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HOLA! MAROC

Diplômée en psychologie, coach certifiée, thérapeute spécialisée en thérapie cognitivo-comportementale, dîtes thérapies brêves et hypnothérapeute, Mélanie Achenza accompagne adultes, adolescents et enfants à travers des séances adaptées à leurs besoins. Egalement professeure des écoles, elle propose aussi des séances de guidance parentale pour aider les familles à surmonter leurs défis quotidiens. Dans son cabinet lumineux et chaleureux situé au cœur du quartier CIL à Casablanca, elle allie expertise et bienveillance pour offrir un accompagnement personnalisé et efficace.

1. Comment tout a commencé pour vous ?
Après avoir obtenu mon bac, je me suis orientée vers des études en psychologie. J’avais 18 ans et j’ai suivi cette voie pendant deux ans. En première année, j’ai étudié la psychologie sociale et découvert une spécialisation appelée « sciences du langage », qui m’a passionnée. Puis, en deuxième année, lorsque j’ai commencé à aborder la psychologie clinique et la biologie, j’ai réalisé que je n’étais pas prête. Ce domaine nécessite une certaine maturité, ainsi qu’un vrai travail sur soi. À cet âge-là, je manquais encore de recul et d’expériences sur la vie.

2. Vous vous êtes alors tournée vers l’enseignement. Pourquoi ce choix ?
Oui, après avoir quitté la psychologie, je me suis orientée vers l’enseignement, que j’ai exercé pendant cinq ans en France. Très vite, j’ai remarqué que j’avais une connexion particulière avec les enfants, en particulier ceux en difficulté. Cela m’a toujours fascinée. Même petite, dans les soirées familiales, je m’occupais spontanément des enfants. Leur spontanéité, leur innocence, et leur créativité m’attirent énormément. Je trouve que ces qualités se perdent souvent à l’âge adulte, c’est dommage. Accompagner les enfants me permet de rester connectée à cette énergie positive.

3. Vous avez pourtant exploré un tout autre domaine ensuite. Pourquoi ce détour par la finance ?
C’est vrai, après cinq ans dans l’enseignement, j’ai voulu essayer autre chose. J’ai repris mes études, puis je me suis lancée dans la finance et cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses. Mais je me suis vite rendu compte que ce domaine n’était pas fait pour moi. Quand je me suis installée au Maroc, mon idée initiale était de créer une école pour enfants, une école un peu différente, avec une grande place à l’Art, la créativité et l’expression orale. Cependant, en observant le système éducatif ici, notamment en termes de pédagogie et de sécurité, j’ai décidé d’attendre avant de me lancer. À la place, j’ai créé ma propre société, J’ai conçu une marque de vêtement féminin en cotonnade, c’était ma façon de m’intégrer à la société marocaine. Cela a bien fonctionné, mais un événement familial dramatique m’a dépourvue de toute créativité et de motivation.  J’ai donc réfléchi à ce qui me passionnait et m’animait, et je suis revenue à mes premières passions : l’enseignement et la psychologie.

4.Aujourd’hui, vous êtes enseignante et vous travaillez aussi dans le développement personnel. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Depuis cinq ans, j’enseigne dans une école de l’AEFE avec des élèves de CE1. En parallèle, j’ai repris mes études en aide au développement personnel, TCC (Thérapie comportementales et cognitives) et hypnothérapeute. J’ai découvert qu’au Maroc, il existe de nombreuses structures très compétentes dans ce domaine. J’ai suivi une formation centrée sur « l’art du questionnement », une méthode qui permet d’accompagner les individus dans leur réflexion et leur transformation. Cela m’a beaucoup enrichie, tant sur le plan personnel que professionnel.

5. Vous parlez d’éthique et de limites professionnelles. Comment les définissez-vous dans votre pratique ?
Il est essentiel de connaître ses limites, surtout dans un domaine aussi sensible que le bien-être mental, un domaine qui est aujourd’hui très galvaudé. Je ne suis ni psychiatre, ni pédopsychiatre et je fais attention à ne pas sortir de mon champ de compétences. Je suis coach, thérapeute et hypnothérapeute. Mon rôle se concentre sur le présent et le futur, sans aller trop profondément dans le passé, sauf de manière ponctuelle, en faisant des allé-retours entre le passé et le présent, j’aime aller chercher des expériences positives, des réussites du passé avec mes clients afin de les valoriser et les ré exploiter dans le présent. En revanche, si je détecte un besoin spécifique, je redirige la personne vers un professionnel adapté, comme un pédopsychiatre par exemple. L’éthique est primordiale dans ce métier.

6 .Vous travaillez beaucoup avec les enfants et les adolescents. Quelle est votre approche ?
En effet, j’aime beaucoup travailler avec les enfants et les adolescents, je travaille particulièrement avec les enfants et adolescents en difficulté,  j’ai aussi réalisé que le rôle des parents est souvent central. Mon rôle d’enseignante m’a permis un rapport très étroit avec eux en général, je les connais bien et être enseignante complète mon rôle de coach et thérapeute. Mon approche est tout d’abord de crée un vrai rapport de confiance et d’écoute, c’est leur espace. Aussi en  accompagnant et guidant les parents, on peut avoir un impact très fort sur leurs enfants et obtenir de très beaux résults assez rapidement. Dans mon cabinet, je veux développer deux pôles : un pour les adultes et un autre pour les enfants. Je souhaiterais aussi créer un espace sans écrans, propice à la réflexion et à des ateliers philosophiques. Par exemple, poser des questions comme « Qu’est-ce que l’amitié pour toi ? » et inciter les enfants à argumenter et exprimer leurs idées. L’objectif est de leur redonner confiance et de développer leur esprit critique.

7. Vous avez mentionné les écrans comme un problème majeur. Pourquoi est-ce une priorité pour vous ?
Les écrans ont des effets néfastes énormes je dirais même catastrophiques, surtout sur les enfants. Ils réduisent leur capacité d’attention et modifient leur mémoire à long terme. Les algorithmes peuvent aussi exposer les jeunes à des contenus inappropriés, comme des sujets liés au harcèlement ou au suicide. Je veux offrir une alternative : un lieu où les enfants peuvent se reconnecter à des activités créatives et à des échanges réels, loin des écrans, la vie en somme. 

8. Votre philosophie repose sur « être et devenir ». Que signifie cela pour vous ?
Être, c’est déjà un accomplissement en soi. Devenir, c’est exploiter pleinement son potentiel pour évoluer et s’améliorer. Par exemple, être hésitant et devenir confiant, ou être limité et devenir libre. C’est un processus de transformation et de prises de conscience. Je crois fermement que si chacun travaillait sur soi, le monde serait différent, meilleur. Mon objectif est d’aider les autres à révéler leur lumière intérieure et à avancer avec confiance, les aider à surmonter leur blocage émotionnel, à améliorer leur estime de soi et à atteindre leurs objectifs personnels. J’adore l’idée de pouvoir contribuer à favoriser le bien-être et l’épanouissement des individus à travers l’éducation, la thérapie et le développement personnel. Si à ma petite échelle, je peux contribuer à cela, alors c’est merveilleux. 

