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HOLA! MAROC

En bleu ciel et plein sourire, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa a accueilli, ce dimanche à Rabat, la Première Dame de la République du Salvador, Gabriela Rodriguez de Bukele. Une rencontre toute en élégance, fraîcheur et bienveillance, scellant les liens entre le Royaume et l’Amérique centrale autour d’une diplomatie solidaire.

Un dimanche radieux, une image qui parle d’elle-même. À l’aéroport Rabat-Salé, deux silhouettes s’accordent à la perfection : celle de SAR la Princesse Lalla Asmaa et celle de la Première Dame du Salvador, Gabriela Rodriguez de Bukele, réunies sous le signe d’un bleu pastel poudré, d’une rare délicatesse. Dans ses bras, sa plus jeune fille, et à ses côtés, son aînée – les deux enfants habillées du même ton céleste, dans une tendre harmonie avec leur mère et leur hôte. Une arrivée marquée par la douceur, la chaleur humaine et un profond respect du protocole.

Présidente de la Fondation Lalla Asmaa pour les jeunes sourds et malentendants, la Princesse rayonnait à l’accueil de son invitée, incarnant l’élan d’un Maroc engagé sur la voie d’une diplomatie humaine, inclusive et tournée vers les causes nobles. Cette visite de travail marque un nouveau jalon dans les relations entre le Maroc et l’Amérique centrale, sous le signe d’un renforcement des coopérations solidaires.

Dans un style empreint de simplicité et d’élégance, cette seconde visite de Mme Rodriguez de Bukele au Royaume s’annonce comme un moment fort de dialogue interculturel, avec à la clé de futurs projets conjoints. Une page de diplomatie douce qui s’écrit à Rabat, entre femmes d’engagement, mères attentives et ambassadrices de cœur.

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Il y avait dans l’air de Saïdia, ce 24 juillet, bien plus que l’odeur salée de l’été. Sur la plage de Sibe Moulaya, c’est tout un élan collectif qui s’est levé, uni par un même souffle : protéger la mer, aimer la terre, et rêver un avenir plus propre pour notre littoral.

Dans le cadre du Chbyka Summer Tour 2025, la station Saïdia Méditerrania s’est imposée comme l’épicentre d’une mobilisation exemplaire. En partenariat avec l’Association Bahri, le groupe scolaire Benalmanara, et grâce au soutien de la Fondation BMCI, l’événement a rassemblé 152 participants autour d’un objectif concret mais profondément symbolique : ramasser, trier, comprendre, et surtout, agir.

L’opération a été saluée par la présence active de Monsieur le Bacha et de Monsieur le Président de la Commune de Saïdia, rejoints par le soutien précieux du Gouverneur de la province de Berkane et des autorités locales. Une scène rare : celle d’une alliance entre citoyens, jeunes, institutions et partenaires privés, unis autour de la cause bleue.

Car au-delà de la dépollution, c’est une vision commune qui a émergé : celle d’une Saïdia engagée, capable de conjuguer luxe balnéaire, conscience écologique, et ancrage territorial. Grâce à Saïdia Méditerrania, au Radisson Blu Saïdia Beach, au Croissant Rouge de Berkane, et à la mobilisation des Eaux et Forêts, cette journée est devenue un exemple à suivre.

Un rêve de vacances, oui, mais habité d’un engagement bien réel. À Saïdia, on ne se contente pas d’admirer la mer — on la protège.

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Il a soufflé ses bougies sous les projecteurs… et c’est le public qui a été littéralement transporté. Le 21 juillet, jour de ses 24 ans, Mimo Lazrak a embrasé la scène du Festival Juste pour Rire de Montréal, devenant l’une des révélations les plus vibrantes de cette édition 2025.

Face à un public conquis, le jeune humoriste marocain a offert bien plus qu’un simple stand-up : un moment d’authenticité, de grâce et de vérité, entre rires éclatants et silences habités. Sur les pas des grands — Gad Elmaleh, Jamel Debbouze, Haroun — Mimo a imposé sa voix, singulière, sensible, portée par un humour fin et résolument contemporain.

