Accueillie à l’aéroport de Rabat-Salé par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa, la Première Dame du Salvador a entamé sa visite officielle au Maroc en tenant ses deux filles à ses côtés. Une image saisissante qui dit tout d’une diplomatie sensible, incarnée, profondément humaine.

C’est une image qui restera. Ce dimanche 27 juillet, sur le tarmac de Rabat-Salé, la Première Dame du Salvador, Gabriela Rodríguez de Bukele, descend de l’avion, le visage serein, sa plus jeune fille dans les bras, l’aînée à la main. À ses côtés, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa, dans une élégance bleue poudrée parfaitement accordée à celle de son hôte. Une double silhouette maternelle et royale, tendre et solennelle. Tout est là : la symbolique, la simplicité, la puissance d’une scène.
Venue pour une visite de travail dans le Royaume, Gabriela de Bukele incarne une génération de Premières Dames qui font du terrain leur priorité et de la douceur une forme d’autorité. Psychologue de formation, spécialisée dans le développement prénatal, elle est à l’origine du premier centre d’éducation prénatale au Salvador. Très tôt engagée dans la protection de la petite enfance, elle continue aujourd’hui, dans sa fonction, de faire de l’éducation, de la santé mentale et de l’inclusion sociale les piliers de son action.
Son arrivée au Maroc ne relève pas uniquement du protocole diplomatique. Elle est le signe d’un dialogue Sud-Sud à dimension humaine, porté ici par deux femmes en responsabilité, deux mères, deux figures engagées au service de l’enfance. En apparaissant avec ses filles dès les premières minutes de son séjour officiel, Gabriela de Bukele envoie un message puissant : la sphère familiale n’est pas mise entre parenthèses pour les femmes de pouvoir, elle peut au contraire être visible, assumée, portée comme un prolongement des valeurs que l’on défend.
Cette photographie à l’aéroport, avec ses jeux de regards, ses gestes spontanés et sa palette pastel, n’est pas une image comme les autres. Elle raconte une diplomatie à hauteur d’enfant, une posture de femme responsable sans renoncer à sa tendresse. C’est, peut-être, l’un des plus beaux symboles de cette visite au Maroc : la possibilité d’un leadership féminin profondément incarné.


























