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novembre 22, 2023

Le 25 janvier 2022, un silence lourd de nouvelles annonçait un tournant dans la vie de Florent Pagny. À travers une vidéo émouvante sur son compte Instagram, le chanteur révélait l’impact d’un diagnostic déchirant : une tumeur au poumon, irréparable et inhospitalière. Depuis lors, l’artiste de renom s’était retiré, se consacrant à sa santé.

C’est ce mercredi 22 novembre que Florent Pagny a choisi les colonnes de l’AFP pour partager une mise à jour de sa situation médicale. Malgré la gravité de son diagnostic initial, le chanteur a rassuré ses fans en confirmant que tous les signaux médicaux étaient au vert. Pourtant, il a également annoncé une décision cruciale : une retraite médiatique. « On en a bien mangé du Pagny en 2023, entre activités et maladie, donc je vais essayer de repartir dans la création, » a-t-il déclaré.

Cette pause, essentielle pour l’artiste de 62 ans, suscite la tristesse de ses admirateurs, bien qu’ils comprennent les raisons qui l’ont poussé à faire ce choix. Même si sa santé semble s’améliorer, Florent Pagny reste prudent. « Quand tu te l’es pris trois fois – j’ai fait deux rechutes – tu te dis que tu gagnes des batailles, mais pour savoir si tu gagnes la guerre, ça prend du temps, » a-t-il partagé.

Durant cette pause médiatique, Florent Pagny a décidé de s’évader en Patagonie avec sa femme. Tout en exprimant sa gratitude envers ses fans, il a également révélé la date de son retour tant attendu. « Je reviendrai en 2026 pour la tournée de mes 65 ans, avec certainement un nouvel album en phase avec ce que j’aurais vécu ces cinq dernières années, » a-t-il annoncé. Un rendez-vous attendu qui promet de marquer le retour triomphal de l’artiste avec de nouvelles chansons, donnant une voix poignante à une période complexe de sa vie.

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Très marquée par la perte tragique de Matthew Perry, Jennifer Aniston amorce un lent processus de guérison au quotidien. Sur son compte Instagram ce lundi 20 novembre, la célèbre actrice hollywoodienne a partagé une story dévoilant un sourire radieux, une image qui se faisait rare depuis plusieurs semaines.

Trois semaines après le décès de Matthew Perry, la vie reprend doucement son cours pour ses proches, et particulièrement pour Jennifer Aniston. Profondément affectée par la disparition de son ancien partenaire de jeu, la comédienne a traversé des moments difficiles, évoquant inévitablement le deuil de son père il y a un peu plus d’un an. Tandis que le casting de Friends prépare un hommage émouvant à leur ami disparu, l’ex-compagne de Brad Pitt a récemment affiché un sourire retrouvé dans une publication Instagram.

Vêtue d’une tenue de sport et arborant un sourire rayonnant, Jennifer Aniston pose aux côtés de Rachel Katzman, fondatrice de Pvolve, une entreprise mêlant technologie et fitness, avec laquelle elle collabore régulièrement. Bien que l’image semble provenir d’une séance promotionnelle où Jennifer Aniston incarne une égérie, le fait de la voir sourire chaleureusement réchauffe le cœur. Cela contraste avec les récentes nouvelles peu réjouissantes, soulignant son besoin de s’isoler lors des funérailles de Matthew Perry, tant le deuil du comédien avait profondément affecté l’interprète de Rachel Green.

 

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Vous ne la verrez jamais avec une toque de chef mais Najat Kaanache maitrise le langage universel de la gastronomie, avec les codes et valeurs de celles qui coulent dans ses veines. Sous le prisme culturel des origines de ses parents nés à Taza et émigrés au Nord de l’Espagne à San Sebastian, la cuisto ultra-primée et passionnée, a sillonné le monde, arborant ses robes vitaminées, affichant son sourire revigorant, parlant de son verbe métissé.

