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FIFM 2024

Mélita Toscan couverture Hola maroc

Rayonnante et élégante, Mélita Toscan du Plantier incarne à la perfection le raffinement et la passion du cinéma. À l’occasion du Festival International du Film de Marrakech, HOLA! MAROC a rencontré celle qui, depuis plus de deux décennies, façonne l’un des événements culturels les plus prestigieux du Royaume. Entre amour pour le Maroc, engagement pour le septième art et admiration pour l’artisanat marocain, elle se confie avec sincérité.

Mélita Toscan

Une muse du caftan aux yeux azur et à la chevelure dorée. S’il ne fallait qu’une phrase pour décrire la Directrice et Conseillère du Président de la Fondation du Festival International du Film de Marrakech, SAR le Prince Moulay Rachid, ce serait incontestablement celle-ci. Ce n’est pas seulement sur le tapis rouge de l’un des plus grands rassemblements cinématographiques au monde que Mélita Toscan du Plantier arbore fièrement l’habit traditionnel. Sur ses hauts talons signés Louboutin, elle a souvent osé des étoffes de velours ou de soie taillées et brodées par de talentueux stylistes marocains. En 2025, l’épouse de Feu Daniel Toscan du Plantier, l’homme qui a eu toute la confiance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour lancer le FIFM en 2001, bouclera son quart de siècle dédié au Festival. L’occasion de raconter à HOLA! Maroc son aventure marocaine, les débuts de ce grand événement et son amour pour le caftan.

C’est en septembre 2000 que Mélita Toscan du Plantier foule pour la première fois le sol marocain, accompagnée de son défunt mari, Daniel Toscan du Plantier, pour poser les fondations du Festival International du Film de Marrakech. « J’ai toujours rêvé d’aller au Maroc, et cette décision a changé ma vie », confie-t-elle avec émotion. De Marrakech à Tanger, en passant par Rabat et Ouarzazate, elle a découvert un pays à la culture vibrante et à l’hospitalité légendaire. « Je suis fascinée par la générosité des Marocains, leur sens de l’accueil et la richesse de leur patrimoine », souligne-t-elle.

  • Pouvez-vous nous raconter votre toute première expérience au Maroc ? Quels souvenirs marquants en gardez-vous ?

C’était en septembre 2000, avec mon mari, pour définir les lignes de la première édition du FIFM, à l’invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Nous avons rencontré les autorités locales, visité les lieux possibles, etc. Je rêvais d’aller au Maroc depuis des années. Mon mari voyageait trop souvent pour son travail, alors il préférait rester dans sa maison de campagne pendant ses vacances. J’ai compris que si je voulais aller au Maroc, il fallait trouver une solution pour que l’on y travaille (sourire). Chose que j’ai faite, et je n’ai pas été déçue ! Cette décision a changé notre vie et la mienne depuis. Dès le début, j’ai été frappée par la beauté des lieux, la lumière, la générosité des Marocains, la culture, la nourriture et la douceur de ce pays. Cependant, depuis 2001, le festival a su faire ses preuves et est devenu un événement incontournable.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Telle une icône intemporelle de la Mamounia, Mélita Toscan du Plantier nous a accueillis dans la suite Al Mamoun pour une séance photo et une interview empreintes de raffinement. Sans artifices inutiles, la directrice du festival incarne l’humilité et la grandeur des grandes dames, laissant la majesté du caftan sublimer sa beauté naturelle. « J’aime aussi la gandoura », confie-t-elle, vêtue d’une pièce signée Maison Fatim
  • Avec votre défunt mari, Daniel Toscan du Plantier, qu’est-ce qui vous a séduits dans ce pays au point de vous y engager aussi profondément ?

Le Maroc est un pays merveilleux que j’ai appris à connaitre et à comprendre petit à petit. J’y ai vu des paysages époustouflants ! Je suis souvent allée à Tanger avec mes enfants, à Taroudant, Ouarzazate, dans le désert, à Casablanca, Fès, Agadir, mais surtout à Rabat où l’on se réunit pour préparer le Festival. J’aime beaucoup cette ville que je trouve belle et apaisante. C’est à Témara que je suis venue me réfugier avec mes enfants après la mort de mon mari pendant plusieurs semaines. Nous passions notre temps entre Témara, Rabat et la plage de Skhirat.

  • Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez porté un caftan ? Quelle a été votre impression en le revêtant, qu’est-ce que cela symbolise pour vous aujourd’hui ? Par ailleurs, en avez-vous reçus en cadeau ?

La première fois que j’ai porté un caftan, c’était en France, à la cérémonie des César en 2003 pour l’hommage à mon mari. Il s’agissait d’un cadeau que je venais de recevoir, et il était devenu évident pour moi de le porter à cette occasion. Plusieurs couturiers français voulaient m’habiller, mais j’ai préféré ce caftan bleu foncé à la fois sublime et sobre. Mes caftans sont tous des cadeaux. J’en possède une quinzaine aujourd’hui.

Drapée dans un somptueux caftan rouge et noir signé Maison Fatim, Mélita Toscan du Plantier sublime l’élégance marocaine avec une grâce inégalée. « Je préfère le caftan à une robe du soir », avoue-t-elle avec une admiration particulière pour les créations marocaines. Lors du dîner royal du 30 novembre 2024, elle brille dans un somptueux caftan en velours noir, orné de broderies marocaines, signé Frédérique Birkemeyer, une tenue qu’elle chérit particulièrement.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Radieuse et solaire, Melita Toscan du Plantier traverse le temps avec une grâce inégalée. Drapée dans un somptueux caftan rouge et noir de Maison Fatim, elle prend la pose avec la fluidité d’une ancienne mannequin. « Je préfère le caftan à une robe du soir », partage-t-elle, en louant la richesse des créations marocaines »

LE FESTIVAL DE MARRAKECH, UNE AVENTURE HUMAINE ET ARTISTIQUE

Depuis plus de 20 ans, Mélita Toscan du Plantier s’investit avec passion pour faire du FIFM un événement de prestige international. « Les premières années, nous devions tout inventer. Il a fallu apprendre, s’adapter et toujours innover », explique-t-elle. La première édition du festival en 2001, organisée seulement trois semaines après les attentats du 11 septembre, a été un défi de taille. « Il a fallu convaincre, rassurer et prouver que Marrakech pouvait accueillir un événement d’envergure », se rappelle-t-elle.

