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septembre 5, 2022

Monsieur le Président, Georges Claude Academy promeut une culture scolaire fondée sur l’esprit de communauté et l’acceptation de la diversité tout en préservant l’identité propre de chacun de ses apprenants, et Holà Maroc ne peut que saluer ce beau mouvement dont bénéficie la ville d’El Jadida… Pouvez-vous nous en dire plus sur ce nouveau concept éducatif qui fête son premier anniversaire ? 

Nos vingt cinq ans d’expérience et d’expertise nous inspirent et nous réconfortent dans nos convictions et donc dans notre stratégie de formation intellectuelle de qualité, ouverte à la curiosité, à l’esprit critique et à l’apprentissage de l’autonomie.

Favorisant ainsi le développement de personnalités indépendantes, créatives et intègres, nous tenons également à inculquer à nos enfants progressivement les valeurs civiques nécessaires à leur insertion sociale et professionnelle.

Nous avons également à coeur de donner du sens au travail quotidien de nos apprenants leur permettant ainsi d’établir aisément des liens entre leur formation, leur quotidien et leurs aspirations futures. A juste titre, une grande attention est accordée à l’information et à l’orientation au service de leur projet professionnel.

En poursuivant ces finalités via un curriculum riche et enrichi sur les plans culturels et artistiques,

Georges Claude Académie célèbre la clôture de sa première année . Une année pleine de joie et de beaux souvenirs. Plusieurs manifestations culturelles ont eu lieu tout au long de cette année 2022.

Quelle est la politique éducative de George Claude Academy ?

Nos ambitions, au coeur d’une école citoyenne baignant dans un environnement socioéconomique en perpétuelle mutation, sont en synergie afin de promouvoir la qualité du « Bien éducatif ». Elles croisent ainsi des attentes de haut niveau, celles de nos familles.

Pour réussir ce challenge et répondre de manière appropriée à ces expectatives, nous proposons deux offres éducatives: nationale et française. La première filière, se veut d’appoint. Elle met en œuvre, à cet effet, des programmes d’action et de formation significativement enrichis, en termes de contenus, de méthodes, de langues d’enseignement et de finalités. L’ambition de l école Georges Claude Académie se hisse à l’échelle internationale en adoptant substantiellement la certification du Cambridge. Les apports du référentiel international dans les pratiques pédagogiques et éducatives permettent ainsi d’assurer à nos apprenants une formation intégrale, ce que « le profil de l’enfant » décline en compétences intellectuelles, morales et sociales de haut niveau.

La seconde filière répond également à des attentes ambitieuses en proposant le programme de l’éducation nationale française, dont la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation s’inscrivent dans un processus de conformité à un référentiel en quête permanente de qualité.Et ce grâce à une accréditation auprès de l aefe, l Agence pour l Enseignement Français à l Etranger.

Instruire, socialiser et qualifier, demeurent les points de mire des deux options éducatives proposées par le GSR. Se trouvent alors interpellées et savamment conjuguées, connaissances, valeurs et compétences.

 

Votre principale ambition ?

Nos missions s’articulent autour d’une formation académique de qualité et qui offre à nos apprenants les qualifications essentielles pour intégrer les meilleures écoles et universités dans le monde. Notre finalité étant de nous assurer que nos apprenants soient les mieux préparés à devenir des citoyens responsables et prêts à affronter le monde de demain .

Quelles sont les valeurs que vous défendez ?

Pour y arriver, nos valeurs peuvent se résumer en quelques mots : éthique professionnelle, engagement citoyen, respect de tous les membres de notre communauté scolaire et conformité des règles qui régissent tout notre établissement.

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Sélectionnée à la Settimana Internazionale della Critica , semaine de la critique de la 79ème édition du Festival International de Venise, Yasmine Benkiran entre dans la cours des grands avec un premier long féministe et engagé. Un road movie courageux qu’elle s’apprête à faire découvrir au monde à la fin de cette semaine à la Mostra de Venise. Rencontre avec une cinéaste au supplément d’être. 

