Après la folle aventure du film « Haut et Fort » en sélection officielle au festival de Cannes et la fameuse montée des marches de Nabil Ayouch avec son équipe de film, l’émotion se poursuit à la veille de la sortie nationale du dernier long métrage du réalisateur marocain. Nabil, Anas, Ismail et Zineb ont joué le jeu de la pose photo sur les toits de Casablanca, quelques heures après la projection presse de « Haut et Fort Casablanca Beats »
Vingt ans après Ali Zaoua qui avait bousculé les consciences, « Haut et Fort » est en train de faire un boum boum culturel pour mieux optimiser le changement de la société marocaine et impacter l’évolution de la jeunesse. C’est toute la démarche engagée du réalisateur marocain tout au long de sa longue carrière.
« J’ai appris à regarder le monde dans un centre culturel comme celui-là. Il y’a une quarantaine d’années, en banlieue parisienne. Je ne serai pas devant vous aujourd’hui si je n’étais pas passé par là, et si je n’avais pas compris que les arts et la culture pouvaient changer une vie, bouleverser un destin…. Le fait de nous retrouver, quarante ans plus tard, de l’autre côté de la Méditerranée, avec les talents de ces jeunes, leurs rages et leurs énergies…Ils font honneur à leur pays. J’ai envie de les remercier mille fois, parce que j’ai l’impression qu’il y a une boucle qui se boucle aujourd’hui » Nabil Ayouch devant le public après la projection du film en France.
Une fin de partie pour cette presque mission que s’est assignée le cinéaste de bousculer la jeunesse marocaine marginalisée par la culture ? On voudrait bien le croire!