De Casablanca à Paris, il tisse des ponts, entre cultures, mémoires et quêtes d’identité. Une performance à fleur de peau, drôle et lumineuse, qui confirme ce que beaucoup pressentaient : Mimo Lazrak n’est pas seulement drôle, il est nécessaire.

Un anniversaire pas comme les autres. Un nom à retenir.

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À quelques mois de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, événement phare à l’échelle continentale, M Avenue Marrakech a fait escale à Casablanca pour aller à la rencontre des professionnels de la communication. Le jeudi 10 juillet, lors d’un événement privé organisé au Four Seasons Casablanca, agences, annonceurs, régies et médias étaient réunis pour découvrir en avant-première la régie publicitaire de M Avenue et son écosystème de visibilité sur-mesure.

Un rendez-vous stratégique pour positionner M Avenue comme un partenaire incontournable des marques désireuses de capter l’attention d’une audience premium au cœur de l’un des temps forts les plus médiatisés de l’année.

UNE DESTINATION QUI DEVIENT MEDIA

Lieu de vie, de culture et d’art de vivre, M Avenue attire chaque année des millions de visiteurs marocains et internationaux. Forte de cette affluence qualitative et de son ancrage dans le tissu touristique et culturel de Marrakech, l’avenue franchit aujourd’hui un nouveau cap en se structurant comme média à part entière.

Digitale et expérientielle, sa régie publicitaire propose un éventail d’espaces et d’activations : écrans immersifs, campagnes outdoor ciblées, événements de marque ou encore collaborations artistiques. L’ambition ? Offrir un cadre d’expression innovant aux marques qui souhaitent s’inscrire dans une narration forte et impactante.

UNE VITRINE STRATEGIQUE POUR LA CAN 2025

Alors que Marrakech s’apprête à vibrer au rythme de la CAN, M Avenue offre une opportunité unique de visibilité pour les marques souhaitant capitaliser sur cette dynamique. En phase avec les attentes du public local comme international, la programmation événementielle prévue autour du tournoi créera de multiples points de contact entre les marques et leurs audiences.

Ce passage par Casablanca a permis d’ouvrir le dialogue avec les décideurs du secteur et de présenter, en avant-première, les nombreuses possibilités de partenariat offertes par M Avenue dans ce contexte exceptionnel.

CRÉER DU LIEN ENTRE MARQUES ET PUBLICS

À travers cette initiative, M Avenue affirme sa volonté d’inscrire son développement dans une stratégie de co-création avec les acteurs du monde publicitaire. Cette rencontre a été l’occasion d’explorer ensemble des pistes de collaboration autour de contenus expérientiels, d’activations inédites et de projets à haute valeur ajoutée.

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Quand la jeunesse danse, c’est tout un pays qui s’exprime. Du 3 au 12 juillet 2025, la ville espagnole de Burgos a vibré au rythme de la Dance World Cup, rendez-vous international majeur qui réunit chaque année les meilleurs jeunes danseurs du monde. Cette année, c’est une école marocaine qui a captivé l’audience par son énergie, son message et sa grâce : Temps’Danse, basée à Casablanca, a brillamment représenté le Maroc avec une troupe de 33 danseuses âgées de 8 à 16 ans, engagées dans la catégorie Junior Large Group Showstopper.

Portée par une création chorégraphique forte et singulière, la performance rendait hommage à l’évolution de la femme marocaine, entre mémoire, fierté et liberté retrouvée. Résultat : un score remarquable de 87 %, salué pour sa puissance émotionnelle autant que pour sa précision technique.

Danser le Maroc d’aujourd’hui

Fusionnant danse contemporaine, street dance, ragga et hip-hop, la chorégraphie pensée par l’équipe artistique de Temps’Danse a transcendé les genres pour livrer une vision vibrante du Maroc : une jeunesse plurielle, confiante, connectée au monde sans renier ses racines. À travers chaque geste, chaque regard, ces jeunes filles ont incarné une nouvelle génération de femmes marocaines en devenir — libres, ancrées et engagées. Plus qu’une compétition, cette aventure fut un manifeste. Car au-delà du podium, c’est un message d’ouverture, de création et de transmission qui a été porté haut, devant un public international conquis.

