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juillet 22, 2021

« Il cuisine vraiment comme une maman les pâtes… et puis les tajines de Slimane sont incroyables! Son Matlouh alors! » Vitaa

Lors de son passage à Casablanca pour animer le Casa Fashion Show, le duo français du moment qui rafle tous les prix depuis quelque temps, a livré au gotha casaoui et rbati, un bon petit concert de musique en ces temps de grève de culture dans la ville blanche et dans le monde. Affamés nous aussi, les chanteurs nous ont servis un bon petit cocktail et des amuses-bouche bien croustillants. Et le tajine de « Slimane », un succulent plat principal!

Vitaa & Slimane sur la scène du Casa Fashion Show

  • C’est un mini concert pour une petite salle?

Il n’y a pas de petite salle en cette ère d’épidémie. Nous sommes tellement contents de retrouver le public, que chaque scène compte. On commence à être dés habitués du Casa Fashion Show, c’est la seconde fois pour nous deux. Nous sommes heureux de soutenir cet événement surtout les créateurs d’Afrique, les maghrébins et puis c’est un plaisir de voir que ça bouge, que ça continue d’avancer, que les gens se battent comme Kenza Cheddadi l’a fait pour cette année pour que cet événement puisse avoir lieu malgré le covid. C’est un honneur pour nous deux d’être ici.

  • Nous sommes à Casablanca, il y a le show et le fashion , vous et la mode c’est …

Vitaa. Une grande histoire d’amour oui, nous sommes tous les deux très connectés avec la mode. Nous sommes totalement fashion victimes. Surtout pour notre image dans notre album versus. Dans nos looks, nous avons essayé d’incarner notre symbiose aussi par la mode. Nous travaillons en ce moment sur nos silhouettes de festival, Slimane a toujours eu un avis hyper pointu et j’adore suivre ses conseils. En général, je ne fais aucun choix sans le consulter avant.

  • Mais alors sur quoi seriez-vous vs?

Slimane. Ce qui fait la force de notre duo c’est que malgré toutes nos différences et toutes les choses qui nous séparent parfois, nous avons toujours réussi à faire en sorte que ça soit aussi des choses qui nous rapprochent, par l’acceptation de l’autre, par l’écoute de l’autre et par les conseils l’uns pour l’autre. Je crois que c’est ce qui fonctionne très bien entre nous sans être en mode bisounours. C’est ainsi que les vraies relations d’amitiés tiennent.

V. Je dirais que entre nous ça fonctionne, car il y a très peu de tensions, on a eu une espèce d’entente et de lâcher prise, on s’est fait confiance ça a fonctionné facilement.

Vitaa & Slimane sur la scène du Casa Fashion Show

  • C’est aussi spirituel?

V. Oui on partage beaucoup de choses, nos cultures nous rapprochent des liens dans nos valeurs communes, c’était plutôt facile qu’une amitié opère même avec nos styles de vie totalement différents. Moi je suis maman lui est célibataire, il vit sa vie de fêtard pas moi.

S. Quand il y a de la musique, elle danse! Ça va, je l’ai déjà vu faire quelques pas.

« Elle dit cela mais j’ai gouté son couscous, il est parfait! La cuisine c’est ma seconde passion après la musique, (…) j’ai toujours été fasciné par toutes les femmes de ma famille qui faisaient à manger (…) je trouve cela beau, fascinant de pouvoir se rappeler des souvenirs de sa maman, se rappeler d’ou l’on vient … » Slimane

  • Vous semblez entretenir quelque chose de fort avec Marrakech?

S. Même si je suis un fêtard, Marrakech est une ville qui m’apaise et ou je vais en famille. D’ailleurs, je compte m’y installer dans quelques temps, j’y ai trouvé le juste milieu de tout ce que j’aime, de l’Occident et de tout ce que j’aime de l’Orient, on partage le même sentiment, pour toi c’est pareil c’est ça? dit Slimane en s’adressant à Vitaa les yeux brillants.