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À l’occasion de la visite d’État du président Emmanuel Macron et de son épouse Brigitte, le 28 octobre 2024, le Maroc a offert un moment de rare élégance et de profonde symbolique, incarné par la présence distinguée de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Khadija aux côtés de son père, Sa Majesté le Roi Mohammed VI. À bientôt 18 ans, la divine jeune princesse semble bien prête à marquer l’histoire, portant en elle la grâce et l’aura intemporelles de la dynastie alaouite.

C’est en famille, au grand complet, que l’on reçoit ses proches les plus intimes selon les pures traditions et codes culturels de nos ancêtres. C’est ainsi que notre Auguste Souverain a voulu marquer, ce 28 octobre 2024, la visite officielle du Président Macron et de son épouse Brigitte. Et c’est sous le sceau de l’amour et de l’amitié indéfectible que les retrouvailles enchantées entre deux grands peuples ont enfin eu lieu après de longues années d’attente. À l’aéroport de Rabat-Salé, c’est le roi Mohammed VI lui-même qui a accueilli le couple présidentiel, entouré de son fils, le prince héritier Moulay El Hassan, de son frère, le prince Moulay Rachid, de sa fille, la princesse Lalla Khadija, ainsi que de ses sœurs, les princesses Lalla Meryem, Lalla Hasnaa et Lalla Asmae. Cette rencontre chargée de symboles s’est déroulée dans un décor de grande élégance et de respect, rendant hommage aux relations d’exception entre le Maroc et la France.

Dans un tableau d’une modernité parfaite, hôtes royaux et invités de haut rang ont, dès la descente de l’avion, échangé des marques de profond respect : longues poignées de main, accolades chaleureuses et discussions animées se sont succédés avec naturel. Une belle scène de retrouvailles qui s’est jouée sur le tarmac de l’aéroport, en cette douce journée d’automne, empreinte d’amitié et de courtoisie. Dans ce même élan, le Roi du Maroc et le Président français se sont retrouvés en tête-à-tête au Palais Royal de Rabat, pour un entretien privé empreint de cordialité et de respect mutuel. Ils ont ensuite rejoint la résidence des Hôtes royaux pour la cérémonie de signature d’accords variés, symbolisant le renforcement des liens entre les deux nations. Cette longue journée, marquée par des moments d’échange et de collaboration, s’achèvera par un dîner d’État, somptueusement offert par Sa Majesté le Roi, en l’honneur de ses illustres invités.

Élégance royale et moderne

Les princesses marocaines ont incarné, comme toujours, la grâce et le raffinement, chacune arborant des silhouettes toujours à la pointe de la mode avec style et une classe royale. Ultra-féminines avec naturel et simplicité, LL.AA.RR portaient des tailleurs impeccables : veste et pantalon XXL immaculés, rehaussés d’une écharpe éclatante pour l’aînée Lalla Meryem, robe-costume et escarpins beige nude pour Lalla Asmae, et ensemble chic et glamour, jupe noire longue et évasée et veste col rond d’un jaune tendrement flashy pour la plus jeune des sœurs. Lalla Khadija, en digne héritière de cette élégance royale, a fait sensation dans une veste à carreaux, véritable pièce maîtresse de mode, que la princesse a accordée à un simple pantalon noir et des escarpins. Mince et élancée, la sublime jeune fille de 17 ans et demi a accentué sa fine silhouette avec une coiffure en queue de cheval, révélant encore plus son cou gracile. Le roi Mohammed VI, le prince Moulay El Hassan et le président Macron, en costumes impeccables, ont quant à eux incarné une élégance sobre et majestueuse, soulignant l’importance de cet événement officiel et le respect mutuel entre les deux nations.

Une visite historique

Cette visite d’État marque un moment d’une grande portée symbolique pour le Maroc et la France, deux nations liées par des siècles d’histoire commune et de coopération. Les retrouvailles entre les deux chefs d’État et leurs familles respectives montrent l’étendue des liens qui unissent les deux peuples. Le Roi Mohammed VI avait choisi la France pour effectuer sa première visite d’État à l’étranger dès le début de 2000. Et les présidents français de la Cinquième République ont de tout temps témoigné d’un attachement particulier envers le Maroc, reconnaissant l’importance de cette relation stratégique et amicale.

Portrait d’une princesse en devenir

Née le 28 février 2007 à Rabat, la princesse est désormais une jeune femme, en passe de devenir une figure emblématique de la royauté marocaine. Pour cette première apparition officielle en tant que digne représentante de la famille royale, elle a attiré tous les regards, révélant un charisme et une assurance remarquables, témoins de son éducation soignée et de sa formation au Collège Royal de Rabat, un cadre qui forme les futurs leaders du royaume et inculque des valeurs d’excellence, de respect et de responsabilité. Lalla Khadija est la fille cadette de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Dès son plus jeune âge, la princesse a captivé l’attention des Marocains, et son parcours a été suivi avec admiration.

Les premières apparitions publiques de la princesse ont été marquées par des moments empreints de symbolisme. En 2018, elle a effectué une sortie officielle au Zoo de Rabat, un événement qui a enchanté le public marocain et témoigné de son attachement à la nature et à la faune marocaine. Elle a également été présente lors de visites officielles de haut rang, notamment celle des souverains de Jordanie ainsi que des rois d’Espagne, soulignant ainsi son rôle de future figure de la royauté marocaine.

Ce cliché historique est un hymne à l’élégance masculine, au respect et à la grandeur de l’âme : on y voit, assises, de grandes Dames au premier rang, les Princesses royales et la Première Dame de France ; les hommes sont tous dignement debout : Sa Majesté le Roi, Leurs Altesses Royales, et le Président de la République française, ces deux Chefs d’État debout en l’honneur de Son Altesse Royale, près du siège de la Princesse Lalla Khadija, qui fait ici sa première et charismatique apparition officielle en tant que jeune femme.

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C’est une histoire de passion, d’audace et de transformation. Mehdi, Marocain de Casablanca, et Fanny, Française d’Auvergne, ont tout quitté pour réinventer leur vie et raconter celles des autres. De leurs racines urbaines et rurales à une existence nomade à travers le monde, ils tracent un chemin où authenticité, diversité et aventure sont les maîtres-mots. Leur projet, Voix Nomades, n’est pas qu’un média indépendant : c’est une philosophie de vie, un appel à explorer le monde avec curiosité et respect, et une invitation à découvrir des récits qui inspirent et rassemblent. Dans cet entretien, ils partagent leur parcours, leur vision et les valeurs qui les animent, et nous ouvrent les portes de leur univers vibrant et nomade.

  • Qu’est-ce qui vous a inspirés à créer Voix Nomades ? 

Fanny & Mehdi : Nous étions deux personnes sédentaires, avec un train de vie plutôt classique “metro, boulot, dodo” qui rêvions d’aventures et de rencontres inspirantes. On s’est dit que pour raconter les histoires des autres, il fallait commencer par changer la nôtre, en nous réinventant une vie d’aventures : acheter un van, tout vendre, quitter nos jobs, et partir sur la route à temps plein. Notre quête de liberté est passée par la création de notre média indépendant, Voix Nomades. Nous explorons le monde avec une approche qui se veut profondément humaine, respectueuse de l’environnement, et portée par l’envie de créer du lien. Voix Nomades, c’est une invitation à découvrir des récits d’aventures authentiques et à vivre des expériences immersives qui célèbrent la nature, la diversité culturelle et les voyages responsables. Notre mission ? Inspirer d’autres à sortir des sentiers battus, à oser rêver plus grand et à valoriser les initiatives locales. Avec des vidéos, des articles, et des projets créatifs, nous collaborons avec celles et ceux qui partagent cette vision pour raconter des histoires qui résonnent, ici et ailleurs.

