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mars 4, 2025

Le caftan marocain est bien plus qu’un simple vêtement : il incarne l’élégance, l’héritage et le savoir-faire ancestral du Maroc. À la tête de la maison de couture Altiere, basée à Casablanca, Zainab Elfatihi Aderrab redéfinit cet habit emblématique en lui insufflant une touche de modernité tout en respectant son essence. Entre passion, exigence et innovation, elle nous dévoile son parcours et sa vision de la mode.

Une passion née d’une fascination pour le détail

Dès son plus jeune âge, Zainab Elfatihi Aderrab, la créatrice d’Altiere a été captivée par l’élégance intemporelle du caftan. Lors des mariages et des célébrations, elle observait attentivement les moindres détails des pièces portées par les invitées, s’imaginant des améliorations et des ajustements. C’est ainsi qu’elle a commencé à concevoir ses propres modèles, d’abord pour elle-même, avant que son entourage ne sollicite ses talents. De fil en aiguille, son cercle de clientes s’est élargi, l’encourageant à fonder Altiere, une maison de couture qui conjugue tradition et modernité. « Mon style se distingue par une fusion subtile entre tradition et modernité : des coupes épurées, des détails soignés et une attention particulière aux matières nobles. Chaque caftan que je crée est unique et adapté à la personnalité de celle qui le porte. »

Préserver l’artisanat marocain tout en innovant

L’artisanat marocain est une source inépuisable d’inspiration pour la créatrice. À travers Altiere, elle veille à préserver les techniques ancestrales du caftan, comme la broderie à la main, le « zouak lam3alem », le « Sellam » et la « Randa », tout en les adaptant aux tendances contemporaines. « Il est essentiel de protéger et de perpétuer ces savoir-faire. Aujourd’hui, les artisans se font plus rares et ne transmettent plus leur art comme autrefois. Mon rôle est aussi de sensibiliser à la valeur du travail fait main » confie Zainab Elfatihi Aderrab, initialement formée en biotechnologie, s’est laissée porter par sa passion en créant des caftans pour elle-même. Dès 2010, ses créations ont captivé l’attention de son entourage, qui, séduit par la finesse de ses réalisations, lui a demandé de concevoir des pièces sur mesure.

Ses créations célèbrent la richesse du patrimoine marocain en mêlant des matières nobles, des coupes modernes et des finitions minutieuses. Le choix des tissus est un élément clé de son processus de création. « Chaque caftan raconte une histoire. J’imagine d’abord la silhouette, puis je sélectionne un tissu qui mettra en valeur le savoir-faire des artisans. Ensuite, je dessine les broderies et les ornements, un travail de longue haleine qui peut prendre plusieurs jours avant d’aboutir à une esquisse satisfaisante. »

À l’ère de la mondialisation, le caftan marocain s’exporte et s’impose sur les podiums du monde entier. Toutefois, Zainab Elfatihi Aderrab insiste sur l’importance de préserver son identité. « Le caftan est un ambassadeur du savoir-faire marocain. Il évolue et s’adapte aux nouvelles tendances, mais il est primordial de ne pas le dénaturer. Un caftan doit rester un caftan. »

Grâce à ses créations raffinées, la maison Altiere a habillé de nombreuses célébrités pour des événements prestigieux. Mais pour sa fondatrice, chaque cliente est une source de fierté. « Pour moi, célébrité ou non, l’important est que le caftan sublime la femme qui le porte. Chaque apparition de mes créations est un moment spécial. »

Comme toute créatrice de haute couture, la fondatrice d’Altiere doit faire face à plusieurs défis : préserver l’artisanat, sensibiliser à la valeur du fait-main et innover tout en respectant la tradition. Pour cela, elle s’appuie sur une collaboration étroite avec les artisans et mise sur l’excellence des finitions. Ses projets futurs ? Continuer à faire rayonner le caftan marocain sur la scène internationale. « Le meilleur reste à venir. Le caftan est ma plus grande passion, et préserver son savoir-faire local et ancestral est ma plus belle bataille».

Avec la maison Altiere, le caftan marocain trouve une nouvelle résonance, entre héritage et modernité, pour séduire les générations d’aujourd’hui et de demain.

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Dans l’éclat des chandeliers du St George’s Hall

Les appartements d’État du château de Windsor ont été le cadre d’un événement d’une rare intensité ce 2 mars : un ftour réunissant plus de 350 invités issus de diverses confessions. Pour la première fois en un millénaire d’histoire, cette résidence emblématique de la monarchie britannique a ouvert ses portes à un moment de partage et de fraternité entre croyances. Ce geste, inédit dans les annales de Windsor, incarne un tournant majeur dans le cheminement vers une plus grande ouverture interconfessionnelle du Royaume-Uni.

