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Leïla Hadioui

Entre style et sport, l’ex-mannequin et créatrice de mode brille sur le podium de l’élégance et de la performance.

Leïla Hadioui couverture Hola maroc

Pour célébrer ses 40 ans, Leïla Hadioui, ex-mannequin, créatrice de mode, influenceuse et animatrice télé, dévoile une collection en collaboration avec Adidas, fusionnant élégance et performance. Toujours entre tradition et modernité, elle fait du podium un terrain d’expression, qu’il soit mode ou sportif. Avec une vie désormais rythmée par le dépassement de soi, elle incarne une féminité forte et engagée, où style et discipline s’entrelacent avec audace. Fidèle à ses valeurs, elle a imaginé ce défilé autour du combat au féminin, une ode à la force et à la persévérance. Maman de Inès, 19 ans, elle reste profondément attachée à la famille, puisant dans ses racines un équilibre entre héritage et renouveau. Hier icône des catwalks, aujourd’hui figure inspirante du bien-être et de la performance, Leïla Hadioui s’impose comme une femme de son temps, prête à marquer une nouvelle décennie sous le signe de la puissance et du style.

  • Le sport est un véritable fil rouge dans votre quotidien, et encore plus pendant le Ramadan. Comment intégrez-vous cette discipline à votre routine et en quoi contribue-t-elle à votre bien-être et votre développement personnel ?

Le sport a toujours été essentiel dans mon quotidien, mais récemment, j’ai découvert une nouvelle passion : le paddle. C’est un sport qui me procure à la fois du plaisir et du bien-être, tout en me challengeant physiquement. En parallèle, je pratique régulièrement du renforcement musculaire, de la natation, du cardio, et parfois du body pilates. Pendant le Ramadan, je veille à adapter mon rythme, en privilégiant des séances en fin de journée pour rester active sans épuiser mon énergie. Le sport m’aide à me recentrer, à évacuer le stress et à renforcer ma discipline, autant sur le plan physique que mental.

Leïla Hadioui Hola maroc
  • Votre teint éclatant, même sans filtres, ne passe pas inaperçu. Quels sont vos secrets beauté et votre routine skincare pour afficher une peau lumineuse ?

L’hydratation est la clé de ma routine skincare. Je veille à bien hydrater ma peau chaque jour et à la nettoyer en profondeur après chaque maquillage. C’est une étape essentielle pour préserver son éclat et sa fraîcheur. J’accorde aussi une grande importance aux soins adaptés à mon type de peau et à la régularité dans leur application. En complément, je prends des compléments alimentaires qui m’aident à garder une peau lumineuse et en bonne santé. Pour moi, la beauté passe autant par les soins extérieurs que par ce que l’on apporte à son corps de l’intérieur.

  • On dit souvent que la beauté vient aussi de l’assiette. La vôtre est-elle aussi soignée que votre style ? Quelles sont vos habitudes alimentaires pour rester en forme et en phase avec votre mode de vie ?

Absolument ! Je crois profondément à l’impact de l’alimentation sur le bien-être et l’apparence. J’adopte une alimentation variée et équilibrée, avec des aliments riches en nutriments : des fruits et légumes frais, des protéines maigres, et des bonnes graisses comme l’huile d’olive ou l’avocat. J’évite les excès de sucre et les produits trop transformés, en privilégiant des repas faits maison. Pendant le Ramadan, je fais particulièrement attention à mon hydratation et je choisis des aliments qui m’apportent de l’énergie de manière durable.

Leïla Hadioui Hola maroc
  • Vous incarnez une élégance qui mêle subtilement tradition et modernité. Comment parvenez-vous à équilibrer ces deux influences dans votre quotidien et votre approche de la mode ?

Pour moi, la mode est un dialogue entre héritage et innovation. J’aime réinterpréter des pièces traditionnelles avec une touche contemporaine, que ce soit dans mes créations ou dans ma façon de m’habiller au quotidien. Je peux porter un caftan revisité avec des sneakers ou mixer des matières et des coupes modernes avec des éléments inspirés du patrimoine marocain. Mon objectif est de proposer une mode qui parle aux femmes d’aujourd’hui, qui respectent nos racines tout en étant audacieuses et actuelles.

  • Votre fille semble occuper une place précieuse dans votre vie. Comment influence-t-elle votre équilibre personnel et professionnel ?

Ma fille est mon plus grand bonheur et ma plus belle source d’inspiration. Être maman m’a appris à mieux organiser mon temps et à toujours chercher un équilibre entre mes projets professionnels et ma vie personnelle. Elle m’aide à rester ancrée, à voir les choses avec plus de simplicité et d’authenticité. Son regard sincère sur tout ce que je fais est précieux, et j’aime partager avec elle certains aspects de mon univers créatif.

Hola maroc Leïla Hadioui
  • Et plus largement, quel rôle joue la famille dans votre énergie, votre parcours ?

La famille est mon centre, mon ancrage, ma principale source d’énergie. Elle m’apporte un équilibre essentiel, un espace où je peux me ressourcer et me reconnecter à l’essentiel. Dans un univers aussi exigeant que celui de la mode et des médias, ces moments de partage sont indispensables pour garder les pieds sur terre. La famille est aussi un moteur qui me pousse à toujours avancer, à me dépasser, tout en restant fidèle à mes valeurs.

  • Votre collaboration avec Adidas marque une étape importante dans votre univers mode. Comment est née cette alliance et quelle vision souhaitez-vous transmettre à travers cette collection ?

Cette collaboration représente une belle évolution dans mon parcours, car elle réunit deux univers qui me passionnent : la mode et le sport. L’idée est née d’une envie commune de mettre en avant la force des femmes, leur dynamisme et leur style unique. Avec Adidas, nous avons imaginé une collection qui allie performance et élégance, en proposant des pièces modernes et confortables, adaptées à une femme active qui aime bouger tout en restant stylée. C’est une ligne qui reflète ma vision d’une mode à la fois fonctionnelle, inspirante et audacieuse.

