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Laila Aziz

Interview exclusive avec la star internationale et l’icône du cinéma marocain dans un tandem unique

Retour sur un événement cinématographique qui a marqué la rentrée culturelle, celui du premier film de Redone « Lbatal », marquant la naissance d’un duo très prometteur pour le cinéma marocain. Interview croisée et émouvantes de la star mondiale et de l’icône nationale du 7ème art, Omar Lotfi.

L’enfant prodige du Nord du Maroc rentre dans sa peau de pur Chamali, nous faisant presque oublier sa face de monstre sacré de la production musicale internationale, ayant contribué à l’éclosion de grands noms de scène musicale mondiale, à l’instar de Lady Gaga. RedOne nous parle de Nadir Khayat, de son pays, de sa femme, de ses enfants, de sa maman et de son Roi…  Le producteur nous raconte sa rencontre avec Omar Lotfi, son nouvel ami, frère et associé pour le meilleur et pour le cinéma !

« Le Roi est incontestablement ‘Lbatal’, notre Batal à nous tous »

Pour nous, il est The One & the only et, justement, c’est ainsi que l’enfant chéri du Nord a décidé de nommer son aventure à ses débuts. Mais c’était sans compter sur l’humilité et la grandeur de l’âme de celui qui a collaboré avec Jennifer Lopez, Michael Jackson, Madonna …  Il s’était dit que « The One c’était trop prétentieux ! » Il finit par s’inspirer du prénom d’un de ses proches amis : Redouane. « Alors, ce sera RedOne, le rouge du drapeau », qu’il vénère tant.

Photo : Joudi Studio – Stylisme Banzola Collection – Chaussure : IO Shoes – Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca

« HOLA ! Maroc me rend fier ! », c’est ainsi que démarre cet entretien tenu au Four Seasons Casablanca, à quelques heures de l’avant-première du film « Lbatal », qui veut dire « héros » et qui nous sert de thématique si forte pour mener cette interview. RedOne, ce géant de la musique mondiale, humble et discret, ne se reconnait pas être un héros, mais nous parle de ses trois héros : sa mère, sa femme et son Roi!

« Ma mère nous répétait toujours qu’il faut écouter le Roi, suivre le Roi et aimer le Roi », nous déclare avec cœur Nadir. Et le destin a fait que RedOne a pu se rapprocher du Roi et confirmer la véracité flagrante de ce que lui inculquait sa mère dans sa tendre jeunesse concernant le Roi. « Le Roi est incontestablement ‘Lbatal’, notre Batal à nous tous ». Dans la vie, être Lbatal, selon le producteur, c’est faire preuve de rigueur comme ligne de conduite : dans sa vie, dans son travail, c’est la valeur clé pour la réussite. Cette même valeur qu’il a trouvée chez Omar Lotfi et qui a permis cette association et cette aventure d’une nouvelle entreprise de production cinéma, qui compte aussi l’adhésion d’Adil Khayat, l’heureux frère de RedOne. « Nous avons plusieurs projets qui arrivent, ‘Lbatal’ est un premier film qui aura d’autres frères et sœurs ». Ce concept de sérieux à toute épreuve est une véritable valeur qui le lie à sa femme et à ses deux enfants. « Ma femme et moi nous nous complétons, j’ai besoin d’elle ! Ma femme est mon héros. » Avec une modestie manifeste, Nadir finit par reconnaître les spécificités de tout le Nord du Maroc, « Il est vrai que chez nous au Nord, tout le monde respecte l’environnement et les devoirs civiques élémentaires du quotidien« .

« Ma femme et moi nous nous complétons, j’ai besoin d’elle ! Ma femme est mon héros. »

Photo : Joudi Studio – Stylisme Banzola Collection – Chaussure : IO Shoes – Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca

Nous comprenons maintenant cette incroyable amitié et complicité, basées naturellement sur des idéaux communs de leur éducation forgée dans le fin fond des montagnes du Maroc, de part et d’autre de l’Atlas : oui, le Nord de RedOne et le Sud de Omar Lotfi. Cette trame bien marocaine caractérise le Made in Maroc, sur le plan humain aussi.

« Je suis persuadé qu’il y a toujours un calendrier divin qui orchestre les rencontres, elles opèrent ainsi par magie. Dans ce cas, c’est un cœur qui parle à un cœur avec cœur et l’être vivant devient profondément pénétrable ! »

  •  Votre collaboration avec RedOne semble marquée par une grande complicité. Comment décririez-vous cette relation ?

