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Le mois dernier, la chanteuse nous envoûtait avec ses clichés solaires à Hvar en Croatie, destination prisée des célébrités. Ce week-end, elle revient à Marrakech pour présenter son nouveau coup de cœur : un tricycle électrique au design rétro-futuriste, déjà appelé à devenir une pièce iconique. Ghita Lahmamssi nous en dis plus sur son rôle de muse de la Lampago et se livre à quelques confidences sur sa vie d’artiste à cent à l’heure.

« Grrr. WOW. Silence… Lampago. » C’est par cette formule incisive que Hatim Baraka, président d’Exotic Vintage Cars, décrit la nouvelle venue. Une phrase percutante, scandée comme un refrain, qui résume l’ADN de ce bijou roulant : une alliance de design intemporel, d’élégance rétro et de mobilité durable. Pour Ghita, c’est un véritable coup de foudre : « Lampago n’est pas seulement une voiture, c’est un bijou. Son design, ses lignes, ses couleurs… tout respire l’élégance. Je n’ai pas réfléchi une seconde : le concept est unique et il m’a immédiatement séduite. »

Première à piloter la Lampago au Maroc, Ghita raconte son émotion : « Je ne m’attendais pas à une conduite aussi fluide et agréable. C’était une sensation particulière, presque comme un défilé de mode. À Casablanca, tout le monde se retournait. J’avais l’impression d’être sur un podium, mais cette fois derrière un volant. » Son choix ? La White Ivory, symbole de raffinement et d’harmonie : « Elle me ressemble : raffinée, douce, avec des couleurs apaisantes. Elle incarne sérénité et élégance, mais aussi une certaine audace. »

  • Luxe, glamour et durabilité, ces valeurs vous parlent-elles ?

Le vrai luxe aujourd’hui, c’est de respecter l’environnement. Lampago est électrique, zéro carbone, éco-friendly. Quand une marque réussit à allier glamour, élégance et durabilité, je ne peux qu’y adhérer.

  • La mode… c’est aussi une valeur intrinsèque à Lampago, vous la ressentez ?

Lampago a ce petit quelque chose de couture. Chaque détail est pensé comme une pièce de haute couture. On n’a pas l’impression de conduire une voiture, mais de porter une création.

Toujours proche des podiums, Ghita confirme sa présence à la Fashion Week de Paris et annonce qu’elle renouera bientôt avec les catwalks. De Paris à Marrakech, la ville ocre reste son refuge : « Je prends toujours un instant pour respirer profondément l’air de Marrakech. C’est une bouffée d’énergie, un retour aux racines. Ensuite, hammam et repas marocain : c’est ma façon de me sentir immédiatement chez moi. »

  • Pour finir sur de belles notes, une chanson, un album en route ?

Je prépare un album qui me tient énormément à cœur. C’est une étape de renaissance. Mon prochain opus s’appelle Phoenix et les premiers titres sortiront dans quelques jours.

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Radieuse pour une rentrée studieuse, Rania de Jordanie sublime le quiet luxury dans une chemise d’homme rayée, si féminine. Un look audacieux pour une reine qui inspire le monde jusqu’au bout des accessoires.

La reine Rania de Jordanie au Amman Design Week, avec sa fille aînée la princesse Iman (© Royal Hashemite Court)

De retour sur la scène publique, la reine Rania a ouvert la quatrième édition de l’Amman Design Week, accompagnée de sa fille aînée, la princesse Iman bint Abdullah. Fidèle à son sens aiguisé de la mode reconnu dans le monde entier, la mère de famille et grand-mère ose le perfecto en cuir comme la combinaison lors de sommets mondiaux, avec toujours un sans-faute stylistique, alliant haute couture, glamour et fraîcheur raffinée.

La reine Rania de Jordanie au Amman Design Week, avec sa fille aînée la princesse Iman (© Royal Hashemite Court)

Pour cette rentrée, la reine Rania a choisi une chemise d’homme rayée, si féminine, associée à une jupe longue en jean immaculée, rehaussée d’une très fine ceinture couleur cerise qui rappelle les rayures de sa chemise. Une mini pochette blanche suspendue à l’épaule et des lunettes rock et glamour complètent le look.