Dans l’éclat des chandeliers du St George’s Hall
Dans l’éclat des chandeliers du St George’s Hall, hommes, femmes et enfants partagent un moment de convivialité et de spiritualité, célébrant ensemble la rupture du jeûne dans ce cadre royal chargé d’histoire.
© Royal Collection Enterprises Limited 2025 | Royal CollectionTrust

Un événement sans précédent dans un lieu chargé d’histoire

Traditionnellement réservé aux banquets d’État et aux réceptions officielles, le St George’s Hall du château de Windsor a exceptionnellement ouvert ses portes pour accueillir un ftour collectif, organisé par l’association caritative londonienne Ramadan Tent Project. Cet événement s’inscrit dans une dynamique nationale où les initiatives favorisant le dialogue interreligieux et la cohésion sociale se multiplient à l’occasion du mois sacré du ramadan.

la salle d’apparat du château de Windsor en ce mois sacré du ramadan
Sourires et échanges sincères illuminent la salle d’apparat du château de Windsor, où la diversité des participants reflète un message fort d’unité et de respect mutuel en ce mois sacré du ramadan
© Royal Collection Enterprises Limited 2025 | Royal CollectionTrust

Pour la première fois, l’appel à la prière a résonné entre les murs du château, offrant un moment de recueillement unique aux participants. Ce geste fort symbolise l’engagement croissant des institutions britanniques en faveur du respect des différentes traditions culturelles et religieuses présentes au sein de la société.

Un engagement royal en faveur du dialogue interconfessionnel

L’initiative a été chaleureusement accueillie par les participants, qui ont salué l’ouverture du château par le roi Charles III. « C’est un honneur de pouvoir partager ce moment dans un lieu aussi prestigieux », a témoigné une participante interrogée par la BBC.

la salle d’apparat du château de Windsor en ce mois sacré du ramadan
Sous les voûtes majestueuses du château, les convives savourent un ftour inoubliable, symbole d’ouverture et de dialogue entre les cultures, dans l’un des lieux les plus emblématiques de la monarchie britannique.
© Royal Collection Enterprises Limited 2025 | Royal CollectionTrust

Simon Maples, directeur des opérations d’accueil des visiteurs à Windsor, a souligné que le souverain britannique, fidèle à son engagement en faveur du dialogue interreligieux, soutient activement les initiatives favorisant la diversité et la compréhension mutuelle. « Sa Majesté défend depuis de nombreuses années le respect des croyances et la promotion du vivre-ensemble », a-t-il précisé.

La St George's Chapel du château de Windsor
La St George’s Chapel du château de Windsor a été le cadre de ce ftour inédit, réunissant plus de 350 personnes de différentes croyances.
(Getty Images)

Omar Salha, fondateur et directeur général du Ramadan Tent Project, a quant à lui exprimé sa gratitude envers le Roi Charles III : « Son soutien à la communauté musulmane britannique témoigne de sa volonté de renforcer les liens entre les différentes confessions du pays. »

Un précédent qui ouvre la voie à de nouvelles traditions

Cet événement suit une première initiative menée en 2024, où un ftour avait été organisé dans le parc du château de Windsor, marquant une avancée notable dans l’histoire du Royaume-Uni. Avec cette édition 2025, le Ramadan Tent Project franchit un nouveau cap en intégrant les appartements d’État, espace hautement symbolique du pouvoir royal.

Cette ouverture du château de Windsor à une tradition musulmane souligne l’évolution des pratiques protocolaires au sein de la monarchie britannique et reflète une volonté d’inclusion et de modernité. Un signal fort, dans un monde où le dialogue et la tolérance restent des enjeux majeurs pour la paix sociale.

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Le Prince Hisahito

Un nouveau membre de la famille impériale japonaise se distingue en tant que prétendant légitime au trône. Le prince Hisahito, neveu de l’empereur Naruhito et unique fils des princes héritiers Fumihito et Kiko d’Akishino, incarne l’avenir de la monarchie nippone. Âgé de 18 ans depuis septembre dernier, il est désormais le deuxième dans la ligne de succession au trône du Soleil Levant. Son entrée dans la vie publique a marqué un tournant symbolique avec sa participation à la cérémonie institutionnelle de la majorité, un événement marquant pour son futur rôle.