  • Quel est votre parcours à l’un et à l’autre ?

Mehdi : J’ai grandi au Maroc à Casa, dans une environnement très urbain, loin des “aventures” que je vis aujourd’hui. J’ai cependant toujours été passionné de création de contenu et plus précisément de vidéo, ayant notamment travaillé au Maroc dans l’audiovisuel et le marketing digital. J’ai immigré au Canada il y a 5 ans dans le but d’obtenir ma citoyenneté, une première quête de liberté. Le voyage a toujours été un rêve, plus difficile à atteindre sans un passeport plus puissant. Le Canada m’a permis de me connecter à cette partie de moi, et de découvrir tout ce que les grands espaces ont à nous offrir : escalade, rando, vélo…

Fanny : Pour ma part, j’ai grandi dans la campagne française, en Auvergne. J’ai toujours vécu d’aventures, la plus transformatrice pour moi étant la traversée des Alpes en solitaire, 600 kms de randonnée dans la montagne. Après cette expérience, j’ai immigré au Canada en tant qu’enseignante, et l’aventure que je venais de vivre dans les Alpes me restait en tête : le besoin de me réinventer est devenu pressant. Je rêvais d’écrire, de photographier, de raconter des histoires. La création de Voix Nomades m’a permis de concrétiser ce rêve.

  • Pourquoi avoir choisi ce nom, Voix Nomades ? Que symbolise-t-il pour vous ?

F & M : « Voix » représente notre désir de raconter, de transmettre, de faire entendre les histoires de celles et ceux que nous rencontrons. Ces récits, qu’ils soient ancrés dans les paysages que nous traversons ou dans les expériences humaines que nous vivons, sont autant de messages que nous souhaitons partager pour inspirer, sensibiliser et connecter les gens entre eux. « Nomades » reflète notre mode de vie en mouvement, une vie sur les routes, à la découverte du monde, mais aussi une façon d’être : ouverte, curieuse, et toujours prête à explorer. Être nomade, c’est pour nous un choix d’aller à la rencontre de l’inconnu, de sortir de sa zone de confort, et d’embrasser une existence plus libre et alignée avec nos valeurs.

Et puis, Voix Nomades joue sur les mots : prêter une voix aux récits que nous croisons sur nos voies, ces chemins qui nous mènent vers de nouvelles découvertes. Ce double sens reflète notre engagement à explorer autant qu’à partager et à comprendre la richesse du monde, tout en respectant les cultures et la nature qui le composent.

  • Avant de lancer ce projet, aviez-vous une expérience liée au voyage ou à la narration

F & M : Nous avions vécu quelques aventures chacun.e de notre côté. Mehdi était parti trois mois au Brésil pour travailler et voyager. Il avait parcouru plus de 3000 kms en stop, de Porto Alegre à Rio de Janeiro. Et Fanny avait vécu un an aux Etats-Unis, pour travailler et enseigner, et avait traversé les Alpes françaises à pied pendant deux mois. Mais aucune expérience de vie en van, ni pour l’un, ni pour l’autre. Pour ce qui est de la narration, Mehdi a toujours été passionné par la vidéo, et Fanny par la photographie et l’écriture. On se complète bien! 

  • Quelles valeurs personnelles souhaitez-vous transmettre à travers vos récits et vos contenus ?

F & M : Il y en a tellement ! Mais les principales seraient l’ouverture, l’inclusivité, l’authenticité, l’aventure, la créativité, le partage et la persévérance. L’ouverture, car nous souhaitons dépasser les stéréotypes et les cadres parfois limitants imposés par la société. Par exemple, pour Mehdi, il s’agit de montrer qu’un immigré issu d’un pays du Maghreb peut choisir un parcours qui lui ressemble pleinement, au-delà des clichés souvent associés à son origine, tout en respectant celles et ceux qui font d’autres choix. Le modèle dominant dans sa communauté était celui de s’établir quelque part et de se construire une stabilité. Montrer que d’autres voies sont possibles est essentiel. 

L’aventure et la persévérance, en cultivant l’envie de sortir de sa zone de confort et en montrant que chaque défi fait partie de la vie, et que nous pouvons choisir de le prendre comme une opportunité de grandir.

La créativité et le partage, en trouvant des manières originales de raconter, de créer du lien et d’inspirer.

  • Voix Nomades semble célébrer le multiculturalisme et l’écotourisme. Pourquoi ces thématiques sont-elles particulièrement importantes pour vous ?

F & M :  Ces thématiques sont au cœur de nos valeurs et de notre démarche, car elles reflètent profondément notre histoire personnelle et nos aspirations pour un monde plus ouvert. Le multiculturalisme est essentiel pour nous, car il représente la richesse des rencontres humaines et l’opportunité d’apprendre des autres. Ayant des parcours multiculturels nous-mêmes, nous souhaitons encourager la compréhension et l’intégration, et montrer que la diversité est une force qui nous pousse à dépasser les stéréotypes. Quant à l’écotourisme, il reflète notre engagement envers une manière plus responsable de voyager. À travers Voix Nomades, nous voulons montrer qu’il est possible d’explorer le monde tout en respectant les environnements naturels et les communautés locales. Nous croyons que le voyage peut être une source d’émerveillement, mais aussi un acte conscient qui contribue à la préservation de notre patrimoine commun. En alliant ces deux dimensions, nous espérons inspirer un mode de vie et de voyage qui favorise la connexion avec les autres et avec la nature, tout en ayant un impact positif.

  • Votre projet met souvent en avant des récits authentiques. Comment sélectionnez-vous les histoires que vous partagez ?

F & M : Nous sélectionnons les histoires que nous partageons avant tout grâce aux rencontres extraordinaires que la vie place sur notre chemin. Ces personnes nous inspirent par leur parcours, leurs valeurs ou leur vision, et nous avons à cœur de transmettre ces récits qui résonnent avec notre démarche. En parallèle, nous souhaitons également partager notre propre histoire de manière authentique, car c’est ce type de contenu qui nous touche et nous inspire lorsque nous le consommons. Nous faisons de notre mieux pour nous montrer tels que nous sommes, même si cela n’est pas toujours évident. Partager son histoire, c’est aussi faire des choix : choisir ce que l’on dévoile ou non de soi, et accepter cette vulnérabilité pour rester fidèle à nos valeurs.

  • Comment organisez-vous votre travail et vos voyages ? Avez-vous une équipe ou êtes-vous entièrement autonomes ?