La reine Rania de Jordanie au Amman Design Week, avec sa fille aînée la princesse Iman (© Royal Hashemite Court)

Le petit détail qui ne passe pas inaperçu ? Sa montre connectée au poignet gauche. Un goût pour les accessoires sport-fashion, une préparation à un marathon ou un clin d’œil après sa convalescence de quatre mois pour un mal de dos annoncé en mai dernier, lors de la fête de l’indépendance ? Quoi qu’il en soit, cette montre moderne s’intègre parfaitement à sa tenue, illustrant à merveille son style sport chic et son quiet luxury si inspirant pour toutes les fashionistas.

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62 ans aujourd’hui : l’occasion de célébrer le “Made in Morocco” selon Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au-delà des symboles traditionnels du royaume et de son artisanat emblématique.

Le roi Mohammed VI est le premier ambassadeur du Made in Morocco. Entre costume haute couture impeccablement taillé et djellaba traditionnelle réinventée, il illustre un mélange unique de modernité et de tradition. Mais son influence va bien plus loin que le style : il a fait du Maroc un modèle politique, économique et culturel, inspirant le Maghreb, l’Afrique et le monde arabe. Audacieux, visionnaire et stratégique, il transforme chaque initiative en rayonnement international, faisant de son pays un allié stratégique de premier plan pour les grandes nations.

Le Made in Morocco est d’abord humain

Depuis son investiture, le roi Mohammed VI ne cesse de valoriser les Marocains du monde. Il met en lumière leurs talents et souligne leur rôle essentiel dans le rayonnement international du royaume. Qu’il s’agisse des arts, des sciences, de la politique ou de l’entrepreneuriat, chaque succès marocain à l’étranger reflète l’excellence et la créativité de la nation. Pour le Roi, le Made in Morocco est d’abord humain, il le rappelle régulièrement dans ses discours, à l’image de celui commémorant le 49ᵉ anniversaire de la Marche Verte, où il a salué la contribution de la diaspora au prestige et à l’influence du Maroc à l’international.

Le Made in Morocco, ancré dans son ADN africain

Depuis son discours historique en 2005 sur le “retour aux racines africaines”, le roi Mohammed VI a fait du Maroc un pont entre l’Afrique et le monde. Le pays s’impose comme un acteur clé du développement continental, grâce à ses relations économiques et culturelles solides et à son engagement politique fort. Le Made in Morocco devient ainsi un symbole de rayonnement africain et de soft power international.

Le Made in Morocco, audace et résilience

Le Maroc a toujours su transformer les obstacles en opportunités. La LGV, inaugurée en 2018, a marqué une étape majeure dans la modernisation des infrastructures nationales, tandis que la rénovation des routes, ports et villes comme Tanger et Casablanca a renforcé la compétitivité du pays. Face à la crise du Covid-19, le royaume a fait preuve de résilience, en accélérant ses réformes économiques et en adaptant ses projets pour maintenir le développement et la dynamique de transformation. L’audace de Sa Majesté Mohammed VI continue de propulser le Maroc vers de nouveaux sommets.

Innovation, technologie et ambition

Le Made in Morocco ne se limite pas à la culture et aux infrastructures. Le royaume investit dans l’aéronautique, les technologies émergentes, et l’innovation sociale. Le Maroc devient ainsi un laboratoire d’expériences novatrices et un modèle inspirant pour les nations voisines.

Made in Morocco, vision durable et environnementale

Le Made in Morocco s’affirme aussi comme un pionnier du développement durable, des énergies renouvelables et de l’économie verte. Sous le leadership de Sa Majesté le roi Mohammed VI, le Maroc a su transformer ces enjeux en véritables opportunités pour le pays et pour l’Afrique. Le Programme Maroc Vert modernise l’agriculture en favorisant des pratiques durables, l’irrigation intelligente et la valorisation des filières locales, tout en renforçant l’économie rurale. Le complexe solaire Noor, emblème de l’énergie propre, illustre la capacité du Maroc à allier innovation technologique et respect de l’environnement. Grâce à ces centrales solaires, le pays s’impose comme un leader mondial des énergies renouvelables. La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement complète ce dispositif en sensibilisant la population à la biodiversité, à la lutte contre le changement climatique et à la préservation des ressources naturelles. Ces initiatives démontrent que le Made in Morocco est aujourd’hui un modèle durable, où audace, modernité et responsabilité écologique convergent pour faire rayonner le Maroc à l’international.

Le Maroc sur le terrain mondial : football et rayonnement international

De la Coupe du Monde Qatar 2022 qui a vu s’illustrer l’équipe nationale de football en demi-finale, aux préparatifs pour 2030, le Maroc a fait parler de lui dans le monde entier. Le sport devient un vecteur de fierté nationale, un exemple de diplomatie douce et un moteur pour le rayonnement du Made in Morocco.