« Quand tu viens manger, tu dois oublier qui tu es »

Najat Kaanache, a transformé ce riad au coeur de la Médina de Fès, au fameux quartier “Talaa”. Une maison où elle a tout préservé et à laquelle elle a donné une touche de fraicheur et de modernité, un grosse pincée d’audace aussi, à l’image du Zellije en noir et blanc et de tout ce vide immaculé qui anime le restaurant © Kamal Harakat

Rabat, automne 2022, la capitale en effervescence culturelle ces derniers mois, bouge aussi au rythme de ses hôtels et leurs tables réputées. Au cœur de l’inauguration du Marriott, nous avons fait une belle rencontre, de celles que l’on aime tant dans la rédaction de Hola ! Maroc et qui accouchent d’une grande histoire éditoriale. « Rabat est unique, elle a son propre charme, les gens sont très gentils, cela nous a incités à ouvrir notre restaurant ‘’Ikatza’’. Des gens viennent du monde entier pour déguster nos plats, nos spécialités tapas, et j’en suis très fière ». Najat a été partie prenante de cette aventure surtout pour penser le concept, la décoration et bien d’autres détails importants qui signent une adresse singulière et audacieuse au cœur de la capitale. Entre deux services, la cuisto, continuellement en effervescence de belles et longues discussions avec ses clients, particulièrement à Rabat, au cœur du restaurant Ikatza, nous parle de son aventure dans la capitale, « J’ai l’habitude de recevoir des célébrités dans mes restaurants et à Rabat, ce sont des notables de la capitale administrative qui viennent déguster des spécialités basques ».

« Quand tu viens manger, tu dois oublier qui tu es » déclare la Cheffe cuisto de talent. Et nous avons bien oublié le temps, plongés dans la découverte de ce personnage atypique, ce petit bout de femme a le nez chaleureusement dans ses fourneaux et des rêves plein la tête, au gré la belle brochette de prix à son actif, dont le tout dernier, si prestigieux, “World Luxury Restaurant Awards”. « J’ai eu une expérience culinaire incroyable et unique à Fès. Fès pour moi est l’une des plus anciennes médinas du royaume et au-delà. Fès est le symbole de respect eet authentique pour les gens, pour le passé, pour l’art artisanal, pour l’architecture, pour la cuisine, pour le patrimoine ». C’est donc à Fès que nous retrouvons Najat Kaanache dans son Temple du bonheur comme elle aime à le nommer.

« Fès est la Mecque culinaire de l’Afrique du Nord, et cela elle le doit à sa Médina »

  • Alors même que vous avez sillonné tant de grandes capitales dans le monde, Pourquoi Fès ?

Fès est la Mecque culinaire de l’Afrique du Nord, et cela elle le doit à sa Médina. C’est une sorte de paradis pour la connaissance, s’y balader procure un sentiment merveilleux dans l’âme et dès que vous marchez dans le labyrinthe de ses ruelles, la magie vous emporte et vous êtes plongé dans les arômes, les couleurs, l’humain tout simplement qui émane de chaque maison. Peu importe que vous soyez pauvre, vous mangez les meilleurs plats ; Les meilleurs poivrons, les meilleures tomates, peut-être ne pouvez-vous pas manger un poulet entier, mais ce morceau de poulet et la sauce qui l’accompagne, ou quelle que soit  la protéine, est le plat le plus délicieux, le plus naturel et le plus respecté, c’est cela la cuisine méditerranéenne ; peut-être avez-vous des gens qui ne savent ni lire ni écrire, mais qui savent cuisiner et toucher votre âme, et qui respectent le protocole de production des plats traditionnels sans briser l’héritage.

  • Nur, avez-vous baptisé votre table marocaine au cœur de la Médina de la ville impériale, c’est un restaurant, mais on ressent une intense énergie qui nourrit l’âme, d’où vient-elle ?

L’énergie que vous ressentez à Nur est une énergie qui vibre depuis les murs, la façon dont la maison a été construite, la fontaine, les beaux accents noir et blanc, les histoires des gens qui vivaient ici. C’est ainsi que je respecte l’espace et que je ne l’encombre pas parce que je veux que l’énergie circule librement. Je veux que les gens viennent manger, regarder autour d’eux et sentir que même l’art autour d’eux est plein d’âme, tout comme la nourriture, et de savoir que la nourriture est cuite avec amour et grand respect.