F & M : Notre organisation reflète notre mode de vie et nos valeurs : un mélange de passion, de liberté et de collaboration. Pour financer et soutenir Voix Nomades, nous avons créé Voix Nomades Studio, une agence de marketing digital nomade qui partage les mêmes ambitions et engagements. Avec Voix Nomades Studio, nous avons à cœur de collaborer avec des personnes inspirantes qui enrichissent nos projets. Par exemple, Zélie Sagot, designeuse et illustratrice en France, apporte sa créativité à nos contenus graphiques, tandis que Hamza Zogarh, développeur web basé au Maroc, contribue à la réalisation technique de nos projets. Ces collaborations internationales illustrent parfaitement l’esprit de Voix Nomades : créer des connexions au-delà des frontières. À terme, nous souhaitons ouvrir la plateforme Voix Nomades à d’autres créateur·rice·s afin de favoriser un espace de partage et d’expression authentique. En attendant, nous concrétisons déjà cette vision à travers Voix Nomades Studio, en collaborant avec des partenaires qui partagent nos valeurs et notre passion.

  • Quels ont été les plus grands défis rencontrés depuis le lancement de Voix Nomades ?

F & M : Les défis ont été nombreux, comme dans tout projet. Mais sans aucun doute, le plus grand reste de garder le cap, jour après jour, malgré les doutes qui accompagnent souvent ce genre d’aventure. Trouver la force de ne rien lâcher, même dans les moments de remise en question, c’est là que la fameuse persévérance, dont nous parlions plus tôt, prend tout son sens. C’est un véritable exercice d’équilibre entre croire en notre vision et s’adapter aux imprévus, tout en continuant à avancer.

  • Quels sont vos objectifs pour Voix Nomades dans les années à venir ?

F & M : Notre objectif est de développer la plateforme Voix Nomades et, à terme, de l’ouvrir à d’autres créateur·rice·s. Nous souhaitons offrir un espace alternatif aux grandes plateformes comme YouTube, où les algorithmes imposent souvent une pression excessive sur la productivité et favorisent de manière inégale certains types de contenus. Avec Voix Nomades, nous voulons valoriser les créateur·rice·s qui partagent une vision différente du voyage, axée sur le nomadisme, les aventures en plein air, le multiculturalisme et les pratiques durables. Notre ambition est de bâtir un environnement plus juste et créatif, dédié à celles et ceux qui souhaitent s’exprimer librement dans cette niche.

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Née au cœur de la pandémie, Chiils est bien plus qu’une marque, c’est une rencontre entre tradition et modernité, où l’authenticité se mêle à une vision contemporaine. Portée par Ismail Chafachaf et Ibtissam Cherradi, deux amis unis par une passion commune pour l’artisanat marocain, cette aventure reflète un engagement profond : valoriser le patrimoine tout en le rendant accessible et actuel.Inspirés par leurs mères créatives et leur propre expertise – en marketing pour Ismail et en événementiel pour Ibtissam – ils façonnent des objets qui transcendent les simples accessoires. Chiils raconte des histoires, tisse des souvenirs et célèbre la richesse de l’artisanat marocain, réinterprété avec un regard novateur. Dans cet entretien exclusif, découvrez comment Chiils est devenue une ode à l’artisanat marocain et à la fusion des identités, tout en surmontant les défis de l’industrie moderne. Entre inspirations intimes, ambitions créatives et hommage à un héritage culturel, Ismail et Ibtissam nous plongent dans l’univers unique de leur marque.

1. L’idée de créer Chiils, comment est-elle née ?

Chiils est née pendant le confinement de 2020. Ismail, à l’initiative, a commencé par fabriquer des masques personnalisés pour répondre à la pandémie. Ce projet a été un point de départ pour explorer l’idée de créer des objets à la fois utiles et porteurs de sens. Très vite, il a ressenti le besoin d’aller plus loin et de fonder une marque qui pourrait incarner l’artisanat marocain tout en le réinterprétant de manière contemporaine. C’est ainsi que nous avons décidé, ensemble, de donner vie à Chiils, fusionnant nos passions communes pour l’artisanat et le Maroc, dans un projet qui nous tenait à cœur.

Ismail Chafachaf et Ibtissam Cherradi, les fondateurs de la marque

2. Quelles sont vos principales inspirations ?

Nos inspirations viennent avant tout de nos mères. Celle d’Ismail, artiste talentueuse, crée des œuvres étonnantes en mêlant couleurs vibrantes et artisanat, des poupées et des tableaux fascinants. Quant à la mienne, elle oscille entre peinture sur soie, couture et création de poupées. Ces influences familiales nourrissent notre travail quotidien. Mais au-delà de nos racines familiales, nous sommes profondément inspirés par la richesse de l’artisanat marocain, les matériaux variés, les couleurs vibrantes, les motifs traditionnels, ainsi que par la nature, les paysages marocains et l’architecture ancienne. Ces éléments se mélangent avec des touches modernes pour créer des objets intemporels.

3. Comment décririez-vous l’essence de la collection Chiils 2024 Lifestyle ?

La collection Chiils 2024 Lifestyle est une véritable fusion entre l’artisanat marocain ancestral et une vision contemporaine. Elle incarne notre désir de célébrer le quotidien à travers des objets à la fois beaux, pratiques et empreints d’âme. Chaque pièce a été pensée pour offrir une expérience sensorielle : une texture, une couleur, un design qui transporte celui qui l’utilise dans un univers unique. Nous avons voulu que chaque objet ait une histoire à raconter, qu’il soit un hommage à notre patrimoine tout en s’inscrivant parfaitement dans le quotidien moderne.

4. Quelle place occupent vos racines marocaines dans vos créations ?

Nos racines marocaines sont l’ADN même de Chiils. Chaque collection est une invitation à redécouvrir les trésors de notre artisanat, tout en y intégrant une touche contemporaine. L’artisanat marocain n’est pas simplement une source d’inspiration pour nous, il est au cœur de chaque création. Nous souhaitons partager ces richesses culturelles avec le monde, en les réinterprétant de manière moderne et accessible, pour que chacun puisse y voir et y ressentir l’âme du Maroc.

5. Quels défis avez-vous rencontrés en tant que créateurs marocains dans l’industrie de la mode et du design ?

L’un des défis majeurs a été de trouver l’équilibre entre l’authenticité de notre culture et les attentes d’un marché de plus en plus tourné vers l’international. Le monde de la mode a longtemps été influencé par des normes étrangères, et il n’est pas toujours facile pour une marque locale de se faire une place. Mais en restant fidèles à nos valeurs et en mettant l’accent sur la qualité et l’originalité, nous avons réussi à nous faire reconnaître. La persévérance, la passion pour notre métier et la volonté de faire briller l’artisanat marocain nous ont permis de surmonter ces obstacles.

6. Quel impact souhaitez-vous que Chiils ait sur vos clients, au Maroc et à l’international ?

Nous espérons que Chiils inspire une nouvelle appréciation de l’artisanat marocain, tout en le rendant accessible et pertinent dans le monde moderne. Chaque pièce de la marque doit être un lien émotionnel, une façon de se connecter à notre patrimoine, tout en répondant aux besoins contemporains. À l’international, nous voulons que Chiils devienne un symbole de l’artisanat de qualité, respectueux des traditions, tout en étant ancré dans la modernité. Au Maroc, notre but est d’insuffler une nouvelle dynamique dans la mode et le design, tout en restant fidèle à notre patrimoine et à nos racines.

