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mars 27, 2022

La Journaliste Grand Reporter chez Aujourd’hui le Maroc prend part au mouvement « Les femmes sur leur 31 » et nous livre ses pensées sur la journée de la femme.

  • Que représente pour vous l’expression « Se mettre sur son 31 »?

Ça évoque la mode, être bien habillé(e). Mais pour moi, je pense qu’il est avant tout question d’âge : À un certain moment de notre vie, nous avons besoin d’être bien dans ses pompes avant d’être sur son 31. Quand on se réveille le matin, on a envie de s’habiller selon la météo… pas forcément avec des talons aiguille, surtout avec notre métier de journaliste. On peut être sur son 31 en jean, bien habillée, bien maquillée, et surtout si on dégage de belles énergies et de belles ondes avec un sourire. Pour moi, être sur son 31 c’est un ensemble. Je dirais qu’on s’éloigne de la signification première de l’expression de plus en plus. Il faut juste être bien.

  • Le 8 mars alors c’est une journée qui vous agace ?

Franchement, le 8 Mars est une belle journée. Dans le groupe dans lequel j’évolue, ça fait toujours plaisir de recevoir un cadeau, des messages de la part d’amis… Seulement, au stade de notre parcours et de notre vie professionnelle, on attend beaucoup plus. Le 8 Mars dans ses débuts qui remontent à 1909, c’était beaucoup plus des doléances des femmes, et je pense que le Maroc est encore loin sur ce volet-là. Certes, il y a eu des avancées, mais aujourd’hui il faut prendre le taureau par les cornes et légiférer pour que par exemple les entreprises qui se positionnent sur la stratégie du genre commencent vraiment à instaurer des mesures d’encouragement vis-à-vis des femmes. Les cadeaux faits aux femmes dans les entreprises à l’occasion du 8 Mars, c’est bien, mais avoir des promotions internes, une stratégie de ressources humaines tournée vers la femme. Ça c’est de la RSE. Donner une fleur ou un cadeau, ça fait plaisir, on ne va pas dire non. Mais je pense qu’aujourd’hui, et vu la volonté royale et le positionnement de la femme sur la scène économique, et vu que la population est à 50-50, s’il y a un plan du Maroc en marche, il faut absolument aller avec la femme. Et quand je parle de la femme, je ne parle pas que des femmes de la ville. L’image d’une femme croisée à Tizi N’oucheg à quelques kilomètres de Marrakech, me fait penser à la femme rurale qui travaille bien plus que l’homme. L’homme est sur l’âne en train d’avancer, et la femme a sur les épaules des marchandises et des tas de branches pour chauffer le logis. Alors quand on me dit que la femme n’est pas l’égal de l’homme, je dis oui, mais dans l’autre sens.

  • Quelle part donne votre programme et votre média à cette journée et à la cause féminine en général?

Je suis journaliste depuis 20 ans et j’ai démarré dans l’investigation, mais plutôt dans le monde économique. Mais avec la mouvance et les progrès opérés au Maroc, au niveau des indices humains, et je prends l’exemple des petites filles qu’on arrive à repêcher et scolariser au lieu qu’elles aillent travailler, ça fait partie du Maroc en marche. J’ai ainsi diversifié mes axes de traitement journalistique et j’ai beaucoup sensibilisé sur ce volet-là, et sur le volet du capital humain.  Je mets très souvent en lumière le leadership féminin, sur des femmes qui ne sont pas forcément connues mais qui ont des trajectoires magnifiques. Aujourd’hui, il faut donner des modèles inspirants mais des modèles qui soient faisables. Une étudiante ne peut pas s’identifier à une ministre ou à une écrivaine, il faut qu’elle s’identifie à une personne qui a réussi et qu’elle puisse se reconnaitre dans le monde social dans lequel elle évolue, sinon ça devient de l’utopie. Je pense que le rôle des médias est de mettre de la lumière sur les femmes qu’on peut comparer à des abeilles, qui sont dans l’ombre et qui travaillent discrètement tout en étant efficaces, et il y en a beaucoup au Maroc.

  • Et si vous citiez 31 adjectifs qualificatifs de la femme marocaine…

Je vois la femme comme un être sensible. Elle est généreuse, empathique, et c’est une force que l’homme n’a pas forcément. Elle est dotée d’une intelligence émotionnelle, ce qui est une valeur très importante en termes de leadership. Belle, humble, discrète, coriace, courageuse, guerrière, batailleuse…

« Les femmes sur leur 31 » est une action engagée bien féminine initiée par la rédaction de Hola! Maroc et celle de Visage du Maroc. D’une part le média des célébrités marocaines d’ici et d’ailleurs et d’autre part la plateforme qui met en avant les femmes marocaines entrepreneurs dans divers domaines prédominants de la société marocaine. Chaque deux mois, 31 femmes influentes de diverses univers se prennent au jeu de la photo et de la vidéo, vêtues d’un tee-shirt à l’effigie de la campagne « Les femmes sur leur 31 » et nous livrent leurs pensées sur le 8 mars.