  • Vous résidez encore, toujours et éternellement à la Mamounia lors du festival, pourquoi cette suite Al Mamoun ?

Je suis effectivement à la Mamounia pendant le Festival, mais je ne loge pas dans la suite Al Mamoun. Cette suite était disponible pour la séance photo et suffisamment spacieuse pour créer différentes ambiances. J’apprécie beaucoup la Mamounia, un site historique de Marrakech et l’un de nos principaux partenaires. Nos invités y séjournent et en repartent émerveillés. J’apprécie également le Royal Mansour, où je réside régulièrement depuis son ouverture. Ces deux hôtels sont des lieux magiques qui mettent admirablement en valeur l’artisanat marocain.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Plusieurs couturiers français voulaient m’habiller, mais j’ai préféré ce caftan bleu foncé à la fois sublime et sobre. Mes caftans sont tous des cadeaux. J’en possède une quinzaine aujourd’hui.
  • Quels souvenirs gardez-vous de vos débuts en tant que Directrice du Festival International du Film de Marrakech et quels défis avez-vous dû relever pour donner une identité unique à cet événement ?

Les deux premières années, je n’avais pas le titre de Directrice, mais je travaillais tout autant qu’aujourd’hui, sans doute un peu plus d’ailleurs, car nous devions tout inventer, créer. Nous nous sommes trompés parfois, alors il a fallu apprendre de nos erreurs pour devenir meilleurs. Nous avons relevé des défis chaque année et nous continuons de le faire. La première année fut la plus compliquée, car elle se déroulait trois semaines après le 11 septembre 2001. Il a fallu se battre pour convaincre, rassurer et sauver cette édition. Elle fut exceptionnelle à bien des égards. Depuis 2018 et avec la naissance des Ateliers de l’Atlas, nous avons trouvé notre identité et la meilleure manière d’aider le cinéma marocain et africain.

  • Après 24 ans de Festival, jusqu’à quel point vous sentez-vous marocaine ? Quelle part du Maroc vivez-vous au quotidien pendant l’évènement ?

Quand je suis au Maroc, je me sens marocaine. Je travaille pour le Maroc et pour son Altesse Royale, le Prince Moulay Rachid. Donc à part la langue que j’utilise, je ne pense pas à la France pendant cette période ! Je ne pense qu’au Festival et à sa réussite. Le FIFM est international comme son nom l’indique, mais il est d’abord marocain et, il est par essence, conçu pour le public et les professionnels marocains. Je suis au service du Maroc pendant cette période. Le cinéma français est à sa juste place, ni plus, ni moins. Les invités français représentent un petit pourcentage, comparés aux autres nationalités. Je travaille avec mes collègues, en grande majorité, marocains. Mon assistante Rita depuis 2004 est marocaine. Ma nationalité n’a pas vraiment d’importance dans ce cadre précis. Ce qui compte ce sont les résultats. D’ailleurs je suis née en France de parents immigrés yougoslaves. Nous ne parlions pas français à la maison et ce jusqu’à la mort de ma mère. C’est à l’école que j’ai commencé à me familiariser avec ma deuxième langue.

Mélita Toscan couverture Hola maroc noir
Par cette journée de décembre ensoleillée, Mélita pose dans la terrasse de la suite Al Mamoun si généreusement et naturellement baignée de lumière, « J’apprécie beaucoup la Mamounia, un site historique de Marrakech et l’un de nos principaux partenaires. Nos invités y séjournent et en repartent émerveillés »
  • Le Maroc, avec son foisonnement culturel et ses traditions séculaires, éveille bien des émotions. Quelles valeurs ou aspects vous touchent – ils particulièrement ?

Les valeurs familiales ! Le fait que les personnes prennent soins des anciens me touche beaucoup. J’aime aussi le respect que mes amis musulmans ont pour les autres religions. Les Français devraient prendre exemple sur cette richesse d’échanges et de partage. Au Maroc, on connait ses voisins, leurs familles, on s’invite les uns chez les autres, on invite les étrangers et on partage le peu que l’on a. En France ou en Occident, c’est chacun pour soi. J’ai un ami médecin à Marrakech qui est allé soigner les victimes du tremblement de terre dans des villages. Il m’a raconté que les gens n’avaient plus rien mais qu’ils lui proposaient du thé, du café et le peu de nourriture dont ils disposaient. Ce sont des valeurs d’humanité qui me touchent profondément.

  • Jusqu’à quel point ressentez-vous l’évolution culturelle et sociale du pays, la progression des droits de la femme ? Suivez-vous ce que fait Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour lesMarocaines ?

Bien entendu ! Je sais ce qu’il a fait pour les femmes et la famille. C’est un exercice difficile, car il faut évoluer tout en respectant la culture marocaine. Mais qui mieux que lui pour le faire ! J’aime voir ensemble des femmes modernes et d’autres plus conservatrices. Parce qu’elles semblent s’aimer et se respecter au-delà de convictions ou de cultures différentes.

Mélita Toscan caftan noir
  • Comment vivez-vous la dernière visite d’Emmanuel Macron et le retour concret des relations Maroc/France ? Y a-t-il eu des impacts positifs sur le festival ?

Je ne fais pas de politique mais j’ai trouvé la presse française en général injuste et arrogante au moment du tremblement de terre au Maroc. J’ai été choquée de certains commentaires de personnes que j’appelaient « les donneurs de leçons ». Le Maroc est souverain et savait ce dont il avait besoin. Il fallait respecter ses décisions et n’avoir que de l’empathie. On essayait de m’en parler régulièrement et je savais très bien quoi répondre ! Je suis heureuse que la France et le Maroc aient de meilleurs rapports à présent. Cela n’a pas influé sur le Festival, car comme je l’ai dit plus haut, il est international et non Français. Aussi, je suis engagée en raison de mes compétences professionnelles et de ma proximité avec le Maroc.

