LA MODE DIOR, D’INFLUENCES ET D’ÉMOTIONS…

L’épidémie du coronavirus est synonyme pour beaucoup de créateurs de mode à un retour aux sources. Même pour Dior, qui représente l’âme et l’ADN du luxe et de l’élégance française et ne cesse de s’ouvrir sur les cultures du monde et ce n’est pas la crise qui fera changer de cap à Maria Grazia Chiuri, directrice artistique de la prestigieuse maison.

Dans cette dernière fournée de vêtements, défilé, show et mise en scène, livrés par Dior, Maria Grazia continue de rêver malgré la crise, plus que jamais, en mêlant dans un talent créatif et une poésie toujours aussi douce, l’esthétique de la mode et la force de son langage engagé. Car l’engagement pour ce nouveau monde dont on parle depuis l’avènement de la pandémie du covid, concerne de plus près la mode depuis quelques années déjà. La mode avec son industrie polluante de premier rang, et ses griffes et géants équipementiers, cherche à se renouveler pour être plus équitable, plus éthique et plus responsable.

Pour Maria Grazia Chiuri, « chaque collection ne consiste pas seulement à concevoir une série de pièces pouvant accueillir le corps des femmes qui les portent ; elle constitue également une réflexion sur les transformations de la société, ou une réaction aux événements« , comme l’écrit Christian Dior dans son autobiographie.

Les collections femme de Dior pour la prochaine saison chaude, présentées physiquement lors de la dernière fashion week Parisienne, le 29 septembre dernier, sont une célébration inédite de plusieurs cultures et traditions des quatre coins du monde dans un même défilé. On y trouve des basiques revisités, comme la chemise d’homme par exemple, qui devient tunique et même robe, façonnée dans un esprit ethnique, tantôt Moroccan touch avec un style saharienne, tantôt japonisante et toujours aussi épurée. On retrouve le manteau long qui fait balayer les barrières culturelles d’un un mouvement de ses étoffes précieuses issues résolument de patchworks enflammés ou collages romantiques ; il se fait indien avec une richissime doublure ou encore façon kimono. La transparence se décomplexe face aux broderies vivantes qui ornent ces robes longues légères comme un souffle. L’accessoire, comme toute cette collection respecte totalement la silhouette Dior, son héritage, ses origines, mais l’imagination et les influences qui marquent le parcours de Maria Grazia Chiuri et ses propres origines à elle, ont donné par exemple, des sacs imprégnés de symboles amazighs, des bracelets, colliers et ceintures admirablement inspirés des codes de la couture traditionnelle marocaine.

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