Dans la vie courante, les belles rencontres ne se font jamais par hasard. Je suis persuadé qu’il y a toujours un calendrier divin qui orchestre les rencontres, elles opèrent ainsi par magie. Dans ce cas, c’est un cœur qui parle à un cœur avec cœur et l’être vivant devient profondément pénétrable ! Cette rencontre avec RedOne est pour moi une osmose énergétique dont je reconnais la puissance, la force, la générosité de cet homme. Et quand cela se produit alors que nous sommes à bout de souffle dans notre vie, la rencontre se traduit comme un don du ciel. Je pense que Dieu m’a envoyé RedOne ! Il est bien plus qu’un collaborateur, c’est un partenaire au sens profond du terme. Il a cette capacité unique de comprendre une personne mieux qu’elle ne se comprend elle-même. Lorsque nous nous sommes rencontrés, nous avons immédiatement ressenti cette connexion créative. Mais nous avons décidé de prendre notre temps pour bâtir cette relation, ce qui nous a permis de nous connaître réellement. C’est grâce à lui que j’ai pu réaliser mon premier long métrage quatre années après notre première rencontre. C’est le temps de Dieu !

  • Vous avez mentionné que RedOne vous a vu comme un réalisateur avant même que vous vous en rendiez compte. Comment cette reconnaissance a-t-elle influencé votre parcours ?


L’ironie fait que, dans la vie d’artiste, nous sommes touchés par cette fragilité humaine à tel point qu’on devient comme une trame blanche, prête à être imprimée. Et cette rencontre avec RedOne a imprimé une nouvelle page dans mon histoire après celle du chapitre avec Noureddine Lakhmari pour Casanegra. Ce projet de film Lbatal a eu lieu sous forme d’un partenariat, alors que j’étais venu juste lui proposer un film et avoir son égide. Il a su voir un potentiel en moi que je n’avais jamais envisagé. Il possède une expérience, une vision et une générosité qui vous donnent des ailes. Il m’a encouragé à donner le meilleur de moi-même. Cette confiance qu’il a placée en moi a été un moteur essentiel pour me dépasser et concrétiser ce projet.

« Il a cette capacité unique de comprendre une personne mieux qu’elle ne se comprend elle-même »

Photo : Joudi Studio – Stylisme Banzola Collection – Chaussure : IO Shoes – Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca
  • Avant cette collaboration, vous avez eu un parcours atypique, notamment dans le théâtre. Quelle place a-t-il eu dans votre développement personnel et professionnel ?


Je ne viens pas du monde du cinéma, et je n’ai encore moins l’envie de devenir un jour comédien ! L’expérience des planches fut pour moi une sorte de thérapie pour combler tous les manques que je ressentais dans ma vie de jeune de 18 ans, alors que j’évoluais dans une autre vie professionnelle. Je viens du monde de l’hôtellerie. Ce fut ça, ma chance : passer par le conservatoire de Casablanca durant six années et être impacté par de fortes personnalités de la comédie marocaine, avec lesquelles j’ai eu cette opportunité incroyable de me forger dans les tournées des villages. L’acteur devient tout à la fois guichetier, décorateur, acteur… Et sans transition, laissez-moi vous dire que ma carrière aujourd’hui dans le cinéma tenait à 20 dirhams près ! J’ai été appelé pour le film Casanegra pour un rôle de figurant, et je n’avais même pas d’argent pour faire des allers-retours au studio d’enregistrement. Et encore une fois, c’est l’œil du grand réalisateur Noureddine Lakhmari qui a marqué mon destin en me confiant le premier rôle dans Casanegra !

  • Vous avez mentionné que vous n’aviez pas de modèles ou de références dans votre jeunesse. Est-ce que cela a influencé votre manière d’aborder le métier d’acteur ?


Absolument. En grandissant, je ne voyais pas d’exemples qui me ressemblaient ou qui venaient de mon environnement. Mais cela m’a aussi permis de tracer ma propre voie, sans chercher à imiter qui que ce soit. Aujourd’hui, je pense qu’il est essentiel d’avoir des figures inspirantes de tous âges, toutes couleurs et tous horizons, car cela nourrit l’imaginaire des nouvelles générations. L’arrivée de RedOne dans le cinéma marocain vient comme une réponse formidable aux lacunes malheureuses du 7ᵉ art marocain. Comme pour la musique, qui sait rapprocher les jeunes et moins jeunes, le cinéma, qui est le nouveau monde de RedOne, me semble déjà devenir une passion pour lui. Il saura donner la chance et prêter main forte à la jeunesse marocaine, quel que soit son genre et son rang social.