  1. Comment est né « Queens »? Comment est née l’idée du film ?

 

Au tout début de l’écriture il y avait l’image prégnante de femmes au volant d’un camion et le désir de faire un film qui propose d’autres représentations de femmes marocaines et qui prenne ses distances avec le réel. J’ai grandi à Rabat avec l’impression d’avoir eu comme choix des films d’aventure où les Américains sauvaient le monde ou des drame sociaux où les Arabes avaient des problèmes. Comme si parce que nous étions marocain.e.s, nous n’avions pas le droit au romanesque, à la science-fiction, à l’aventure, au fantastique : à la fiction avec un grand F. Faire REINES, c’était réaliser le film qui m’avait manqué.

 

  1. Comment passe-t-on de l’écriture à la réalisation ? Est-ce un choix difficile ou naturel?

« J’avais déjà réalisé un court-métrage mais c’est avec REINES que je suis véritablement devenue réalisatrice »

Au tout début, je n’étais pas partie pour réaliser REINES. Je suis rentrée avec ce projet à l’atelier scénario de la FÉMIS dans l’idée d’en écrire le scénario, pas forcément de réaliser. Au Maroc et en France, les réalisateurs écrivent souvent les films qu’ils réalisent, mais aux Etats-Unis par exemple, ce n’est pas le cas du tout. Scénariste et réalisateur sont deux métiers très différents. J’aime l’idée d’écrire pour d’autres ou avec d’autres, je pense que toutes les collaborations sont fructueuses si on trouve la bonne ou le bon partenaire.Avec REINES, ce fut différent. Le film m’a prise au piège. Je mettais tellement de choses personnelles dans le scénario que le réaliser devenait un nécessité. J’avais déjà réalisé un court-métrage mais c’est avec REINES que je suis véritablement devenue réalisatrice.

  1. Est-ce que vos films changent beaucoup entre l’écriture et le tournage ?

Je fais partie de la catégorie de réalisateurs qui préparent beaucoup et laissent peu de place à l’improvisation. Le tournage est un rouleau compresseur où il faut s’adapter en permanence, surtout quand on n’a que 5 semaines de tournages. Pour moi, ce n’est que si on sait exactement quelles sont les intentions d’une scène et qu’on a tout longuement réfléchi et préparé qu’on peut prendre vite les bonnes décisions en cas d’imprévu. Alors, dès l’écriture, j’essaie d’être la plus précise et la plus visuelle possible. Je répète beaucoup avec les comédiennes, on découpe tout le film avec le chef-opérateur, certaines parties sont storyboardées. Il y a très peu d’improvisation sur le plateau.

 

Ceci étant dit, tant que le film est au stade du scénario, ça n’est pas un film, c’est le rêve d’un film. Un fantasme. Puis arrive la confrontation au réel : les repérages, les comédien·nes, la météo, les budget serrés, le manque de temps. Entre le rêve et sa matérialisation, il y a beaucoup de compromis et de renoncements. Ça peut être brutal. Mais il y a aussi des surprises réjouissantes. Ce que l’équipe et les comédien·nes apportent, chacun·e avec sa sensibilité, qui ouvre des perspectives et emmène parfois le film plus loin que ce qu’on avait imaginé. Donc oui, entre l’écriture et le tournage, REINES a changé. Plus que ce que j’aurais imaginé.

  1. Quel est votre rapport au montage ? Êtes-vous présente ou laissez-vous libre cours au monteur?

 

Je suis là tout le temps, ou presque. Après, sur REINES, c’est particulier. J’ai travaillé avec plusieurs monteuses et monteurs et les circonstances ont fait qu’on n’avait pas eu le temps de se rencontrer en amont du tournage et de discuter en profondeur de mes intentions. Comme on le dit souvent, le montage, c’est une écriture du film. Et pour laisser de la liberté à sa coautrice ou son coauteur, il faut bien se connaître et faire confiance. Une relation de confiance, ça se construit, dans les deux sens. Je pense que si (et je l’espère), je dois retravailler avec les monteuses du film, je leur laisserai d’avantage de liberté car on a appris à se connaître, elle savent ce que j’aime et je connais maintenant leur sensibilité et leur manière de travailler.