V. Mon mari est d’origine Marocaine, nous sommes tombés amoureux de Marrakech et nous construisons une maison juste en face de lui sans faire exprès d’ailleurs. (Rires). Je viens au Maroc depuis quinze ans et c’est un pays que j’ai adopté tout de suite.

  • La cuisine marocaine y est aussi pour quelque chose ?

V. Ah la cuisine, c’est lui !

S. Elle dit cela mais j’ai gouté son couscous, il est parfait! La cuisine c’est une passion, c’est une histoire de famille, c’est ma seconde passion après la musique, j’ai toujours aimé manger, avant tout, mais j’avoue que j’ai toujours été fasciné par toutes les femmes de ma famille qui faisaient à manger. Cuisiner, je trouve cela beau, fascinant de pouvoir se rappeler des souvenirs de sa maman, se rappeler d’ou l’on vient, j’aime recréer cela maintenant chez moi.

  • C’est la pandémie qui a révélé cette passion? 

V. Il cuisine tout le temps.

S. Pendant le confinement je m’ennuyais, je commençais à filmer les plats mais cela fait des années que je cuisine.

V. Il cuisine vraiment comme une maman les pâtes… et puis les tajines de Slimane sont incroyables! Son Matlouh alors.

S. le Matlouh c’est comme le batbout chez vous, mais en plus gros.

V. Son pain est incroyable!

Les sandales à clous de pierres arborées par Vitaa sur la scène du Casa Fashion Show

 

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« Nous sommes tous les deux issus de familles nombreuses, et notre force vient de nos noyaux familiaux respectifs. Nous partageons les mêmes valeurs et cela allait sans dire que nos familles s’entendraient à merveille! Nous en sommes d’autant plus heureux »

La créatrice, entrepreneuse de mode et son fiancé Fouad Ben Kouider, arborent une tenue traditionnelle pour souhaiter bonne fête.

Depuis l’heureuse annonce de ses fiançailles en affichant sa bague en diamant au doigt, Nawel Debbouze a partagé un très beau cliché avec son homme, hymne à la fête de l’Aïd et à l’amour. Le couple apparait parfaitement uni jusqu’au bout du look des deux tourtereaux. Une gandoura pour elle et un jabador pour lui, très authentiques, couleur beige et rehaussés de broderies traditionnelles tout aussi sobres.

« Il a réussi à me surprendre une fois de plus ! C’est ce que j’aime aussi chez lui ! »

Craquants, les amoureux, rayonnent de bonheur depuis leur rencontre en novembre 2019 à Marrakech. « Je ne suis pas de nature fleur bleue, ni même dans le romantisme, mais il est vrai que dans notre première rencontre, nous nous sommes laissés prendre dans le tourbillon de l’amour et juste comme ça, sans le savoir, nous sommes devenu très romantiques l’un envers l’autre. Aussi bien lui que moi ».

Nawel Debbouze porte la bague de son fiancée Fouad Ben Kouider

Unis par un acte religieux avant la mort du papa des Debbouze en mars dernier, le couple ne cesse, de multiplier les apparitions romantiques en attendant la célébration de leur mariage à l’image de leur grand amour. Comme ce fut le cas en juin dernier où l’agent sportif belgo-marocain avait organisé un voyage à Monaco pour demander sa belle en mariage. « Un Ouiiiiiiiiiii pour la vie inchallah❤️💍 », avait écrit la petite soeur de Jamel sur sa page Instagram, accompagnant une photo sublime mettant en évidence ses yeux brillants et sa magnifique bague au doigt. «  Cette bague n’est pas juste un diamant à mes yeux. Je suis une femme et en effet je reste sensible aux belles choses. Ce qui me réchauffe le coeur c’est qu’il a fait faire ce bijou spécialement pour moi. Il n’en existe pas deux … elle est unique et représente parfaitement notre relation. Oui elle est unique! ». La jolie brune de 30 ans, a eu droit à un diner à l’hôtel de Paris à Monte Carlo et à une bague en diamant faite sur mesure et spécialement pour elle. Tout un programme qui avait commencé par un long séjour en Grèce début juin, concocté par le fiancé qui avait embarqué sa dulcinée peu avant en Grèce.