Ses robes vitaminées, son sourire revigorant, son verbe métissé jongleant entre son anglais à la tonalité hispanique et son arabe version Darija passionné, Najat Kaanache est un vrai bouillon de culture d’empathie et d’humanité

Pour moi, ce sentiment est créé à partir de toutes les relations harmonieuses qui rendent cet espace possible. La relation et le lien entre les agriculteurs, la médina, les gens qui apportent la nourriture, les chefs, les cuisiniers, les nettoyeurs, tous ceux qui mettent une partie de leur cœur et de leur talent pour créer un espace qui fournit une énergie tangible et une atmosphère de paix que vous pouvez sentir dès que vous entrez.

  • Un restaurant oui mais aux allures d’une maison si chaleureuse, le zellije est en noir et blanc et on marche pieds nus, c’est votre emprunte, évidemment ?

Oui, les carreaux de zellij sont noirs et blancs et oui, je marche pieds nus parce que j’aime sentir l’énergie. J’aime avoir cette connexion avec le sol.

Dans ma maison, je marche pieds nus à cause d’un souvenir que j’ai profondément enraciné avec mon papa, quand nous visitions Fès chaque été, il enlevait mes chaussures et me disait de jouer dehors pieds nus comme le reste des enfants, Ce souvenir restera gravé dans ma mémoire. Il est important de se rappeler que nous avons tous une âme et que nous voulons être aimés et acceptés. Nous ne devrions jamais faire aux autres ce que nous ne voulons pas qu’il soit fait à nous-mêmes.

« Une fois que tu es marocain rien ne pourra changer cela, cela vient de l’intérieur, c’est un état d’être. Même si j’ai l’air indienne (rires), je m’accroche à ma marocanité »

  • Vos racines sont si purement marocaines, des souvenirs de votre enfance au Maroc ?

Je suis née dans un pays basque, je parle basque et espagnol. Je suis Maroco-Basque. Même si je suis Espagnole, j’ai l’impression de rentrer à la maison lorsque je rentre au Maroc. Mon parcours mixte m’a donné le pouvoir et la force d’être la Cheffe que je suis, une entrepreneure à succès, une amie et une femme. Le Maroc m’a donné ce que beaucoup de pays ne m’ont pas donnée. Il m’a permis de briller. J’ai fait les choses les plus extraordinaires au Maroc et je les aies partagées avec le monde. Ce fut difficile d’obtenir ma carte officielle d’identité marocaine, mais le jour où je l’ai eue, j’étais émue aux larmes. Une fois que tu es marocain rien ne pourra changer cela, cela vient de l’intérieur, c’est un état d’être. Même si j’ai l’air indienne (rires), je m’accroche à ma marocanité.

  • On dit « nourrir l’âme », comment nourrissez-vous la vôtre ?

Ils disent que je nourris l’âme et comment je nourris la mienne ? En tendant la main aux gens, en comprenant les humains, les gens comme ceux qui sont derrière la machine à pain, les gars qui possèdent les fours locaux, le gars qui fait les plaques métalliques pour les portes, les artisans, ils nourrissent mon âme parce qu’ils gardent en vie quelque chose de si extraordinaire dans cette culture, patrimoine et propriété intellectuelle. Pour une culture comme la culture nord-africaine, la façon dont les gens créent leurs produits artisanaux et comment ils ont gardé la beauté de la nature et de l’artisanat vivants, nous leur sommes redevables. Plusieurs fois en marchant à travers les festivals en plein air et d’autres médinas au Maroc, je suis submergé par le talent des gens. Ils ne sont pas formés professionnellement dans une institution, mais ils ont une grande affinité naturelle et une attitude à créer. C’est un pays de créateurs. C’est un pays de faiseurs. C’est un pays d’art, de musique, d’architecture, de vêtements et de cuir. Ces emplois sont difficiles, mais gratifiants parce que le travail des artisans marocains va dans beaucoup de régions éloignées du monde.

