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mars 9, 2025

La mode, reflet de son époque, accompagne les mutations sociétales et s’adapte aux désirs changeants du corps. Elle n’est pas qu’un simple ornement : elle façonne une identité, joue avec les codes et tisse des récits entre héritage et modernité. Pour l’automne-hiver 2025-2026, Maria Grazia Chiuri explore cette dualité en insufflant à la silhouette Dior un souffle architectural et poétique.

Défilé Dior automne/hiver 2025/2026 à la Paris Fashion Week

1. La Chemise Blanche Structurée, Hommage à Gianfranco Ferré

Élément clé de l’émancipation stylistique, la chemise blanche se réinvente avec des volumes inspirés de Gianfranco Ferré, ancien Directeur Artistique de la Maison. Oversize, à plis sculpturaux ou associée à des vestes masculines repensées en bustiers, elle devient la pièce maîtresse d’un vestiaire libéré des stéréotypes.


Défilé Dior automne/hiver 2025/2026 à la Paris Fashion Week

Défilé Dior automne/hiver 2025/2026 à la Paris Fashion Week

2. L’Alliance du Dandy et du Boudoir : Théâtralité et Contrastes

La collection revisite l’élégance du dandysme en l’associant à la sensualité du boudoir. Cols de dentelle appliqués, jeux de superpositions et coupes théâtrales créent une silhouette romantique et affirmée. Du blanc éclatant aux tonalités profondes, la palette chromatique épouse la mise en scène dramatique du défilé, entre clair-obscur et lumières sculpturales.


Défilé Dior automne/hiver 2025/2026 à la Paris Fashion Week

Défilé Dior automne/hiver 2025/2026 à la Paris Fashion Week

3. Le T-Shirt Galliano, Icône Pop et Nostalgique

Véritable retour aux années 2000, le mythique t-shirt « J’adore Dior » signé John Galliano refait surface, mêlant nostalgie et affirmation contemporaine. Porté avec des vestes techniques ou des jupes ornées de rubans de velours et perles baroques, il rappelle combien la mode Dior sait jongler entre héritage et réinterprétation audacieuse.


Défilé Dior automne/hiver 2025/2026 à la Paris Fashion Week

Défilé Dior automne/hiver 2025/2026 à la Paris Fashion Week

Ainsi, entre structure et fluidité, passé et présent, Dior propose un vestiaire où chaque pièce devient un manifeste, une invitation à se réinventer au fil des époques. Un show sublimé par un premier rang prestigieux, où se côtoyaient Natalie Portman, Isabelle Adjani, Lily James, Lucy Hale, Elle Macpherson et Natalia Vodianova, confirmant une fois de plus l’aura intemporelle de la Maison.


Elle Macpherson au défilé Dior automne/hiver 2025/2026 à la Paris Fashion Week

Isabelle Adjani au défilé Dior automne/hiver 2025/2026 à la Paris Fashion Week

Natalia Vodianova au défilé Dior automne/hiver 2025/2026 à la Paris Fashion Week

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Dans la nuit du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le Maroc a perdu l’une de ses plus grandes voix. Naïma Samih, icône intemporelle de la musique marocaine, s’est éteinte à l’âge de 71 ans après un long combat contre la maladie. Récompensée en 2006 du Wissam Alaouite par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, elle laisse derrière elle un héritage musical inestimable.

Naima Samih performe au 37e Carthage international festival à Tunis le 23 août 2001 face à 12,000 spectateurs. (Photo Getty Images)

La vie d’une diva : Un destin hors du commun

Née en 1954 à Casablanca, dans le quartier populaire de Derb Sultan, Naïma Samih a su s’imposer dans le cœur des Marocains grâce à sa voix profonde et émouvante. Issue d’une famille modeste, elle a d’abord travaillé dans la coiffure et l’esthétique pour subvenir aux besoins des siens, avant de révéler son talent au grand public via l’émission « Mawahib » dans les années 70.

Son interprétation magistrale de « Yak A Jarhi » l’a propulsée au rang de légende. D’autres titres, comme « El Khatem » ou « Ala Ghafla », ont consolidé son statut d’icône de la chanson marocaine. Son succès a dépassé les frontières du Royaume, marquant aussi bien le monde arabe que la scène internationale.

Son concert à Carthage en 1980 est resté gravé dans les mémoires, confirmant son aura et son influence dans le monde arabe. En 2021, un livre en son honneur a rassemblé les témoignages de nombreuses personnalités marocaines et arabes, saluant son immense contribution à la culture musicale.

Le Roi Mohammed VI salue la chanteuse Naima Samih le 30 juillet 2006, lors des célébrations du 7e anniversaire de l’intronisation du Roi au palais royal de Rabat (Photo Getty Images)

Une pluie d’hommages pour une légende

L’annonce de son décès a suscité une vague d’émotion sur les réseaux sociaux. De nombreuses figures de la musique et de la culture ont partagé leur tristesse et leur admiration pour celle qui a marqué des générations entières. L’icône de la chanson marocaine Latifa Raafat a écrit : « Allah est le plus grand. Inna lillahi wa inna ilayhi rajioun. Au revoir ma chérie Adieu icône adieu légende.. Nous ne disons que ce qui plaît à notre Seigneur. Inna lillahi wa inna ilayhi rajioun… », se fendant dans une longue prière pour la défunte. « Que Dieu vous fasse miséricorde madame et vos chants resteront à écouter chaque fois que nous nous sentirons nostalgique du beau passé. » a écrit l’acteur Rachid El Ouali.

Le Maroc pleure l’une de ses plus belles voix, une artiste qui a su transcender le temps et toucher les âmes avec sa sincérité et son talent inégalé.

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