7. Quelle évolution de la mode et du design observez-vous au Maroc ?

La mode et le design marocains connaissent un véritable boom. De plus en plus de créateurs locaux s’imposent sur la scène internationale, et ce phénomène crée une dynamique positive pour l’ensemble de l’industrie. Nous, chez Chiils, nous nous inscrivons dans cette évolution. Nous avons à cœur de valoriser l’artisanat marocain tout en l’intégrant aux tendances modernes et internationales. Le Maroc a un potentiel immense dans ces domaines, et nous sommes fiers de contribuer à cette transformation, en prouvant que l’artisanat marocain peut occuper une place centrale dans la mode mondiale.

8. Quelles tendances actuelles influencent votre travail et comment les intégrez-vous à votre identité unique ?

Nous sommes sensibles aux tendances globales comme le minimalisme, le respect de l’environnement et la quête d’authenticité dans la mode. Cependant, notre démarche consiste à réinterpréter ces tendances à travers notre propre prisme, en respectant toujours l’essence de l’artisanat marocain. Nous privilégions les matériaux durables et locaux, tout en créant des designs modernes qui intègrent des motifs traditionnels. C’est ainsi que nous réussissons à garder une identité forte et unique tout en répondant aux attentes d’une clientèle soucieuse de l’éthique et de la durabilité.

9. Quels sont vos projets pour l’avenir de Chiils ?

L’avenir de Chiils se dessine sous le signe de l’expansion, tant sur le marché national qu’international. Nous projetons de développer de nouvelles lignes de produits, de collaborer avec d’autres créateurs et de renforcer notre présence à l’échelle mondiale. Nous voulons également continuer à promouvoir l’artisanat marocain, tout en restant fidèles à notre engagement pour une mode éthique et durable. L’objectif est de continuer à faire rayonner la richesse du Maroc tout en apportant une touche de modernité qui séduit tous les publics.

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Capture d'écran Instagram @ahmedspins

Derrière le nom d’Ahmed Spins, peu de gens savent que se cache le fils du chef du gouvernement marocain. Pourtant, loin des discours et des enjeux politiques, c’est dans l’univers de la musique électronique qu’Ahmed a choisi de faire entendre sa voix. Si son prénom, choisi en hommage à son grand-père, reflète ses racines familiales, c’est dans la musique qu’il a su construire une identité qui lui est propre. À 25 ans, il s’apprête à faire une entrée remarquée sur l’une des scènes les plus prestigieuses du monde : Coachella.

Coachella Valley Music and Arts Festival 2019, le 21 avril 2019 à Indio, Californie. (Photo de Rich Fury/Getty Images pour Coachella.)

Une passion précoce pour la musique

Bien avant de se lancer dans la musique électronique, Ahmed Spins est un jeune homme polyvalent, passionné par les instruments. Piano, guitare, batterie : il explore tout, cherchant sa voie. Son parcours prend un tournant décisif lors de ses études à Boston aux Etats-Unis, où il découvre la musique électronique et ses sous-genres, notamment le Deep et l’Afro House. Une fusion de styles qui attire rapidement l’attention du label Moblack Records, propulsant Ahmed Spins dans la cour des grands.

Mais c’est véritablement Anchor Point, son morceau phare sorti en 2022, qui lance sa carrière. Avec plus de 27 millions de vues sur YouTube et une audience de plus d’un million d’auditeurs mensuels sur Spotify, il s’impose comme l’un des nouveaux talents incontournables de la scène musicale. La qualité de ses productions et son approche de la musique électronique ne laissent pas indifférents les amateurs de bonnes sonorités, et son nom devient rapidement synonyme de succès international.

Coachella 2025 : un rêve devenu réalité

En 2025, Ahmed Spins fera une apparition exceptionnelle au Coachella Valley Music and Arts Festival, un événement qui réunit les plus grandes stars mondiales de la musique. Parmi des icônes comme Lady Gaga, Travis Scott, et Missy Elliott, il représentera fièrement la nouvelle génération de producteurs électroniques. Cette performance marque un tournant dans sa carrière et confirme son ascension fulgurante. Let’s Go !

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Cinéaste et écrivain prolifique, Hicham Lasri sort un nouveau roman baptisé « Punk Fitna ». Il nous transporte dans une Tanger futuriste et troublée, où s’entrelacent science-fiction, mysticisme et critique sociale. Entre lyrisme et subversion, l’auteur nous dévoile les inspirations derrière cette histoire, son héroïne Nora, et l’écho puissant de ses thèmes dans notre époque.

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Qu’est-ce qui vous a inspiré pour écrire Punk Fitna et choisir l’Interzone comme décor de cette histoire dystopique ?

Nous vivons une époque, vulgaire, et parfois on confond, popularité et culture. Ce qui m’intéresse, quand j’écris, c’est de convoquer l’imaginaire, la folie, la sidération, et de créer quelque chose de lointain mais qui se connecte avec notre monde. Je suis Marocain et fier de l’être. et tout mon travail tourne autour de ma culture. Mon dernier film était classé numéro 1 au top 10 Maroc de Netflix. et malgré cela on se retrouve toujours dans une position ou la culture et reléguée dans le siège passager, Voir ignorée. on ne donne pas de Wissam, ni de lauriers aux gens de la culture. On le donne seulement à des chanteurs sans chansons, des Acteur sans Film. Des célébrités sans talent et Pire parfois : à des imposteurs! ce qui envoient un mauvais signal pour les artistes et les créateurs qui finissent par trouver la reconnaissance seulement ailleurs. Et j’en suis l’exemple. c’est en partant de ce postulat, de cette émotion que l’idée de Punk Fitna a germée dans ma tête. On y parle, de Tanger, de l’Interzone alors, mais aussi de la folie des hommes dans un cadre de science-fiction, à la fois lyrique et effrayant qui ne va pas plaire aux pigidiste de  base, toujours méfiant, chaque fois qu’on froisse tout ce qui est conformiste.

Le titre Punk Fitna est intrigant et provocateur. Pourquoi avoir associé le punk, un mouvement de rébellion, à la « fitna », ce terme arabe symbolisant le trouble

Le titre est une manière de faire télescoper deux univers qui coexistent dans le monde sans aucune possibilité de se croiser. Je trouvais intéressant à travers le récit de Nora et de son nouveau job dans ce monde occulte de travailler sur un mélange mystique et musical en convoquant les fantômes des années 70 et les émotions, les troubles et un certain vent contestataires, mais ça reste, une histoire et pas un pamphlet  ni un pensum, c’est le récit d’une Sabine moderne, prise en otage par un monde aux abois qui fonce tête baissée vers l’extinction de la race humaine. Et notre personnage, Nora, est la seule capable de le sauver. Je ne vais pas spoiler ! les amateurs de science-fiction, et les curieux de lecture pourront voir par eux-mêmes.

Nora, votre héroïne, découvre un univers oppressant après avoir accepté une mystérieuse offre d’emploi. Pourquoi avez-vous choisi de placer le lecteur dans la même incertitude qu’elle ?