Leïla Hadioui
  • La mode a toujours été une évidence pour vous. Comment votre regard et votre approche ont-ils évolué au fil des années ?

Avec le temps, ma vision de la mode s’est enrichie et affinée. J’ai compris que la mode n’est pas seulement une question d’esthétique, mais aussi un moyen d’exprimer une identité, de raconter une histoire et de valoriser un savoir-faire. Aujourd’hui, je crée avec plus de sens et de profondeur, en m’inspirant de la femme d’aujourd’hui et de son besoin d’élégance, de confort et de confiance en elle. J’ai aussi appris à écouter mon instinct et à assumer des choix plus affirmés, aussi bien dans ma créativité que dans mes engagements.

Leïla Hadioui Hola maroc
  • Vous avez célébré vos 40 ans en janvier 2025, une étape symbolique. Comment abordez-vous cette nouvelle décennie, aussi bien sur le plan personnel que professionnel ?

Franchement, je me sens plus épanouie et plus confiante que jamais ! J’ai encore plein de projets à concrétiser, mais je veux aussi prendre du temps pour moi, pour ma famille, et savourer chaque instant avec plus de sérénité. À 40 ans, on a une meilleure compréhension de soi-même, on apprend à mieux choisir ses priorités et à se concentrer sur ce qui nous fait réellement vibrer. J’aborde cette nouvelle décennie avec plus de sagesse et de liberté, en mettant l’accent sur l’équilibre entre ma vie personnelle et mes ambitions professionnelles.

Leïla Hadioui couverture Hola maroc
  • Si vous deviez résumer l’évolution de votre parcours, qui était Leïla Hadioui hier et qui est-elle aujourd’hui ? Quels sont les plus grands changements dans votre façon d’être, de penser et de créer ?

Hier, j’étais une jeune femme passionnée, avide de découvertes et toujours prête à relever des défis. Aujourd’hui, je suis toujours cette femme passionnée, mais avec plus d’expérience et une vision plus affirmée. J’ai appris à mieux me connaître, à faire confiance à mon instinct et à ne plus avoir peur de l’échec. Ma manière de créer a aussi évolué : je cherche plus d’authenticité, plus de profondeur dans mes projets, et surtout, plus de sens. Je veux que mon travail laisse une empreinte, qu’il inspire et qu’il contribue à valoriser notre culture et notre artisanat.

Leïla Hadioui
Photos : Mohamed Sajid
Retouching : Abdel Kebdani

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Auréolé de son Oscar du meilleur acteur pour « The Brutalist », Adrien Brody poursuit son voyage cinématographique dans un tout autre registre. Cette fois, c’est au Maroc, et plus précisément à Tanger, qu’il incarne un globe-trotter contemplatif dans « Kismet », un court-métrage publicitaire réalisé par le talentueux metteur en scène mexicain Alexis Gomez.

Instagram @Adrienbrody

D’une durée de trois minutes, « Kismet » s’ouvre sur une scène mélancolique : Brody, songeur, observe le paysage marocain défiler depuis la fenêtre d’un train. Une référence cinéphile que The Hollywood Reporter rapproche du personnage ferroviaire qu’il incarnait dans « The Darjeeling Limited » de Wes Anderson. Le voyage se poursuit dans les ruelles vibrantes de Tanger, entre rencontres impromptues et instants suspendus, avant que l’acteur ne s’engouffre dans un « grand taxi » en direction du nord du pays.

Instagram @Adrienbrody

De Tanger à Chefchaouen, la perle bleue du Rif, Adrien Brody suit les indices laissés par une vieille carte postale, tissant un récit intime où chaque détail semble chargé de sens. Cette quête le conduit jusqu’à une chambre de riad en bord de mer, dernier arrêt d’un périple aussi introspectif que sensoriel.

« Grandir à New York, une ville où la diversité et les rencontres imprévues sont omniprésentes, a nourri en moi cette soif d’aventure », confie Adrien Brody. « Les tournages m’amènent souvent aux quatre coins du monde, et j’adore cette sensation de me perdre pour mieux me retrouver. Voyager, c’est transcender les frontières, dépasser les différences culturelles, comprendre que chaque individu porte en lui une histoire unique.

Instagram @Adrienbrody

Produit en collaboration avec Monos, « Kismet » explore avec poésie les thèmes de la solitude et de la connexion humaine. Il illustre comment l’inconnu se révèle à nous lorsque nous nous abandonnons pleinement à l’expérience du voyage. Une invitation à l’errance, où l’authenticité des paysages marocains sublime la beauté du cheminement personnel.

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Shakira photo

Entre discipline, sport et moments intimes, la chanteuse dévoile les coulisses de sa préparation avant de monter sur scène.

Shakira
Photo @shakira

Un entraînement sportif avant de prendre la scène

Avant de monter sur scène, Shakira ne laisse rien au hasard. Dans une vidéo où elle apparaît vêtue d’une brassière beige et d’un pantalon de sport bicolore rose et beige, la chanteuse s’adonne à une session de fitness dynamique. Squats, levées de poids et exercices de renforcement musculaire lui permettent de booster son endurance et d’assurer ses performances scéniques rythmées par ses célèbres mouvements de hanche. “J’arrive à 15h, je fais mes exercices, et si j’ai le temps, je m’offre un massage”, confie-t-elle en légende de son post Instagram. Cette discipline sportive fait partie intégrante de son quotidien, une habitude qui lui permet de rester au sommet de sa forme.

Focus, prière et derniers ajustements beauté

Une fois l’échauffement terminé, Shakira passe entre les mains de son équipe beauté pour une mise en beauté express. “Je prends cinq minutes pour me concentrer et prier Dieu que tout se passe bien”, explique-t-elle. Cette parenthèse spirituelle l’aide à canaliser son énergie avant de retrouver son public. Autre détail révélateur de son perfectionnisme : sa crainte d’attraper froid. L’interprète de Waka Waka veille à éviter les courants d’air et ajuste sa tenue en conséquence.

