Accueil Archives
Archives quotidiennes

décembre 16, 2022

L’activiste pour le football et le social, Hayat Jabrane nous livre ses sentiments en direct de Doha à la veille du dernier match des Lions. La nièce de la célébrissime actrice défunte Touria Jabrane est aussi Manager de l’image de quelques joueurs de la team de Walid Regragui, entre autres, Achraf Hakimi qui évolue au PSG, Azeddine Ounahi qui joue au club Angers, Zakaria Aboukhlal de Toulouse FC et Ghizlaine Chebbak de l’équipe nationale féminine.

Pour moi, c’est une petite finale. Beaucoup de joueurs se sont surpassés et ils n’ont pas hésité à jouer, même fatigués et blessés. Alors le Maroc mérite le podium. Si on gagne ce match demain, les garçons vont pouvoir monter sur le podium, avoir des médailles et vivre une consécration et c’est un minimum puisque nous avons été lésés par l’arbitrage lors du dernier match contre la France. Encore une fois j’ai prolongé mon séjour, je reste supporter les Lions jusqu’au bout, jusqu’à la dernière minute

C’est avec entrain et engagement indéfectible à la cause des Lions et du football national, du ballon rond tout court que Hayat Jabrane nous accueille. La fille d’un ancien acteur qui s’est vite voué au social et à l’humanitaire, nous parle d’emblée de sa passion pour le foot, « Un jour on regardait mon père et moi, la coupe du monde de 1982 en Espagne et c’est là que j’ai été piquée par le virus du foot, j’ai appris à aimer le football. Mais c’est en 1986 que j’ai connu la grande euphorie du foot, j’avais 20 ans. Je n’ai alors plus raté aucun match de l’équipe nationale. J’ai ensuite lié une amitié avec Merry Krimau et ensemble nous avons monté une petite agence pour organiser des événements sportifs notamment des jubilés », nous raconte les yeux brillants la maman de Rania 26 ans, Aabir 22 ans, Omar 18 ans. « Je suis accro au football et je pourrai voir minimum deux matchs par semaine et pas forcément que la Botola. Je suis la ligue française, la ligue hollandaise, laligua espagnole et évidemment je suis tous les joueurs marocains à l’international ».

Fidèle au poste dès le premier match du Maroc au Qatar, Hayat Jabrane est issue d’une famille à la fibre sociale, sa grand-mère, son père, sa tante, « Beaucoup de gens croient que je suis la soeur de Touria Jabrane mais en fait c’est ma tante maternelle. Mon père est un ancien acteur et il a pris avec lui sa petite belle-soeur qui a vite plongé. Elle, a continué et lui a arrêté. Elle était très importante dans ma vie et je voulais toujours lui ressembler. C’était une personne juste, généreuse, patriote, qui aime partager, qui aime son pays, qui est toujours la pour servir les autres ». Sur ses réseaux sociaux, Hayat ne badine pas avec les mots et les images, tout ce qu’elle publie est presque totalement engagé pour le football et l’art, « Je suis motarde mais le foot l’a emporté sur tout. J’aime le cinéma mais l’ambiance d’un match de foot n’a pas son égal », nous lance Hayat en répondant au téléphone et c’était un de ses petits protégés de la team dont elle nous dévoile rien mais question foot et social, elle peut en parler des heures durant. « J’ai à mon initiative plusieurs actions dans des hôpitaux en faveur d’enfants souffrants et il m’arrive d’appeler des artistes pour leur demander de se mobiliser et donner de l’argent pour une cause. Mais j’ai beaucoup de joueurs qui me contactent pour me demander de leur proposer une action sociale, de faire des dons ou financer des projets dans leurs villes ou villages d’origine. D’ailleurs Achraf Hakimi est en cours de construction d’un terrain de foot à « Lemkanssa ». L’argent du foot doit servir à des causes sociales et humanitaires de notre pays. Sa Majesté a bien dit « Quand on aime son pays on le sert«  et ça ne concerne pas forcément que les milieux politiques. Je n’ai aucune appartenance politique et je ne veux pas être dans la politique. De par ma petite et modeste place je pense que je sers mon pays. 

