« Il cuisine vraiment comme une maman les pâtes… et puis les tajines de Slimane sont incroyables! Son Matlouh alors! » Vitaa
Lors de son passage à Casablanca pour animer le Casa Fashion Show, le duo français du moment qui rafle tous les prix depuis quelque temps, a livré au gotha casaoui et rbati, un bon petit concert de musique en ces temps de grève de culture dans la ville blanche et dans le monde. Affamés nous aussi, les chanteurs nous ont servis un bon petit cocktail et des amuses-bouche bien croustillants. Et le tajine de « Slimane », un succulent plat principal!
- C’est un mini concert pour une petite salle?
Il n’y a pas de petite salle en cette ère d’épidémie. Nous sommes tellement contents de retrouver le public, que chaque scène compte. On commence à être dés habitués du Casa Fashion Show, c’est la seconde fois pour nous deux. Nous sommes heureux de soutenir cet événement surtout les créateurs d’Afrique, les maghrébins et puis c’est un plaisir de voir que ça bouge, que ça continue d’avancer, que les gens se battent comme Kenza Cheddadi l’a fait pour cette année pour que cet événement puisse avoir lieu malgré le covid. C’est un honneur pour nous deux d’être ici.
- Nous sommes à Casablanca, il y a le show et le fashion , vous et la mode c’est …
Vitaa. Une grande histoire d’amour oui, nous sommes tous les deux très connectés avec la mode. Nous sommes totalement fashion victimes. Surtout pour notre image dans notre album versus. Dans nos looks, nous avons essayé d’incarner notre symbiose aussi par la mode. Nous travaillons en ce moment sur nos silhouettes de festival, Slimane a toujours eu un avis hyper pointu et j’adore suivre ses conseils. En général, je ne fais aucun choix sans le consulter avant.
- Mais alors sur quoi seriez-vous vs?
Slimane. Ce qui fait la force de notre duo c’est que malgré toutes nos différences et toutes les choses qui nous séparent parfois, nous avons toujours réussi à faire en sorte que ça soit aussi des choses qui nous rapprochent, par l’acceptation de l’autre, par l’écoute de l’autre et par les conseils l’uns pour l’autre. Je crois que c’est ce qui fonctionne très bien entre nous sans être en mode bisounours. C’est ainsi que les vraies relations d’amitiés tiennent.
V. Je dirais que entre nous ça fonctionne, car il y a très peu de tensions, on a eu une espèce d’entente et de lâcher prise, on s’est fait confiance ça a fonctionné facilement.
- C’est aussi spirituel?
V. Oui on partage beaucoup de choses, nos cultures nous rapprochent des liens dans nos valeurs communes, c’était plutôt facile qu’une amitié opère même avec nos styles de vie totalement différents. Moi je suis maman lui est célibataire, il vit sa vie de fêtard pas moi.
S. Quand il y a de la musique, elle danse! Ça va, je l’ai déjà vu faire quelques pas.
« Elle dit cela mais j’ai gouté son couscous, il est parfait! La cuisine c’est ma seconde passion après la musique, (…) j’ai toujours été fasciné par toutes les femmes de ma famille qui faisaient à manger (…) je trouve cela beau, fascinant de pouvoir se rappeler des souvenirs de sa maman, se rappeler d’ou l’on vient … » Slimane
- Vous semblez entretenir quelque chose de fort avec Marrakech?
S. Même si je suis un fêtard, Marrakech est une ville qui m’apaise et ou je vais en famille. D’ailleurs, je compte m’y installer dans quelques temps, j’y ai trouvé le juste milieu de tout ce que j’aime, de l’Occident et de tout ce que j’aime de l’Orient, on partage le même sentiment, pour toi c’est pareil c’est ça? dit Slimane en s’adressant à Vitaa les yeux brillants.
V. Mon mari est d’origine Marocaine, nous sommes tombés amoureux de Marrakech et nous construisons une maison juste en face de lui sans faire exprès d’ailleurs. (Rires). Je viens au Maroc depuis quinze ans et c’est un pays que j’ai adopté tout de suite.
- La cuisine marocaine y est aussi pour quelque chose ?
V. Ah la cuisine, c’est lui !
S. Elle dit cela mais j’ai gouté son couscous, il est parfait! La cuisine c’est une passion, c’est une histoire de famille, c’est ma seconde passion après la musique, j’ai toujours aimé manger, avant tout, mais j’avoue que j’ai toujours été fasciné par toutes les femmes de ma famille qui faisaient à manger. Cuisiner, je trouve cela beau, fascinant de pouvoir se rappeler des souvenirs de sa maman, se rappeler d’ou l’on vient, j’aime recréer cela maintenant chez moi.
- C’est la pandémie qui a révélé cette passion?
V. Il cuisine tout le temps.
S. Pendant le confinement je m’ennuyais, je commençais à filmer les plats mais cela fait des années que je cuisine.
V. Il cuisine vraiment comme une maman les pâtes… et puis les tajines de Slimane sont incroyables! Son Matlouh alors.
S. le Matlouh c’est comme le batbout chez vous, mais en plus gros.
V. Son pain est incroyable!