  1. Comment dirigez-vous vos acteurs ?

 

Pour REINES, ça a commencé très en amont du tournage où nous avons beaucoup répété avec les trois comédiennes principales. Pendant ce moment privilégié, on passe tout le film en revue, on cherche les scènes, on apprend à travailler ensemble. De mon côté, j’essaie de cerner les personnalités de chacune, de voir comment elles réagissent aux directions que je propose. J’apprends à m’adapter à chaque personne pour obtenir ce que je souhaite. Diriger des comédien·nes, c’est travailler une matière humaine : chaque comédien est différent et donc se dirige différemment. Il y néanmoins une constante, une chose que j’ai apprise après mon court-métrage et à laquelle j’essaie de me tenir : c’est de toujours faire en sorte que les comédien·nes se sentent en confiance pour qu’iels puissent être complètement libres dans ce qu’iels proposes proposent. J’essaie de créer une bulle où les comédien·nes puissent se mettre à nu.

 

Sur le plateau, je suis très présente et je n’hésite pas à parler pendant les prises. Ça peut être agaçant pour les comédien.es mais je pense qu’en les sortant de leur zone de confort on obtient des choses intéressantes. Par exemple : nous sommes dans les dunes de sables, sur une scène difficile, avec beaucoup d’émotion. La lumière est superbe mais un énorme nuage arrive. Il faut réussir la scène vite. Ça tourne, je trouve que ce que propose Nisrine Erradi manque d’urgence, de nerf. Je parle pendant la prise, beaucoup, je lui donne des directions. Je sens que ça la déstabilise mais je continue. Ça finit par l’agacer, elle s’énerve. Quand je coupe, elle est tellement énervée qu’elle me hurle presque dessus et on explose de rire : c’était cette énergie dont j’avais besoin. On avait trouvé la bonne émotion, la scène était réussie. On ne peut pas faire ça avec tout le monde. Il faut le sentir, il faut que la confiance soit totalement installée.

 

  1. Était-ce une évidence pour vous de faire un film de femmes pour un 1er film ?

Oui, c’était une évidence. Ma mère est féministe et j’ai été sensibilisée très tôt aux questions des droits de la femme. Mes parents se sont séparés quand j’avais moins de dix ans. A l’époque le divorce n’existe pas : légalement, ma mère a donc été répudiée. Le mot est violent. Je me souviens qu’elle m’a expliqué longuement que ça ne correspondait pas à la réalité, que la Moudawana (code du statut personnel) n’était pas adaptée et qu’il fallait se battre pour la changer, se battre pour nos droits. Ça a beaucoup résonné en moi : dès le collège, je regardais le monde avec une lecture féministe. Après le bac, je me suis intéressée à la représentations des femmes dans la fiction. Quand j’ai commencé à écrire REINES, une des ambitions assumées du projet était de proposer d’autres représentations de femmes marocaines au cinéma.

  1. Comment avez-vous choisi vos actrices ?

 

Pour le personnage d’Inès, ça a été très vite. J’avais en tête les grands yeux tristes d’Ana Torrent dans CRIA CUERVOS et L’ESPRIT DE LA RUCHE. J’ai montré une photo au directeur de casting. La deuxième vidéo qu’il m’a fait parvenir était celle de Rayhan, une petite fille de 10 ans qui avait répondu à une annonce sur Facebook. Rayhan avait dans le regard la profondeur que je cherchais. J’ai immédiatement été séduite. Je savais qu’Inès, c’était elle, et ne je ne me suis pas trompée. Mais entre le moment où j’ai rencontré Rayhan et le moment où nous avons a tourné, deux ans sont passés… J’ai donc légèrement réécrit le personnage d’Inès pour qu’il grandisse avec son interprète.