  • Le Président français et Sa Majesté Mohamed VI s’intéressent de très près à la jeunesse. Cela se ressentira-t-il sur les Ateliers de l’Atlas et sur le rôle du FIFM ?

Les jeunes sont l’avenir ! Le Festival est axé sur eux depuis le début puisque la compétition concerne les premiers et deuxièmes films. En outre nous avons toujours invité les étudiants à y participer. Les projections et les leçons de cinéma sont gratuites. Nous faisons un travail de transmission à travers tous les échanges et encore plus avec les Ateliers de l’Atlas. Il y a une relève inspirante dans le cinéma marocain et aussi beaucoup de jeunes femmes ayant des choses à raconter. Nous serons toujours là pour les aider !

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Drapée dans une gandoura bleu céleste qui fait écho à ses yeux azur et sa chevelure dorée, Melita Toscan du Plantier réinvente l’élégance. « Les femmes marocaines ont une beauté naturelle et une grâce unique dans leurs habits traditionnels », affirme-t-elle avec admiration
  • Vos enfants ont grandi ! Quelle est leur relation avec votre univers ?

Ma fille a 26 ans et vit en Australie. Elle veut devenir cheffe et pendant le Festival elle a organisé un diner de quarante personnes qu’elle a baptisé « The Atlas dinner » en l’honneur du Maroc, du Festival et de son père. Elle a créé le menu qui comprenait une pastilla, entre autres. Elle a grandi entre la France et le Maroc et ce dernier lui manque terriblement. Je lui ramène toujours de l’huile d’argan, du savon noir, du parfum à la fleur d’oranger et les gandouras de mon amie Norya, basée Marrakech. Mon fils, lui, a 24 ans et est toujours étudiant à Cambridge. Il vient d’obtenir son deuxième Master et prépare une thèse. Son souhait est de faire découvrir ce pays, qu’il adore, à sa compagne, elle aussi étudiante dans la même université.

  • Après toutes ces années, qu’a apporté le Maroc à votre vie personnelle et professionnelle ?

Le Maroc fait partie intégrante de ma vie, j’en parle et y pense tous les jours. Mes amis marocains me manquent quand je ne les vois pas pendant une longue période. On me pose des questions partout où je voyage parce que je représente le Festival à l’international.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Qu’elle soit vêtue d’un caftan somptueux ou d’une gandoura aux reflets célestes, Mélita Toscan du Plantier traverse le temps avec une élégance inégalée. Après 25 ans d’engagement pour le Festival International du Film de Marrakech, elle continue d’œuvrer avec passion pour faire briller le cinéma marocain et africain sur la scène internationale.
  • Si vous deviez résumer votre amour pour le Maroc en une phrase, que diriez-vous ?

Je l’aime pour sa beauté, l’esprit de famille, le sens de l’amitié, la loyauté, la lumière, la douceur que j’y retrouve et pour ses habitants.

Entretien : Ilham Benzakour Knidel
Caftans : Maison Fatim & Frédérique
Birkemeyer
Makeup Artist : Clotilde Makeup Artist
Louboutin Beauté
Hair Stylist : Sonia Duchaussoy
Dessange Paris
Photos : B-Photographe.com

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Le Festival International du Film de Marrakech (FIFM) 2024 s’achève, et comme chaque année, le glamour a été au rendez-vous sur son mythique tapis rouge. Cette édition, placée sous le signe de la célébration du cinéma mondial et des talents émergents, a également été un spectacle de mode où traditions marocaines et haute couture se sont rencontrées. Voici les 10 looks les plus marquants qui ont illuminé cette édition inoubliable.

Virginie Efira : un look velouté à la hauteur de son talent

L’actrice belge Virginie Efira a captivé l’assistance dans une somptueuse robe en velours noir aux épaules sculpturales. Ce choix audacieux, mêlant élégance classique et modernité, mettait parfaitement en valeur sa prestance naturelle. Les épaulettes marquées, apportant une touche de caractère, étaient équilibrées par des accessoires minimalistes et un maquillage délicat. On adore cet esprit chic et intemporel qui reflète à merveille le charisme de l’actrice.

Photo by Stephane Cardinale – Corbis/Corbis via Getty Image)

Patricia Arquette : L’audace des carreaux colorés

Patricia Arquette a surpris et séduit avec un look audacieux en total imprimé à carreaux. Chemise, pantalon et manteau oversized, l’ensemble multicolore dégageait une énergie vibrante et un esprit résolument moderne. L’actrice qui faisait partie du jury de cette dernière édition a prouvé qu’elle maîtrise l’art du style décontracté-chic, assumant avec panache un choix qui sort des sentiers battus du tapis rouge. Ce look original et éclatant reflétait parfaitement sa personnalité affirmée et son audace mode. Une vraie leçon de style !

(Photo by Antoine Flament/WireImage)

Sarah Perles : un souffle de glamour en noir

C’est clair, Sarah Perles a envoûté le tapis rouge dans cette robe noire longue, sublimée par des plis froufrous et structurés juste après la taille, qui apportaient mouvement et légèreté à sa silhouette. Ce détail élégant, associé à son port de tête majestueux, a mis en valeur sa présence gracieuse et raffinée. Avec une coiffure impeccable et un maquillage subtil, l’actrice a incarné la perfection du chic et du glamour. Un look absolument à couper le souffle !

(Photo by Marc Piasecki/Getty Images)

Qu’est-ce qu’on aime cette veste de Leina Tahiri Bouchaala !

Cette veste noire et dorée, portée par Leina Tahiri Bouchaala, est un véritable coup de cœur. Avec son mélange subtil de tradition et de modernité, elle combine des éléments classiques, tels que les broderies dorées, à une coupe contemporaine et audacieuse. Le résultat ? Un look à la fois sophistiqué et plein de caractère, qui reflète parfaitement l’esprit du Festival International du Film de Marrakech. Une tenue qui mêle harmonieusement élégance et originalité, et qui nous séduit à chaque détail.