C’est un voyage dans ce qu’il a de plus pur et singulier, un voyage vers l’inconnu pour le personnage principal, Nora, et bien sûr, le lecteur. Nora n’est que le passeur qui prend la main du lecteur pour lui faire traverser le labyrinthe. Il y a du mystère, du suspense, une part de folie et de surréalisme à la hauteur d’un monde où une menace millénaire  vient perturber son fonctionnement. j’avais envie d’écrire un récit haletant, qui fonctionne aussi comme une aventure intérieure, celle d’une femme blessée par le monde et qui a la grandeur de ne pas chercher à se venger de ce monde. 

Votre style mêle des éléments visuels et poétiques. Pouvez-vous nous expliquer comment votre approche cinématographique influence votre écriture littéraire, surtout dans Punk Fitna ?

C’est très facile de prendre le raccourci suivant: Ce n’est pas parce que je suis Scénariste et cinéaste que ce que j’écris relève seulement de l’outil technique visuel. Mon intérêt dans l’écriture littéraire, C’est le style d’abord, le flow, la manière d’écrire,  l’approche, d’autant plus que j’écris dans une langue qui n’est pas ma langue maternelle. Ce qui invite à une forme de braconnage, qui pour moi est à la fois amusant et stimulant. J’essaye d’éviter ce que Céline  a dit à propos des graphomanes : je ne veux pas grouiller dans les phrases! J’essaye d’apporter une particule, une singularité, une audace, à notre littérature en proposant autre chose que des histoires d’amourette pour des vieux, par des vieux, ou des récit naturalistes, journalistiques, en évitant d’étaler mes propres trauma pour faire passer tout ça.

Vos œuvres abordent souvent l’urbanité, la marginalisation et la crise sociale. Selon vous, en quoi ces thèmes résonnent-ils particulièrement avec le public d’aujourd’hui ?

J’ai toujours été impressionné et fasciné par le crash de 1929. Le Dust bowl, les raisins de la colère, et le livre On achève bien  les chevaux. J’essaye toujours d’être dans une sensorialité qui me permet d’être moderne, c’est-à-dire actuel, parlant de problématiques contemporaines mais à travers le prisme d’un imaginaire débridé pour métaphoriser tout ça et accoucher d’un récit plus important, et pas seulement de faire un travail descriptif de notre société et de son évolution dans son urbanité ou sa ruralité. Ce qui m’importe, c’est l’invention de personnages fictifs de les toucher par la grâce de l’écriture pourront faire des personnes.

Mohamed Bakrim compare votre style à celui de David Cronenberg, notamment par la métaphore du corps en crise. Que pensez-vous de cette comparaison, et quelle est la symbolique du corps dans votre roman ?

La référence de Mohammed Bakrim est très judicieuse et maline mais seulement pour ceux qui connaissent le travail de David Cronenberg, grand signe de la chair et de ses métamorphoses. C’est une référence flatteuse évidemment. Mais expliciter le sens de la référence de Mohamed Bakrim, dévoilerait un peu trop de l’intrigue, ce que je ne ferai pas ici.

À travers Punk Fitna, quel message souhaitez-vous transmettre sur la modernité, la technologie, et la « dérégulation » du monde contemporain ?

Punk Fitna est une proposition romanesque, espiègle, délirante, amusante et surtout sincère. C’est une célébration de la femme toutes les femmes, grâce à qui on peut faire des choses à commencer par mon éditrice Nadia Assad qui porte ce projet avec moi depuis sa première étincelle. Et merci.

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De retour sur le balcon princier, Jacques et Gabriella de Monaco ont captivé l’attention lors des célébrations de la fête nationale monégasque. Les jumeaux de neuf ans, enfants d’Albert II et de Charlène de Monaco, ont charmé le public avec leurs tenues soignées et leur complicité rayonnante.

Les jumeaux Jacques & Gabriella marchent aux côtés de leur parents Albert et Charlène dans le palais princier, le jour de la fête nationale de Monaco (photo Eric Mathon / Princely Palace, Monaco)

La Principauté de Monaco était en effervescence ce mardi 19 novembre pour célébrer sa fête nationale. Si la journée a été marquée par des événements solennels et des moments de tradition, ce sont les jeunes Jacques et Gabriella de Monaco qui ont volé la vedette lors de leur apparition tant attendue sur le balcon princier. Les festivités ont débuté dans la matinée par une messe solennelle à la cathédrale Notre-Dame-Immaculée, en présence du prince Albert II et de la princesse Charlène, accompagnés de leurs proches. La famille princière était au complet : la princesse Caroline de Hanovre, la princesse Stéphanie, Andrea Casiraghi et son épouse Tatiana Santo Domingo, Charlotte Casiraghi, Pierre Casiraghi et Beatrice Borromeo, ainsi que Pauline Ducruet, Louis Ducret et Camille Gottlieb. Mais c’est après ce moment réservé aux adultes que l’attention s’est portée sur les enfants.

Jacques et Gabriella : des tenues qui font sensation

Les jumeaux Jacques et Gabriella de Monaco ont fait leur première apparition de la journée à l’occasion du défilé militaire, observé depuis le balcon du palais princier. Jacques, en véritable petit héritier, portait un uniforme des carabiniers du prince, impeccable jusque dans le moindre détail, avec des galons dorés et un képi noir. Tout sourire, il semblait prendre son rôle très à cœur, saluant la foule avec une assurance qui évoque déjà son futur rôle de souverain. À ses côtés, Gabriella n’a pas manqué d’attirer les regards dans une élégante tenue composée d’un manteau bleu ciel rehaussé d’un col et de poignets en velours marine, assorti à un nœud délicatement posé dans ses cheveux blonds. Une silhouette à la fois chic et enfantine qui reflète parfaitement l’élégance monégasque.

les jumeaux Jacques et Gabriella, lors de la fête nationale de Monaco (photo Eric Mathon / Princely Palace, Monaco)

Un moment complice avec leurs parents

La complicité des jumeaux avec leurs parents était évidente. Charlène de Monaco, qui portait un ensemble tailleur-pantalon signé Louis Vuitton, veillait avec tendresse sur ses enfants, tandis qu’Albert II échangeait des regards affectueux avec eux. Le frère et la sœur, visiblement ravis, se sont penchés à la fenêtre pour saluer la foule, sous les acclamations des Monégasques rassemblés pour l’occasion. Le retour des jumeaux sur le balcon princier a marqué un moment phare de cette fête nationale, rappelant leur place grandissante dans les événements officiels. À seulement neuf ans, Jacques et Gabriella incarnent déjà le charme et l’avenir de la Principauté

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Près d’un mois après l’annonce de sa deuxième grossesse, Jennifer Lawrence, 34 ans, a fait une apparition remarquée à Los Angeles ce jeudi 14 novembre. L’actrice s’est rendue au Hammer Museum pour assister à la première de Bread and Roses, un documentaire qu’elle co-produit aux côtés de Justine Ciarrocchi et Malala Yousafzai. Le film met en lumière les conditions de vie des femmes afghanes après la prise de Kaboul par les talibans en 2021.