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En recevant les membres de la sélection nationale féminine de football lors de la réception royale à M’diq pour la Fête du Trône, Sa Majesté le Roi Mohammed VI rend hommage au parcours exceptionnel de ces sportives et, à travers elles, à toutes les femmes du Royaume. Une image puissante, à la croisée du symbole et de l’avenir.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a présidé, mercredi après-midi à la Place de la préfecture de M’diq-Fnideq, une réception à l’occasion du 26e anniversaire de Son intronisation.
Aux côtés des hautes figures institutionnelles, militaires, religieuses et diplomatiques venues présenter leurs vœux au Souverain, une présence a particulièrement retenu l’attention : celle des Lionnes de l’Atlas, honorées pour leur brillant parcours lors de la CAN féminine 2024.
La photo officielle du Souverain entouré de la sélection nationale féminine, en ce jour de fête, incarne un message fort : celui d’un Maroc moderne, fier de ses femmes, de leur talent, de leur force, et de leur contribution au rayonnement national.

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Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a présidé, mercredi après-midi à la Place de la préfecture de la ville de M’diq, une réception à l’occasion du 26e anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux Ancêtres.

Au début de cette cérémonie, Sa Majesté le Roi a salué les couleurs nationales au son de l’hymne national, alors que retentissait une salve de 21 coups de canon. Le Souverain a ensuite été salué par plusieurs personnalités marocaines et étrangères venues présenter leurs voeux à SM le Roi en cette heureuse occasion.

Ainsi, le Souverain a reçu les vœux du Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, du président de la Chambre des Représentants, M. Rachid Talbi Alami et du président de la Chambre des Conseillers, M. Mohamed Ould Errachid. Sa Majesté le Roi a également reçu les vœux du président-délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, Premier Président de la Cour de Cassation, M. Mohamed Abdennabaoui, du président du Ministère Public, Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, M. Hicham Balaoui, du Président de la Cour Constitutionnelle, M. Mohamed Amine Benabdellah, du Premier Président de la Cour des Comptes, Mme Zineb El Adaoui, du président du Conseil économique, social et environnemental, M. Abdelkader Amara, du secrétaire général du Conseil supérieur des Oulémas, M. Mohamed Yssef, de la présidente du Conseil supérieur de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche scientifique, Mme Rahma Bourqia et de la présidente du Conseil national des droits de l’Homme, Mme Amina Bouayach.

Le Souverain a aussi été salué par le Médiateur du Royaume, M. Hassan Tariq, la présidente de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, Mme Latifa Akherbach, le président du Conseil de la Concurrence, M. Ahmed Rahhou, le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, M. Mohamed Benalilou, le Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger, M. Driss El Yazami, le président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes, M. Khalihenna Ould Errachid, le Wali de la Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, gouverneur de la Préfecture de Tanger-Assilah, M. Younès Tazi et le président du Conseil de la Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, M. Omar Moro.

Sa Majesté le Roi a, par la suite, été salué par le Général de Corps d’Armée, Mohamed Berrid, Inspecteur général des Forces Armées Royales, Commandant la Zone Sud, le Général de Corps d’Armée Mohamed Haramou, Commandant la Gendarmerie Royale, le Général de Brigade Azzeddine Khalid, Chef du troisième bureau, le Général de Division aérienne Mohammed Gadih, Inspecteur des Forces Royales Air, le Contre-Amiral Mohamed Tahin, Inspecteur de la Marine Royale, le Général de Division Jabrane Khalid, Inspecteur général des Forces Auxiliaires (Zone Nord), et le Colonel Major Mustapha Hdiouad, Inspecteur général des Forces Auxiliaires (Zone Sud), ainsi que par M. Abdellatif Hammouchi, Directeur général de la Sûreté nationale et Directeur général de la Surveillance du territoire national, et M. Mohamed Yassine El Mansouri, Directeur général des Études et de la Documentation.

Le Souverain a également été salué par le doyen du corps diplomatique africain, ambassadeur de la République du Cameroun, M. Mohamadou Youssifou, le doyen du corps diplomatique arabe par intérim, Ambassadeur de la République du Yémen, M. Ezzedine Saïd Ahmed Al Asbahi, le doyen du corps diplomatique européen par intérim, ambassadeur de l’Ordre souverain militaire de Malte, M. Julien-Vincent Brunie, le doyen du corps diplomatique américain, Ambassadeur de l’Organisation des Etats des Caraïbes Orientales, M. Ian Montclair Queely, et le doyen du corps diplomatique asiatique, Ambassadeur de la République Populaire de Chine, M. Li Changlin.