Shakira embrasse son fils aîné à l'annonce de son Grammy award
Shakira embrasse son fils aîné à l’annonce de son Grammy award pour le meilleur album latin pop de l’année, “Las Mujeres Ya No lors des 67e Grammys. (Photo WireImage)

Une touche d’amour avant le show : ses enfants, son plus grand soutien

Malgré son emploi du temps chargé, Shakira ne manque jamais de partager un moment avec ses fans, avant de fouler la scène. Mais ce sont surtout Milan et Sasha, ses deux fils nés de sa relation avec Gérard Piqué, qui lui apportent le plus grand réconfort. Entre messages de soutien et étreintes en coulisses, leurs apparitions sont devenues un rituel précieux.

Shakira et ses enfants Milan et Sasha lors des 67th Grammy Awards
Shakira et ses enfants Milan et Sasha lors des 67th Grammy Awards le 2 février 2025 à l’Arena Los Angeles, California. (Photo Getty Images )

Depuis sa séparation avec le footballeur espagnol en 2022, Shakira assume pleinement sa nouvelle vie, portée par la musique, l’amour de ses fans et la force de ses enfants. Sa tournée Las Mujeres Ya No Lloran s’annonce déjà comme un triomphe, symbolisant une renaissance à la fois artistique et personnelle.

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George clooney

Casablanca, métropole bouillonnante du Maroc, est depuis des décennies une destination incontournable pour les cinéastes du monde entier. Avec son architecture mêlant tradition et modernité, ses ruelles pittoresques et son atmosphère vibrante, la ville a accueilli des tournages de superproductions hollywoodiennes, de thrillers d’espionnage et de films d’action à grand spectacle. En ce moment, John Cena, star du catch et acteur d’action, tourne son dernier film, « Matchbox », à Casablanca, contribuant une fois de plus à la renommée internationale de la ville en tant que décor cinématographique. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, puisque la ville a déjà été choisie pour des films emblématiques. Tour d’horizon.


Casablanca et Hollywood : une relation historique

Ironie du destin, le film culte « Casablanca » (1942), avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, n’a jamais été tourné au Maroc. Entièrement réalisé en studio à Hollywood, ce chef-d’œuvre du cinéma a pourtant contribué à façonner l’image mythique de la ville blanche dans l’imaginaire collectif. Mais au fil des années, Casablanca est bel et bien devenue une destination de tournage privilégiée, attirant des productions internationales majeures.

Casablanca, décor privilégié du cinéma d’action et d’espionnage

« Mission: Impossible – Rogue Nation » (2015) – avec Tom Cruise en terrain familier

Le cinquième opus de la saga « Mission: Impossible », « Rogue Nation », compte parmi les grandes productions tournées à Casablanca. Dans ce volet, Ethan Hunt (incarné par Tom Cruise) affronte l’un de ses défis les plus périlleux : neutraliser Le Syndicat, une organisation secrète dont l’objectif est de démanteler l’Impossible Mission Force (IMF). Le tournage de ce film d’action s’est déroulé à travers plusieurs villes marocaines, notamment Marrakech, Agadir, Rabat, et bien sûr Casablanca. Dans la métropole, les équipes de production ont investi des lieux emblématiques tels que l’Ancienne Médina, le quartier de Derb Sultan, ainsi que la majestueuse Mosquée Hassan II. Aux côtés de Tom Cruise, des acteurs de renom comme Jeremy Renner, Rebecca Ferguson, Simon Pegg et Ving Rhames.

Capture tirée de la bande-annonce de « Mission: Impossible – Rogue Nation » (2015), mettant en lumière la Mosquée Hassan II, l’un des décors emblématiques du film.

« Syriana » (2005) – George Clooney au cœur des intrigues pétrolières

Dans ce thriller géopolitique signé Stephen Gaghan, George Clooney incarne un agent de la CIA plongé dans les jeux de pouvoir du marché pétrolier international. Casablanca, avec son dynamisme et ses contrastes, a été choisie pour incarner certaines scènes se déroulant au Moyen-Orient, renforçant le réalisme du film.

Extrait du film « Syriana » réalisé par Stephen Gaghan, avec George Clooney en personnage principal.
Credit photo : Cineimage

« Body of Lies » (2008) avec Leonardo DiCaprio et Russell Crowe

Parmi les nombreux films d’espionnage ayant choisi Casablanca comme décor, « Body of Lies », réalisé par Ridley Scott, occupe une place de choix. Ce thriller met en vedette Leonardo DiCaprio, Russell Crowe et Mark Strong dans une course haletante contre le terrorisme. L’intrigue suit Roger Ferris (DiCaprio), un agent de la CIA chargé de traquer le chef d’une organisation terroriste en Jordanie. Pris au piège dans un jeu de manipulation et de trahison, il se retrouve coincé entre les ordres de ses supérieurs et les manœuvres des services de renseignement jordaniens.

Bien que l’histoire se déroule principalement en Jordanie, le film a été tourné au Maroc, notamment à Rabat et Casablanca. Initialement, les producteurs avaient prévu de filmer à Dubaï, mais les autorités des Émirats arabes unis ont refusé l’autorisation en raison des thématiques politiques sensibles du scénario. Un détail intéressant sur ce tournage : l’aéroport de Casablanca a été transformé pour incarner le quartier général des services secrets jordaniens, un exemple parfait du talent des décorateurs et de la capacité du Maroc à se métamorphoser en différents lieux pour les besoins du cinéma.

« Alliés » (2016) Brad Pitt et Marion Cotillard, Casablanca des années 40

Bien que certaines scènes aient été tournées au Maroc, notamment dans le désert, une grande partie du film a été reconstituée en studio en raison de contraintes logistiques. Malgré cela, l’ambiance, l’architecture et les costumes rappellent fidèlement la ville blanche des années 40, renforçant le réalisme du film. Réalisé par Robert Zemeckis, « Alliés » raconte l’histoire de Max Vatan (Brad Pitt), un espion canadien envoyé en mission à Casablanca en 1942. Il y rencontre Marianne Beauséjour (Marion Cotillard), une résistante française infiltrée parmi les officiers nazis. Ensemble, ils montent une opération dangereuse contre les forces allemandes avant de tomber amoureux. Mais leur idylle est rapidement menacée par le doute et la suspicion lorsqu’une enquête met en cause l’identité de Marianne. L’histoire de « Alliés » se déroule en grande partie à Casablanca, une ville stratégique durant la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, elle servait de point de transit crucial pour les forces alliées et de carrefour pour les services secrets opérant en Afrique du Nord.

