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janvier 12, 2024

Robes des années soixante, pantalons et pulls vintage, collection de châles et foulards signés et bijoux à prix low-cost. La tendance de s’habiller pas cher s’amplifie dans le marché marocain. Rencontre avec Zineb Ismaiili, fondatrice de l’enseigne Ayam Zamane. 

Le Vintage shop Ayam Zamane à Anfa Place est the place to be pour s’habiller aux dernières tendances aux prix les plus réduits ! Après un cursus classique en marketing Zineb Issmaili à l’idée en 2020 de lancer son projet friperie de luxe, un concept original et surtout eco-friendly. Un bel horizon s’ouvre au marché de la fripe au Maroc. L’émergence de vides dressings de luxe offrant des articles de mode adaptés a tous les styles et pour chaque saison de l’année, a bien été accueillie par les marocains. Les consommateurs continuent d’être attirés par cette catégorie de produits, ou l’on retrouve des articles signés par les plus grands créateurs. La diversité de l’offre du prêt à porter seconde main est impressionnante.

Ayam Zamane offre un large éventail de choix d’articles de mode. Du décontracte au sport chic en passant par le glamour, une panoplie de choix qui satisfait tous les gouts. Le consommateur marocain se permet dorénavant d’opter pour des looks extravagants sans pour autant trop dépenser. L’imprégnation de l’industrie de seconde main dans notre société s’est faite de manière impulsive impactant la demande du marché. A l’exemple d’Ayam Zamane ; friperie trendy ; qui arbore somptueusement ses tenues à prix choc en plein Anfa Place. « Je reste toujours dans l’optique de redonner vie aux articles de seconde main » déclare Zineb Issmaili fondatrice du shop vintage. Le déclic provoqué par la crise sanitaire a joué en faveur de l’industrie du décrochez-moi-ça, le commerce de seconde main a connu un tremplin grâce aux réseaux sociaux. La création de sites et d’applications de vente en ligne d’articles de seconde main et l’implémentation de plateformes accessibles, faciles et commode d’usage a été un avantage qui séduit de plus en plus de consommateurs via leurs vitrines digitales. Que ce soit sur Facebook ou Instagram, des marketplace transactionnelles qui ont pris le modèle du start up à succès Vinted, sont d’avantage sollicitées. Ces plateformes de vente en ligne d’article de seconde main, se familiarisent avec la demande ainsi que la culture du marché marocain en facilitant le processus de vente de cette catégorie de produits à large éventail, elles favorisent l’économie circulaire.

En effet les réseaux sociaux ont changé la perception de la friperie. Ils ont facilité l’accès à ce genre de produits en offrants des services sûr et efficaces notamment les transactions d’achat en ligne et les services de livraison chose qui a permis à d’autres secteurs d’activité de se régénérer économiquement. Les agences digitales se précipitent afin de rendre ces applications simples et pratiques, l’implication des commerces de retoucherie et pressing dans la seconde main est également opportune. Ce mouvement de slow-fashion reconsidéré par la mission de sa boutique Zineb Issmaili a revisité le modèle classique de la consommation en encourageant le consommateur marocain à adopter un comportement Eco responsable en estimant les valeurs de l’éthique du Vert. Cette nouvelle tendance reflète les aspirations hétéroclites du consommateur, qui s’interroge de plus en plus sur les effets néfastes de la Fast-Fashion, relatives à l’écologie, l’économies, l’accès au luxe ou aux pièces rarissimes sur le marché du neuf.

Des motivations plus profondes comme le recyclage, la gestion des déchets l’éco-conception ainsi que l’écologie industrielle et territoriale sont ancrées dans cette consommation pro vert. L’industrie de seconde main a permis de redonner une seconde vie a ces produits qui étaient condamnés en entrainant une consommation engagée qui a coupé court au phénomène d’obsolescence programmée. Vu les complexités climatiques dont souffre la planète, défendre l’économie circulaire en agissant positivement sur l’environnement est en vogue. Limiter les dégâts sur le climat, prévenir la pollution textile et lutter contre l’excès et le gaspillage s’additionnent à la liste d’aspects positifs de la tendance de seconde main. Cette industrie du chiffonné, de l’ancien et de l’usé a su brusquer le modèle de consommation classique en revoyant les normes du pouvoir d’achat du marocain. Une consommation plus maline d’autant plus dans cette période de crise

Zineb Ismaiili, la fondatrice de l’enseigne a fait renaitre ces produits, en les revalorisant après les avoir dénichés dans de multiples virées aux souks marocains. Elle nous explique les détails de ce circuit, de la balle au panier, 100% écolo.

  • Comment sélectionnez vous vos articles ?

La première source de nos produits sont les associations qui n’ont pas besoins de talons aiguilles mais qui ont par contre besoin d’argent et également les grossistes qui revendent ces articles de seconde main sur le marché international.

  • Comment décririez vous le circuit de vente. De la benne à la vitrine ?

C’est un circuit organisé. Je me déplace dans les grands souks du Maroc, je sélectionne et trie je répare et j’expose.

  • Quels sont les critères sur lesquels vous vous basez pour déterminer le prix de chaque article ?

Mes deux critères de choix sont le poids et la rareté. Par exemple, Je ne vends pas un simple pull au prix d’une veste brodée ou d’un cardigan autrichien.

  • De quelle manière revalorisez vous vos produits ?

On passe beaucoup de temps à réparer les articles endommagés notamment les boutons. L’article doit être nickel sans aucun défaut pour être revendu et apprécié par le consommateur. J’ai aussi un pressing consacré totalement à ce genre de service.

  • Vous avez créé maison Pérenne dernièrement avec votre sœur. Est-elle différente du concept de Ayam Zamane ?

Ayam Zamane est un store de revente d’articles de seconde main, ce qui est différent de maison Pérenne, où on fait de la création de produits from scratch. L’origine des articles de maison Pérenne sont des produits qui sont invendables tels les couvertures utilisées. Cependant je respecte toujours ma mission, revivre les articles de seconde main.

 

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