Un centre d’expression artistique au cœur de Casablanca

Fondée par Myriam Bouayad, Temps’Danse est bien plus qu’une école. Située à Bourgogne, à Casablanca, cette structure dynamique s’impose depuis plusieurs années comme un véritable incubateur de talents. Entre les murs de ce centre spacieux, baigné de lumière et de musique, se croisent jeunes danseurs, pédagogues passionnés et créateurs de demain. Les disciplines s’y rencontrent : du contemporain au hip-hop, en passant par le théâtre physique et les danses urbaines. Mais l’essentiel reste ailleurs : dans l’accompagnement, la bienveillance et la capacité à faire émerger une voix propre chez chaque élève. Temps’Danse défend une vision de la danse comme langage universel et levier de transformation sociale. En témoigne cette aventure espagnole, qui a vu naître une cohésion rare entre familles, enseignants et élèves — unis par une même passion, et par la conviction que la culture peut changer des vies.

Un appel à soutenir la jeunesse en mouvement

Temps’Danse incarne aujourd’hui une nouvelle scène marocaine, féminine, audacieuse et rayonnante. En portant les couleurs du Maroc sur une scène mondiale, ces jeunes danseuses ont aussi ouvert la voie à d’autres. D’autres rêves, d’autres voix, d’autres mouvements.

Suivez leur aventure sur Instagram, découvrez les coulisses de leurs créations, et pourquoi pas… franchissez les portes de ce lieu unique, où la danse devient un art de vivre.

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Adresse emblématique du paysage casablancais depuis 1982, Villa Boga rouvre ses portes en juin 2024, fidèle à son âme mais résolument tournée vers l’avenir. À la fois restaurant, maison de vie et scène d’émotions, elle inaugure sa nouvelle carte estivale comme une invitation à savourer chaque moment — du lever du jour jusqu’aux heures étoilées.

Le midi, la fraîcheur s’installe avec grâce : assiettes légères, salades croquantes et légumes de saison composent une carte pensée pour les déjeuners en lumière, féminins et joyeux. L’esprit de partage s’invite à table avec de petites bouchées à faire circuler entre rires et éclats de soleil. Les week-ends, Villa Boga prolonge le plaisir avec un brunch généreux dès 11h, le samedi comme le dimanche.

Tout au long de la journée, la maison reste éveillée. Entre deux rendez-vous ou autour d’un café, sa carte à partager offre une liberté rare, dans un cadre feutré et enveloppant. On s’y installe sans contrainte, pour savourer un instant de pause ou prolonger une conversation précieuse.

À la nuit tombée, Villa Boga se métamorphose. Deux services de dîners aux chandelles, à 19h puis à 21h30, plongent les convives dans une ambiance intime et chaleureuse. À 23h, place à la fête : un live musical ouvre le bal avant qu’un DJ set n’emporte la maison jusqu’à 3h du matin. La carte à partager, toujours disponible, s’adapte aux rythmes de la nuit, prolongeant les plaisirs jusque tard.

Réouverte avec passion, Villa Boga renoue avec l’héritage de son passé tout en écrivant une nouvelle page, plus vivante que jamais. Une maison de jour, de nuit, de cœur — où chaque heure a sa lumière, chaque convive son émotion.

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À seulement 26 ans, H. Yassir incarne un Maroc qui ose, qui revient à ses racines, et qui construit. Depuis les montagnes du Nord, ce jeune ingénieur, brillant et déterminé, initie avec courage une nouvelle dynamique de développement, en lien direct avec les Hautes Orientations Royales.

Né en France, élevé entre deux cultures, H. Yassir a choisi de revenir à l’essentiel : ses origines rifaines, trop longtemps marginalisées. Diplômé d’une grande école d’ingénieurs, spécialisé en supply chain, logistique et achats industriels, il aurait pu suivre la voie confortable d’une carrière à l’international. Il a préféré le terrain. Le sien. Celui du Rif, qu’il connaît intimement.