Malala Yousafzai, Jennifer Lawrence, Justine Ciarrocchi, Sahra Mani à l’avant première du documentaire « Bread & Roses » à Los Angeles au Hammer Museum (Photo : Getty Images)

Sur le tapis rouge, la star de Hunger Games a rayonné dans une robe noire généreusement décolletée, captant l’attention en dévoilant son ventre arrondi. Lors du photocall, l’actrice hollywoodienne a tendrement posé ses mains sur son baby bump, confirmant ainsi l’heureuse nouvelle.


Mariée à Cooke Maroney depuis 2019, l’actrice et son époux ont déjà accueilli un premier enfant en février 2022, un garçon prénommé Cy. Ensemble depuis 2018, le couple s’apprête à élargir leur famille avec l’arrivée prochaine de leur deuxième enfant.

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Un marathon musical inédit de 32 heures pour soutenir les orphelins de l’Atlas. Tadamoon, événement solidaire porté par des DJ de renommée internationale, transforme la musique en un langage universel de générosité. Pourquoi la musique électronique ? Comment ce projet ambitieux rassemble les passionnés du monde entier ? Découvrez les coulisses et les défis d’une initiative qui dépasse les frontières.

Comment est née l’idée d’un marathon musical de 32 heures pour soutenir une cause solidaire, et pourquoi avoir choisi le format du DJ set ?

L’idée est née du désir de rassembler des passionnés de musique autour d’une cause humanitaire, avec l’envie de marquer les esprits par un défi hors du commun. Le marathon de 32 heures s’est imposé comme un format unique, symbolisant l’engagement et la solidarité sans interruption, en écho aux besoins constants des orphelins de l’Atlas. Le DJ set, avec sa capacité à maintenir une énergie continue et à connecter les gens à travers le rythme, nous a semblé idéal pour toucher un large public et créer une ambiance immersive et fédératrice.

Pourquoi avez-vous sélectionné la musique électronique comme vecteur de solidarité pour cet événement, et en quoi pensez-vous qu’elle peut toucher un public aussi large et international ?

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La musique électronique a une portée universelle, transcendant les frontières et les cultures. Ce genre musical, avec son énergie et ses vibrations, fédère un public diversifié et international. Elle permet de réunir des personnes d’horizons différents autour d’une cause commune, de créer un espace d’ouverture et de solidarité. En choisissant ce style, nous souhaitons parler au cœur des festivaliers, qu’ils soient en Europe, en Afrique ou ailleurs, et faire de la musique un vecteur de soutien et de changement.

Quelles ont été les principales difficultés logistiques et techniques pour organiser un événement d’une telle envergure, avec une retransmission dans plus de 85 pays ?

L’organisation d’un événement de cette ampleur a nécessité une coordination rigoureuse entre les équipes techniques, les fournisseurs et les partenaires locaux et internationaux. Parmi les principaux défis, la retransmission en direct dans plus de 85 pays a exigé une infrastructure numérique solide, avec des tests techniques poussés pour assurer une qualité optimale. La gestion des installations, le transport et l’hébergement des artistes, ainsi que l’installation de sonorisation adaptée à un environnement aussi particulier ont également été des défis majeurs.

Comment s’est faite la sélection des artistes marocains et internationaux participants, et quelle importance accordez-vous à leur engagement personnel envers des causes sociales ?

La sélection des artistes a été basée sur leur talent, leur capacité à créer une connexion avec le public et leur engagement pour des causes sociales. Nous avons privilégié des artistes qui partagent les valeurs du festival et qui souhaitent réellement contribuer à faire une différence. La diversité des DJ, issus du Maroc et du monde entier, permet de refléter l’esprit de Tadamoon : unir les talents et les énergies pour soutenir une cause noble. Leur engagement personnel ajoute une dimension authentique et renforce la mission solidaire de l’événement.

Quels sont les objectifs à long terme de Tadamoon en termes de soutien à l’orphelinat Atlas Kinder et d’engagement social à travers la musique ?

À long terme, nous espérons faire de Tadamoon une plateforme qui génère des fonds durables pour d’autres associations. En sensibilisant le public chaque année, nous souhaitons ancrer l’idée que la musique peut être un puissant outil de changement social.

Quels sont vos espoirs pour l’avenir de Tadamoon en tant qu’événement annuel, et comment envisagez-vous de continuer à promouvoir des causes humanitaires à travers la musique ?

Nous envisageons de faire de Tadamoon un événement annuel incontournable qui met en lumière l’incroyable générosité du peuple marocain. En construisant une communauté de passionnés et de donateurs engagés, nous espérons apporter un soutien régulier et croissant aux causes que nous défendons. L’objectif est de sensibiliser toujours plus de personnes, d’attirer de nouveaux artistes engagés, et d’élargir le soutien à d’autres associations. Nous croyons en la force de la musique pour rassembler et agir, et nous avons l’ambition de transformer cet événement en un mouvement global de solidarité.

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Porté par une double culture franco-marocaine, il explore des thèmes universels, du passage du temps à la quête de l’amour durable, tout en cultivant une curiosité insatiable et un amour inconditionnel pour la musique. Son dernier titre, « Sablier, » en est le reflet, alliant sens et esthétique dans une aventure sonore et visuelle profondément personnelle. Rencontre avec Yassine Khial alias KIVAYIN.

Comment décririez-vous votre univers musical en quelques mots ?

Pop Francophone, french fusion, chanson/variété. J’aime jouer entre les styles tout en m’inscrivant dans les codes de la chanson française. Une chanson française moderne avec des influences au sens large et avec du sens. 

Quelles sont vos influences principales, qu’elles soient musicales ou culturelles ?

Les influences sont multiples, je suis un mordu de musique, c’est bien simple, il n’y aucun style de musique que je n’ai pas écouté ou que je n’aime pas. J’ai eu une grande phase rock/metal et une grande phase hip-hop dans ma jeunesse. Puis je me suis tourné aussi vers l’indie rock, la deep house et la musique africaine qui a toujours été une inspiration musicale très importante ! La musique a toujours accompagné mon existence, j’ai, par exemple, aucun problème à aller un concert tout seul, j’ai vu beaucoup de mes artistes préférés en concert, je collectionne les CDs. De manière générale, la culture et la musique sont au cœur de mon développement personnel et de ma quête existentielle. Egalement, et pas des moindres, j’adore la musique folklorique de manière générale, le côté brut, puissant et ancestral m’a toujours attiré.

Comment votre double culture franco-marocaine influence-t-elle vos créations ?

Ma mère est une grande fan de variété française, notamment les années twist (60’s) et la variété française en général. Mon père est un grand fan de la musique chaabi. Donc j’ai toujours été bercé par ces deux influences puis j’ai fait mes découvertes personnelles. Ma maman à l’époque faisait des compilations de cassettes audio en enregistrant les sons depuis la radio. Aussi, j’avais le droit toutes les 2 semaines à une nouvelle cassette dès mon plus jeune âge. Je remercie mes parents pour cela car même s’ils ne sont pas musiciens, ils ont su me transmettre le goût de la musique et de la joie de vivre en général. L’amour du son a toujours été un phare dans mon existence et en même temps, c’est ça la force de la musique. ça vous crée des émotions et vous ancrent dans l’univers. Ca m’a toujours aussi loin que je me souvienne. A 5 ans, je dansais sur du michael Jackson dès que j’en avais l’occasion ! Pour la partie texte, c’est naturel d’écrire en français étant donné que c’est ma langue maternelle et que j’ai fait tout mon cursus scolaire dans le système français.