Extrait du film « Alliés » réalisé par Robert Zemeckis où l’histoire de déroule à Casablanca (Studio).

« War Dogs » : Casablanca au cœur d’un thriller sur le trafic d’armes

Parmi les films récents également tournés à Casablanca, « War Dogs » (2016) s’inspire d’une histoire vraie pour raconter le parcours improbable de David Packouz (interprété par Miles Teller) et Efraim Diveroli (Jonah Hill), deux amis d’enfance devenus marchands d’armes. Contre toute attente, ils décrochent un contrat de plusieurs millions de dollars avec le Pentagone pour fournir des armes à l’armée américaine. Bien que largement romancée, l’intrigue s’inspire de faits réels survenus en 2007, offrant un aperçu des coulisses du commerce d’armes à l’échelle internationale. Le tournage s’est déroulé dans plusieurs régions du Maroc, dont Casablanca, qui a été utilisée pour représenter la Jordanie et l’Irak.

Extrait du film « War Dogs » réalisé par Jonah Hill qui aime particulièrement tourner au Maroc.

Selon Jonah Hill, Casablanca et le Maroc figurent parmi les lieux de tournage où il a pris le plus de plaisir à travailler, soulignant ainsi l’attractivité croissante du pays pour les productions hollywoodiennes.

Le Maroc, un studio à ciel ouvert pour les productions hollywoodiennes

Casablanca n’est pas le seul atout du Maroc en matière de cinéma. Avec ses paysages diversifiés allant des dunes du Sahara aux médinas historiques, le pays attire chaque année des productions prestigieuses. Les studios de Ouarzazate, surnommés le « Hollywood marocain », ont accueilli des films comme « Gladiator », « Lawrence d’Arabie » ou encore « Game of Thrones ». Mais Casablanca reste une référence incontournable lorsqu’il s’agit de capter l’effervescence d’une grande ville arabe au cinéma.

Avec la montée en puissance des tournages internationaux au Maroc, Casablanca continue d’attirer des superproductions hollywoodiennes, des thrillers d’espionnage, et même des films de science-fiction. La ville bénéficie d’une infrastructure de plus en plus développée, de techniciens qualifiés et d’une politique d’accueil favorable aux productions étrangères. Les prochains films tournés à Casablanca promettent d’ajouter encore plus de prestige à cette ville qui, bien loin du mythe hollywoodien de 1942, est aujourd’hui une véritable plaque tournante du cinéma mondial !

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John Cena en tournage a casablanca

La superstar du catch et acteur hollywoodien John Cena est actuellement au Maroc pour le tournage de son nouveau film, « Matchbox ». Cette production à grand budget a choisi Casablanca comme décor principal, confirmant ainsi l’attrait grandissant du pays pour l’industrie cinématographique internationale.


Casablanca, un décor clé pour l’action de « Matchbox

Pour ce film mêlant action, suspense et drame, plusieurs lieux emblématiques de Casablanca ont été sélectionnés. Des scènes spectaculaires sont tournées sur les toits d’immeubles, dans les ruelles animées de Derb Omar, ainsi que dans d’autres quartiers emblématiques de la ville.

Afin de garantir le bon déroulement des prises, certaines boutiques et rues ont été temporairement fermées sous une surveillance sécuritaire renforcée. Les équipes de production ont également opté pour des tournages à l’heure de l’iftar, moment stratégique où les rues sont plus calmes, afin d’éviter la foule et assurer des prises de vue fluides

Dans « Matchbox », John Cena incarne un homme déterminé à libérer sa compagne, retenue en otage par une mafia internationale. Son périple le mène au Maroc, où il doit affronter de dangereux adversaires à travers des scènes d’action spectaculaires.

Aux côtés de John Cena, on retrouvera les actrices américaines Jessica Biel et Danai Gurira, sous la direction du réalisateur Sam Hargrave, spécialiste des films d’action à succès.

Le Maroc, terre d’accueil du cinéma international

Avant de poser ses caméras à Casablanca, l’équipe de « Matchbox » a tourné plusieurs scènes dans des décors naturels impressionnants tels que le désert de Merzouga, Ouarzazate, deuxième studio à ciel ouvert au monde, et Erfoud, confirmant la diversité des paysages marocains comme un atout majeur pour les productions cinématographiques.

Ces dernières années, le Maroc est devenu un hub incontournable du cinéma international. Après des productions d’envergure comme Gladiator 2 et Flight 103, le pays continue d’attirer les plus grands studios grâce à son patrimoine historique, ses paysages variés et son expertise en matière de production cinématographique.

Le film « Matchbox » est attendu pour une sortie en 2025 et promet d’offrir aux spectateurs une expérience immersive entre courses-poursuites spectaculaires, combats intenses et paysages époustouflants du Maroc.

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Aida Benchemsi

Aida Benchemsi est une muse des temps modernes. Déjà maman d’un petit garçon, elle s’apprête à accueillir une petite fille, un bonheur qu’elle savoure avec une grâce infinie. Lumineuse, élégante et toujours inspirante, elle façonne un univers où l’esthétisme rencontre l’authenticité. Diplômée en architecture et photographie, elle capture la beauté du quotidien avec une sensibilité rare, sublimant chaque instant à travers son objectif. Passionnée de mode, d’art et de partage, elle enchante sa communauté avec son style unique et son aura bienveillante. Aujourd’hui, portée par l’attente de ce nouvel amour, elle nous ouvre les portes d’une maternité éclatante et profondément émotive.