 

Pour le personnage d’Asma, je cherchais un physique androgyne, et gracile :  j’aimais le contraste d’une petite silhouette au volant d’un véhicule massif. Le personnage d’Asma est mutique, je cherchais donc une présence forte. J’ai vu beaucoup de comédiennes avant de rencontrer Nisrine Benchara. Lorsqu’elle a commencé son casting, ça a été une évidence. Elle pouvait à la fois être dure et extrêmement fragile. Elle tenait l’image avec intensité. C’était exactement ce que je voulais.

 

Pour Zineb, le travail de casting a été plus long. La rencontre avec Nisrin Erradi s’est faite sur un malentendu. Nisrin est d’abord arrivée pour le rôle d’Asma. Ce n’était évidemment pas pour elle. Mais elle avait une impertinence dans le regard qui me plaisait beaucoup. J’ai senti un immense potentiel. Je lui ai proposé d’essayer le rôle de Zineb. On a beaucoup discuté et travaillé. Je lui ai fait regarder VOL AU DESSUS D’UN NID DE COUCOU pour le personnage de Mc Murphy interprété par Jack Nicholson : imprévisible, toujours sur le fil, prêt à exploser à chaque instant. Nisrin a très vite compris le personnage de Zineb. Je crois qu’au fond, elle lui ressemble un peu. Et l’interprétation qu’elle a proposé allait au-delà de mes attentes. C’était un vrai défi : Zineb est le personnage qui insuffle au film son énergie et celui qui donne au scènes leur tempo. Contrairement à Rayhan et Nisrine Benchara, Nisrin Erradi a une grande expérience de plateau. Nisrin  a un vrai sens du rythme et une palette de jeu très large. Sur le plateau, elle a été d’une très grande générosité. J’ai beaucoup de chance d’avoir pu travailler avec elle.

  1. Que représente pour vous cette sélection à Venise ?

La Mostra internationale du cinéma de Venise est le plus vieux festival de cinéma du Monde. Je suis très heureuse et de cette sélection où REINES va faire sa première mondiale. C’est une sorte de reconnaissance et j’en suis ravie. Mais le vrai défi reste de faire venir les spectateurs dans les salles.REINES est un film qui veut allier ambition artistique et ouverture au public. Ce n’est pas antinomique. En parlant de sa ligne éditoriale, la déléguée générale de la Settimana Internazionale della Critica où est sélectionné REINES à la Mostra Venise  a évoqué des films « pensés pour un public large » qui « menaient vers une possible renaissance » et qui « réécrivaient la réalité ». Je m’y reconnais pleinement

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Entre évènementiel et mode, son coeur balance. Elle décide donc d’en faire ses deux métiers. Passion du monde de l’évènement depuis des années, Roukia Douiri voit son monde s’effondrer avec le COVID. Elle crée la marque ROOXMOOX avec des valeurs qui lui tiennent à coeur : la simplicité, le confort et l’humanité. Bienvenu dans le monde d’une passionnée au grand coeur. 

  1. Comment est née l’idée de créer une marque de vêtements ?

L’idée de créer une marque de vêtements a émergé pendant le Covid. Mon activité principale étant l’organisation d’évènements corporate au sein de l’agence KIAM que nous avons fondée avec mon frère Amine Douiri en 2008, nous avons été directement impactés par la pandémie avec un arrêt total de notre activité sans visibilité de reprise.J’ai alors ressenti un profond besoin d’être active autrement et de m’occuper. S’est alors imposée à moi la question de ce qui me faisait vibrer indépendamment de mon métier et de ce qu’il m’offrait en matière de rencontres et d’échanges. La mode est apparue comme une évidence car j’ai toujours adoré les vêtements, les textures, les tissus et tout particulièrement les coupes innovantes comme l’over sizes ou les formes asymétriques…

J’ai alors décidé de lancer ma marque avec mon mari Adil Ouaziz qui est mon associé et mon plus grand soutien dans cette aventure. Il gère le marketing et la promotion de la marque via les réseaux sociaux.La phase de création et de lancement de RooxMoox a été un vrai bol d’oxygène car ça m’a permis de retrouver mes amies, mon réseau et de renouer avec une certaine légèreté qui me manquait beaucoup après les mois d’isolement.