SM le Roi a aussi été salué par Monseigneur Emilio Rocha Grande, Archevêque de Tanger, la Révérende Pasteur Karen Thomas Smith, Présidente de l’Église Évangélique au Maroc, Monseigneur Maxim Massalitin, président de l’Eglise Orthodoxe Russe, et Monsieur Yossef Israel, Grand Rabbin de Casablanca.

Le Souverain a, par la suite, été salué par le Président de la FIFA, M. Gianni Infantino, le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), M. Fouzi Lekjaa, ainsi que par les membres de la sélection nationale féminine de football qui ont réalisé un brillant parcours lors de la Coupe d’Afrique des Nations féminine de football 2024.

SM le Roi, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid a ensuite posé pour une photo-souvenir avec les membres de la sélection nationale féminine de football.

La célébration par le peuple marocain, en ce jour, du 26e anniversaire de l’intronisation de SM le Roi Mohammed VI, est une occasion renouvelée pour l’ensemble des composantes de la Nation de réitérer leur fidélité, leur loyalisme et leur indéfectible attachement au Glorieux Trône Alaouite.

Avec MAP

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Accueillie à l’aéroport de Rabat-Salé par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa, la Première Dame du Salvador a entamé sa visite officielle au Maroc en tenant ses deux filles à ses côtés. Une image saisissante qui dit tout d’une diplomatie sensible, incarnée, profondément humaine.

La Princesse Lalla Asmaa accueille la Première dame du Salvador, Gabriela Rodriguez de Bukele et ses deux filles Layla et Aminah, pour une visite de travail au Maroc

C’est une image qui restera. Ce dimanche 27 juillet, sur le tarmac de Rabat-Salé, la Première Dame du Salvador, Gabriela Rodríguez de Bukele, descend de l’avion, le visage serein, sa plus jeune fille dans les bras, l’aînée à la main. À ses côtés, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa, dans une élégance bleue poudrée parfaitement accordée à celle de son hôte. Une double silhouette maternelle et royale, tendre et solennelle. Tout est là : la symbolique, la simplicité, la puissance d’une scène.

Venue pour une visite de travail dans le Royaume, Gabriela de Bukele incarne une génération de Premières Dames qui font du terrain leur priorité et de la douceur une forme d’autorité. Psychologue de formation, spécialisée dans le développement prénatal, elle est à l’origine du premier centre d’éducation prénatale au Salvador. Très tôt engagée dans la protection de la petite enfance, elle continue aujourd’hui, dans sa fonction, de faire de l’éducation, de la santé mentale et de l’inclusion sociale les piliers de son action.

Son arrivée au Maroc ne relève pas uniquement du protocole diplomatique. Elle est le signe d’un dialogue Sud-Sud à dimension humaine, porté ici par deux femmes en responsabilité, deux mères, deux figures engagées au service de l’enfance. En apparaissant avec ses filles dès les premières minutes de son séjour officiel, Gabriela de Bukele envoie un message puissant : la sphère familiale n’est pas mise entre parenthèses pour les femmes de pouvoir, elle peut au contraire être visible, assumée, portée comme un prolongement des valeurs que l’on défend.

Cette photographie à l’aéroport, avec ses jeux de regards, ses gestes spontanés et sa palette pastel, n’est pas une image comme les autres. Elle raconte une diplomatie à hauteur d’enfant, une posture de femme responsable sans renoncer à sa tendresse. C’est, peut-être, l’un des plus beaux symboles de cette visite au Maroc : la possibilité d’un leadership féminin profondément incarné.

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Elle s’appelle Tilila, ce qui signifie “liberté” en berbère. Et ce n’est pas un hasard. Auteure-compositrice-interprète d’origine marocaine, elle débarque sur la scène musicale avec “Beaucoup”, un premier single aussi sensuel qu’engagé. Une entrée en matière assumée, à la croisée des cultures et des émotions.

Dans une pop à la fois moite et élégante, Tilila fait une irruption remarquée, sans frapper, mais avec une précision chirurgicale. “Beaucoup”, son premier titre, sorti le 27 juin 2025, sonne comme une déclaration d’émancipation. Une ballade amoureuse et charnelle, portée par une voix douce, frontale, profondément habitée, sur une production signée Khalil Cherradi (à l’origine de sons pour Saint Levant, Tiff…). Dans ses mots, en français, arabe et anglais, dans ses silences aussi, Tilila parle d’amour, de désir, mais surtout de liberté – celle de choisir, celle de ressentir, celle de créer. Une liberté née de ses racines et de ses révoltes.