Aida a rencontré son bien-aimé Houcine il y a sept ans, par pur hasard, lors d’une soirée entre amis. Aujourd’hui, ils sont les heureux parents d’un adorable petit Ali et s’apprêtent à vivre un nouveau bonheur avec l’arrivée de leur petite fille.
Crédit Photo : Lamajphotography

Félicitations pour cette merveilleuse nouvelle, Aida ! Vous attendez une petite fille. Comment vous sentez-vous à l’idée d’agrandir votre famille ?

Merci beaucoup ! C’est une immense joie et une belle émotion d’imaginer notre famille s’agrandir. J’ai attendu un écart de 3 ans et demi – 4 ans avant de ressentir à nouveau l’envie de pouponner. On sait tous à quel point les premiers mois d’un bébé peuvent être intenses, et pour moi, il était essentiel d’avoir vraiment envie de les revivre et d’être prête mentalement et physiquement. Je n’aurais surtout pas voulu être enceinte à un moment où j’avais encore la tête sous l’eau avec Ali. J’avais ce sentiment de me dire : “Peu importe l’âge d’écart entre eux, le plus important, c’est d’avoir hâte de revivre les premiers mois pour tenter d’en profiter pleinement et non pas juste survivre, comme c’est souvent le cas lors d’une première maternité.” Aujourd’hui, je suis tellement heureuse que ce soit ma deuxième fois, car je n’ai plus peur, je sais à quoi m’attendre, et au contraire, j’ai hâte de traverser toutes les difficultés du début avec ma petite fille. Je sais que ça ne dure pas, que tout passe très vite, et cette fois, je veux savourer chaque instant.

En février, Aida a fait une belle surprise à ses abonnés en annonçant sur Instagram le sexe de son bébé. Un moment magique, empli d’émotion et de joie, qu’elle a partagé avec sa communauté, révélant avec tendresse le petit secret qu’elle a précieusement gardé.
Crédit Photo : Lamajphotography

Avec votre premier enfant, Ali, vous avez déjà vécu l’expérience de la maternité. Comment s’est passée cette première aventure et qu’est-ce qui a changé pour vous cette fois-ci ?

La maternité avec Ali a été une découverte bouleversante, dans tous les sens du terme. Je suis passée par un tourbillon d’émotions, de bonheur intense, de doutes, d’épuisement, et d’apprentissage permanent. Les premiers mois ont été particulièrement éprouvants, car rien ne nous prépare vraiment à cette nouvelle vie. On se retrouve plongée dans l’inconnu, avec un tout petit être qui dépend entièrement de nous, et il faut apprendre à jongler entre les besoins du bébé et les siens, sans mode d’emploi. Avec le recul, je me rends compte à quel point j’ai passé beaucoup de temps à stresser et à me poser mille questions. Est-ce qu’il mange assez ? Est-ce qu’il dort bien ? Est-ce que je fais les choses correctement ? Tout est nouveau, et on a cette pression de vouloir bien faire, mais aussi cette fatigue immense qui rend tout plus compliqué. Cette fois-ci, la grande différence, c’est que je me sens beaucoup plus confiante et sereine. Je sais que les nuits hachées, les coliques, les pleurs sans raison apparente… tout ça finit par passer. Je sais aussi que chaque bébé est différent, et je suis prête à accueillir cette nouvelle aventure avec plus de lâcher-prise et d’acceptation. Et surtout, je suis consciente à quel point le temps file vite. Avec Ali, j’avais souvent la tête dans l’organisation et dans l’adaptation, alors que cette fois-ci, j’ai envie de savourer pleinement chaque instant, même les plus difficiles. Je me sens prête à revivre ces premiers mois avec beaucoup plus de recul et d’apaisement, et j’ai vraiment hâte de rencontrer ma fille et de voir quelle maman je vais être pour elle.

La maternité avec son premier a été un tourbillon d’émotions, de doutes et de découvertes pour Aida. Les premiers mois ont été remplis de questions et de fatigue, mais avec le temps, elle a appris à lâcher prise et à savourer chaque instant. Aujourd’hui, elle se sent plus sereine et prête à accueillir sa fille avec toute la confiance qu’elle a acquise.
Crédit Photo : Lamajphotography

Ali a l’air d’être un petit garçon très vif et attaché à vous. Comment a-t-il réagi à l’annonce de l’arrivée de sa petite sœur ?

Il a réagi avec beaucoup d’enthousiasme et de curiosité ! Dès qu’on lui a annoncé qu’il allait avoir une petite sœur, il s’est tout de suite projeté dans son rôle de grand frère. Il me dit souvent qu’il va lui donner plein de choses, comme ses jouets (enfin, ceux qu’il ne veut plus bien sûr !), et il est surtout très content que ce soit une fille et pas un garçon. Pour lui, c’est parfait comme ça, parce que “comme ça, chacun aura ses jouets” – ce qui m’a beaucoup fait rire ! Pour l’instant, il vit très bien cette attente et il est dans une phase où il idéalise beaucoup l’arrivée du bébé. Après, on sait que tout peut changer une fois qu’elle sera là. On s’est préparés à toutes les réactions possibles, et on ajustera en fonction de lui. L’important, c’est de lui laisser du temps pour s’adapter et surtout de lui donner encore plus d’amour pour qu’il se sente toujours à sa place. Ça risque d’être un grand challenge mais tout le monde passe par là et s’en sort right?

Dans l’attente de sa petite fille, Aida continue de capturer la beauté de chaque instant, illuminée par la maternité et sa passion pour l’esthétisme et l’authenticité.
Crédit Photo : Lamajphotography

Comment imaginez-vous la relation entre Ali et sa future petite sœur ? Vous avez l’air d’avoir une très belle complicité avec lui, quel genre de grand frère pensez-vous qu’il sera ?