 

  1. D’où vient l’inspiration ? Quelle est le plus de la marque ?

L’idée de créer une marque de vêtements a émergé pendant le Covid

L’inspiration est d’abord venue de Bali, le voyage le plus marquant de ma vie pour deux raisons : d’abord j’y ai trouvé l’amour et ensuite j’ai totalement adhéré à leur « Way of life » et à leur spiritualité.La vie sur l’ile des dieux est tellement bouleversante et leurs rituels ont tellement de sens, on s’y sent libre et connectés à la terre, et aux autres. J’ai enfin pu mettre en pratique ce que j’avais appris lors de ma formation en coaching et tous les concepts que j’avais lu concernant le détachement, « vivre l’instant présent », et le lâcher prise.

A Bali, j’ai découvert « l’Easy Wear » et le lin et je ne voulais plus porter que ce genre de vêtements.C’est parceque mon inspiration première émane de là que j’ai choisi d’appeler la première capsule : Voyage.Mon inspiration se nourrit aussi de mes lectures où je m’amuse à imaginer le style vestimentaire des personnages en fonction du récit, du cinéma, plus particulièrement de Bollywood. Mon mari et moi avons un faible pour les films colorés et romantiques qui donnent du baume au cœur.L’inspiration me vient aussi dans mes moments de connexion avec moi-même et avec l’univers ou face à une nature luxuriante ou puissante comme c’est le cas près de l’océan.Je pense que l’inspiration vient de partout et de nulle part, c’est un moment fugace, une émotion ou une idée nous traverse l’esprit et EUREKA,

Ensuite nous avons décidé de nous focaliser sur le lin pour notre première capsule et depuis, cette matière revient dans toutes celles qui ont suivi !Roox Moox est une marque qui propose des vêtements alliant simplicité, style et confort. Des coupes aux lignes droites sublimées par des touches asymétriques des matières fluides, naturelles et nobles, comme le lin, qui permettent à chaque femme de s’affirmer telle qu’est-elle, sans fioriture, forte, confiante et moderne.Le plus de la marque c’est que ce sont des vêtements dans lesquels on se sent bien et qu’on peut porter en toute occasion en les accessoirisant différemment.

 

  1. Comment née une collection ?

On ne parle pas encore de collection mais de capsules. On brainstorme sur nos inspirations du moment, on observe les tendances, les mood board, les couleurs tendance pour la saison à l’international et je me connecte à mon intuition et à mes envies. Débute alors le choix des matières, la conception des modèles, le choix des gammes de couleurs ….

Ensuite, je passe à la phase prototypes qu’on conçoit, qu’on réajuste et qu’on soigne.Quand le prototype est prêt, je le porte et j’évolue dedans pour voir comment il vit et s’il a besoin d’être réajuste.Ensuite on passe à la phase production, shooting et mise en vente.Je dessine des vêtements pour toutes les femmes actives, qui ont confiance en elles et qui s’affirment. C’est pour cela que nous avons pris le parti pris de faire nos shootings avec des personnes de notre entourage que nous tenons à remercier pour leur implication et leur disponibilité.

 

  1. Est-ce que ça se concilie entre une vie dans l’événementiel ?

L’événementiel n’a repris que depuis quelques mois et pour l’instant, mon métier dans l’événementiel et mon agence KIAM restent ma priorité. Mais c’est aussi un métier saisonnier ou il y a des mois morts (la saison estivale, la fin d’année …), qui me permettent de programmer la sortie des capsules à des périodes où je suis plus disponible.