Une esthétique forte et une identité plurielle

Le clip de “Beaucoup”, tourné au Maroc, confirme la puissance visuelle du projet : réalisation signée Elisa Baudoin, chorégraphies de Cassidy Ratliff, sous la direction artistique de Charm La’Donna (connue pour ses collaborations avec Rosalía, Dua Lipa, Kendrick Lamar…). L’image est léchée, le propos assumé : Tilila n’est pas là pour cocher les cases d’une pop formatée. Elle trace sa propre ligne.

Fière de ses origines marocaines et espagnoles, nourrie par sa culture française et plusieurs années aux États-Unis, Tilila déploie une palette aussi riche que singulière. Elle façonne un univers personnel, moderne et ancré, loin des clichés de la “world music”, loin aussi d’un féminisme de façade.

Une voix libre, entre Casablanca, Paris et Los Angeles

Casablanca reste son port d’attache, mais Tilila est résolument cosmopolite. Son public s’élargit du Maroc à la France, en passant par les États-Unis où elle collabore avec des talents comme Sammy SoSo (Tyla, Kali Uchis) ou Kaydence (Ariana Grande, Beyoncé). Prévu pour 2026, son premier album est attendu comme un manifeste pop d’un nouveau genre : libre, pluriel, sans compromis. Une promesse musicale, mais aussi une promesse de femme.

Dans une époque avide d’images fortes et de récits vrais, Tilila impose un souffle nouveau : ni produit marketing, ni icône fabriquée, mais une femme entière, enracinée dans l’intime et tournée vers l’universel. Et ça, franchement, on en redemande.

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Sous le ciel étoilé de Rabat, une voix, une prestance, une silhouette : Feryal Ziyari a illuminé la scène Nahda lors de la 20ᵉ édition du Festival Mawazine. L’animatrice marocaine s’impose avec grâce comme une ambassadrice du chic marocain, entre rigueur journalistique, féminité assumée et rayonnement culturel.

Elle est apparue comme un souffle de fraîcheur et de maîtrise sur la scène Nahda. Feryal Ziyari, jeune figure de la télé arabe, s’affirme de plus en plus sur le petit écran et sur la scène marocaine, faisant de chaque apparition un moment suspendu, en conjuguant intelligence du propos, sens du rythme et élégance naturelle.

Lors des soirées du prestigieux festival Mawazine, dédiées aux grandes voix de la chanson arabe, Feryal a imposé un style subtil, entre professionnalisme maîtrisé et émotion partagée. Chaque artiste a été introduit avec justesse et sensibilité, dans un ton à la fois sobre et habité. Sa gestuelle précise, son phrasé limpide et sa tenue, toujours pensée dans le détail, ont donné à ses interventions la grâce d’un art parfaitement incarné.

Ce qui séduit chez elle, c’est cette capacité rare à être à la fois le fil conducteur et la touche d’éclat. Une voix posée, un sourire lumineux, un port de reine — et ce caftan marocain qu’elle porte à chaque fois avec une élégance audacieuse. Feryal Ziyari ne se contente pas de présenter : elle incarne. Elle donne une âme aux moments d’attente, une aura aux débuts de concert, et une chaleur au lien entre scène et public.

Sur les réseaux sociaux, les éloges fusent : « beauté marocaine », « voix de velours », « élégance et charisme », « fierté du Maroc »… Feryal est décrite comme un arc-en-ciel de style, une icône en devenir, et une ambassadrice culturelle capable d’élever chaque événement auquel elle participe.

Mawazine aura marqué pour elle une étape déterminante : celle où une animatrice devient personnalité. Et où l’écran ne suffit plus à contenir le rayonnement d’un talent en pleine ascension.

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Un souffle d’opéra, une silhouette de reine et une voix venue du cœur du Nil. Pour la soirée d’ouverture de la 20ᵉ édition du Festival Mawazine, Carmen Soliman a livré bien plus qu’une performance : un moment suspendu, où l’élégance et l’émotion se sont données la main.