Son ambition ? Mettre son expertise au service d’un territoire qui mérite bien plus qu’un regard condescendant ou une lecture caricaturale. Pour lui, le Rif n’est ni une zone à problème ni un simple sujet de politique sociale. C’est une promesse. Un réservoir de talents, de savoir-faire, et d’énergie à canaliser vers un développement durable, digne et structuré.

Une alliance forte au service du Maroc

Aux côtés de V. Étienne, entrepreneur européen enraciné depuis plus de 20 ans au Maroc, H. Yassir lance ICSHO et VERYM, deux sociétés qui ouvrent la voie à une économie circulaire basée sur la valorisation légale et éthique du chanvre à usage médicinal, cosmétique et industriel. Leur vision commune ? Transformer les défis en opportunités. Faire de l’inclusion territoriale une réalité concrète, pas un slogan.

Au cœur de leur projet, une conviction : le changement ne viendra pas uniquement des institutions, mais aussi de la jeunesse. Une jeunesse capable de parler business, écologie, dignité et territoire dans une même phrase. Une jeunesse formée, responsable, et surtout profondément attachée à sa terre.

  • Un modèle de développement qui conjugue l’avenir au présent

Le projet qu’il mène aujourd’hui ne se contente pas de créer des emplois ou d’attirer l’attention des salons internationaux, comme celui de l’Agriculture en Allemagne où ICSHO et VERYM ont récemment exposé. Il redonne aussi une fierté aux habitants du Nord, en leur proposant des perspectives de croissance dans un cadre légal, éthique et porteur.

« Il ne s’agit pas seulement d’économie, mais d’un devoir de reconstruction sociale et territoriale », affirme H. Yassir. Une phrase simple, mais qui résume l’essence de son engagement.

Un message pour toute une génération

Dans le binôme qu’il forme avec V. Étienne, l’intergénérationnel devient une force, et le lien entre diaspora et terre d’origine devient une promesse. Ensemble, ils prouvent que le Maroc peut avancer avec ses jeunes, ses ressources, et ses alliés fidèles. Leur parcours est une réponse directe aux Hautes Orientations Royales en faveur du développement équitable des territoires.

Soutenu par des institutions comme l’ANRAC et son directeur M. Mohamed Boussalal, ce projet démontre que lorsque les compétences rencontrent la volonté politique et l’attachement sincère au pays, tout devient possible.

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Chanteuse à la voix singulière et it-girl en devenir, Tilila a captivé le front row parisien dans une création spectaculaire signée Tony Ward. Une apparition mode, pop et ultra couture.

Le 7 juillet dernier, la Fashion Week Haute Couture s’est offerte une dose de fraîcheur marocaine avec l’irruption remarquée de Tilila, alias Ghita Marrakchi. Invitée au premier rang du défilé Tony Ward, la chanteuse s’est imposée comme une véritable muse contemporaine, vêtue d’une pièce saisissante du couturier libanais. D’un port de reine et d’un regard affirmé, elle a fusionné grâce naturelle et audace stylistique.

Quelques jours seulement après la sortie de son single « Beaucoup », déjà salué pour sa vibe pop infusée d’accents marocains, Tilila confirme sa montée en puissance sur la scène artistique comme sur les radars mode. Une star montante qui fait rimer esthétique et identité, et qui pourrait bien devenir la nouvelle obsession du front row

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Elle s’appelle Tilila, ce qui signifie “liberté” en berbère. Et ce n’est pas un hasard. Auteure-compositrice-interprète d’origine marocaine, elle débarque sur la scène musicale avec “Beaucoup”, un premier single aussi sensuel qu’engagé. Une entrée en matière assumée, à la croisée des cultures et des émotions.

Dans une pop à la fois moite et élégante, Tilila fait une irruption remarquée, sans frapper, mais avec une précision chirurgicale. “Beaucoup”, son premier titre, sorti le 27 juin 2025, sonne comme une déclaration d’émancipation. Une ballade amoureuse et charnelle, portée par une voix douce, frontale, profondément habitée, sur une production signée Khalil Cherradi (à l’origine de sons pour Saint Levant, Tiff…). Dans ses mots, en français, arabe et anglais, dans ses silences aussi, Tilila parle d’amour, de désir, mais surtout de liberté – celle de choisir, celle de ressentir, celle de créer. Une liberté née de ses racines et de ses révoltes.