 

A la question de son engagement pour l’art, lui viendrait-il de sa tante feue Touria Jabrane, la motarde nous parle de grands noms de la scène artistique qu’elle a eu la chance de côtoyer dans la maison familiale avec la défunte, Jil Jilala, Nass Alghiwan, Khadija Assad, Naima Samih, à qui dit-elle, elle a rendu visite dernièrement, « Touria n’est plus là mais j’ai gardé des relations avec des artistes de sa génération et moi je lui avais introduite la nouvelle ! « Pour moi l’art a besoin de soutien privé. Le théâtre autrefois a existé grâce à des dons de familles privées et cela sans même attendre aucun retour juste pour l’amour des artistes ou de l’action culturelle. Pourquoi un homme d’affaire qui a réussit dans son pays et que la société marocaine a aidé n’investirait-il pas dans l’art à titre privé? Nous avons de grandes entreprises citoyennes qui pourraient s’engager dans le mécénat. Il faut croire encore plus en le mécénat ». 

Très active sur les réseaux sociaux pour servir ses actions, la manager appelle ici à réglementer le contenu des réseaux sociaux tout en maintenant la liberté d’expression fondamentale. « Nous avons besoin de canaux ouverts avec un spectre de diffusion aussi large que diversifié car, c’est une source d’apprentissage et de prise de conscience généralisée. Encore faut il faire le tri entre le toxique et le vertueux ». Un énième message lance Hayat Jabrane aux autorités de régulation d’ordre éthique afin de combler ce vide juridique d’un coté et cette scandaleuse attitude de beaucoup d’artistes marocains qui souvent pour « de petits calculs opportunistes et pécuniaires » refusent de s’aligner et monter au créneau, quand il s’agit de nobles causes à défendre. « Il est temps d’agir et de faire le grand ménage, pour des contenus organisés et de qualité et enfin cette ultime chasse aux sorcières, pour les mettre hors réseaux d’atteinte », clame Hayat. 

En abordant la question de la femme, Hayat Jabrane est tout aussi virulente et attachée aux principes fondamentaux de la liberté et du respect des valeurs, « Je suis une féministe, très proche des femmes, j’aime les écouter et être à leurs côtés dans leurs problèmes et souvent leurs misères. Si j’ai un message pour les femmes, c’est de les encourager à accompagner leurs filles loin dans les études », confie-t-elle non sans évoquer la Moudawana révisée par Sa Majesté en 2004, qui a permis à ses enfants de devenir marocains, « ils ne l’étaient pas avant, les lois sont là mais leur application reste lourde ».

  • Ghizlaine Chebbak est-elle sur place à Doha et à propos le foot féminin peut-il rêver aussi à une telle consécration?

Ghizlaine n’est pas la car elle a des engagements avec l’équipe des FARS, avec l’équipe nationale aussi. Elle a assisté aux tirages aux sorts de la Champions League, mais nous sommes en contact tous les jours, avant et après chaque match. Elle me disait « Les gars sont allés trop loin, qu’allons-nous faire nous aussi? », je lui ai répondue qu’elles au ssi avaient motivé les garçons, « vous êtes arrivées en finale de la coupe d’Afrique alors les filles on doit faire pareil » On ne peut qu’être fiers aujourd’hui. Sur les ondes d’une radio, je disais hier que 2022 est l’année du Maroc, toutes les équipes confondues et tout cela ne vient pas d’un claquement de doigts. Je pense que la fédération royale marocaine de football a fait un travail qui a motivé ces résultats. Nous avons toujours eu de bons joueurs qui évoluent dans de grands clubs européens mais il fallait cet esprit d’équipe et de combativité, cette esprit et cette rage de vaincre, cet esprit de famille !

  • Comment devient-on manager d’une footballeuse?

C’est moi qui sui allée vers elle ! Je suis allée la chercher au centre de concentration avec son équipe. Nous avons vite commencé à travailler ensemble. Elle est passionnée de foot, elle a envie de gagner un titre avec l’équipe, elles n’ont pas pu gagner la coupe d’Afrique mais elles se préparent pour la coupe du monde l’année prochaine. Ghizlaine est comme ma fille, je vais chez eux à la maison, je discute avec ses parents, je vais voir ses matchs, on se parle tous les jours, je la conseille et elle prend mon avis sur tout, elle ne fait aucune intervention médiatique sans revenir vers moi. C’est une fille qui écoute, elle est sage et très bien élevée, on s’entend très bien. Ghizlaine est entrain de se rétablir de l’intervention qu’elle a subie au pieds et elle se prépare pour la Coupe du monde en 2023 en Australie. 