(Photo by Antoine Flament/WireImage)

Nisrine Erradi : une explosion de couleurs sur le tapis rouge


L’actrice Nisrine Erradi, recompensée pour son rôle dans Everybody Loves Touda, a ébloui les spectateurs du Festival International du Film de Marrakech avec une tenue spectaculaire. Vêtue d’une robe aux teintes vibrantes de vert et de rouge, elle a su allier élégance et audace. Le détail jaune en bas de la robe a apporté une touche lumineuse et originale, créant un contraste saisissant avec le reste de la tenue. Son look, à la fois dynamique et sophistiqué, a parfaitement reflété sa personnalité rayonnante.

(Photo by Antoine Flament/WireImage)

Nisrine Erradi a également mis en valeur sa khmira noire perlée, un clin d’œil élégant à son dernier rôle dans Everybody Loves Touda, le dernier film de Nabil Ayouch, où elle incarne le personnage d’une cheikha, alliant ainsi parfaitement son style personnel et l’essence de son rôle à l’écran.

(Photo by Marc Piasecki/Getty Images)

Karima Gouit : Un total look rouge éclatant sur le tapis rouge

Karima Gouit a fait une apparition saisissante sur le tapis rouge du Festival International du Film de Marrakech dans un total look rouge, composé de trois pièces parfaitement coordonnées. Son tailleur rouge éclatant, à la coupe impeccable, mettait en valeur sa silhouette avec une élégance incontestable.

(Photo by Antoine Flament/WireImage)

Monica Bellucci : élégance absolue en noir et velours

Monica Bellucci a captivé tous les regards lors du tapis rouge du Festival International du Film de Marrakech avec sa longue robe noire élégante, sublimée par une cape en velours qui ajoutait une touche de mystère et de sophistication. Son look, à la fois classique et audacieux, mettait en valeur sa silhouette gracieuse tout en incarnant le raffinement et l’intemporalité. La cape en velours, majestueuse et fluide, apportait une dimension supplémentaire à sa tenue, faisant d’elle une véritable icône de style. Un choix parfait qui a marqué cette édition du festival.

. (Photo by Stephane Cardinale – Corbis/Corbis via Getty Images)

Emmanuelle Béart : un retour éclatant sur le tapis rouge avec cette robe qu’il faut absolument pour les fêtes de fin d’année !

Pour son grand retour au Festival International du Film de Marrakech après plusieurs années d’absence, Emmanuelle Béart a fait une entrée remarquée sur le tapis rouge. Vêtue d’une robe noir mi longu à perles à manches longgue, l’actrice a fait sensation. Sa tenue, à la fois élégante et intemporelle, mettait en valeur sa silhouette tout en lui offrant une allure raffinée et moderne. Une robe parfaite pour les fêtes de fin d’année, à la fois chic et facile à adopter, qu’on aimerait bien shopper pour briller de mille feux durant les célébrations. Un look tout en lumière qui a marqué cette édition du festival.

( Corbis/Corbis via Getty Images)

Melita Toscan Du Plantier : ce style audacieux et intemporel qu’on adore voir et revoir sur les tapis rouges

Melita Toscan Du Plantier a brillé au Festival International du Film de Marrakech avec un look à la fois chic et audacieux. Vêtue d’un costume noir façon XXL et d’une chemise blanche ultra glamour, elle a parfaitement incarné la tendance actuelle du tailoring oversize. Ce choix de tenue, à la fois élégant et décontracté, a captivé tous les regards, affirmant ainsi que le style androgynne reste incontournable sur les tapis rouges.

(Photo by Marc Piasecki/Getty Images)

Laila Aziz : L’incarnation du chic et du glamour sur le tapis rouge

Laila Aziz, fidèle à son sens du style impeccable, a une nouvelle fois brillée au Festival International du Film de Marrakech. Vêtue d’une sublime robe noire de sa collection, elle a prouvé qu’elle sait parfaitement allier chic et glamour pour chaque occasion. Les détails raffinés de la robe, associés à sa coupe élégante, mettaient en valeur la silhouette de l’actrice avec une grâce absolue.

(Photo by Marc Piasecki/Getty Images)

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« La place de la femme dans le cinéma marocain est en train d’évoluer », déclare Nadia Kounda, étincelante de grâce et de conviction lors de cette 23ᵉ édition du Festival international du film de Marrakech. Membre du jury international, l’actrice marocaine installée au Canada a marqué les esprits par sa présence magnétique.

Nadia Kounda, membre du jury de la 21ème édition du Festival international du film de Marrakech

Une apparition d’une élégance ravissante

Diablement glamour et sexy, Nadia Kounda a illuminé le tapis rouge dans une robe sublime au double esprit couture. Ce chef-d’œuvre de mode, à la fois fashion et près du corps, mettait en valeur son buste galbé avant de s’ouvrir sur une jupe très évasée en satin de soie, frôlant avec délicatesse le sol. Une ceinture en cuir soulignait sa taille fine, ajoutant une touche rock parfaitement en harmonie avec sa chevelure bouclée et délicieusement naturelle. Résolument, Nadia Kounda a incarné la princesse du cinéma marocain, alliant audace et élégance.

Nadia Kounda, membre du jury de la 21ème édition du Festival international du film de Marrakech

Une ambassadrice du cinéma marocain

En tant que membre du prestigieux jury international, Nadia Kounda a remis l’un des prix les plus attendus, célébrant des œuvres cinématographiques qui transcendent les frontières. Son rôle lors du palmarès souligne non seulement son talent, mais aussi la reconnaissance internationale de son parcours. Lors de son discours, elle a salué les nouveaux récits portés par des voix émergentes, tout en rappelant que « le cinéma est un miroir des sociétés, et il doit refléter la diversité et la force des femmes ».