  •  La transition de RedOne vers le cinéma est pour vous presque naturelle ?


RedOne a toujours baigné dans le monde des jeunes, et son génie est d’en rester toujours connecté. Il a ce don impressionnant et remarquable de vous persuader que vous êtes à la bonne place, et cette fameuse énergie de “positive attitude” qu’il porte naturellement en lui.

  • Y aurait-il eu des situations de désaccords ? 


RedOne essaye toujours de faire régner sa positivité à toute épreuve. Je suis moi-même quelqu’un qui va faire de son mieux pour ne jamais exporter tous les problèmes. C’est une véritable nature qui vous fait avancer vite. Dans notre domaine artistique, les problèmes influent négativement sur le rendu artistique d’une œuvre, d’un film.

Photo : Joudi Studio – Stylisme Banzola Collection – Chaussure : IO Shoes – Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca

  • Qu’a pensé Redone du film la première fois qu’il l’a vu ?


“Gorgeous”, m’a-t-il dit, les yeux brillants, en se levant de sa place au premier rang dans la salle de cinéma du Mégarama ! Il était ébahi par la qualité du film. Au fond de moi, j’étais agréablement surpris par sa réaction. « J’ai éclaté de rire durant tout le film ! ». Nous avons imaginé quatre projets de films, et RedOne est déjà partant pour la seconde aventure !

  •  Beaucoup de choses se disent sur votre couple avec Farah, comment s’est passé le tournage ?


Je respecte le travail de Farah en tant que directrice artistique du film. Je fais une confiance totale en son talent et en son regard artistique. Je lui ai confié une tâche importante, et elle a eu un rôle déterminant dans la réussite du projet.

  •  Et votre fille alors, a-t-elle vu le film ? Donne-t-elle des signaux d’une future comédienne ?


Elle connaît toutes les répliques ! Elle adore le monde du cinéma, mais pour l’instant, elle a seulement neuf ans et est encore très jeune pour savoir ce qu’elle sera demain ou si elle deviendra actrice. Je veux qu’elle suive sa propre voie !

Photo : Joudi Studio – Stylisme Banzola Collection – Chaussure : IO Shoes – Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca
  •  Vous avez mentionné vos origines modestes et vos liens familiaux, notamment avec vos oncles. Comment cela influence-t-il votre vision de la vie et de votre métier ?


Mes racines m’aident à rester connecté à l’essentiel. Mes oncles, qui vivent dans des conditions très simples, m’inspirent par leur sagesse et leur concentration sur l’essentiel. Cette proximité avec la nature et la simplicité de la vie me permet de garder les pieds sur terre, même dans un milieu comme celui du cinéma. Je pense être un pur produit du territoire qui m’a vu naître et qui m’a naturellement transmis tout mon patrimoine génétique et culturel. Il n’est de richesses que d’hommes, cette richesse qui prend sa naissance du degré de connexion avec les éléments de la nature. D’ailleurs, l’un de mes deux oncles, Moussa et Houssin, vient de décéder il y a trois mois, suite à une charge mortelle d’un sanglier de la montagne, source d’inspiration et de savoir. Mon oncle Moussa, berger des montagnes du fin fond du sud du Maroc, débordait de sagesse et de savoir philosophique impressionnant, sans même avoir connu les bancs d’école ni quitté son village natal. Il vivait déconnecté de tout, comme il y a un siècle !

  •  Le monde rural est une bonne base de scénarios de films ?


Un bon acteur est celui qui peut jongler entre plusieurs rôles à jouer, et cela demande de savoir porter plusieurs émotions différentes émanant de grands scénarios. Malheureusement, nous avons une carence de scénarios au Maroc. J’avais un projet de film autour d’une histoire d’amour dans mon village, alors même que ce registre cinématographique, que les Marocains adorent, à l’instar des films indiens qui faisaient rêver toute une génération, n’est pas encore démocratisé ! Il y a une grande soif du public marocain pour la comédie, ceci cache des malaises profonds. J’en ai la preuve. Les Marocains ne sont pas prêts pour des histoires d’amour, des histoires romantiques. C’est un rejet anormal. Comment se fait-il que nous avons été bercés par le cinéma indien, à tel point que nous allions jusqu’à extraire les bandes musicales des films pour continuer de rêver ? Il est peut-être temps de trouver une solution afin de révéler cette réalité cachée ou dissimulée : pourquoi ne pas s’émouvoir avec une histoire d’amour ? Il faudrait peut-être faire un sondage.