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Mère et fille défilent cote à cote au coeur d’un ancien palais de glace à Stockholm

C’est à la mythique spegelsalen du Grand hôtel de Stockholm que l’un des rendez-vous les plus importants de la mode en Suède a eu lieu. « Comme une salle des contes de Versailles », C’est ainsi que les architectes Thure Stenberg et Ludvig Peterson ont conçu la Spegelsalen en 1899. Depuis, elle reçoit toutes les cérémonies et événements prestigieux de la royauté de Suède. Cette salle des glaces « Spegelsallen » a été créée avec une inspiration de la Galerie des Glaces du château de Versailles. Le tout premier banquet Nobel a eu lieu au Grand Hôtel en 1901 et il se tenait dans la spegelsalen jusqu’en 1929 avant de prendre écrin à la mairie de Stockholm.

Imane Belmkaddem et Fatima El Hajjaji présentent la collection Nature is a woman

La mode raconte des histoires de cultures et de patrimoine

STOIFF est un concept unique de défilé de mode et d’exposition qui vise à explorer les cultures à travers la mode et faire émerger la créativité, l’expression de soi et l’ingéniosité. Fondé par Imane Belmkaddem, PDG et fondatrice d’In-ter-art, une société d’événementiel et de communication axée sur l’organisation d’événements multiculturels, le développement durable, l’éthique, la diversité et le multiculturalisme, le défilé qui a compté cette année une bonne quinzaine de créateurs, célèbre les cultures du monde à travers la mode et impose des marques multiculturelles et éthiques.

« A travers cet événement, nous souhaitons transmettre les valeurs du développement durable, éthique, diversité et multiculturalisme. Pour nous la mode durable devrait être appliquée pas seulement en Suède, mais aussi dans le monde entier » explique Imane Belmkaddem, « c’est aussi l’occasion de rendre hommage aux femmes du monde et de souligner leurs exploits dans différents domaines, sans nier le rôle important des hommes », poursuit la fondatrice du salon. En ces temps où la mode et son industrie se réinventent totalement et dans le monde entier « nous mettrons de côté tous les conflits politiques, les stéréotypes et nous voulons célébrer la paix, le langage des cultures, le vivre ensemble et la rencontre des peuples ! Nous célébrons l’humanité simplement à travers l’art et la culture ».

Mère et fille défilent cote à cote

La talentueuse entrepreneuse de mode deux collections dont une, hymne aux oeuvres de sa maman la peintre Fatima El Hajjaji. Un design haute couture de trenchs, robes et jupes longues et leurs chemisiers dans des étoffes reprenant les toiles de l’artiste-peintre qu’elle expose dans le monde entier.

Un défilé de prestige et son premier rang de célébrités

Au coeur de ce bel écrin digne de grandes représentations artistiques, le défilé STOIFF a réuni des célébrités suédoises et des diplomates du monde entier. La célébrissime chanteuse, compositrice, actrice, danseuse et conférencière suédoise, Thérèse Neaimé, de mère suédoise et de père libanais, qui s’est forgée aux États-Unis, en Europe puis au Moyen-Orient et qui a joué pour le roi et la princesse héritière de Suède et lors de nombreux grands événements, a divinement animé le défilé qui a pu compter sur des personnalités de la diplomatie mondiale comme « M. Sam Kwon », Chargé d’affaire Australie ; Mme Kanchana Patarachoke, Ambassadeur de Thaïlande ; Yacir Chelbat, fondateur du Diversity Index Award ; Karim Medrek et son épouse Ambassadeur Maroc ; Bahbouhi Mahfoud, Chargé d’affaire Maroc ; Mme Chandapina Nteta, Ambassadrice du Botswana ; Riadh Ben Sliman ; Ambassadeur de Tunisie ; Mme Joanna Hofman Ambassadeur Pologne ; Mme Padmini Tewaney, Attachée Culturelle à l’Ambassade du Panama ; Mr Ahmed Sobhy et son épouse Ambassadeur d’Egypte ; Mme Sumita Lal L’ambassadeur de l’Inde. Miss Univers 1984 et présentatrice TV, Yvonne Ryding était aussi de la partie ; Camilla Thulin, designer invitée d’honneur ; Roger Dupé ; Mannequin international ; Sofie Ekman Médecin et grande chercheuse et philanthrope suédoise Elon Ekman Homme d’affaire suedois ; DAN NORÅ Journaliste et correspondant de la célèbre chaîne de télé suédoise TV4 ; ANCA BALAN , Représentante du conseil de mode européen. Veronika Stefanova Miss Bulgaria et célèbre mannequin internationale a également occupé le premier rang.