J’imagine une relation pleine de complicité, avec des moments de tendresse mais aussi, forcément, quelques petites chamailleries. Ali a un grand cœur, il est protecteur et attentionné, donc je pense qu’il prendra son rôle de grand frère très au sérieux. Mais en même temps, c’est un enfant plein d’énergie, qui aime avoir son espace et ses moments à lui, donc il faudra sûrement un temps d’adaptation pour trouver un nouvel équilibre. Je suis très curieuse de voir comment leur lien va se tisser au fil du temps. J’espère qu’ils construiront une belle relation, avec leurs propres codes et leur petite bulle à eux. Bien sûr, je sais que tout ne sera pas toujours parfait, qu’il y aura des disputes, des jalousies, et des ajustements à faire, mais c’est aussi ça une fratrie. Ce que je souhaite avant tout, c’est qu’ils soient heureux ensemble, qu’ils se sentent libres d’être eux-mêmes et qu’ils trouvent en l’autre un soutien, peu importe les années qui passent. C’est vraiment mon vœu le plus cher en tant que maman.

Une nouvelle aventure se dessine pour Aida, une maternité qu’elle embrasse avec toute la grâce qui la caractérise. L’attente de sa petite fille ajoute une touche encore plus magique à son univers.
Crédit Photo : Lamajphotography

Vous êtes actuellement enceinte pendant le Ramadan. Comment le vivez-vous dans cette période particulière ?

Le Ramadan est toujours un moment de reconnexion et de spiritualité pour moi. Cette année, avec la grossesse, j’écoute beaucoup plus mon corps. Je me repose, je me nourris bien, et j’essaie de profiter de l’ambiance apaisante du mois sacré à mon rythme.

Crédit Photo : Lamajphotography

Et pour finir, avec votre style impeccable, vous êtes un véritable modèle pour vos abonnés… Quelle serait, selon vous, la tenue idéale pour allier confort, grossesse et élégance pendant le Ramadan ?

Merci, c’est très gentil! Pour moi, le mot d’ordre, c’est confort absolu sans jamais sacrifier l’élégance. Et honnêtement, avec la grossesse, je suis encore plus adepte du “the baggier, the better” ! J’adore les coupes amples et fluides qui laissent respirer le corps tout en apportant une touche sophistiquée. Et bien sûr, avec le Ramadan, j’aime y ajouter une touche marocaine, parce que c’est ce que je préfère ever ! Un caftan revisité, un joli jabador en lin, ou encore une gandoura moderne aux couleurs douces… Ces pièces ont ce charme intemporel qui allie tradition et modernité. Portées avec des sandales plates ou de jolies babouches en cuir souple, c’est le mix parfait entre confort, féminité et héritage culturel. Mais ce qui fait vraiment la différence pour moi, ce sont les bijoux. C’est une touche cruciale qui vient sublimer n’importe quelle tenue ! J’adore superposer mes pièces préférées, celles qui ont une histoire pour moi. Récemment je ne me sépare plus de mes créations de Chapter One, la collection que j’ai imaginée avec la maison de haute joaillerie Taj. Une collection qui, elle aussi, met à l’honneur le Maroc et son héritage. Je me suis inspirée de notre histoire pour créer des bijoux modernes, qui se marient d’ailleurs tellement bien avec les tenues traditionnelles que l’on porte durant le Ramadan ! Finalement, la meilleure tenue, c’est celle dans laquelle on se sent bien, surtout en cette période où le corps change et où l’énergie fluctue. Donc pour moi, c’est simple : du loose, du fluide, des bijoux qui ont du sens, et toujours une touche marocaine pour cette élégance naturelle que j’aime tant ! Mon dernier mot… FULLLOVE !

« Aujourd’hui, je suis tellement heureuse que ce soit ma deuxième fois, car je n’ai plus peur, je sais à quoi m’attendre, et au contraire, j’ai hâte de traverser toutes les difficultés du début avec ma petite fille. Je sais que ça ne dure pas, que tout passe très vite, et cette fois, je veux savourer chaque instant » confie Aida pleine de sérénité et d’impatience.
Crédit Photo : Lamajphotography
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Les quatre Sultanes de Mohammed V

Hier, Sa Majesté le Roi Mohammed VI s’est recueilli sur la tombe de Feu Sa Majesté le Roi Mohammed V, à l’occasion de l’anniversaire de sa disparition, coïncidant avec le 10ᵉ jour du mois de Ramadan. Ce moment de mémoire et de recueillement, en plein mois dédié à la célébration des femmes, rappelle l’importance des figures féminines qui ont marqué l’histoire du Maroc. Parmi elles, les filles de Feu SM Mohammed V, qui ont joué un rôle central dans la construction de l’identité nationale et continuent de symboliser l’héritage et les valeurs d’un souverain visionnaire.

MADAGASCAR – 1ᵉʳ JANVIER : Feu SM le Roi Mohammed V à Madagascar, en 1954, ici assis entre ses deux fils, Moulay Hassan et Moulay Abdallah. Sur ses genoux se trouve sa fille, la Princesse Lalla Amina.
(Getty Images)

Sa Majesté le Roi Mohammed V, père de l’indépendance et souverain visionnaire, a laissé un héritage politique et historique considérable. Mais au-delà de son rôle de chef d’État, il fut également un père aimant et attentif, entretenant une relation privilégiée avec ses filles, qu’il encouragea dans leur engagement pour la modernisation et le développement du Maroc. Chacune d’entre elles a marqué l’histoire par son parcours exceptionnel, son engagement et son dévouement à la nation.

SAR la Princesse Lalla Aicha : une pionnière de la diplomatie et de l’émancipation des femmes

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Aicha (1930-2011) fut une figure emblématique du Maroc moderne. Dès son plus jeune âge, Sa Majesté le Roi Mohammed V lui transmit des valeurs de courage, de responsabilité et d’engagement. Première femme marocaine à apparaître en public sans voile en 1947 lors d’un discours historique à Tanger, elle devint un symbole de l’émancipation féminine sous l’impulsion de son père. Sa Majesté souhaitait faire d’elle un exemple pour les femmes marocaines, et elle devint ainsi la première ambassadrice du Royaume du Maroc. Nommée ambassadrice à Londres en 1965, puis en Italie et en Grèce, la Princesse joua un rôle clé dans la diplomatie marocaine. Forte et charismatique, elle incarna l’image d’un Maroc tourné vers l’avenir, tout en restant fidèle aux valeurs du Royaume.

