de Lalla Mayssae, née le 15 août 2023

Avec Moulay Abdeslam, né le 1er juin 2022, le plus jeune fils de SAR le Prince Moulay Rachid, Lalla Mayssae et Lalla Marjana incarnent les trois derniers-nés de la famille royale, ces petits joyaux qui prolongent l’histoire et enchantent l’avenir de la dynastie Alaouite. Ce sont quatorze enfants et petits-enfants que compte la fratrie royale — une nouvelle génération pleine de promesses, de sourires et d’histoires à écrire.

Les quatorze joyaux de la fratrie royale

Aujourd’hui, Sa Majesté le Roi Mohammed VI veille avec fierté et affection sur ses deux enfants : le Prince Héritier Moulay El Hassan, jeune homme déjà très investi dans les affaires du Royaume, symbole de continuité et d’avenir, et la Princesse Lalla Khadija, qui vient de franchir le cap de la majorité. À 18 ans, elle incarne avec grâce une nouvelle génération de la dynastie Alaouite, empreinte de douceur, d’élégance et d’une conscience lucide de son époque. Autour de lui, le Souverain est entouré d’une fratrie unie : SAR la Princesse Lalla Meryem, mère de Lalla Soukaina — elle-même maman des jumeaux Hassan et Aya — et de Moulay Driss ; SAR la Princesse Lalla Asmaa, mère de Lalla Nouhaila – maman de Lalla Mayssae et Lalla Marjana – et de Moulay Yazid ; SAR la Princesse Lalla Hasnaa, mère de Lalla Oumaima et de Lalla Oulaya ; et SAR le Prince Moulay Rachid, père de Moulay Ahmed et de Moulay Abdeslam. Une constellation familiale qui continue de s’épanouir au fil des naissances, entre héritage et modernité, dans l’amour, la continuité et l’inspiration.

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Avec grâce et discrétion, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem a présidé à Rabat la cérémonie marquant le 30e anniversaire de l’Observatoire National des Droits de l’Enfant. Une apparition aussi marquante par son engagement que par l’élégance sobre et intemporelle de son style, mêlant douceur et autorité.

Avec sa silhouette chic et intemporelle, la Princesse Lalla Meryem réinvente l’office wear royal lors de la célébration des 30 ans de l’ONDE à Rabat. Une élégance tranquille au service d’une cause essentielle : les droits de l’enfant. (Photo MAP)

Un vestiaire de bureau tout en finesse

Pour cette occasion dédiée à l’enfance, Lalla Meryem a choisi une silhouette d’une élégance tranquille, fidèle à l’esprit du quiet luxury et aux codes d’un vestiaire office wear pensé pour les femmes de conviction. Un look rétro à la féminité subtile : jupe midi évasée marine, chemisier à fines rayures bleu ciel et cardigan immaculé, composent une tenue à la fois classique et actuelle. Le confort rencontre la sophistication dans cet ensemble à l’ADN casual chic, où chaque pièce incarne un basique maîtrisé.

Aux pieds, des babies sages à talon modéré viennent souligner le raffinement naturel de la silhouette. Au cou, un pendentif délicat en or blanc et diamants, en forme d’œil stylisé, distille une note précieuse et symbolique. Une montre au design affirmé et des lunettes working girl ajoutent une touche de modernité à cet hommage vestimentaire à l’enfance marocaine, tout en affirmant une féminité ancrée dans l’action et la responsabilité.

Avec sa silhouette chic et intemporelle, la Princesse Lalla Meryem réinvente l’office wear royal lors de la célébration des 30 ans de l’ONDE à Rabat. Une élégance tranquille au service d’une cause essentielle : les droits de l’enfant. (Photo MAP)

Un engagement renouvelé pour les droits de l’enfant

La Princesse Lalla Meryem, présidente de l’ONDE, a présidé une cérémonie riche en émotion et en symboles, marquant trois décennies d’engagement en faveur de l’enfance marocaine. Un spectacle de danse contemporaine, des capsules audiovisuelles illustrant les avancées réalisées, le lancement d’une application novatrice pour le suivi de la santé de l’enfant, et la signature de trois conventions stratégiques ont rythmé cette journée. Entourée de jeunes parlementaires et de nombreuses personnalités nationales, Son Altesse Royale a rappelé avec force que la protection de l’enfance est l’affaire de tous – et un pilier fondamental du développement durable du Royaume.

Avec sa silhouette chic et intemporelle, la Princesse Lalla Meryem réinvente l’office wear royal lors de la célébration des 30 ans de l’ONDE à Rabat. Une élégance tranquille au service d’une cause essentielle : les droits de l’enfant. (Photo MAP)

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