Cette coupe du monde Qatar 2022 rompt littéralement avec tous les clichés sur le monde arabe et notamment pour les femmes et le sport, le football en particulier. Il n’ya qu’à voir le nombre de femmes sur les gradins et qui animent les matchs, captant les caméras dans les stades. « La qualification du Maroc à la coupe du monde 2018 en Côte d’Ivoire, il y avait peu de femmes au stade et maintenant beaucoup de femmes se passionnent pour le football, d’ailleurs vous voyez bien l’exploit des filles qui sont arrivées en finale de la Coupe d’Afrique. Le Maroc a fait des avancées considérables afin que le foot féminin se hisse à un rang honorable et c’est une obligation aujourd’hui pour chaque club au Maroc d’avoir une équipe féminine ». 

Nous nous réjouissons de ces avancées en matière de liberté et de tolérance insufflés par le sport. Et dire que pas loin derrière nous, les femmes étaient priées de revenir à leurs fourneaux et de laisser le football pour les hommes, ce que Hayat a vécu dernièrement « Quand je faisais des interventions dans les médias ou sur les réseaux sociaux, on me disait « Cousintek », « Ta place est dans la cuisine ». Ma réponse est simple c’est que celui qui me disait cela a vu moins de matchs au stade que moi ! Et de toutes les façons j’aime aller au stade et je suis passionnée de foot et quand on aime ce qu’on fait on réussit forcément, j’ai une bonne réputation, on me respecte que ce soit les instances, les clubs, les joueurs, les médias … »

  • Non ce n’est pas un rêve, c’est la réalité, vous y avez cru ?

Oui bien sur, c’est un rêve mais aujourd’hui c’est une réalité et même si on rêvait, on n’a jamais rêvé d’une demi-finale. Quand on a vu l’esprit d’équipe avec Walid Regragui, on a commencé à y croire et à chaque match, les Lions étaient plus ambitieux et on y croyait toujours plus. Moi je suis toujours optimiste, j’ai toujours fait confiance à l’équipe nationale et plus encore avec Walid Regragui. Merci à lui et à ses joueurs pour ce bonheur et cette euphorie, pour cette ambiance que nous vivons ici à Qatar. Je racontais à mes enfants les exploits de 1986 et aujourd’hui mes enfants vont raconter à leurs enfants et petits-enfants, les exploits de 2022. C’est un exploit que nous vivons peut-être une seule fois dans la vie, nous avons attendu trente six ans avant de passer au deuxième tour, alors le rêve.

  • Depuis le 1er match vous y êtes. Dites nous quelques anecdotes et grands moments inoubliables pour vous ?

Je ne dirais pas anecdotes mais depuis que je suis ici à Doha, plus l’équipe nationale évolue, plus elle gagne, on fait éliminer l’Espagne puis le Portugal, nous perdons notre dernier match avant la finale mais c’est contre le tenant du titre. C’est une fierté sans pareil, quand on voit ici tout le monde uni autour du Maroc tous les pays arabes, musulmans, l’Afrique ; quand on voit sur les réseaux sociaux toute cette euphorie autour du Maroc ressentie dans le monde entier, quand on voit des vidéos de réfugiés syriens, des vidéos de palestiniens, en Israel… ; quand on voit le Roi sortir avec un maillot de l’équipe nationale, c’est du jamais vu.

  • Vos sentiments au lendemain de la défaite du Maroc en demi-finale

Je me rappelle en 1986 je regardais le match à la télévision et j’étais contente. Aujourd’hui je revois ces deux buts de Khayri, ce but de Merry Krimau et puis en 1998 ce complot si je puis dire, du Brésil, on était sorti en pleurs, pareil en 2018 contre le Portugal, contre l’Espagne aussi, aujourd’hui c’est un peu une revanche. alors merci Walid Regragui de nous avoir permis d’arriver au carré final. Mention spécial au public marocain merci à la Royal Air Maroc, merci à la Fédération royale marocaine de foot, merci au ministère de la jeunesse, d’avoir permis le déplacement de tant de jeunes marocains qui sont venus soutenir les joueurs marocains.