Une esthétique forte et une identité plurielle

Le clip de “Beaucoup”, tourné au Maroc, confirme la puissance visuelle du projet : réalisation signée Elisa Baudoin, chorégraphies de Cassidy Ratliff, sous la direction artistique de Charm La’Donna (connue pour ses collaborations avec Rosalía, Dua Lipa, Kendrick Lamar…). L’image est léchée, le propos assumé : Tilila n’est pas là pour cocher les cases d’une pop formatée. Elle trace sa propre ligne.

Fière de ses origines marocaines et espagnoles, nourrie par sa culture française et plusieurs années aux États-Unis, Tilila déploie une palette aussi riche que singulière. Elle façonne un univers personnel, moderne et ancré, loin des clichés de la “world music”, loin aussi d’un féminisme de façade.

Une voix libre, entre Casablanca, Paris et Los Angeles

Casablanca reste son port d’attache, mais Tilila est résolument cosmopolite. Son public s’élargit du Maroc à la France, en passant par les États-Unis où elle collabore avec des talents comme Sammy SoSo (Tyla, Kali Uchis) ou Kaydence (Ariana Grande, Beyoncé). Prévu pour 2026, son premier album est attendu comme un manifeste pop d’un nouveau genre : libre, pluriel, sans compromis. Une promesse musicale, mais aussi une promesse de femme.

Dans une époque avide d’images fortes et de récits vrais, Tilila impose un souffle nouveau : ni produit marketing, ni icône fabriquée, mais une femme entière, enracinée dans l’intime et tournée vers l’universel. Et ça, franchement, on en redemande.

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À la tête de La Grande Table Marocaine du Royal Mansour Casablanca, le Chef Karim Benbaba redonne à la gastronomie marocaine ses lettres de noblesse. Entre hommage aux goûts oubliés, audace contemporaine et maîtrise des traditions, il façonne une cuisine identitaire, exigeante et résolument tournée vers l’avenir. Rencontre avec un artisan de la mémoire et de la réinvention.

1. Comment définiriez-vous aujourd’hui la haute gastronomie marocaine ? Où place-t-on la frontière entre tradition et innovation ?

La haute gastronomie marocaine trouve aujourd’hui naturellement sa place sur la scène internationale, portée par sa richesse et son héritage exceptionnel.
Ce qui fait la force de notre cuisine, c’est la diversité de ses saveurs, fruit de siècles de traditions culinaires transmises de génération en génération.

Récemment élue meilleure cuisine du monde, la gastronomie marocaine reçoit enfin l’appréciation et le respect qu’elle mérite à l’échelle internationale.

Pour moi, il est essentiel de connaître l’histoire pour pouvoir la raconter avec les goûts d’aujourd’hui. C’est précisément là que se situe la frontière entre tradition et innovation : dans cette capacité à maîtriser parfaitement nos fondamentaux pour mieux les réinterpréter avec créativité.

L’innovation est au cœur de ma philosophie culinaire, mais elle s’ancre toujours dans une connaissance profonde et respectueuse de nos traditions.

2. Votre carte joue beaucoup sur les textures, les dressages et les associations de saveurs. Comment se construit un plat chez vous, entre respect du goût authentique et recherche créative ?

Ma démarche créative consiste à être en recherche constante de saveurs, de nouvelles méthodes de cuisson, d’ingrédients et de préparations inspirés des traditions des différentes régions du Maroc.
Je m’attache particulièrement à retrouver ces goûts oubliés et à les retranscrire dans l’assiette, en tirant parti de mon expérience et en jouant avec les textures, tout en préservant l’authenticité des saveurs.
Cette approche me permet de créer des plats qui surprennent par leur présentation et leur technique, tout en restant profondément ancrés dans l’identité gustative marocaine.

3. Samedi soir, vous proposez un menu qui voyage entre homard, salades marocaines et méchoui. Comment avez-vous pensé cet équilibre entre produits de la mer, terroir marocain et grandes traditions festives ?