  • Entre l’Espagne et le Maroc il y a une si belle culture commune Certains, de part et d’autre, l’ignorent, d’autres la boudent mais beaucoup la ressentent, la vivent ou s’en nourrissent, et Najat cultive cette double culture

    Entre l’Espagne et le Maroc il y a une si belle culture commune, certains, de part et d’autre, l’ignorent, d’autres la boudent mais beaucoup la ressentent, la vivent ou s’en nourrissent, et vous depuis petite comment vivez-vous cette double culture ?

Mes racines et mes souvenirs d’enfance sont profondément ancrés dans ma façon de cuisiner. Quand j’étais petite en Espagne, ma mère préparait cette incroyable soupe de lentilles au cumin dont l’arôme s’élevait à 500 mètres des fenêtres de la cuisine, pour que tout le monde sache que ma mère préparait des lentilles, ou le vendredi quand ma mère ferait assez de couscous à partager avec les voisins. Les doux souvenirs d’elle faisant un feu et l’arôme de la carfa (cannelle) qui vous ont fait vous demander, c’est bien cette tarte ? Gâteau ? Ce sont tellement de souvenirs de mon enfance qui me maintiennent en vie. C’est cette petite fille qui a grandi au Pays Basque en regardant sa maman cuisiner, qui me tient maintenant et me rappelle que je suis fière de mon enfance, combien elle a épanoui ma compréhension culinaire et combien c’était riche de vivre entre les cultures et d’accepter pleinement les deux. Mes souvenirs peuvent toujours être liés à des moments culinaires.

Je pourrai dire que les souvenirs d’enfance me maintiennent en vie. Quand je me souviens de quelque chose, je dis que “j’ai vécu une enfance agréable malgré tout, et que tu devrais être fière de ta mère qui a veillé à ton éducation, à ton père qui marchait pieds nus et mangeait la peau d’orange que les gens jetaient en Andalousie ». Najat a tout pour elle aujourd’hui mais elle donne résolument de la valeur aux petites choses.

  • Quelles premières leçons de vie enseignées par vos parents ?

Mon père est un homme qui a traversé la frontière pieds nus, un homme qui a déménagé dans un petit village appelé Orio et a travaillé dans une cimenterie, construisant des briques rouges. Il fabriquait des briques rouges dans le four brûlant. Il travaillait de nombreuses nuits et passait de nombreuses heures seul dans cette chaleur. Il a travaillé dur pour que nous puissions aller à l’école et qu’il puisse subvenir à nos besoins. Ma mère était une femme au foyer, une personne qui veillait à ce que tout soit en ordre à la maison. Elle ne savait ni lire ni écrire. C’est aussi une battante, elle a appris à lire toute seule et fait maintenant de l’administration pour mon frère. J’ai deux frères incroyables, un grand homme d’affaires, M. Khalid Kaanache, il possède une entreprise de fenêtres en PVC, construit des bains luxueux et réalise de grandes rénovations de construction. Mon autre frère est José Kaanache, un athlète hispano-marocain très important en Espagne. C’est un coureur de triathlon. Il a en fait réalisé un triathlon depuis notre ville natale en Espagne jusqu’à Taza, en courant, en faisant du vélo et en nageant sur toute la distance.

« Nous savons donc qui nous sommes. Nous acceptons qui nous sommes et nous sommes très fiers d’où nous venons. Personne ne peut changer cela. Nous avons des principes très forts en matière d’alimentation et de compréhension de la culture parce que nos parents ont veillé à ce que nous ne perdions jamais cela. Même si nous avons voyagé à travers le monde et étudié dans de nombreux endroits, cette identité est quelque chose qui vit en vous »

  • Des prix vous en avez beaucoup qui honorent votre toque de Cheffe, mais vous rêvez d’en gagner un, nous avez-vous confié en plein festival du cinéma de San Sebastien ? Un Oscar !

Eh bien, les prix ne sont qu’un moyen de stimuler le cerveau et l’âme pour continuer à pousser et prouver que vous pouvez faire plus. J’ai tout le temps faim, mais pas de nourriture. J’ai faim de provisions… J’adorerai gagner un Oscar pour une histoire, une histoire culinaire, née en Afrique du Nord et offerte au reste du Monde. Cette histoire est magique et ouvrirait les yeux des gens sur une belle culture qui vit en paix avec des croyances différentes et qui met en valeur une cuisine et une architecture transcendantes. Ce serait un rêve pour moi, pour le pays et pour notre Majesté, bien sûr.