Accompagnée de sa fille Rania, 26 ans, née à Amsterdam, un master de management sportif, pour ce périple au Qatar, Hayat nous avoue qu’elle a biberonné son aînée au foot « quand je la ramenais de la crèche, le temps de lui préparer à manger, je la mettais dans sa chaise haute en face d’un match de foot. Elle n’a pas grandi avec les dessins animés aujourd’hui elle est fanatique de foot, on fait les stades du monde entier elle est rentrée de Barcelone et direction Qatar direct pour cette coupe du monde. mon fils Omar a joué au foot quelques années puis il a arrêté aujourd’hui il étudie à Toulouse, Aabir aussi. Dans la famille nous avons des widadis et nous avons des rajaouis mais l’équipe nationale nous unit ».  

 

0 commentaires
0 PinterestEmail

Meghan devenait «une rock star», c’était un problème pour William et Kate. Voilà une des affirmations du documentaire «Harry & Meghan», dont Netflix a dévoilé jeudi 15 décembre les trois derniers épisodes. Et cette fois, le contenu est bien plus virulent envers la famille royale que les premiers épisodes diffusées le jeudi dernier.

Dans les trois derniers épisodes du documentaire «Harry & Meghan», dans lequel le couple donne sa version des faits sur sa rupture avec la monarchie britannique en 2020, les Sussex s’attaquent frontalement à la famille royale, qu’ils accusent de les avoir volontairement sacrifiés aux tabloïds, en diffusant de fausses informations, avec pour résultat une vague de haine raciste dangereuse et insoutenable. Le prince Harry y accuse l’entourage de son frère d’être à l’origine de la couverture négative de son couple dans les médias. Lui et Meghan « étaient devenus si populaires que les autres membres de la famille se sont sentis menacés », y est-il expliqué.

«Le problème, c’est quand un conjoint ou une conjointe surpasse les membres de la famille royale et leur vole la vedette, au lieu de se contenter du second rôle qui lui était destiné», dit le prince Harry. «Les gens n’aiment pas ça, ça change l’équilibre des forces (…) c’est ce qui est arrivé avec ma mère », continue-t-il d’analyser. Dans l’épisode 4 de «Harry & Meghan» il est ainsi clairement indiqué que la famille royale a, après leur mariage, fait tout ce qu’elle pouvait pour «réduire au maximum l’influence» des Sussex.

Campagne d’humiliation destructrice

Et cette entreprise en serait passée par une campagne de rumeurs dans la presse à scandales, directement pilotée par les équipes du prince William. Harry et Meghan expliquent que l’acharnement d’articles négatifs à l’encontre de Meghan était le fruit d’échanges d’informations avec les équipes de communication du frère de Harry. Le prince Harry voit également dans cette «campagne d’humiliation» contre Meghan un racisme qui ne dit pas son nom.  «Ils ont accumulé les clichés au point de l’associer au trafic de drogue et au terrorisme», ajoute Harry, qui revient ensuite sur la souffrance que tous «les mensonges» parus dans la presse ont suscité chez son épouse. «Personne ne sait ce qu’il se passe derrière les portes du palais. Je revois ma mère en larmes à l’arrière de la voiture officielle », raconte-t-il. « Mon père disait ‘on arrive’ et elle avait trente secondes pour essuyer ses larmes et se remaquiller, et ensuite elle devait sortir de la voiture en souriant sous les flashs des photographes».

Meghan suicidaire

Le documentaire revient également sur les pensées suicidaires de Meghan. Harry dit aujourd’hui s’en vouloir de ne pas avoir, à cette période, mesuré le mal-être de sa compagne : «J’ai réagi en endossant le costume de prince plutôt que celui d’époux (…) et j’en ai honte», confie-t-il. Comme dans l’interview pour Oprah Winfrey qui avait fait grand bruit, Meghan réitère ses propos concernant sa demande d’aide psychologique, qui lui avait été refusée par le palais pour «ne pas risquer de ternir l’image de la Couronne». «Ils pensaient qu’elle allait s’y habituer bien que la situation était très différente pour elle», dit Harry «et quand bien même la situation aurait été la même, pourquoi aurait-elle dû s’y résigner ?.

Crise entre frères

«Mon père m’a dit que les médias sont ce qu’ils sont, tu ne peux rien y faire. Je n’étais pas de cet avis», a-t-il dit, avant de parler du «jeu malsain» qu’entretenait volontairement la famille royale avec les médias en «faisant courir de fausse rumeurs». «Les services de communication royaux se sont mis à œuvrer les uns contre les autres, et tout le monde a eu l’air de l’accepter». Pourtant, «William et moi avions vu ce qu’il se passait dans le service de presse de mon père et nous nous étions promis que cela n’arriverait jamais au sein de notre équipe».
La promesse a été définitivement bafouée quand le prince William a souhaité avoir sa propre équipe de communication, alors qu’il l’avait toujours jusque-là partagée avec son frère. «Quand j’ai vu le service de presse de mon frère reprendre les méthodes qu’on s’était promis de ne jamais utiliser, cela m’a fait mal au cœur», confesse Harry.