Nawal Debbouze et Fouad Ben Kouider lors de leur périple amoureux en Grèce

De sa résidence en Belgique, la petite protégée des Debbouze nous évoque son papa avec paix et sérénité, « J’ai le sentiment profond que mon papa est parti plus apaisé en sachant que Fouad était à mes coté », confie la créatrice de sacs à main. Depuis la mort de son papa le 14 mars dernier à Marrakech, Nawel semble apaisée dans les bras de son homme, « Nous nous sommes retrouvés avec Fouad … je reste persuadée que nous étions faits l’un pour l’autre et les âmes soeurs ne se rencontrent pas, elles se retrouvent ».

Nawel et son papa Ahmed Touzani, décédé le 14 mars 2021 à Marrakech

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Deux jours après avoir reçu la reine Rania de Jordanie à la Maison Blanche, Jill Biden arrive à Tokyo pour présider la délégation américaine des Jeux Olympiques, arborant une belle robe rouge.

 

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La professeure d’anglais s’inspire-t-elle de la reine du style? Certes Rania, qui portait en ce 19 juillet – lors de la visite officielle de son mari le roi Abdallah II et de son fils le prince héritier Al Hussein) – une sublime robe rouge, est un modèle d’élégance et de glamour.

La reine Rania et la Première-dame des USA Dr Jill Biden à la Maison Blanche, le 19 juillet 20

Mais la Première-dame des USA, 70 ans, est une fashionistas hors pair. Très discrète, la 46è First Lady des USA, a joué les modèles en étant jeune. Oui Madame Biden était ex-mannequin et a choisi de mettre de côté sa passion pour la mode, quand elle a croisé le chemin de Joe Biden. Depuis qu’elle est sur le devant de la scène, l’activiste pour l’éducation entre autre, a toujours montré ses talents de modeuse invétérée. De ses bottes très hautes et très sexy lors de la campagne de son mari, à la fameuse veste très rock « Love », qu’elle a arborée à sa première visite au Royaume-Uni, qui avait fait d’ailleurs couler beaucoup d’encre, en passant par le dressing très pointu de l’investiture du couple et de son clan à la Maison Blanche, Jill Biden est une pro de la mode.

https://twitter.com/K_JeanPierre/status/1403054024740507651?s=20

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« Limités dans nos frontières, nous réalisons mieux notre côté africain, notre part orientale et notre âme berbère »

En pleine effervescence du Casa Fashion Show, une collection sort du beau lot de toutes ces marques qui défilent sur le podium de l’événement de mode le plus prisé du Maroc, celle de Lamia Lakhssassi, baptisée Ligne 13.

La créatrice Lamia Lakhssassi arborant une pièce de sa collection Ligne 13
La créatrice Lamia Lakhssassi arborant une pièce de sa collection Ligne 13

Celle qui a fait ses années de haute couture marocaine traditionnelle depuis plus de vingt ans, met toute son expertise, son cachet moderne, son héritage de tradition et de luxe et son émotion pour l’Afrique, dans une collection époustouflante de beauté qui a ravit un premier rang très urbain made in Casablanca. « C’est le moment ou jamais de réfléchir à nos origines, sur qui nous sommes vraiment. Limités dans nos frontières, nous réalisons mieux notre côté africain, notre part orientale et notre âme berbère », s’émeut la styliste qui porte elle-même une silhouette de la Ligne 13 qui a fait tourner tous les regards sur elle à son arrivée au rooftop du Sofitel Casablanca Tour Blanche en ce 19 juin 2021, « Cette ligne est un ancrage très profond de tout ce qui fait notre identité ».

Lamia Lakhssassi est bien connue pour sa touche très moderne qu’elle perpétue depuis des années dans ses collections de caftan haute Couture. Et là voilà qu’elle met cet héritage de luxe dans une nouvelle vision mode qui conforte le patrimoine marocain et africain, « Oui elle est très imprimée au niveau identitaire mais j’ai voulu tout de même montrer la palette de tout notre savoir-faire, pour lui donner un mot d’ordre « l’authenticité ». Cela veut dire que vous trouverez une pièce champêtre, une autre très couture et le tout constitue une ligne mode à part entière ».