  • La Cheffe pose, dans une salle intimiste à l’étage de son restaurant “Nur”, au milieu d’un méli mélo de livres de cuisine du monde entier

    D’autres rêves qui mijotent sous votre toque ?

J’ajouterais que j’adorerais que le Maroc ait un guide Michelin. J’aimerais que Sa Majesté et tous les responsables du tourisme et de l’hôtellerie comprennent que ce serait vraiment extraordinaire d’avoir le guide Michelin au Maroc. Premièrement, parce que nous sommes colonisés depuis si longtemps, que nous parlons la langue et que le programme est en français. Aujourd’hui, il existe un grand décalage entre l’aspect culinaire français et marocain, cette disparité est si grande que je pense que s’il y avait un guide dans ce pays, beaucoup de jeunes chefs qui sont l’avenir du Maroc se pousseraient vraiment à devenir meilleur et être des champions. Et n’oublions pas non plus qu’au Maroc, les femmes dirigent les cuisines, les hôtels, les restaurants et les foyers. C’est une fierté pour moi car les femmes d’ici n’ont pas à se battre pour l’espace et elles le font très très bien.

Intelligente, généreuse et lumineuse, Najat Kaanache a sillonné le monde ou presque, mais c’est sous le ciel de Fès qu’elle se connecte aux étoiles et décroche la lune

« Nous sommes l’un des pays où les femmes dirigent naturellement les cuisines. Les femmes n’ont pas besoin de se battre pour ces causes-là, elles ont déjà ce rôle »

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Connue du grand public pour ses titres emblématiques, tels que « On aura le ciel, » qui a représenté la France à l’Eurovision 2000, et la poignante « Ne pars pas, » Sofia Mestari a récemment marqué les esprits avec son dernier projet, « FATMA, » une collaboration solidaire avec Sanaa Kadmiri en soutien à l’association El Baraka Angels, une organisation qui œuvre avec dévouement pour améliorer les conditions de vie des enfants et des populations dans les régions enclavées du Maroc.  Et une fois de plus,  Sofia Mestari continue de s’investir pleinement dans des initiatives philanthropiques puis que dimanche, elle a conclu avec succès la deuxième édition du festival Hassani Music&CO, un événement engagé visant à soutenir l’association « Les Bonnes Œuvres du Cœur. » 

 

 

Plongez dans l’univers captivant de Sofia Mestari, la chanteuse marocaine dont la voix résonne au-delà des frontières. Pour Holà Maroc,  elle se dévoile davantage dans une entrevue exclusive où elle partagera ses inspirations, ses projets philanthropiques, et l’histoire derrière ses chansons emblématiques.

 

Comment vous décririez-vous en tant qu’artiste ? Quels sont les éléments clés qui définissent votre style musical et votre approche de la création artistique ?

La Musique est presque toute ma vie, elle rythme et accompagne les moments forts de mon existence et aide des fois à apaiser les plus pénibles. J’aime la scène par dessus tout, cet instant de vérité où seule compte la communion avec le public. À mes débuts, je chantais des chansons en anglais, puis lorsque j’ai signé avec la maison de disques Universal Music, nous nous sommes orienté vers la variété française que j’aime tout autant.

La musique a le pouvoir de toucher les émotions les plus profondes. Pouvez-vous nous parler d’un moment où votre musique a eu un impact significatif sur quelqu’un, ou sur vous-même ?

Ne dit-on pas que la musique est la langue des émotions… elle a en effet une sorte de pouvoir guérisseur, elle soulage les cœurs, eveille les sentiments. Elle est pour moi un exutoire, une passerelle ou le lien avec l’autre, celui à qui je souhaite faire parvenir mon message…

 

En plus d’être une artiste talentueuse, vous êtes aussi une femme forte et inspirante. Comment équilibrez-vous les exigences de votre carrière avec votre vie personnelle ? Quels sont les enseignements que vous souhaitez transmettre aux femmes qui vous admirent ?

