KENZA BARRADA, L’INSPIRANTE RÊVEUSE QUI CRÉE DES BIJOUX

On les nomme aussi des marchands de rêves, ces créateurs de bijoux qui donnent vie à leur vécu et leurs idées précieuses dans du métal. Kenza Barrada a justement donné naissance à sa marque Kasha Bali suite à des rêves fous qui l’ont menée sur cette ile asiatique qui a révélé la femme, la créatrice et la muse.

« Kasha Bali » c’est tout mon élan pour affronter mes peurs et mes angoisses et aller à la rencontre de ma créativité, mon courage, ma force, ma détermination et l’amour de moi-même »

  • Vous êtes l’incarnation de la créatrice-muse, comment est née votre marque?

L’histoire de Kasha c’est un peu l’histoire qui m’a sauvé la vie. Quand j’ai fini mes études, je suis rentrée au Maroc, pleine d’espoir de pouvoir à mon tour apporter ma petite pierre à l’édifice de ce nouveau Maroc. Avec mes diplômes en marketing du luxe, j’ai commencé à travailler dans le domaine de l’hôtellerie et de l’événementiel du luxe à Marrakech. J’y ai mis tout mon cœur et pourtant ça n’allait pas! Une petite voix me disait sans cesse, « C’est ça ta vie, tu as déjà fini des études, la partie la plus excitante de ta vie est déjà derrière toi?! ». Mes petites vacances à Bali avant mon retour au Maroc, et l’effet de cet étrange sentiment de « rentrer à la maison » que j’avais ressenti, me viennent en rêve. Tout plaquer et aller à Bali, voilà ce que j’ai décidé de faire à mon réveil le lendemain. Une aventure que ma soeur a béni pour mon grand bonheur et qui a commencé seulement quinze jours après. La révélation me vint doublement car malgré mes diplômes sous le bras, trouver un emploi n’était pas suffisant, il me fallait me trouver moi-même et c’est encore une fois un rêve qui me lança dans l’entreprise de créer ma propre marque : mon grand-père décédé quelques mois auparavant me chuchotait : « Kenza entreprend! ». Ma marque « Kasha » c’est tout mon élan pour affronter mes peurs et mes angoisses et aller à la rencontre de ma créativité, mon courage, ma force, ma détermination et l’amour de moi-même.

  • Votre journée type sur cette belle ile? Vos repères, vos ressources de bonheur?

Vivre sur cette belle ile c’est tout d’abord se lever tôt, pour regarder la mer et faire du sport. Mon atelier est à une heure de chez moi, alors ma journée est dédiée au travail entre réunions et visites des boutiques qui représentent mes collections de bijoux. Avec tout cela je n’oublie pas de consacrer beaucoup de temps à mon développement personnel et à mon bien être. Le fameux massage balinais est bien entendu incontournable. Quand je suis à Bali, je suis dans ma bulle, déconnectée de ce qui se passe dans le monde. C’est une période d’introspection et de créativité qui m’aide à respecter les besoins de mon corps et à être à l’écoute de moi-même. C’est primordial.

  • Mais pourquoi le bijou précisément, ça aurait pu être la mode, la déco?

Le bijou est venu à moi spontanément comme une évidence, telle une armure qu’on porte et qui véhicule force, courage et détermination. Les projets d’expansion de ma marque sont en cours, réceptacle de ma créativité que seul mon crayon pourrait arrêter.

  • De Casablanca à Miami en s’arrêtant à Bali, quelle partie du monde vous interpellerait? 

Sans équivoque l’Asie et L’Afrique. Deux continents riches d’histoire, de civilisations, et de cultures différentes. Je suis basée à Bali principalement, mais depuis très longtemps, j’ai un fort appel de l’Afrique.

  • L’Afrique, l’Égypte, l’Asie, tout vous inspire pourvu que ce soit une ressource puissante pour des femmes fortes, vous militez à votre manière pour les femmes ?

Je suis à 1000% militante pour la femme. #EmpowerHer est un mouvement qui me tient particulièrement à cœur et j’espère qu’un jour je vais pouvoir militer de manière plus concrète et mener des actions sur le terrain pour aider à l’émancipation de la femme sur le plan social et financier. Une femme indépendante financièrement est « unstoppable » et je pense que l’une des façons de retourner la vapeur de toutes ces inégalités et de donner une vraie voix à la femme, de la conscientiser et l’aider à s’autonomiser en éveillant son côté créatif et entrepreneurial.

  • Vous et votre monde ont-ils été confinés et ou? Cette période d’épidémie du coronavirus est-elle propice à la réflection, à la création?

J’ai passé le début du confinement à Miami, je suis arrivée au Maroc fin juillet pour profiter de ma famille avant de repartir bientôt vers Bali. J’ai pu créer mes deux prochaines collections de bijoux et plus encore. La pandémie nous a poussés à hiérarchiser nos priorités et nos intérêts ce qui a révélé l’essence même de la vie : le retour aux choses vraies et simples qui sont la famille, l’entraide et …l’amour.

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