Grand Hotel de Stockholm écrin du défilé STOIFF en Suède
L'artiste-peintre et fashion designer Fatima El Hajjaji
Avec l'ambassadeur du Maroc Monsieur Karim Medrek et son épouse
Les Ambassadeurs d'Égypte et du Maroc
Sophie et Elon Ekman, l'une des médecins et chercheuses les plus connues de Suède
Imane Belmkaddem and Yacir Chelbat Founder of the Diversity Index Award
Imane et Nour Belmkaddem avec l'Ambassadeur de Thailand en Suède
Lucy Chuang Vice president IWC - CAWA MEDIA
La plus célèbre designer suédoise Camilla Thulin avec Imane Belmkaddem et Fatima El Hajjaji
Mrs. Joanna Hofman Ambassador Poland Mrs. Anna Zaczek, Embassy of Poland CAWA MEDIA
Camilla Thulin, Slim Ayadi, Sophie Ekman et Elon Ekman
L'Ambassadeur de Tunisie et l'épouse de l'Ambassadeur d'Inde
Grand Hotel Stockholm
Imane Belmkaddem et la présentatrice du défilé Christina Nilsson
Camilla Thulin Collection
Camilla Thulin Collection
camilla with love Collection
ETRO Collection
IE CLOTHING Collection
IE CLOTHING Collection
Imane et Nour Belmkaddem Taragalte Stockholm Collection
Imane Belmkaddem et Fatima El Hajjaji présentent la collection Nature is a woman
Jade Couture
Maison Fouad Guerci Collection
Nakcha Handcrafted Collection
Taragalte Stockholm Collection
Taragalte Stockholm Collection
Fatima El Hajjaji, Therese Neaime, Maria Kielsing, Christina Nilson, Maria Moltzer, Nour Belmkaddem, Mook Changrachang
Therese Neaime célèbre chanteuse suédoise
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L’inauguration de l’Art’Expo Morocco, placée sous le thème « Maroc, terre de cultures et des arts » a eu lieu à la Fondation Maison du Maroc à Paris, le jeudi 24 mars 2022, pour une toute première édition de ce salon qui se veut une exposition itinérante du patrimoine culturel et artistique marocain. De l’ouverture au riche programme de ces trois journées dédiées à l’émotion du made in Maroc, une petite visite comme si vous y étiez.

Sabah Zakhnini fondatrice de Art’Expo Morocco lors de son discours d’ouverture du salon

L’inauguration en grande pompe

La Fondatrice de Art’Expo Morocco, Sabah Zakhnini, a ouvert l’exposition en exprimant « Sa gratitude et ses humbles remerciements à Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, promoteur des Arts et de la Culture et premier défenseur du patrimoine national ». « Nous célébrons la Culture et les Arts du Maroc, à Paris, ville lumière, capitale du cosmopolitisme, symbole de la diversité et de l’unité… ». « A travers ces manifestations et votre présence, nous entendons favoriser une réelle interculturalité, et surtout l’éclosion d’un pluralisme plus que jamais nécessaire de nos jours » a t-elle déclarée. Sabah Zakhnini, a lancé la visite de l’exposition en présence du Commissaire de Art’Expo Morocco, Hicham Lahlou et la co-commissaire Maria Kermadi, des artistes, des invités et nombreuses personnalités qui ont pris part à la visite de l’exposition.

Pour Radouan Bachiri, co-organisateur a indiqué dans son intervention la distinction exceptionnelle de la programmation de l’exposition qui rassemble des actrices et acteurs venus de différents horizons témoigne de l’ambition de partager la richesse de la diversité culturelle « Cette manifestation contribue au rayonnement culturel et artistique du patrimoine matériel et immatériel du Maroc et elle est un acte de transmission aux générations actuelle et futures ». 

Le représentant de l’Ambassadeur du Royaume du Maroc en France, Monsieur Walid Remmal, Conseiller Politique, après avoir félicité l’initiative et remercié les organisateurs de Art’Expo Morocco a indiqué qu’il est important de faire revivre le domaine artistique et culturel surtout après une longue durée de sècheresse culturelle dû à la pandémie. Le directeur de l’Institut Royal pour la recherche sur l’Histoire du Maroc, Monsieur Mohamed Kenbib, s’est réjouis de la même vision du projet de valoriser l’Art et la culture.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence de plusieurs personnalités dont Monsieur Jack Lang Président de l’Institut du Monde Arabe à Paris, Les artistes, ivoirien Pathé’O et Sénégalais Le Berger de l’île de Ngor, entre autre grands noms marocains, maghrébins et africains de l’art et de la culture. 

Artisanat, Mode et Musique Made in Maroc

La riche programmation du salon n’a pas manqué de dédier la journée du samedi à la mode avec un défilé des créateurs de mode Karim Tassi, Jean-Doucet et Pathé’O, animé par la divine chanteuse marocaine Sofia Mestari qui a performé en toute élégance dans des caftans de Fadila El Gadi. 

 

 

 

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