Décrivant la période qui a suivi leur mariage comme «très sombre», les Sussex ont, dit-il, réalisé qu’ils ne voulaient pas que leur enfant grandisse dans cette frénésie. La naissance de leur fils a vu le racisme envers Meghan prendre une nouvelle dimension, en particulier sur les réseaux sociaux où une campagne de haine a été observée, est-il rapporté. Une campagne «très organisée» émanant étrangement d’«une poignée de comptes». Malgré le bonheur d’être devenue maman, Meghan, «désespérée» à l’instar de Lady Di, s’est dès lors chaque jour un peu plus enfoncée dans la dépression. La Couronne n’ayant jamais répondu à leur appel à l’aide, le couple a décidé d’opérer des changements. C’était alors pour eux, disent-ils, une question de survie.

Divorce des Sussex 

Dans l’épisode 5, le couple revient en détail sur les étapes qui ont mené concrètement à leur divorce avec la monarchie. Le prince Harry explique d’abord qu’il lui avait, un moment, été interdit d’approcher sa grand-mère la reine Elizabeth, puis que des articles concernant une lettre qu’il avait envoyée à son père – avec des détails que seul quelqu’un qui aurait lu la missive pouvait connaître – allaient être publiés. «Nous avons décidé de publier un communiqué qui annonçait que nous allions ‘réduire’ notre rôle». «On espérait qu’ils comprendraient nos intentions», dit Meghan. Il a été dit que «j’avais voulu prendre ma grand-mère de court », s’offusque Harry. « J’avais trop de respect pour elle, je n’aurais jamais fait ça», affirme-t-il, avant d’expliquer que les hauts dignitaires avaient refusé de les recevoir pour en discuter, jusqu’à ce que Meghan parte au Canada. «Cétait délibéré. Ils ne voulaient pas que tu sois là», lui dit-il. «J’y suis allé avec ma proposition (…) mais il a été clair que nous n’aurions pas le choix. Mon frère me hurlait dessus, mon père disait des choses complètement fausses et ma grand-mère restait silencieuse», décrit-il. «Ils ont leur manière d’agir», commente-t-il, comme pour les dédouaner un peu. « Ils ont une mission, être au service de la monarchie».

A propos de son frère il a ajouté : «dans un sens je comprends, il est en partie responsable de la continuité de la monarchie». Au sujet du communiqué qui avait été envoyé par la suite, en son nom et celui de son frère, le prince Harry affirme n’avoir jamais été consulté. «En trois heures il n’ont pas hésité à mentir pour protéger mon frère, alors qu’en trois ans ils n’ont jamais voulu rétablir la vérité pour nous», assène-t-il. Souhaitant également remettre les pendules à l’heure, il précise : «Meghan ne m’a jamais demandé de renoncer à quoique ce soit».

Un grand flou sur l’image de la couronne

La vague de haine qui a suivi leur a valu de véritables «menaces de mort» qui les ont terrifiés, confient Harry et Megan, lesquelles les ont poussés à partir du Canada où ils s’étaient installés un temps, pour trouver refuge aux Etats-Unis, où un richissime ami proche s’était occupé de toutes les charges financières et nécessaires y compris leur sécurité. Le palais avait coupé alors toutes les vivres. Les derniers derniers épisodes reviennent sur le fait spectaculaire qu’a incarné l’arrivée d’une femme métisse au sein de la famille royale. Un symbole fort, mais avec cette désastreuse incapacité de la cour royale de la protéger, reconnaissant l’importance du Commonwealth pour la monarchie, où vivent plus de deux milliards de personnes de couleur. « La grande Bretagne est face à un dilemme, que choisir comme symbole et comme institution ?« , s’interrogent les internautes. Que décidera le roi charles III, qui veut moderniser l’image de la Couronne.

0 commentaires
0 PinterestEmail
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter Lire Plus

Politique de confidentialité & de cookies
-
00:00
00:00
Update Required Flash plugin
-
00:00
00:00