La Princesse Lalla Aïcha (à droite) marchant avec un membre de son personnel lors d’une visite à l’Acropole d’Athènes, le 25 septembre 1957.
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La Princesse Lalla Aicha et George Thomson du Foreign Office signant un accord commercial sur le transport aérien entre le Maroc et l’Angleterre à Londres, au Royaume-Uni, le 22 octobre 1965.
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SAR la Princesse Lalla Malika : un engagement humanitaire indéfectible

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Malika (1933-2021) consacra sa vie aux causes humanitaires. Héritant de la bienveillance et du sens du devoir de son père, elle devint une figure centrale de l’action sociale au Maroc. Sa Majesté le Roi Mohammed V, conscient de l’importance de l’entraide et du bien-être de son peuple, lui transmit son amour pour les œuvres caritatives. Elle devint ainsi Présidente du Croissant-Rouge marocain, un rôle qu’elle occupa avec dévouement pendant plusieurs décennies. Grâce à la Princesse, le Croissant-Rouge marocain renforça son action humanitaire, apportant assistance et secours aux plus vulnérables, notamment lors des catastrophes naturelles et des crises sanitaires.

FRANCFORT, ALLEMAGNE – 12 SEPTEMBRE 1956 : La Princesse Lalla Malika et la Princesse Lalla Aïcha lors d’une visite en Allemagne.
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SAR la Princesse Lalla Nouzha : une vie de discrétion et d’élégance

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Nouzha (1940-1977) était connue pour sa douceur et sa discrétion. Très proche de son père, elle partageait avec lui un amour profond pour la culture et l’histoire du Royaume.Bien qu’elle ne fût pas exposée publiquement comme ses sœurs, la Princesse joua un rôle important au sein de la famille royale. Elle représentait l’élégance et la grâce marocaines, portant haut les valeurs transmises par Sa Majesté le Roi Mohammed V. Son destin fut tragiquement interrompu par un accident de voiture en 1977, laissant un vide au sein de la famille royale.

La Princesse Lalla Nouzha du Maroc dans son caftan aux côtés de sa jeune sœur, Lalla Amina, vêtue d’un caftan bleu.
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SAR la Princesse Lalla Amina : la passion du sport et du cheval

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Amina (1954-2012) était la benjamine des filles de Sa Majesté le Roi Mohammed V. Dès son plus jeune âge, elle développa une passion pour l’équitation, un amour partagé avec son père.Son Altesse Royale s’investit pleinement dans le développement des sports équestres au Maroc. Elle fut nommée Présidente de la Fédération royale marocaine des sports équestres, où elle travailla sans relâche pour promouvoir ce sport et encourager les jeunes cavaliers.Connue pour sa rigueur et son professionnalisme, la Princesse permit au Maroc de briller sur la scène internationale dans le domaine des sports équestres. Son héritage perdure encore aujourd’hui à travers les nombreuses initiatives qu’elle a mises en place.

Il y a 15 ans, HOLA! MAROC avait eu l’honneur de consacrer un dossier de presse exceptionnel à Son Altesse Royale la Princesse Lalla Amina. Dans une vingtaine de pages, elle s’était livrée avec sincérité, partageant ses souvenirs, ses engagements et sa vision, offrant ainsi un témoignage rare et précieux.
Le Roi Mohammed V et sa famille furent contraints à l’exil à Madagascar. Ici, aux côtés de sa fille Lalla Amina.
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Sa Majesté le Roi Mohammed V fut un père aimant, attentif et soucieux de l’avenir de Leurs Altesses Royales. Il les éduqua dans un esprit de modernité, tout en leur inculquant les valeurs fondamentales du Royaume : l’honneur, le service à la nation et la loyauté envers le peuple marocain. Chacune d’elles, à sa manière, a honoré son héritage en s’engageant dans des domaines variés – diplomatie, humanitaire, sport – contribuant ainsi à la grandeur du Maroc. Aujourd’hui encore, l’histoire de Leurs Altesses Royales demeure une source d’inspiration et un témoignage du rôle crucial des femmes dans l’évolution du Royaume du Maroc.

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Dans un moment empreint de solennité et de recueillement, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, que Dieu L’assiste, accompagné de Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan, de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid et de son fils Son Altesse le Prince Moulay Ahmed, S’est recueilli, ce mardi, sur la tombe de Feu Sa Majesté le Roi Mohammed V.

Cette visite, qui coïncide avec le 10e jour du mois sacré de Ramadan, marque un hommage profond à la mémoire du Père de la Nation, dont la sagesse et le courage continuent d’inspirer le Royaume. Ce jour, à la fois sacré et chargé d’émotion, réunit la famille royale dans la piété et le respect des traditions spirituelles et historiques du Maroc.

La mémoire de Feu Sa Majesté le Roi Mohammed V demeure vivante dans le cœur du peuple marocain, symbole de lutte pour l’indépendance et d’attachement indéfectible aux valeurs de la nation. Ce moment de recueillement royal rappelle à tous l’importance de la transmission des valeurs d’unité, de foi et de fidélité aux traditions du Royaume.

Que Dieu entoure de Son infinie miséricorde l’âme de Feu Mohammed V et qu’Il préserve Sa Majesté le Roi Mohammed VI ainsi que l’illustre famille royale.

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Dans la nuit du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le Maroc a perdu l’une de ses plus grandes voix. Naïma Samih, icône intemporelle de la musique marocaine, s’est éteinte à l’âge de 71 ans après un long combat contre la maladie. Récompensée en 2006 du Wissam Alaouite par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, elle laisse derrière elle un héritage musical inestimable.

Naima Samih performe au 37e Carthage international festival à Tunis le 23 août 2001 face à 12,000 spectateurs. (Photo Getty Images)

La vie d’une diva : Un destin hors du commun

Née en 1954 à Casablanca, dans le quartier populaire de Derb Sultan, Naïma Samih a su s’imposer dans le cœur des Marocains grâce à sa voix profonde et émouvante. Issue d’une famille modeste, elle a d’abord travaillé dans la coiffure et l’esthétique pour subvenir aux besoins des siens, avant de révéler son talent au grand public via l’émission « Mawahib » dans les années 70.