  •  Vous avez bien joué le jeu de la pose photo pour la rédaction de Hola ! Maroc, vous aimez la mode ?


Je ne perds jamais de temps dans le stylisme, je porte ce que j’ai sous la main. J’aime la simplicité, je n’aime pas les accessoires, les montres, les gourmettes. En revanche, j’ai énormément apprécié de porter un smoking chic pour cette séance photo au Four Seasons Casablanca. Cela dit, je ne jure que par la gandoura, que j’attends toujours d’enfiler avec impatience.

Photo : Joudi Studio – Stylisme Banzola Collection – Chaussure : IO Shoes – Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca
  •  Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaite percer dans le milieu artistique ?


Ne forcez pas les choses. Les opportunités viendront à vous si vous êtes sincère dans ce que vous faites. Et surtout, restez ouvert aux rencontres et aux expériences, car ce sont souvent elles qui façonnent votre chemin.

Photo : Joudi Studio

Stylisme Banzola Collection

Chaussure : IO Shoes

Séance photo réalisée au Four Seasons Casablanca

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Elle est incontestablement la créatrice mode que le monde arabe nous envie. Laila Aziz vient de présenter sa dernière collection au très convoité Selman Marrakech et les mots clés de ce rassemblement où il fallait absolument se frayer une place au premier rang est « Iconique ». Oui, la ville ocre est bien un vrai carrefour des icônes et des tendances et l’épouse de Redone est une véritable icône de style avec ses vestiaires si pointus qui donnent la voie(x) à une mode marocaine qui n’a pas besoin d’une reconnaissance identitaire pour s’imposer.

Photo : Rani Fawaz
  • Vous êtes incontestablement l’une des créatrices marocaines les plus modernes sur la scène internationale de la mode. Comment parvenez-vous à insuffler votre identité marocaine avec autant de raffinement et de subtilité ?

Merci ! Pour moi, fusionner l’identité marocaine avec un raffinement moderne est quelque chose de naturel. Le Maroc a un patrimoine culturel riche, rempli de motifs complexes, de couleurs vives et de textures uniques, offrant une source d’inspiration inépuisable. Lorsque je crée, j’essaie de capter l’essence de l’artisanat et de l’esthétique marocains, mais de les transposer dans un langage à la fois sophistiqué et contemporain. Mon objectif est toujours de célébrer mes racines sans submerger celle qui porte mes créations, en laissant des éléments subtils comme des broderies discrètes ou des silhouettes architecturales évoquer le Maroc sans être trop évidents.

  • Quelles valeurs traditionnelles marocaines vous inspirent le plus, et comment les adaptez-vous pour une clientèle moderne ?

Les valeurs qui m’inspirent le plus sont l’authenticité, l’hospitalité et le sens de la communauté. Ce sont des piliers de la culture marocaine, et ils influencent à la fois mon approche de la création et mes relations avec mes clients. Par exemple, l’artisanat marocain repose sur la patience et l’attention aux détails, donc je mets un point d’honneur à privilégier la qualité et le soin dans chaque pièce. Pour une clientèle moderne, je réinterprète les formes traditionnelles en utilisant des lignes épurées ou des détails minimalistes qui parlent à la mode d’aujourd’hui, tout en honorant l’élégance intemporelle de l’art marocain. Il s’agit de trouver un équilibre entre tradition et innovation, pour créer des pièces qui résonnent à l’échelle internationale tout en restant profondément personnelles.

  • Comment décririez-vous cette dernière collection en trois mots qui capturent l’essence de votre marque ?

Intemporelle, élégante et pleine d’âme. Ces mots définissent non seulement cette collection, mais également l’essence de ma marque. Chaque pièce est conçue pour marier l’héritage riche de l’art marocain à une esthétique raffinée et moderne qui parle aux femmes du monde entier.

  • Le cadre luxueux du Selman Marrakech ajoute une touche prestigieuse à votre défilé. Pourquoi avez-vous choisi cet hôtel en particulier ?