Loin du caftan donc, que la styliste a longtemps sublimé, cette ligne 13 s’impose comme une mode marocaine à part entière, « La mode, le prêt à porter n’ont rien à voir avec le caftan. C’est un autre univers qui répond à d’autres codes, très compliqués d’ailleurs. Quand on a travaillé le caftan des années durant, en le respectant, je pense que l’on peut tout travailler! ». Une mode libre et qui s’assume loin des clichés : des pièces qui jouent la carte d’une robe de jour tout confort, qui s’inspire de la gandoura, avec des tissus ethniques, des découpes géométriques, très fashion et une émotion marocaine sur toute le ligne.

Ligne 13, hymne au patrimoine africain et à l'émotion de l'artisanat marocain
Ligne 13, hymne au patrimoine africain et à l'émotion de l'artisanat marocain
Ligne 13, hymne au patrimoine africain et à l'émotion de l'artisanat marocain
Ligne 13, hymne au patrimoine africain et à l'émotion de l'artisanat marocain
Ligne 13, hymne au patrimoine africain et à l'émotion de l'artisanat marocain
Ligne 13, hymne au patrimoine africain et à l'émotion de l'artisanat marocain
Ligne 13, hymne au patrimoine africain et à l'émotion de l'artisanat marocain
Ligne 13, hymne au patrimoine africain et à l'émotion de l'artisanat marocain
Ligne 13, hymne au patrimoine africain et à l'émotion de l'artisanat marocain
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« Pour ma prochaine collection « Tanya », j’ai justement voulu rallier ma conscience écologique et mon ambition de faire de la mode responsable et citoyenne »

Nabil Ayouch a fait appel au créateur marocain Ali Drissi pour habiller l‘équipe du film « Haut et Fort », lors de la Montée des Marches du festival de Cannes. Le styliste marocain a réussi un bel exercice de mêler les codes du Hip Hop aux valeurs de la mode, le tout dans un total esprit éco-responsable, marque de fabrique du designer marocain, qui fait son chemin de croix pour imposer l’upcycling au Maroc. Résultat : Un vestiaire glamour, urbain et chic qui a fait rougir le tapis rouge cannois.

Le designer Ali Drissi, l’un des rares stylistes qui oeuvre pour une mode responsable, il est surtout connu pour son initiative louable envers les artisans des régions reculées qui souffrent des affres de l’épidémie du covid, à travers sa technique tissage baptisée « Tanya »

  • Habiller l’équipe d’un film qui est rentré dans l’histoire c’est historique aussi ? 

Si c’est le cas, je ne le réalise pas. Dans mon histoire avec un petit h, oui, c’est sûr. En tout cas, mon émotion était intense en regardant cette montée des marches. J’ai ressenti une grande fierté de voir le cinéma marocain à l’honneur sur le tapis rouge le plus prestigieux au monde. Et l’émotion était d’autant plus intense, car en quasiment un mois, j’ai eu l’opportunité de côtoyer de près cette équipe pleine d’authenticité, de rêves et de bienveillance. Les voir à Cannes, c’était du pur bonheur !

  • Comment a opéré ce projet et comment avez-vous procédé pour réussir votre mission de sublimer les protagonistes de « Haut et Fort » ?

L’équipe de Nabil Ayouch a pris contact avec moi pour me briefer et je suis allé leur présenter mon projet pour le Tapis rouge. J’avais au préalable fait mes recherches et compris que le film racontait l’histoire des jeunes du centre culturel les étoiles de Sidi Moumen qui ambitionnent de percer dans le monde de la musique et plus spécifiquement du Hip Hop. Un genre musical très intéressant sur le plan stylistique tant il renvoie à des silhouettes fortes et des pièces de vêtements qu’on connait tous, comme le bombers ou le pantalon cargo…Après, il a fallu rendre cet univers très urbain, plus chic, plus Tapis rouge.