Le Prince Hisahito
Le Prince Hisahito du Japon, unique fils du Prince Héritier Fumihito et deuxième dans l’ordre de succession au trône, a participé à sa première conférence de presse pour célébrer sa majorité, le 3 mars 2025.
(Getty Images)

Depuis son plus jeune âge, ses parents ont veillé à ce qu’il prenne connaissance des traditions et des responsabilités liées à la vie impériale. Récemment, le Prince Hisahito a eu l’opportunité de visiter les archives de l’Agence de la Maison Impériale, un moment de découverte crucial dans le cadre de sa transition vers l’âge adulte. L’une des étapes importantes de cette cérémonie a été de réciter un poème traditionnel, un geste qui souligne son lien avec les pratiques anciennes de la famille impériale.

Une passion pour la nature et la science au service de l’avenir impérial

Au cours de cette visite, Hisahito a eu l’occasion d’examiner des matériaux historiques et des trésors littéraires conservés au palais. En dépit de la fragilité des documents anciens, tels que les précieux parchemins, le prince a manipulé ces artefacts sans gants, une pratique justifiée par la nécessité de préserver l’intégrité du papier, qui pourrait s’effilocher autrement. En compagnie d’un chercheur de la Bibliothèque impériale, il a pu en apprendre davantage sur la fabrication du papier utilisé, les techniques de calligraphie et les œuvres littéraires historiques qui ornent les murs du palais. Parmi ces trésors, des poèmes de l’empereur Reigen, réputé pour sa caligraphie de maître, et de l’impératrice Teimei, épouse de l’empereur Taisho, ont également été révélés au Prince.

Le Prince Hisahito
Le Prince Hisahito du Japon (au centre), vêtu de son habit cérémonial traditionnel, est accompagné de son père, le Prince Akishino (2e à gauche), de sa mère, la princesse Kiko (à droite du centre), et de ses sœurs, la princesse Mako (à gauche) et la Princesse Kako (à droite), après les cérémonies de Chakko-no-Gi et Fukasogi-no-Gi, au domaine impérial d’Akasaka à Tokyo, le 3 novembre 2011. Le Prince Hisahito, âgé de 5 ans sur cette photo, avait vécu ce jour-là son rite de passage en tant que membre de la famille impériale japonaise.
(Getty Images)

Mais au-delà de ses obligations royales, le Prince Hisahito mène une vie d’étudiant. Actuellement en troisième année à l’école publique de Tsukuba, il s’apprête à entrer à l’Université de Tsukuba, une institution réputée pour sa philosophie éducative valorisant l’autonomie et la liberté de ses étudiants. Le Prince a d’ailleurs manifesté un intérêt particulier pour la biologie, notamment pour l’étude des insectes et de l’environnement. Passionné par l’entomologie, il a mené des recherches sur les libellules et a publié plusieurs travaux sur les 38 espèces qu’il a découvertes entre 2012 et 2022.

Un héritier prêt à assumer son rôle royal

Le Prince Hisahito, dont le nom signifie « serein et vertueux », fait preuve de maturité en assumant progressivement des responsabilités publiques. Il est conscient du rôle qui l’attend et a exprimé une réflexion profonde sur le temps qui passe rapidement. « Quand je pense que je suis maintenant un adulte, je réalise que le temps file », a-t-il récemment déclaré.

Le Prince Hisahito
Le Prince Hisahito du Japon lors de la cérémonie funéraire de la défunte princesse Mikasa du Japon, au cimetière de Toshimaoka à Tokyo, le 26 novembre 2024. La Princesse Mikasa, née Yuriko Takagi en 1923 et la membre la plus âgée de la famille impériale japonaise, grande-tante de l’Empereur, est décédée à l’âge de 101 ans le 15 novembre dans un hôpital de Tokyo.
(Getty Images)

Le futur Empereur se prépare ainsi à prendre sa place au sommet de la monarchie japonaise, dans un contexte où le débat sur la succession continue d’agiter la société japonaise. En effet, bien que le Prince Hisahito soit l’héritier légitime, la loi de succession japonaise repose sur un système de primogéniture masculine, excluant ainsi sa cousine, la Princesse Aiko, fille unique des empereurs Naruhito et Masako. Cette situation a alimenté les discussions sur la nécessité de réformer la législation pour permettre une éventuelle succession féminine, mais ces propositions n’ont pas encore abouti.