Je vous remercie infiniment mais je n’ai pas la prétention de vouloir donner d’enseignements, j’aime le partage simplement, écouter et apprendre de l’autre, de son expérience, espérer bénéficier de conseils avisés et essayer d’avancer le plus sereinement possible…L’essentiel étant de s’entourer de bienveillance, de rester loin du conflit, d’agir dans un sens constructif et lumineux, de s’accrocher coûte que coûte aux objectifs que l’on souhaite atteindre, et de continuer de créer, de croire en l’espoir, en ses rêves, à nos enfants qui sont le monde de demain, en l’humain…

Pouvez-vous nous raconter vos premiers souvenirs liés à la musique ? À quel moment avez-vous su que la musique serait votre chemin ?

Petite déjà j’étais bouleversée à l’écoute d’artistes tels que Charles Aznavour, Brel, Withney Houston, ou encore Tracy Chapman qui a été une révélation, pour moi une artiste au talent immense et à l’humilité désarmante. Plus tard, à l’âge de 15 ans, j’ai intégré un groupe de musiciens à Paris avec lequel je reprenais des chansons de Sting, Sade, Stevie Wonder, Prince ou encore Massive Attack. Ensemble, nous avons donné mon premier concert  au Divan du Monde, ce soir là je rencontrais mes premiers producteurs. Nous avons par la suite commencé à travailler sur mon premier album.

Vous avez été choisie pour représenter la France à l’Eurovision en 2000. Comment cette opportunité s’est-elle présentée ? Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience unique ?


L’Eurovision auquel j’ai participé était une proposition d’amis producteurs, c’était un concours réunissant 14 canditants que j’ai eu le bonheur de remporter à l’Olympia où j’ai été choisi pour représenter la France. Une immense fierté pour moi en tant que Marocaine et aujourd’hui un souvenir exceptionnel et mémorable.

« On aura le ciel » a été un titre emblématique de cette période. Pouvez-vous partager l’histoire ou l’émotion qui se cache derrière cette chanson ?

« On aura le Ciel » est le titre chanté à L’Eurovision, et c’est aussi le nom de mon premier album. Je parle d’amour dans cette chanson qui symbolise mes débuts en musique et les prémices de ce lien indéfectible qui me lie au public.

En tant qu’artiste, comment trouvez-vous l’inspiration pour vos chansons et quels sont les thèmes qui vous tiennent à cœur ?

L’inspiration est le quotidien, les rencontres, les événements heureux ou malheureux que nous pouvons traverser, l’actualité, les petits bonheurs et les désillusions, la nature à qui nous devons tant, et la conscience que plus que jamais les messages que l’artiste défend doivent être animés de sens et de bienveillance.  Aussi, dans mes chansons, j’aime rendre hommage à l’enfance, à la Femme, la main tendue, à l’espoir, à l’amour en somme…

Pouvez-vous nous donner un aperçu de vos projets musicaux futurs ? Quels sont vos rêves et aspirations pour la suite de votre carrière ?