Nadia Kounda, membre du jury de la 21ème édition du Festival international du film de Marrakech

Un portrait de femme engagée

Originaire du Maroc, Nadia Kounda a su imposer son style et son talent, que ce soit dans des productions marocaines emblématiques telles que L’Amante du Rif ou dans des œuvres internationales. Installée au Canada depuis plusieurs années, elle incarne une double culture qu’elle met au service d’histoires universelles. Actrice, productrice et militante pour une meilleure représentation féminine, elle s’attache à redéfinir les standards du cinéma marocain. Sa vision est claire : « La femme marocaine n’a jamais cessé d’être forte ; il est temps que le cinéma la reflète pleinement. ». Cette soirée, à la croisée de la mode, du glamour et de l’engagement, marque une étape importante dans le parcours de Nadia Kounda, véritable icône du cinéma contemporain.

Nadia Kounda, membre du jury de la 21ème édition du Festival international du film de Marrakech
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Le réalisateur présente son dernier film drapé d’un manteau à l’allure Matrix

Le Festival international du film de Marrakech continue de scintiller, accueillant ce sixième jour la première de Everybody Loves Touda, dernier opus de Nabil Ayouch. Le cinéaste marocain a une fois de plus marqué les esprits, foulant le tapis rouge drapé d’un long manteau noir à l’allure Matrix, subtilement agrémenté d’une touche marocaine, signé Ali Drissi. Ça tourne encore pour une histoire de cinéma qui fait parler d’elle.

Un style qui transcende les frontières

Que ce soit dans son cinéma ou son image sur les tapis rouges du monde entier, Nabil Ayouch fait preuve d’une esthétique affirmée. Son apparition lors du Festival international du film de Marrakech, dans une tenue à la fois avant-gardiste et enracinée dans le patrimoine marocain, reflète son approche artistique : fusionner modernité et tradition, tout en brisant les frontières. Avec ce tout dernier long métrage qui met à l’affiche Nisrine Erradi dans le rôle d’une « Cheikha », Ayouch franchit un nouveau cap dans sa longue carrière de cinéaste totalement engagé. Dans « Everybody Loves Touda », le réalisateur ne fait pas que raconter une histoire : il réaffirme son rôle de pionnier, pour un cinéma marocain sans tabous ni freins culturels, un cinéma qui lève très haut la voix universelle de l’amour, de l’émancipation et de la liberté.

Un film qui fait parler

Dans Everybody Loves Touda, Nabil Ayouch met à l’honneur les Cheikhates, figures féminines emblématiques de la musique marocaine. Ces femmes rebelles chantaient l’Aïta, un art traditionnel historiquement réservé aux hommes, et bravaient les interdits pour vivre de leur passion. Adulées par le passé, elles ont été reléguées au rang de femmes marginales dès les années 60/70. À travers son héroïne, Ayouch réhabilite leur héritage en célébrant leur courage et leur résilience. “Les Cheikhates m’ont toujours touché et interpellé. Elles incarnent une force qui me fascine, sans doute en écho à ma propre mère”, confie le réalisateur. Ce film, à la fois hommage et plaidoyer, replace ces femmes au cœur du récit, offrant une voix à celles qui ont été trop longtemps réduites au silence.

MARRAKECH, MAROC – 4 DÉCEMBRE : (De gauche à droite) Nabil Ayouch et Nisrin Erradi assistent au sixième jour de la 21ᵉ édition du Festival International du Film de Marrakech, le 4 décembre 2024, à Marrakech, Maroc. (Photo de Marc Piasecki/Getty Images)

Portrait d’un cinéma au service de l’humain

Nabil Ayouch n’est pas seulement un réalisateur, il est un conteur d’histoires profondément humaines. Son cinéma puise sa force dans l’authenticité des récits qu’il choisit de porter à l’écran. Refusant de détourner le regard face aux réalités complexes, il explore les marges, donne une voix aux oubliés, et offre une tribune aux luttes silencieuses. Chaque film de Nabil Ayouch est une immersion dans des univers riches, parfois troublants, mais toujours sincères. Depuis ses débuts, Nabil Ayouch s’attache à explorer les failles et les espoirs de la société marocaine. Ses œuvres, comme Much Loved (2015) ou Razzia (2017), interrogent les tabous et mettent en lumière des récits souvent occultés, avec un regard à la fois critique et empathique. « Les chevaux de Dieu (2012), par exemple, raconte avec une intensité saisissante le parcours de jeunes hommes devenus kamikazes, en mettant l’accent sur les mécanismes sociaux et psychologiques qui les conduisent à une telle radicalité. Ayouch réussit ici à humaniser des trajectoires souvent réduites à des clichés, tout en posant des questions qui dérangent.

Au-delà de son rôle de réalisateur, Ayouch est un militant culturel. Son engagement dépasse l’écran : il se bat pour démocratiser l’accès à la culture et au cinéma au Maroc, notamment à travers son projet « Les Étoiles de Sidi Moumen », un centre culturel qu’il a fondé en 2014. Ce lieu est devenu un véritable vivier de talents, offrant aux jeunes des quartiers défavorisés une opportunité de s’exprimer et de rêver. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large du rôle de l’art dans la société : pour Ayouch, le cinéma est un outil de transformation sociale, un miroir tendu à une société en quête de changement, à la croisée des influences locales et internationales.

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Le Festival International du Film de Marrakech ne se limite pas à célébrer le septième art : c’est aussi une ode à l’amour. Cette année, les projecteurs se sont braqués sur plusieurs couples emblématiques, véritables incarnations de complicité et de romance.

Monica Bellucci et Tim Burton : une romance cinématographique

Toujours main dans la main sur le tapis rouge, Monica Bellucci et Tim Burton ont une nouvelle fois charmé les spectateurs. Entre regards complices et sourires échangés, leur passion commune pour le cinéma les unit dans une alchimie parfaite. Véritables icônes, ils incarnent un couple fusionnel où l’art et l’amour se mêlent avec élégance.

MARRAKECH, MAROC – 30 NOVEMBRE : Tim Burton et Monica Bellucci assistent à la Cérémonie d’Hommage à Sean Penn lors de la deuxième journée de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 30 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Stephane Cardinale – Corbis/Corbis via Getty Images)

Nezha Regragui et Bachir Abdou : le couple solide

La grande actrice Nezha Regragui et son époux, le chanteur Bachir Abdou, brillent par leur complicité inébranlable. Parents de Saad Lamjarred, ils ont illuminé le festival par leur présence chaleureuse et leur solidité exemplaire. Radieux, ils témoignent que l’amour peut traverser le temps tout en restant lumineux.