Lorsque je travaille sur un menu, ce qui compte le plus pour moi, c’est de mettre en valeur la région et terroir. Quand on parle de Casablanca, on pense naturellement au poisson frais, aux fruits de mer, à une cuisine qui s’articule autour de ces richesses maritimes.

J’aime aussi profiter des produits de saison, notamment en été, pour apporter un maximum de fraîcheur. Mais je n’oublie jamais la générosité de la cuisine marocaine, ni cette touche de gourmandise qui en fait tout le charme.

Ce menu raconte l’histoire de Casablanca : entre modernité et tradition, entre mer et terre, entre générosité et raffinement.

4. La Grande Table Marocaine accueille une clientèle très variée, marocaine et étrangère. Comment arrivez-vous à proposer une expérience qui parle à tous ces publics sans dénaturer l’âme de la cuisine marocaine ?

Nous offrons une expérience authentique et un véritable voyage culinaire, avec des saveurs bien prononcées. Nous assumons pleinement notre identité culinaire et prenons soin de l’expliquer.

Je souhaite que les Marocains reconnaissent leur identité dans l’assiette, tout en découvrant une nouvelle façon de la célébrer.

Au-delà de cela, la qualité du service et le cadre jouent un rôle essentiel, tant pour les Marocains que pour les visiteurs étrangers. L’excellence doit être globale afin de créer une expérience véritablement inoubliable.

Notre cuisine est un mélange harmonieux de traditions culinaires berbères, arabes, méditerranéennes et andalouses, qui confèrent à la gastronomie marocaine toute sa richesse et sa profondeur.

5. Y a-t-il un plat ou un produit marocain que vous rêvez encore de sublimer ou de revisiter, mais qui reste un défi technique ou culturel ?

Jusqu’à aujourd’hui, j’ai réussi à revisiter des produits qui ne sont pas simples à travailler ni à intégrer dans un menu, comme la cervelle d’agneau, la viande séchée lkhliaa, ou encore la tête d’agneau. Ces produits nécessitent une approche très technique ainsi qu’un profond respect de leur dimension culturelle.

À mon sens, le produit marocain que j’aimerais revisiter un jour et proposer à notre clientèle, tant marocaine qu’internationale, c’est le kourdass : ce mélange d’abats de mouton qui fait partie intégrante de notre patrimoine culinaire. Je suis conscient qu’il n’est pas évident de le faire découvrir à des visiteurs non familiers de cette spécialité, mais c’est justement ce type de défi qui me passionne.

Il s’agit d’un plat chargé d’histoire et de tradition, et je rêve de trouver une manière de le sublimer qui honore sa richesse tout en le rendant accessible à l’ensemble de nos hôtes.

6. Selon vous, quel est l’avenir de la cuisine marocaine sur la scène gastronomique internationale ?

Aujourd’hui, le nom de La Grande Table Marocaine du Royal Mansour commence à s’imposer sur la scène internationale. Nous avons déjà obtenu le prix « La Liste », une distinction qui témoigne de la reconnaissance de notre travail à l’échelle mondiale.

C’est un immense honneur et une grande fierté pour tous les Marocains. Cette distinction célèbre la richesse et la diversité de nos saveurs.

L’avenir de la cuisine marocaine est prometteur, car nous disposons de tous les atouts : une richesse culinaire exceptionnelle, des produits du terroir d’une qualité remarquable, et une nouvelle génération de chefs qui allient parfaitement traditions ancestrales et techniques contemporaines.

Notre mission est de continuer à hisser la cuisine marocaine vers l’excellence internationale, tout en préservant l’âme authentique qui fait notre identité. Le Maroc a tous les atouts pour devenir une destination gastronomique de premier plan, et nous nous engageons chaque jour à contribuer à cette ambition.

Ce qui me rend particulièrement optimiste, c’est de constater que notre approche, respectueuse des traditions mais résolument moderne, trouve un écho favorable auprès des critiques gastronomiques internationaux. C’est la preuve que l’authenticité et l’excellence peuvent non seulement coexister, mais aussi se sublimer mutuellement.

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