 

  1. Comment est née votre passion pour la mode et, celle de l’événementiel ?

Je me connecte à mon intuition et à mes envies

J’ai toujours aimé les vêtements et le fait d’assortir les couleurs et ce depuis ma plus tendre enfance. J’ai été acheteuse compulsive pendant des années et mon style vestimentaire a beaucoup évolué au fil du temps et de mon intérêt pour le développement personnel. Je voulais me sentir de plus en plus à l’aise dans mes vêtements et libre de mes mouvements.

Ce sentiment est devenu plus fort durant le Covid. Les marques avec beaucoup de personnalité et un style propre ont commencé à détrôner le reste dans mes placards. J’ai aussi découvert les marques japonaises avec notamment des créateurs comme YAMAMOTO, qui m’ont fasciné par des coupes improbables et des textures sublimes…Ma passion pour l’événementielle quant à elle est née en 2000 lors d’un stage que j’ai effectué au sein du Festival des musiques sacrées de Fès. J’ai adoré l’Energie de ce Festival, la rencontre avec les artistes, la synergie entre les équipes, l’entraide, le sens de l’exigence et du détail pour la réussite d’un événement. J’ai ensuite eu la chance de participer à l’organisation du FIFM deux années consécutives et du Festival de Casablanca, qui ont été confirmé ma passion pour ce métier.

J’ai ensuite intégré une grande agence de la place Capital Event ou j’ai été réellement formée au métier avant de décider de lancer KIAM en 2008.

 

  1. Quel serait une journée type de Roukia Douiri?

Je compte bien poursuivre mes rêves et porter RooxMoox le plus haut possible

 

Je n’ai pas de journée type puisque je n’aime pas la routine et j’adapte mon planning en fonction de mes prérogatives et de ma charge de travail puis je priorise. La règle est que je me réveille très tôt car le matin est un moment d’apaisement et d’inspiration, j’aime prendre le temps dans le silence et avec le chant des oiseaux pour me mettre dans le mood et démarrer une belle journée. Je fais une marche en bord de mer, je me douche et je prends mon petit déjeuner et je suis au bureau vers 8h00 , Je suis très efficace entre 8 :00 et 11 :00 ou j’arrive à me concentrer pour traiter mes mails et accomplir mes tâches.

A partir de 11 :00, je reçois des coups de fils et je traite les urgences.Je fais ma pause déjeuner entre 13 :00 et 15 :00 et je décide de mon planning pour l’après-midi que je consacre généralement aux réunions, aux prises de briefs et aux repérages…A 19 :30, je fais du sport ou du yoga et j’essaie de me mettre dans mon lit le plus tôt possible.Ça c’est une journée type KIAM, pour RooxMoox, c’est plus free style en fonction de l’état d’avancement et de la phase dans laquelle je suis …

 

  1. Peut-on vivre de ses passions au Maroc ?

 

On n’en est pas encore là en ce qui concerne RooxMoox. Nous en sommes au stade d’investissement, de promotion, et de perfectionnement. J apprend un nouveau métier qui me fascine. Par expérience, je pense qu’on peut vivre de ses passions après des années de travail, d’acharnement, et d’investissement personnel.

Je pense qu’on peut réussir tout ce qu’on entreprend si on y met tout son cœur et toute son énergie.

  1. Êtes-vous aujourd’hui la femme que vous espériez devenir ?

Oui, je suis la femme que j’espérais devenir à mon âge : épanouie, forte et combative tout en restant bienveillante et rêveuse.

Je suis très reconnaissante envers la vie d’avoir été entourée d’une famille qui me pousse de l’avant, d’avoir des amis fidèles et enfin d’avoir un mari attentionné qui croit en moi.

Je suis fière d’être restée vraie, authentique et fidèle à mes valeurs, d’où le nom de l’agence KIAM qui signifie valeurs en arabe.

Je suis très heureuse du chemin parcouru pour notre agence qui a su s’imposer parmi les plus compétentes sur le marché marocain.

Et je compte bien poursuivre mes rêves et porter RooxMoox le plus haut possible.

 

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