MARRAKECH-29 NOVEMBRE (Photo: Marc Piasecki/Getty Images)

Sana Mouziane et Alan Dearsley : une histoire digne d’un conte de fées

L’actrice marocaine Sana Mouziane et son mari britannique Alan Dearsley, avec qui elle s’est unie le jour de la Saint-Valentin 2013 dans un palace londonien, incarnent le raffinement et la tendresse. Leur histoire, qui a débuté dans un cadre enchanteur, continue de faire rêver, illustrant une union entre deux cultures et deux cœurs.

MARRAKECH-29 NOVEMBRE (Photo: Marc Piasecki/Getty Images)

Sean Penn et Valeria Nicov : l’amour officialisé

Sur le tapis rouge du FIFM, Sean Penn a surpris tout le monde en officialisant sa relation avec l’actrice et mannequin Valeria Nicov. L’éternel rebelle, au grand cœur, semblait plus apaisé que jamais aux côtés de sa compagne. Leur apparition a marqué une belle parenthèse romantique lors du festival.

MARRAKECH, MAROC – 30 NOVEMBRE : Sean Penn et Valeria Nicov assistent à la Cérémonie d’Hommage à Sean Penn lors de la deuxième journée de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 30 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Stephane Cardinale – Corbis/Corbis via Getty Images)

Au-delà des projecteurs et des paillettes, ces couples rappellent que l’amour est une étoile intemporelle, capable d’illuminer même les nuits les plus prestigieuses.

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Melita Toscan du Plantier, directrice du festival, a partagé au micro de HOLA MAROC une déclaration empreinte de tendresse à l’égard de son amie de longue date, l’illustre Monica Bellucci.

« Monica est une magnifique étoile. C’est une femme que je connais depuis 30 ans, exceptionnelle et généreuse. Elle a tellement de talents », a confié Melita avec émotion. Ces mots traduisent non seulement une profonde admiration mais aussi une complicité forgée par les années.

Monica Bellucci, grande amoureuse du Maroc, ne manque jamais une occasion de témoigner de son attachement à ce pays. Cette année, elle a même joué un rôle clé en invitant son compagnon, Tim Burton, à participer au festival. « C’est elle qui m’a appelée pour demander si elle pouvait venir avec Tim Burton. J’ai dit : “Mais oui, bien sûr ! Il faut absolument qu’il vienne faire une masterclass de cinéma, on l’attend depuis 24 ans. »

En seulement 15 minutes, le célèbre réalisateur de L’Étrange Noël de Monsieur Jack et Edward aux mains d’argent a accepté l’invitation, témoignant de l’attraction du FIFM et de l’influence de Monica Bellucci et Melita Toscan du Plantier.

« Nous sommes très fiers de les avoir cette année », a conclu Melita, rayonnante de joie. Ce moment fort illustre une fois de plus comment le FIFM ne se limite pas à la célébration du cinéma : il est aussi un espace de rencontres, de passions partagées et d’amitiés précieuses.

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Le Festival International du Film de Marrakech est une véritable vitrine de l’élégance, où le cinéma rencontre la culture, et où les tenues les plus somptueuses prennent place sur le tapis rouge. Depuis le début de l’édition 2024, un vêtement en particulier a captivé l’attention : le caftan marocain.

Symbole incontestable de la beauté et du raffinement du patrimoine marocain, le caftan s’est imposé comme une pièce maîtresse des apparitions sur le tapis rouge. Avec ses broderies délicates, ses tissus somptueux et ses coupes majestueuses, il n’est pas seulement un vêtement, mais une véritable œuvre d’art.

MARRAKECH, MAROC – 30 NOVEMBRE : Nabila Kilani assiste à l’hommage rendu à Sean Penn lors de la deuxième journée de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 30 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Antoine Flament/WireImage)

Plus qu’une simple tradition, le caftan est devenu un phénomène de mode mondial, célébré par des célébrités nationales mais aussi internationales qui n’hésitent pas à arborer ces créations époustouflantes, rendant hommage à l’artisanat marocain.

MARRAKECH, MAROC – 29 NOVEMBRE : L’actrice Egyptienne Yousra assiste à la cérémonie d’ouverture de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 29 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Abu Adem Muhammed/Anadolu via Getty Images)

Un tapis rouge éblouissant de tradition et de modernité

Au fil des jours, plusieurs figures du cinéma et de la mode ont fait sensation en portant des caftans d’une beauté saisissante. Chaque robe, qu’elle soit ornée de fils d’or, de pierres précieuses ou de motifs traditionnels, met en lumière le talent des artisans marocains, mais aussi l’influence de la culture marocaine sur la scène internationale.

De nombreuses célébrités ont brillé sur le tapis rouge du FIFM 2024 en optant pour le caftan comme Farah El Fassi, Melita Toscan du Plantier, Samia Akariou et Nadia Kounda,… etc, ont choisi cette tenue traditionnelle marocaine, ajoutant une touche d’élégance et de raffinement à l’événement. Leur présence a magnifiquement illustré la beauté intemporelle du caftan.

MARRAKECH, MAROC – 30 NOVEMBRE : La membre du jury Nadia Kounda assiste à l’hommage rendu à Sean Penn lors de la deuxième journée de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 30 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Antoine Flament/WireImage)

Les créateurs marocains ne cessent d’innover, tout en respectant l’essence même du caftan. Avec des broderies méticuleusement réalisées à la main et des tissus aux couleurs éclatantes, chaque caftan raconte une histoire, celle d’un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération. C’est cette richesse et cette diversité des créations qui rendent chaque apparition sur le tapis rouge unique et inoubliable.

MARRAKECH, MAROC – 29 NOVEMBRE : Asmae El Moudir assiste à la cérémonie d’ouverture de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 29 novembre 2024, à Marrakech, Maroc. (Photo par Antoine Flament/WireImage). L’année dernière, Asmae El Moudir a été couronnée de l’Étoile d’Or, un prix prestigieux qu’elle a reçu pour récompenser son talent et sa contribution au cinéma.