Le Selman Marrakech est un joyau du luxe marocain qui incarne raffinement et élégance. Son architecture, son souci du détail, et la chaleur de son atmosphère résonnent profondément avec l’esprit de ma collection. L’ambiance de cet hôtel, avec son équilibre entre tradition et opulence, complète parfaitement l’histoire que je souhaite raconter.

  • Des personnalités d’Hollywood ont honoré votre défilé de leur présence ; est-ce une reconnaissance habituelle pour vous ?

Accueillir des personnalités hollywoodiennes lors de mon défilé est un honneur, mais plus que cela, c’est un reflet de l’attrait universel de la mode marocaine. C’est un plaisir de voir ces personnalités se connecter et apprécier l’élégance du design marocain. Chaque apparition contribue à mettre en lumière l’artisanat marocain et à le faire découvrir à un public plus large à l’échelle mondiale.

  • En tant que créatrice marocaine, quel rôle pensez-vous que les designers peuvent jouer pour rendre le Maroc compétitif sur la scène de la mode internationale ?

« En tant que créateurs marocains, nous avons une opportunité unique de positionner le Maroc comme une destination de mode en préservant et partageant notre savoir-faire avec le monde. En mettant en avant notre héritage dans un contexte moderne, nous pouvons améliorer la perception de la mode marocaine et la rendre compétitive à l’international. Collaborer avec les artisans locaux, partager la beauté de notre artisanat et maintenir une qualité exemplaire sont des moyens essentiels pour avoir un impact.

  • Croyez-vous en l’innovation comme moyen de dynamiser la mode et l’artisanat ?

«Absolument ! L’innovation insuffle une nouvelle vie à la mode et est essentielle pour garder l’artisanat pertinent. J’aime l’idée de marier tradition et modernité grâce à de nouvelles techniques, des pratiques durables ou des silhouettes modernes. L’innovation nous permet d’honorer nos racines tout en évoluant en réponse aux tendances mondiales.

  • En tant que créatrice travaillant à l’étranger, pensez-vous que les designers et stylistes marocains peuvent élever le label “Made in Morocco” tout en préservant l’essence et l’authenticité de la culture marocaine ?

Oui, je crois que les créateurs marocains peuvent élever le label “Made in Morocco”. Il s’agit de maintenir l’authenticité de notre patrimoine tout en l’adaptant aux exigences contemporaines. Travailler à l’étranger nous permet de redéfinir la mode marocaine comme quelque chose de traditionnel mais aussi de polyvalent, séduisant les goûts internationaux tout en restant fidèle à notre identité culturelle.

  • Votre parcours de créatrice, en tant qu’épouse de RedOne, et en tant que figure influente de l’industrie de la mode vous place à la croisée de la musique et de la mode. Comment ces deux mondes se rejoignent-ils dans vos créations ?

La mode et la musique sont toutes deux des formes d’expression puissantes. Être connectée au monde de la musique grâce à RedOne a enrichi ma créativité et mon appréciation des influences mondiales. La musique inspire le mouvement, le flow et l’émotion dans mes créations, tandis que la mode donne une forme tangible à cette expression. J’aime créer des pièces rythmées et vibrantes, canalisant l’énergie de ces deux mondes.

  • Vous êtes également invitée à Fashion Trust Arabia, un événement international majeur. Que représente pour vous, en tant que créatrice marocaine, cette assemblée de grandes célébrités sur une scène magique comme le Palais Badii ?

Participer à Fashion Trust Arabia est incroyablement significatif. Voir un événement aussi grandiose se dérouler au Palais Badii, avec des célébrités de premier plan rassemblées pour célébrer le talent arabe, est à la fois inspirant et stimulant. C’est un moment de fierté en tant que créatrice marocaine, renforçant la présence mondiale de la mode marocaine et arabe sur la scène internationale. Des événements comme celui-ci montrent au monde notre artisanat, notre vision et notre potentiel.

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Comme chaque année, le plus connu des festivals égyptiens de cinéma a accueilli des célébrités de tous bords dont nos icônes marocaines de la chanson, Nouamane Belaiachi et Redone en compagnie de sa femme Laila Aziz. La 5ème édition du festival El Gouna n’aurait pas été à la hauteur pour le public marocain, Redone a été ignoré lors de la présentation de la nouvelle chanson en collaboration avec Mohamed Ramadan mais les dirigeants du festival se sont rattrapés par la suite et ont demandé des excuses.

