Sous les dorures du palais apostolique, la reine Rania et le roi Abdallah II ont retrouvé le pape Léon XIV pour une rencontre empreinte d’émotion, de foi et d’espérance.

C’est une image d’une rare intensité qui a ému la planète : celle du roi Abdallah II et de la reine Rania accueillis avec chaleur par le pape Léon XIV au Vatican. Une visite officielle à haute valeur symbolique, qui s’inscrit dans la continuité d’une relation d’amitié et de respect entre la Jordanie et le Saint-Siège — un lien spirituel que les souverains hachémites cultivent depuis plusieurs décennies.
Fidèle à elle-même, la reine Rania a une fois encore subjugué par sa prestance et sa sensibilité. Dans un tailleur au tombé parfait, rehaussé d’une fine ceinture dorée rappelant les nuances de sa chevelure, elle arborait une mantille délicatement posée sur ses épaules, un sac de lady et des escarpins discrets. Élégante sans ostentation, elle a incarné, à travers ce choix raffiné, la quintessence de la diplomatie féminine : celle qui parle sans jamais s’imposer.

Au palais apostolique, les échanges se sont déroulés dans une atmosphère d’amitié sincère et de respect mutuel. Des cadeaux ont été échangés — œuvres d’artisanat jordanien et icônes bénies — comme autant de symboles de dialogue et d’ouverture.
Cette audience n’était pas la première entre le Saint-Siège et les souverains hachémites, mais elle portait une émotion particulière. Car derrière cette rencontre se profile la mémoire d’un lien fort : celui tissé, au fil des années, avec le pape François. Le roi Abdallah II et la reine Rania avaient accueilli avec une profonde estime le défunt souverain pontife lors de sa visite en Terre sainte en 2014, moment fondateur d’une amitié spirituelle entre Rome et Amman. Quelques semaines avant sa disparition, la reine Rania avait d’ailleurs pris part au Sommet mondial sur les droits de l’enfant — un engagement qui résume à lui seul sa vision d’un monde où la dignité, la foi et la jeunesse dessinent l’avenir.

Aujourd’hui, sous le regard bienveillant du pape Léon XIV, cette page d’histoire s’écrit dans la continuité. Le roi Abdallah II, fidèle défenseur du dialogue interconfessionnel, et le Saint-Père ont réaffirmé leur volonté commune de bâtir des ponts entre les religions et les peuples. À ses côtés, la reine Rania a incarné cette lumière douce et constante, celle d’une femme d’influence qui fait rayonner la paix avec grâce et conviction.

Entre la grâce d’une reine, la douceur d’un roi et l’espérance d’un pape, cette rencontre au Vatican sonne comme une promesse : celle d’un monde plus apaisé, où la foi et la beauté du geste diplomatique tracent les chemins de la paix.