Un tapis rouge qui brille de mille feux

Chaque année, les stars du cinéma et de la mode redoublent d’imagination pour impressionner, mais le caftan reste incontestablement l’un des éléments les plus captivants du FIFM. Qu’il soit porté lors des soirées de gala ou des cérémonies officielles, il vole la vedette à chaque passage. Dans les créations modernes comme dans les plus classiques, il illumine les personnalités qui le portent, créant une véritable alchimie entre mode, cinéma et culture marocaine.

MARRAKECH, MAROC – 29 NOVEMBRE : Ibtissam Laaroussi assiste à la cérémonie d’ouverture et à la projection de « The Order » lors de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 29 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Marc Piasecki/Getty Images)

Ainsi, le FIFM 2024 n’a pas seulement célébré le cinéma, il a aussi été un véritable hommage à l’élégance intemporelle du caftan marocain, porté fièrement par les plus grandes célébrités du monde entier. Les tapis rouges ont ainsi été une véritable parade de beauté et de tradition, un défilé de haute couture où chaque caftan a été un véritable chef-d’œuvre à part entière.

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Depuis 21 ans, le Festival International du Film de Marrakech (FIFM) est bien plus qu’un rendez-vous cinématographique. Il est une célébration culturelle portée par des figures emblématiques, à commencer par Melita Toscan du Plantier, dont l’élégance et la passion incarnent l’esprit de cet événement unique.

Cette année encore, Melita Toscan du Plantier a fait sensation sur le tapis rouge en portant un somptueux caftan noir et argenté, une tenue qui témoigne de son respect et de son affection pour la culture marocaine. Ce choix vestimentaire n’est pas anodin. En optant pour le caftan, Melita rend hommage à l’héritage traditionnel marocain, mêlant raffinement et modernité. Elle illustre ainsi à merveille le lien intime qui unit ce festival au Maroc, terre d’accueil du cinéma mondial.

MARRAKECH, MAROC – 30 NOVEMBRE : Melita Toscan du Plantier assiste à l’hommage rendu à Sean Penn lors de la deuxième journée de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 30 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Antoine Flament/WireImage)

Une histoire d’amour de 21 ans avec le FIFM

Melita Toscan est l’une des architectes du succès du FIFM, un projet qu’elle a co-fondé avec son époux, le regretté Daniel Toscan du Plantier, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le fondateur du Festival. Dès ses débuts, le festival s’est affirmé comme une plateforme majeure de dialogue culturel et de promotion du septième art à l’échelle internationale.

Le Prince Moulay Rachid du Maroc et la directrice du Festival de Marrakech, Melita Toscan du Plantier, arrivent à la 11e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 9 décembre 2011. PHOTO AFP / VALERY HACHE (Crédit photo : VALERY HACHE/AFP via Getty Images)

Aujourd’hui, en tant que directrice et conseillère auprès du président de la Fondation du FIFM, SAR le Prince Moulay Rachid, Melita continue d’incarner l’âme du festival. Son expertise, sa vision et son engagement constant font d’elle une figure centrale de cet événement.

Le rôle clé de SAR le Prince Moulay Rachid

L’attachement profond de SAR le Prince Moulay Rachid au Festival contribue également à son rayonnement. Véritable cinéphile et expert en cinéma, il visionne chaque film avec un regard affûté et partage des analyses qui enrichissent la sélection officielle. Cet engagement personnel souligne l’importance qu’accorde la famille royale marocaine à l’excellence artistique et à la valorisation de la culture cinématographique.

SAR le Prince Moulay Rachid et Melita Toscan du Plantier assistent au dîner de gala de la 9e édition du Festival de Marrakech au Palais des Congrès, le 4 décembre 2009 à Marrakech, Maroc. (Photo par Toni Anne Barson Archive/WireImage)

Melita Toscan du Plantier : une femme au cœur du rayonnement culturel

L’investissement de Melita Toscan du Plantier dans le FIFM dépasse largement les aspects organisationnels. Elle est une ambassadrice passionnée, insufflant son énergie et son amour du cinéma dans chaque édition. Son rôle a permis de transformer ce festival en un rendez-vous incontournable pour les talents du monde entier, tout en célébrant l’hospitalité et la richesse culturelle du Maroc.

MAROC – 12 NOVEMBRE : Soirée pour le Festival International du Film de Marrakech au Palais Royal, le 12 novembre 2005, à Marrakech, Maroc. Ici, le Prince Moulay Rachid et Melita Toscan du Plantier. (Photo par Serge BENHAMOU/Gamma-Rapho via Getty Images)

Alors que le FIFM poursuit son aventure en 2024, Melita reste l’une de ses figures les plus emblématiques. Par son élégance, son professionnalisme et sa dévotion, elle continue d’écrire l’histoire de ce festival, confirmant son statut de joyau du paysage cinématographique international.

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La 21ème édition du Festival International du Film de Marrakech a débuté le 29 novembre, en la présence d’artistes et de stars du Maroc et du monde.

Un jury aux parcours inspirants

Sous la présidence du grand réalisateur, scénariste et producteur italien Luca Guadagnino, la team jury est composée de Patricia Arquette (USA), Andrew Garfield (USA, Grande-Bretagne), Zoya Akhtar (Inde), Ali Abbasi(Iran), Virginie Efira (Belgique), Santiago Mitre (Argentine), Nadia Kounda (Maroc), Jacob Elordi (Australie).Les membres du jury ont accordé deux heures aux journalistes venus des quatre coins du monde et ont répondu aux nombreuses questions tournées sur l’actualité et sur les différents mécanismes de création et de réalisation des films.Ali Abbassi, réalisateur iranien a soulevé l’importance d’un festival comme le FIFM dans les pays d’Afrique et le Monde Arabe : « « Cannes et Venise ont beaux être de très grands festivals, on y sent toujours une prédominance occidentale, avec des sujets et des préoccupations qui ne sont pas forcément mis en avant, encore moins débattus. J’espère voir beaucoup plus de festivals comme celui-ci, en Afrique et dans le Monde Arabe. » 

