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mai 28, 2020

La créatrice congolaise Hanifa, orchestre un défilé étonnant, sans mannequins, sur un podium virtuel, pour des vêtements en 3D. Le résultat fera date, résolument, dans le milieu de la mode

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En cette ère de coronavirus, le monde se déchaine, tremble, se replie, puis s’apaise. Et tout d’un coup les énergies se renouvellent, trouvent de nouvelles forces et affichent des codes tout aussi nouveaux, mais étrangement familiers et résolument attendus. En matière de mode et depuis fin février, la machine des défilés est à l’arrêt total ou presque. Car si aucun défilé, ni événement fashion n’a opéré, dans les coulisses des maisons de couture et de prêt à porter, l’imagination et la créativité sont en marche. Les faiseurs des tendances mode n’ont pas dormi ni pleuré pendant le confinement, ils refont le monde. Et tant qu’à faire et vu que le secteur à lui seul est le second pollueur de la planète après le pétrole, pourquoi ne pas revenir sur les scènes de la mode avec de nouveaux préceptes plus éthiques et plus responsables avec une dose d’intelligence et une grande part de rêve.

Et si la mode du futur serait virtuelle, totalement? C’est en tous les cas ce vers quoi se dirigent les fédérations européennes de couture et les grands créateurs et c’est ce qui semble se dessiner sur les contours des fashions weeks qui font toutes leur transition digitale. Jusque là rien de vraiment révolutionnaire.

Mais il est un défilé étonnant, sans mannequins, sur un podium virtuel, pour des vêtements en 3D, signé d’une créatrice africaine du nom de Hanifa. Un nom qui sonne haut dans les sphères africaines du fashion, pas tant que cela dans les milieux européens et surtout parisiens. Hanifa Mvuemba semble avoir rêvé d’un show qui arrête le temps, change les codes et rompt avec des stéréotypes si vieux maintenant. Dimanche 24 mai, la créatrice de 29 ans a diffusé un live sur Instagram de son défilé inédit. Zéro podium, zéro mannequins. Sur la piste virtuelle, des vêtements présentés en 3D, dans une ambiance sombre et tout aussi colorée, d’une fraicheur venue d’une autre galaxie. 10 min ont tenus en haleine les internautes, clairement ébahis de tant d’avance et de classe pour un label du continent pauvre. Pink Label Congo est la marque en question dont la collection de cette saison faite de pièces de tous les jours est un hymne au pays de la styliste. Hanifa rend hommage à la République démocratique du Congo et s’engage avec poésie contre la guerre et le travail des enfants qui ravagent sa nation.

https://www.instagram.com/p/CAk_iQsgzVw/?utm_source=ig_web_copy_link

Sur son compte Instagram, l’artiste congolaise a inscrit une légende reflet de son génie, de son art et de ses rêves « La georgette de soie de Mai coule sur vos hanches, le placement subtil des collines vertes herbeuses fait appel à votre pouvoir. Ce design féminin a été créé pour couler comme les fleuves du Congo.

#restezchezvousencore

#portezunmasquedehors

 

 

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En plein confinement à Marrakech, la petite tribu Gims, s’est offert une virée façon safari en 4×4 au milieu des palmiers

Demdem, l’épouse du chanteur français, a sorti tout l’artillerie d’une fille du bled, en arborant une gandoura traditionnelle du souk et un foulard avec le fameux noeud bien spécial au dessus de la tête. L’heureuse maman, qui compte dans la grande maison marocaine, acquise par le rappeur issu lui-même d’une fratrie de 14 frères et soeurs, 6 beaux enfants, dont Assia, 11 ans et demi, Idriss, 8 ans et demi, Asmaa et Aicha, 6 ans et demi, Yahya, 5 ans et Safia, 3 ans et demi.

Et c’est avec la petite Aïcha, au talent de danseuse née que la femme de la star congolaise prenait la pose dans cette nature exceptionnelle. La jolie princesse au teint épicé, au regard pétillant, illuminé par ses belles tresses bien tirées, était craquante elle aussi dans un joli apparat traditionnel aux tons rouge vif.

« Mes enfants sont nés en France à part Asmaa et Safia qui sont nées ici au Maroc. Ils sont partis pour devenir de vrais marocains car ils évoluent ici. Ils ont leurs repères ici, leurs amis… Ils parlent la Darija… Eux, ce sont de vrais marocains. Moi je suis né au Congo, mais j’ai évolué en France. Moi j’ai quitté l’Afrique pour grandir en France, eux ils ont quitté la France pour évoluer en Afrique. Je suis revenu en Afrique avec mes enfants », nous déclarait l’interprète de Bella lors d’une rencontre exceptionnelle et exclusive au coeur de cette belle résidence à Marrakech pour un reportage et une interview inédits.

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