Le Prince Hisahito, à travers ses études, ses engagements et ses réflexions, incarne donc non seulement l’avenir de la famille impériale, mais aussi un changement générationnel dans la manière dont la monarchie japonaise s’inscrit dans l’histoire.

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Dans une parfaite harmonie entre engagement et raffinement, Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan et Son Altesse Royale la Princesse Lalla Khadija ont captivé par leur prestance lors du lancement de l’opération nationale « Ramadan 1446 ». Au-delà de cet engagement humanitaire, les tenues choisies par le Prince Héritier et la Princesse ont également attiré l’attention, alliant élégance, tradition et modernité. La Princesse Lalla Khadija, en Djellaba, a offert une très rare apparition en djellaba dans l’histoire des Princesses marocaines, signant son style unique et les traits de sa personnalité, au lendemain de ses 18 ans.

SAR la Princesse Lalla Khadija, très rare apparition en djellaba dans l’histoire des Princesses marocaines, radieuse et élégante pour sa première sortie depuis ses 18 ans

Pour sa première apparition publique depuis qu’elle a célébré ses 18 ans ce 28 février, la Princesse Lalla Khadija a une fois de plus ébloui par son élégance naturelle et son raffinement. À cette occasion, elle a choisi un total look bleu pastel, alliant tradition et modernité avec une grâce inégalée.

Vêtue d’une djellaba bleu pastel deux pièces parfaitement ajustée, elle a complété son ensemble avec un foulard léger, délicatement posé autour de son cou et retombant avec fluidité sur sa tenue. Son accessoire de prédilection ? Un sac Lady Dior assorti, confirmant ainsi son attachement à cette maison iconique qu’elle avait déjà arborée lors de son apparition remarquée sur le tarmac de l’aéroport, lorsqu’elle avait accueilli le Président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte en octobre 2024.

La Princesse Lalla Khadija, radieuse dans une Djellaba bleu pastel, une tenue qui reflète à la fois la tradition et son style personnel unique, marquant une nouvelle étape après ses 18 ans.

Toujours fidèle à son style empreint de sobriété et de raffinement, Lalla Khadija portait de discrètes boucles d’oreilles rondes et argentées ainsi qu’un maquillage à peine perceptible, sublimant sa beauté naturelle. Ses cheveux, coiffés en une queue de cheval mi basse, ajoutaient une touche de simplicité à son allure parfaite. Détail significatif, elle arborait comme son frère le Prince Héritier Moulay El Hassan fièrement le pins de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, un symbole de son engagement et de la mission humanitaire portée par la famille royale.

La Princesse Lalla Khadija rayonne dans cette tenue traditionnelle qui lui va à merveille. Avec son doux visage et sa prestance naturelle, elle incarne l’élégance royale à travers un style à la fois simple et raffiné, soulignant sa grâce unique lors du lancement de l’opération « Ramadan 1446.

Rayonnante de grâce et d’élégance dans cette tenue traditionnelle qui lui allait à la perfection, Lalla Khadija a captivé les regards, prouvant une fois de plus que sophistication et sobriété vont de pair. Une apparition remarquée qui marque avec éclat ce nouveau chapitre de sa vie d’adulte.

SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, alliant prestance et charisme, a arboré une tenue traditionnelle raffinée, parfaitement assortie à celle de sa sœur, dans des tons harmonieux et élégants

Lee Prince Héritier Moulay El Hassan est apparu quant à lui dans une tenue traditionnelle d’une grande élégance. Il portait une djellaba à rayures bleu foncé, bleu pastel et beige, une pièce deux-en-un avec un col montant qui soulignait sa prestance naturelle et lui donnait une belle carrure. Coiffé d’un Fez, il incarnait avec aisance le raffinement de l’habit traditionnel marocain, qu’il porte toujours avec distinction.

Le Prince Héritier Moulay El Hassan, d’une prestance remarquable dans une tenue traditionnelle raffinée, soulignant son rôle actif aux côtés de sa sœur dans les initiatives solidaires de ce mois sacré.

Radieux et pleinement impliqué dans cette noble action, il a participé activement à la distribution des matières premières aux côtés de sa sœur, la Princesse Lalla Khadija. Une image forte de fraternité et de solidarité, illustrant l’engagement de la famille royale envers les plus démunis en ce mois sacré de Ramadan.

Avec un charisme naturel, le Prince Héritier Moulay El Hassan, vêtu de sa djellaba élégante, incarne la sagesse et la dignité de la famille royale, tout en s’engageant pleinement pour les plus démunis.



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