Accueillie avec chaleur par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Asmaa à l’aéroport de Rabat-Salé, la Première Dame du Salvador effectue une visite officielle dans le Royaume. L’occasion de s’arrêter sur le parcours de cette femme discrète et engagée, au style apaisé, qui incarne une diplomatie du cœur venue d’Amérique centrale.

Dimanche 27 juillet, l’aéroport de Rabat-Salé s’imprègne d’une douce solennité. Gabriela Rodríguez de Bukele, Première Dame du Salvador, pose le pied sur le sol marocain, accueillie par SAR la Princesse Lalla Asmaa dans une parfaite harmonie de gestes, de tons et de tenues pastel. Un moment rare de diplomatie féminine, tissé de grâce et de respect.
Psychologue de formation, Gabriela Rodríguez est née à San Salvador le 31 mars 1985. Spécialisée en développement prénatal, elle fonde en 2010 le tout premier centre de formation prénatale du pays. Son approche est avant tout humaine : prévenir, accompagner, transmettre. Dès ses premières fonctions publiques, elle se distingue par sa rigueur, sa bienveillance et sa proximité avec les familles.

Mais l’engagement de Gabriela ne s’arrête pas à la santé et à l’enfance. Artiste dans l’âme, elle est également danseuse de ballet classique et fondatrice du Ballet de San Salvador, une initiative culturelle qui reflète son attachement à la beauté, à la discipline et à l’émancipation par l’art. Une double sensibilité, scientifique et artistique, qui façonne son regard sur le monde.
Épouse de Nayib Bukele, président de la République du Salvador depuis 2019, elle devient Première Dame la même année. Mais Gabriela choisit de faire de ce rôle une continuité naturelle de son engagement, loin des projecteurs, au service des enfants, des femmes, de la santé mentale et de l’éducation. Sa douceur cache une détermination sans faille. Elle privilégie le terrain aux discours, et le lien direct aux postures politiques.
Mère de deux filles, Layla née en 2019 et Aminah en 2023, elle forme avec le président salvadorien un couple jeune, moderne et profondément attaché aux valeurs sociales, familiales et culturelles. Le choix des prénoms de leurs enfants, à forte consonance arabe, résonne comme un hommage assumé aux racines orientales de la famille Bukele, d’origine palestinienne par le père. Un détail qui souligne une sensibilité universelle, et une ouverture naturelle au dialogue interculturel.
Sa venue au Maroc s’inscrit dans une dynamique de coopération Sud-Sud, mais aussi dans une volonté de dialogue humain et sincère, entre deux nations, deux cultures… et deux femmes d’exception.