Je suis heureuse de vous présenter mon nouveau single « Si je ne t’avais pas » qui vient de sortir sur toutes les plates-formes, composé et écrit par Sandro Abaldonato et Charlie Boisseau. Le clip est pour très bientôt. La chanson « Fatma » composée par Mustafa Jarouih et arrangée par Dj VAN est un duo avec l’artiste Sanaa Kadmiri. Elle évoque la situation difficile des petites filles, des enfants et populations vivants en montagnes, dans les régions enclavées du Maroc, surtout en période hivernale et à fortiori après le séisme. Cette chanson est en soutien à l’association « El Baraka Angels » créée et remarquablement dirigée par Madame Selwa Zine qui œuvre sans relâche dans ces zones sinistrées. Le clip de « Fatma »  que je vous invite à découvrir sur YouTube à été tourné en montagnes par l’immense Amir Rouani. C’est un projet artistique et solidaire de coeur, tout comme le rêve que j’ai de voir grandir le Festival Hassani Music&co que j’ai créé avec ma partenaire Madame Asmaa Essallami, en soutien à l’association « Les Bonnes Oeuvres du Cœur » dont la Présidente d’Honneur est Son Altesse Royale La Princesse Lalla Meryem et son fondateur le Professeur Said Ejjennane. Le Festival Hassani Music&co célèbre la diversité culturelle et incarne la volonté de faire découvrir la musique hassani au public national et international en s’invitant chaque année dans une ville différente de notre Royaume. La culture hassani ancestrale et si riche fait partie intégrante de notre identité Marocaine multidimensionnelle. Le Festival Hassani Music&co aura lieu à Dakhla du 17 au 19 novembre, et nous remercions tous nos partenaires institutionnels à commencer par le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, la Wilaya de la région de Dakhla Oued-Eddahab,  le Conseil de la Région, le Conseil Communal de Dakhla Oued-Eddahab, ainsi que toutes les entités qui accompagnent cet événement fédérateur.

En dehors de la musique, quels sont vos passe-temps et vos activités préférés ? Comment trouvez-vous l’inspiration dans vos moments de détente ?

La lecture, les voyages, le théâtre, le cinéma, marcher au bord de l’océan et être auprès de ma famille, de celles et ceux qui font partie de ma vie.

Vous avez un riche héritage marocain et français. Comment ces deux cultures ont-elles influencé votre musique et votre identité artistique ? en tant que femme ?

Je suis née à Casablanca, j’ai grandi à Marrakech jusqu’à l’âge de 9 ans puis Paris où j’ai poursuivi ma scolarité. Plus tard, ce besoin de musique s’est matérialisé grâce à ceux qui ont accompagné mon développement artistique en France, puis j’ai vécu quelques temps aux États-Unis et en Côte d’Ivoire. Mais quelque soit la distance, le pays où je me trouve, le Maroc est ma fierté, mon moteur, il fait et fera toujours battre mon cœur

Pouvez-vous nous donner un aperçu de votre quotidien ? Une journée type?

Mes journées se suivent mais ne se ressemblent pas, néanmoins en ce moment et avec l’arrivée tout bientôt du Festival Hassani Music&co, réveil matinal, un thé réconfortant, beaucoup d’appels et de mails échangés, l’écriture des fils conducteurs du Festival, déjeuner sur le fil, puis Studio où j’enregistre actuellement les voix de mon prochain album. Vient l’heure de la marche avec mon fidèle compagnon, un petit cocker qui s’appelle Snow. Diner et dodo tôt pour repartir de plus belle le lendemain.

En parlant de projets actuels, pourriez-vous nous en dire plus sur ce sur quoi vous travaillez en ce moment ? Y a-t-il de nouveaux albums, des collaborations ou des projets spéciaux que vos fans peuvent attendre ?

En effet de jolis projets à venir, outre ceux cités précédemment, un autre duo avec un grand artiste Marocain qui est déjà enregistré à venir prochainement, et mon single « Si je ne t’avais pas » qu’il me tarde d’interpréter sur scène. Certainement un concert très bientôt au Maroc…

Au fil des ans, vous avez évolué en tant qu’artiste. Comment décririez-vous cette évolution, tant sur le plan musical que personnel ?

J’ai beaucoup chanté de la variété française, et il est vrai qu’aujourd’hui dans mes chansons à venir surtout après la rencontre avec le si talentueux Dj VAN qui a ce don incroyable de fusionner des rythmes actuels avec des sons d’instruments traditionnels du Maroc, des sonorités Africaines, j’aimerais que les arrangements musicaux  soient représentatifs de cette double culture, de ces deux influences qui me nourrissent et  font l’être que je suis. Aussi je pense déjà à une chanson qui sera elle en soutien à l’association « Enfants du Désert » fondée par Madame Laetitia Chevallier très active dans la région d’Errachidia, et dont j’ai l’honneur d’être ambassadrice Maroc. Enfin, je vous remercie de tout coeur, vous qui m’avez tant manqué, et je vous donne rendez-vous très bientôt en Musique…

 

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