  • C’est ainsi que l’on pourra montrer la puissance de la mode comme véritable langage culturel ?

En effet la mode est un langage, ce qui permet aux designers d’exprimer leur sensibilité et leur manière de percevoir le monde. Sur ce projet en particulier, ce que j’ai voulu exprimer, c’est que l’on peut faire du beau, sans pour autant utiliser des matières hors de prix ou de la paillette et du strass à outrance. J’ai plutôt voulu montrer que l’art du tissage bien marocain, bien de chez nous, a clairement sa place sur des pièces pointues et sur un tapis rouge.

  • Pour vous c’est une double réjouissance : mêler mode et cinéma et vous engager pour la jeunesse marocaine ?

Évidemment ! Tout d’abord, je suis cinéphile, donc le projet m’a tout de suite enthousiasmé. Que le film porte un message d’espoir pour la jeunesse marocaine est simplement un cadeau ! A mon échelle, je fais de mon mieux pour impacter positivement notre vivier national de jeunes talents de designers en les accompagnant pour construire leurs projets professionnels et leurs stratégies de marque.

  • Quel jeune êtes-vous ? Comment vous en êtes-vous venu à la mode? 

J’étais un jeune plutôt calme, et j’ai eu une scolarité sans histoire. Ceci dit, j’ai toujours dessiné, depuis mes 6 ans et déjà à ce moment, j’étais très attiré par les métiers de la mode et du design. Cependant, j’ai d’abord travaillé dans le Corporate pendant plus d’une dizaine d’années avant de faire une rencontre, celle de Fathia El Aouni. C’est elle qui a été la première à croire en moi et à me donner la chance d’exposer mes premières créations dans sa maison d’art, Anna Kaona. Les évènements se sont ensuite enchainés, et cela fait 7 ans que cela dure. Mon entreprise aujourd’hui comporte un bureau de tendances et de style, un atelier textile et un cabinet de conseil en image. Tous les jours, nous faisons preuve de créativité pour assurer sur les trois tableaux.

  • La mode c’est sûrement un rêve pour beaucoup de jeunes. Que leur conseillerez-vous? 

De travailler, d’être assidus, de partir du principe qu’ils vont « galérer », au moins au début. De ne surtout pas faire de concession avec leur sens du beau, de s’entourer des bonnes personnes et de parler haut et fort de leurs projets à qui veut bien l’entendre.

  • En cette ère de covid, la mode tente de se responsabiliser, vous y croyez forcément mais est-ce plus facile de pratiquer la mode sustainable au Maroc? 

A l’instar de beaucoup d’entreprises, la crise sanitaire mondiale a provoqué de belles prises de conscience. Dans mon cas, beaucoup d’artisans indépendants avec qui je travaille (brodeuses, tisseuses, maroquinier, etc) se sont retrouvés sans revenus pendant des mois. Et pourtant, ces artisans portent en eux un patrimoine culturel marocain inestimable. Pour ma prochaine collection « Tanya », j’ai justement voulu rallier ma conscience écologique et mon ambition de faire de la mode responsable et citoyenne. En effet, depuis 2 ans, nous développons Tanya, comprendre « تانية », une technique permettant de créer des surfaces tissées à partir de vêtements usés, de chutes de tissu et de stock de tissus obsolètes. Son ADN est résolument social et solidaire et inspire son propre modèle de développement, son processus de création et son mode de fonctionnement opérationnel. Son intention : proposer un vêtement tendance, éco responsable mettant en avant le talent des tisseuses marocaines dans les régions les plus reculées.

Ali Drissi dans son atelier

L’équipe du film « Haut et Fort » lors de la montée des marches du festival de Cannes, habillée par le designer marocain Ali Drissi

L’équipe du film « Haut et Fort » lors de la montée des marches du festival de Cannes, habillée par le designer marocain Ali Drissi

L’équipe du film « Haut et Fort » lors de la montée des marches du festival de Cannes, habillée par le designer marocain Ali Drissi

 

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