Une compétition à couper le souffle

La 21ème édition du FIFM, qui s’est ouverte avec un thriller policier, signé Justin Kurzel, propose 14 premiers et seconds films en compétition officielle.Les cinq continents sont représentés, à travers une sélection impressionnante.Nous avons rendez-vous avec « One of those days whenHemme Dies » du réalisateur turc Murat Firatoglu, ou encore « Soudan, souviens toi », de Hind Meddeb ; « Under the Volcano » de Damien Kocur ; « Happy Holidays » du palestinien Scandar Copti ; « The Wolves Always Come at Night » de Gabrielle Brady (Mongolie) ; « The Cottage » de Silvina Schnicer (Argentine) ; « Perfumed with Mint » de Muhammed Hamdy (Egypte) ; « Les Tempêtes de Dania »Reymond-Boughenou (Algérie) ; « Happyend » de Neo Sora (Japon) ; « Bound in Heaven » de Huo Xin (Chine)…

Les conversations à cœur ouvert

Rendez-vous incontournable au sein de la programmation officielle du FIFM, les Conversations proposent des échanges entre de grands noms du cinéma mondial et un parterre de passionnés, de curieux et de professionnels du secteur.Pour cette édition, de véritables maestros ont répondu à l’appel : Sean Penn, David Cronenberg, François Ozon, Justine Triet, Alfonso Cuarón, Tim Burton,Todd Haynes, Walter Salles, Mohammad Rasoulof et enfin Abderrahmane Sissako…Les échanges avec des passionnés du cinéma, auront lieu chaque jour, afin de partager passion, curiosité, mais aussi expériences et anecdotes.

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Couple de perfection, en quête du renouveau et du sensationnellement artistique, Nadia Benzakour et Soufiane El Khalidy nous rappelleraient presque Ema Stone et Ryan Goslin dans La La Land ! Fusionnels et passionnés l’un pour l’autre et pour le cinéma, ils se livrent aux jeux des témoignages croisés.

Nadia Benzakour et Soufiane El Khalidy sur le tapis rouge du FIFM 2023
  • « Arrivée par avion » est en représentation depuis plusieurs mois, jusqu’à quel point aimez-vous le théâtre ?

J’ai toujours aimé les deux, la scène, la respiration, la puissance du moment et puis la caméra : le détail du mouvement, de la subtilité de l’action.

  • Le FIFM pose déjà ses podiums à Marrakech, qu’avez-vous préparé pour le tapis rouge ?

Tout dépend de la température ! Même si les spotlights nous font oublier la fraîcheur des nuits de Marrakech, ce que je peux vous dire c’est que ce sera soit du rouge glamour ou bien une tenue noir velours…

  • Et votre mari, il est enthousiasmé de défiler à vos côtés en smoking ?

Soufiane. Notre première fois au festival de Marrakech, j’avais voulu rendre hommage à mes héros d’enfance que sont Steve Mcqueen, Paul Newman et Tom Cruise, ainsi que des films cultes comme Top Gun, Winning, Rush, Grand Prix et Le Mans, en portant une jumpsuit blue. Je voulais annoncer la couleur aux yeux du monde sur qui j’étais et quelles sont mes inspirations. Cette année, je vais peut-être me mettre au smoking (rires) En espérant qu’un jour un producteur anglais ou américain me remarque et m’offre un rôle principal dans les prochains James Bond, Mission Impossible, Ocean’s Eleven et John Wick (Rires).

« Même si les spotlights nous font oublier la fraîcheur des nuits de Marrakech, ce que je peux vous dire c’est que ce sera soit du rouge glamour ou bien une tenue noir velours… »

Nadia Benzakour sur le tapis rouge du FIFM 2023
  • Quelle question auriez-vous voulu qu’on vous pose et quelle en serait la réponse ?

A quand la production sur grand écran de votre pièce « Arrivée par Avion » le film écrit par Soufiane « The Arab Stuntmen » ainsi que son nouveau roman fantastique, inspiré de son scénario primé « Juke Box Zero »? Réponse : “work in progress” le rendez vous marocain y aidera certainement!

Soufiane. T’étais nominé comme meilleur jeune réalisateur, acteur et scénariste dans plusieurs pays à travers le monde, ce Novembre à Toronto au Widescreen Film Fest pour ton scénario « Just Like You Imagined » Quand vas-tu le produire ? Réponse : le CCM (Centre cinématographique marocain) et le ministère de la culture ont les clés. J’attends pour l’instant, mais je n’attendrais pas toute ma vie.

Soufiane El Khalidy
  • Une question anecdotique inoubliable sur un tapis rouge ?

Soufiane. J’ai été invité en 2017 au CineFashion Film Awards à Los Angeles en tant que jeune talent prometteur. Après la fin de la cérémonie, j’ai pu saluer et échanger avec plusieurs stars dont Carmen Elektra d’Alerte à Malibu, Samuel L. Jackson et Akon. Nous étions tous les deux invités au 25ème anniversaire de la fête du trône et sa Majesté le Roi Mohammed VI était à 1 mètre de moi, c’était épique et digne de la fin du film culte de Tom Cruise « Le Dernier Samourai ». Je n’oublierai pas aussi notre fameux bisou sur le tapis rouge de Marrakech juste après notre mariage à Tanger en octobre 2022.

  • Et si vous étiez arrivée par bus ou alors par un jet privé ?

Nadia. Ah les bus…! Même confort, j’avoue que ce n’est pas mon mode de transport préféré. En jet privé, ultra privé, je ne peux pas vous dire, pas encore fait ! (haahahha)

Soufiane. Si c’est en bus, je resterai chez moi.  Je pense que nous deux étant des ambassadeurs du cinéma à l’international, on mérite le même traitement que nos confrères étrangers. On a étudié dans les meilleures institutions d’Hollywood et on s’est sacrifiés à des milliers de kilomètres loin de nos familles pour faire ce beau métier qui est d’ailleurs une compétition permanente. On a tourné avec les plus grands, on n’a plus rien à prouver !

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