Son interprétation magistrale de « Yak A Jarhi » l’a propulsée au rang de légende. D’autres titres, comme « El Khatem » ou « Ala Ghafla », ont consolidé son statut d’icône de la chanson marocaine. Son succès a dépassé les frontières du Royaume, marquant aussi bien le monde arabe que la scène internationale.

Son concert à Carthage en 1980 est resté gravé dans les mémoires, confirmant son aura et son influence dans le monde arabe. En 2021, un livre en son honneur a rassemblé les témoignages de nombreuses personnalités marocaines et arabes, saluant son immense contribution à la culture musicale.

Le Roi Mohammed VI salue la chanteuse Naima Samih le 30 juillet 2006, lors des célébrations du 7e anniversaire de l’intronisation du Roi au palais royal de Rabat (Photo Getty Images)

Une pluie d’hommages pour une légende

L’annonce de son décès a suscité une vague d’émotion sur les réseaux sociaux. De nombreuses figures de la musique et de la culture ont partagé leur tristesse et leur admiration pour celle qui a marqué des générations entières. L’icône de la chanson marocaine Latifa Raafat a écrit : « Allah est le plus grand. Inna lillahi wa inna ilayhi rajioun. Au revoir ma chérie Adieu icône adieu légende.. Nous ne disons que ce qui plaît à notre Seigneur. Inna lillahi wa inna ilayhi rajioun… », se fendant dans une longue prière pour la défunte. « Que Dieu vous fasse miséricorde madame et vos chants resteront à écouter chaque fois que nous nous sentirons nostalgique du beau passé. » a écrit l’acteur Rachid El Ouali.

Le Maroc pleure l’une de ses plus belles voix, une artiste qui a su transcender le temps et toucher les âmes avec sa sincérité et son talent inégalé.

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Dans l’éclat des chandeliers du St George’s Hall

Les appartements d’État du château de Windsor ont été le cadre d’un événement d’une rare intensité ce 2 mars : un ftour réunissant plus de 350 invités issus de diverses confessions. Pour la première fois en un millénaire d’histoire, cette résidence emblématique de la monarchie britannique a ouvert ses portes à un moment de partage et de fraternité entre croyances. Ce geste, inédit dans les annales de Windsor, incarne un tournant majeur dans le cheminement vers une plus grande ouverture interconfessionnelle du Royaume-Uni.

Dans l’éclat des chandeliers du St George’s Hall
Dans l’éclat des chandeliers du St George’s Hall, hommes, femmes et enfants partagent un moment de convivialité et de spiritualité, célébrant ensemble la rupture du jeûne dans ce cadre royal chargé d’histoire.
© Royal Collection Enterprises Limited 2025 | Royal CollectionTrust

Un événement sans précédent dans un lieu chargé d’histoire

Traditionnellement réservé aux banquets d’État et aux réceptions officielles, le St George’s Hall du château de Windsor a exceptionnellement ouvert ses portes pour accueillir un ftour collectif, organisé par l’association caritative londonienne Ramadan Tent Project. Cet événement s’inscrit dans une dynamique nationale où les initiatives favorisant le dialogue interreligieux et la cohésion sociale se multiplient à l’occasion du mois sacré du ramadan.

la salle d’apparat du château de Windsor en ce mois sacré du ramadan
Sourires et échanges sincères illuminent la salle d’apparat du château de Windsor, où la diversité des participants reflète un message fort d’unité et de respect mutuel en ce mois sacré du ramadan
© Royal Collection Enterprises Limited 2025 | Royal CollectionTrust

Pour la première fois, l’appel à la prière a résonné entre les murs du château, offrant un moment de recueillement unique aux participants. Ce geste fort symbolise l’engagement croissant des institutions britanniques en faveur du respect des différentes traditions culturelles et religieuses présentes au sein de la société.

Un engagement royal en faveur du dialogue interconfessionnel

L’initiative a été chaleureusement accueillie par les participants, qui ont salué l’ouverture du château par le roi Charles III. « C’est un honneur de pouvoir partager ce moment dans un lieu aussi prestigieux », a témoigné une participante interrogée par la BBC.

la salle d’apparat du château de Windsor en ce mois sacré du ramadan
Sous les voûtes majestueuses du château, les convives savourent un ftour inoubliable, symbole d’ouverture et de dialogue entre les cultures, dans l’un des lieux les plus emblématiques de la monarchie britannique.
© Royal Collection Enterprises Limited 2025 | Royal CollectionTrust

Simon Maples, directeur des opérations d’accueil des visiteurs à Windsor, a souligné que le souverain britannique, fidèle à son engagement en faveur du dialogue interreligieux, soutient activement les initiatives favorisant la diversité et la compréhension mutuelle. « Sa Majesté défend depuis de nombreuses années le respect des croyances et la promotion du vivre-ensemble », a-t-il précisé.

La St George's Chapel du château de Windsor
La St George’s Chapel du château de Windsor a été le cadre de ce ftour inédit, réunissant plus de 350 personnes de différentes croyances.
(Getty Images)

Omar Salha, fondateur et directeur général du Ramadan Tent Project, a quant à lui exprimé sa gratitude envers le Roi Charles III : « Son soutien à la communauté musulmane britannique témoigne de sa volonté de renforcer les liens entre les différentes confessions du pays. »

Un précédent qui ouvre la voie à de nouvelles traditions

Cet événement suit une première initiative menée en 2024, où un ftour avait été organisé dans le parc du château de Windsor, marquant une avancée notable dans l’histoire du Royaume-Uni. Avec cette édition 2025, le Ramadan Tent Project franchit un nouveau cap en intégrant les appartements d’État, espace hautement symbolique du pouvoir royal.

Cette ouverture du château de Windsor à une tradition musulmane souligne l’évolution des pratiques protocolaires au sein de la monarchie britannique et reflète une volonté d’inclusion et de modernité. Un signal fort, dans un monde où le dialogue et la tolérance restent des enjeux majeurs pour la paix sociale.

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