Durant la cérémonie d’ouverture, la présentatrice n’a pas mentionné les noms de nos deux artistes marocains Redone et le talentueux Nouamane Belaiachi. Hier, lors d’un communiqué de presse, l’organisation du festival de cinéma Égyptien a présenté ses excuses au Maroc.

Quand on veut, on peut!

Et qui oserait vivre aujourd’hui sans Instagram, Facebook, Twitter? Nous savons tous que les réseaux sociaux sont indispensables surtout quand on les utilise dans le bon sens. Après cet acte inapproprié, le producteur Marocain a reçu un large soutien de la part des Marocains sur toutes les plateformes. Leur support à fait le tour des pages égyptiennes et arabes jusqu’à réussir à pousser le principal concerné à donner des explications.

La femme de Redone, Laila Aziz est également venu au secours de son mari en postant des photos de Nadir Khayat de son nom, avec les stars internationales les plus connues et avec lesquelles « la légende » comme elle l’a mentionné a partagé sa carrière. La créatrice qui habille Selena Gomez, Zendaya ou encore Jennifer Lopez a eu mal de voir un tel nom comme Redone snobé. Comme nous tous d’ailleurs.

UNE CARRIÈRE AU SOMMET D’HOLLYWOOD !

Michael Jackson, Christina Aguilera, Shakira, Lady Gaga, Jennifer Lopez, Akon, Enrique Iglesias, Usher, Pitbull ou encore Justin Bieber sont quelques stars de la longue liste avec qui Redone a collaboré depuis des années de productivité, talent, inspiration et tout simplement art.

Si on me pose la question de ce que j’aime le plus chez les Marocains, je dirais notre solidarité Marocaine. Grâce à cette dernière notre star internationale ainsi que sa famille risquent de ne pas être trop impactés par cet événement.

Une chose est sure, le futur présentateur de ce festival tournera sa langue sept fois avant de lancer une présentation à moitié.

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La mode nonchalante a fait son ascension sans discrétion et ce depuis plusieurs années déjà. Nombre de griffes, de haute couture même, ont misé sur ce style de vie qui prend toute son ampleur en ce temps de covid : Robes et Baskets, Macadam Pyjamas, Chemise d’homme, gandouras de ville. Leçon de style de trois modeuses pointues et influentes.

Les célébrités ne jurent en ce moment, que par ce « Way of life » débarbouillé, cool, sportouch et surtout confortable. Heureuses de suivre ce presque mouvement, les stars sont très souvent elles-mêmes inspirantes pour les faiseurs des tendances. Avec l’épidémie, les marques ont donc vite réinventé leurs armes en donnant la part belle au confort. Comment? Plusieurs univers se prêtent à ce créneau très lucratif. Le sport, la modeste fashion et… l’écologie bien sûr. Gucci, Louis Vuitton, Miu Miu, Paul Smith, Dior, Saint Laurent, ces maisons ont compris et ont fait leur mode cool pour les plus fashionistas de la planète.

Farah Farabian, look nonchalant chic

Nos it-girls marocaines de la mode en savent des choses et bien plus encore puisque leurs pages Instagram, n’affichent que ce style à l’heure des tendances d’aujourd’hui. La belle Farah Farabian, sait jouer de sa morphologie et de son talent de personnel shopper pour influencer parfaitement nos marocaines à adopter vite vite un style nonchalant ; elle est craquante dans son pantalon en dentelle, apaisé par une sweat-chemise gris anthracite et des baskets au même ton. La touche 100% nonchalante est résolument le monochrome de sa silhouette qui lui donne une élégance parfaite.

Laila Aziz, look nonchalant rock

L’as des as de la mode, Laila Aziz, est so rock dans sa néo-gandoura accordée à des Santiags et une petite besace à bandoulière en cuir. La fashion designer, installée à Dubai avec son mari, le grand producteur marocain RedOne, ne risque nullement de se noyer dans le gotha international de stars qui ont élu domicile dans la capitale glamour de l’Orient, avec son style si pointu et tout aussi nonchalant. Demandez-lui la recette!

Zineb Fatara, look nonchalant sportouch

Zineb Fatara, joue elle carrément la nonchalance totale et assumée, avec son long tee-shirt et ses sneakers aux chaussettes bien hautes. Éclatante, la blogueuse marocaine aux multiples casquettes dont celle de danseuse invétérée et une fashionista sportive, avec sa chevelure curly et son corps sculpté, nous donne une folle envie de cette mode nonchalante!

Bel été nonchalant à vous, nonchalamment!

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