Carmen Soliman sur la scène de Mawazine 2025, le 20 juin, au théâtre Mohammed V

Sur la scène du Théâtre National Mohammed V à Rabat, la star égyptienne révélée par Arab Idol en 2012 — aujourd’hui ambassadrice du programme EQUAL Arabia de Spotify — a fait une entrée remarquée dans un caftan immaculé brodé d’or, signé Fatima Zahra Filali Idrissi pour sa maison de couture Dar Fatim.
La coupe fluide, les broderies précieuses, le tombé parfait… tout dans cette tenue évoquait la noblesse d’un art vestimentaire ancré dans les traditions marocaines, revisité avec une grâce contemporaine.
Ses cheveux somptueusement ondulés tombant en cascade sur ses épaules, Carmen offrait à la salle une vision cinématographique, presque mythique. Une tableau vivant, digne des grandes scènes lyriques. Mais c’est sa voix — pure, vibrante, enveloppante — qui a scellé la magie. Le public, conquis, a accueilli cette première soirée comme une promesse : celle d’un festival qui n’a rien perdu de son éclat, vingt ans après sa naissance.

Entre hommage à la haute couture marocaine et célébration de la musique arabe, cette ouverture donne le ton d’une édition placée sous le signe du dialogue des cultures, de l’excellence artistique et de la beauté dans toutes ses expressions.

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Dans une atmosphère empreinte d’émotion et de fierté, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa, Présidente de la Fondation éponyme, a présidé la cérémonie de fin d’année scolaire 2024-2025, au siège de la Fondation à Rabat. Un événement symbolique, reflet d’un engagement sans faille pour l’inclusion des enfants sourds et malentendants, et vitrine de la réussite d’une approche éducative et humaine exemplaire.

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa, Présidente de la Fondation Lalla Asmaa, préside, au siège de la Fondation à Rabat, la cérémonie de fin d’année scolaire 2024-2025 de cette Fondation, qui s’impose aujourd’hui comme une référence nationale et continentale dans l’accompagnement des enfants sourds et malentendants. (Photo : MAP)

Dès son arrivée, Son Altesse Royale a visité le nouveau cabinet de psychologie de la Fondation, conçu pour offrir un accompagnement global, tant aux enfants qu’à leurs familles. SAR a ensuite salué le talent et la créativité des élèves, à travers des ateliers où l’ingéniosité s’exprimait avec éclat : robotique primée, miniatures d’art, peintures sensibles…

Dans son allocution, M. Karim Essakalli, président délégué de la Fondation, a souligné que cette cérémonie ne marque pas seulement la fin d’un cycle scolaire, mais célèbre « des parcours de vie transformés par l’éducation, l’écoute et l’espoir ». Les chiffres sont éloquents : 10 bacheliers, 8 licences validées, 11 masters en cours… et un premier docteur diplômé. Des réussites qui prouvent que la surdité n’est pas une limite, mais un défi relevé grâce à un accompagnement d’exception.

Forte de cette dynamique, la Fondation s’apprête à franchir un nouveau cap : dans un an, de nouveaux centres ouvriront leurs portes, intégrant dépistage, soins et formation. Inspirée par la visite de SAR à l’Université Gallaudet à Washington – unique au monde pour les sourds – la Fondation ambitionne de créer au Maroc la deuxième université dédiée à cette jeunesse, une première en Afrique et dans le monde arabe.


Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa, Présidente de la Fondation Lalla Asmaa, préside, au siège de la Fondation à Rabat, la cérémonie de fin d’année scolaire 2024-2025 de cette Fondation, qui s’impose aujourd’hui comme une référence nationale et continentale dans l’accompagnement des enfants sourds et malentendants. (Photo : MAP)

La cérémonie a également été marquée par la signature de trois conventions majeures Trois conventions ont été signées pour élargir l’accompagnement des jeunes au-delà de la scolarisation : la première avec le ministère du Numérique et l’université Mohammed V pour des formations en cybersécurité, la seconde avec Label Vie pour favoriser l’insertion professionnelle, et la troisième avec la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé pour renforcer la coopération scientifique et universitaire. Ces accords traduisent une vision inclusive et futuriste, où chaque jeune formé à la Fondation devient un citoyen à part entière dans une société numérique et solidaire.

Les moments artistiques n’étaient pas en reste : la soprano internationale Farah El Dibany a offert un hommage musical émouvant, suivi de prestations théâtrales poignantes des élèves, retraçant leur passage « du silence à la parole ».

La remise des diplômes et des distinctions par SAR la Princesse Lalla Asmaa, notamment au premier docteur de la Fondation, a clos cette cérémonie mémorable, en présence de personnalités gouvernementales, diplomatiques et partenaires de la Fondation.

Avec MAP

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