Qu’est-ce qui vous a inspiré pour écrire « Sablier » ?

C’est à la fois une projection artistique dans le sens où pour moi en tant qu’artiste, le thème de l’amour est un thème central et un passage obligatoire. Créer c’est aimer c’est s’ouvrir aux autres et à soi même. Le processus créatif est émotionnel, le son, les mélodies proviennent principalement de mes émotions. L’étincelle a toujours un lien personnel et ensuite, on dérive sur notre questionnement de la vie. L’amour éternelle existe-t-il ? Si oui comment y arriver ? J’ai tiré pas mal de choses de mon vécu à savoir quand on est amoureux comment faire pour que cela dure une vie, d’autant plus à la lumière d’un monde où la consommation et le plaisir instantané sont devenus légion. Après il s ‘agit là plus d’un questionnement et d’un point de vue sur la question. Je partage simplement un axe de réflexion car j’estime aussi que la musique est une source de questionnement et de développement en général. C’est aussi tout l’intérêt de ma quête artistique, il faut qu’il y ait un sens à la clé. 

Le sablier symbolise le temps. Comment avez-vous intégré cette thématique dans la musique et les paroles ?

Le temps est un sujet central chez moi … Je reste ébahi par le cadeau qui nous est donné de vivre mais ce cadeau a une date de péremption. Donc de manière générale, le rapport au temps sera souvent présent dans mes créations. Ensuite pour ce qui est de Sablier, cela est venu naturellement au refrain. Je pense même que la punchline au rythme du sablier est venue en improvisant sur la guitare et j’ai tout de suite senti que je touchais l’axe que je cherchais.

Le clip de « Sablier » semble être une véritable aventure visuelle. Pouvez-vous nous parler du processus de création derrière cette vidéo ?

Je voulais faire un clip qui ait du sens et soit intimement lié à la chanson. On m’a souvent répété que le clip n’a rien à voir avec la chanson mais je trouve cela ennuyeux et gâcher l’opportunité d’une unité de sens son/video. Mes chansons ont toujours un sens pour moi que ce soit au niveau du thème et de l’idée que je veux développer. Donc le clip devait parler de sensualité, d’amour, des difficultés et du temps qui passe. Une fois le lieu de tournage trouvé, le scénario est venu naturellement en me promenant dans le lieu avec l’ambition de montrer les différentes phases de la relation amoureuse, jusqu’au regret et cette fin énigmatique. J’avais toujours cette idée de course poursuite sensuelle du coup de foudre. C’était aussi le point de départ du scénario à savoir pouvoir mettre en scène cette étincelle du début. Ce moment intense du coup de foudre. Je voulais aussi une fin énigmatique qui questionne. Même moi, je ne sais pas si les personnages sont toujours ensemble après cette scène finale. Est-ce une projection fantasmatique ou la réalité ? Chacun, en fonction de son vécu, aura sa propre version du clip. C’est en tout cas ce que je souhaite, ça voudrait dire que j’ai réussi mon pari. 

Préférez-vous commencer par la musique ou par les paroles lors de la création d’une chanson ?

Pour le moment, et pour l’ensemble des chansons, c’est la musique le point de départ. C’est limite mystique si je peux dire. Je joue de la guitare et ça me procure une émotion. Ensuite, je crée le son et la mélodie. Ensuite, je réécoute et je ressens quelque chose qui m’indique le thème de la chanson. A partir de là, le texte vient très souvent tout seul car l’émotion est là et c’est le point de départ, l’étincelle créative pour le reste. Pour la suite, je vais également essayer le processus inverse à savoir écrire sur un thème et composer la musique. Mais disons que pour le moment, ça n’a jamais été le cas. Ce serait une contrainte artistique que je vais sûrement me fixer pour explorer de nouveaux horizons. 

Avez-vous des rituels ou habitudes qui nourrissent votre inspiration ?

Pas vraiment. Je dirai que je me pose en général beaucoup de questions et que je suis d’un naturel curieux et ouvert. J’ai vécu, j’ai voyagé, j’ai échangé avec beaucoup de gens et je pense tout cela est ma source d ‘inspiration. La vie, le temps et la beauté de ce qui nous entoure versus toutes les contraintes et les aléas quotidiens qui pourraient nous faire percevoir les choses différemment. Pour résumer, je dirai que c’est mon ancrage dans la réalité plus ma capacité à imaginer et être dans ma tête, qui, au final, se combinent pour nourrir mon inspiration. 

Comment trouvez-vous l’équilibre entre spontanéité et structure dans vos compositions ?

Sablier est très structurée car je voulais une chanson pop et entrainante. Sur d’autres, je le suis moins car l’inspiration en a décidé autrement. Après de manière générale, à partir du moment où on enregistre, compose et arrange, la musique répond aussi à certains critères pour que ça sonne. De la même manière qu’un plat de cuisine peut associer des saveurs différentes (voire inédites), il n’en reste pas moins que pour réaliser le plat idéal dont tout le monde va parler, il faut une recette et un protocole pour aboutir à un résultat final qui saura faire la part belle à la créativité mais aussi la qualité d’exécution. Je pense aussi que nous avons une perception erronée sur la musique comme une forme créative libre. Première contrainte, on détermine un tempo et on s’y tient. On a connu mieux comme liberté absolue. Ensuite, il y a les gammes, les accords, les notes … Tout ceci doit être cohérent et sonner entre eux. L’autre aspect essentiel est qui n’est pas du tout spontannée, c’est la technique de mix. Pour que le son sonne, il y a beaucoup de travail en amont et justement d’aspects techniques dont on ne peut pas faire l’impasse. Un exemple concret, dans Sablier, vous entendez une guitare mais j’en ai enregistré 4 différentes sur le refrain. 2 rythmiques pour la stéréo et 2 autres arpèges/harmoniques. C’est, ce qui donne la puissance mélodique dans le mix. J’en profite également pour remercier deux ingé sons qui m’ont accompagné Reda Zniber pour la première phase et Alexandre Tartière pour la seconde. Ils étaient les maîtres de la technique mais ne vous inquiétez pas, je me suis quand même permis de rester spontané et hors des sentiers battus, quitte à avoir quelques débats.

Quels sont vos projets à venir après « Sablier » ?

Il y aura deux nouvelles sorties à la rentrée. Une début janvier et l’autre mi février. Ce seront pour la première une chanson plus chanté/parlé, introspective, egotrip et la seconde, pop rock « dansant » sur un thème de société qui nous parle à tous. Ensuite, de manière générale, dans la mesure du possible, j’essaierai de garder ce rythme d’une nouvelle chanson toutes les 6 semaines afin de faire découvrir l’ensemble de mon univers musical.

Y a-t-il des collaborations artistiques que vous aimeriez explorer ?

Oui beaucoup !! J’en ai tellement, je voudrais une collaboration avec des musiciens africains, des musiciens latinos, des rappeurs (mais en les amenant dans mon univers). Si les choses évoluent positivement, je pourrais même partir sur un concept collaboratif pour un EP ou album. 

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