S’il était un bon candidat pour cette onzième édition de la Coalition française pour la diversité culturelle, ce serait incontestablement le réalisateur, scénariste et producteur marocain, qui a signé cette année son dernier long métrage autobiographique qui a bouclé vingt années d’engagement pour la jeunesse marocaine marginalisée.
Avec « Ali Zaoua » sorti en 2000 qui a donné naissance à une fondation du même nom et « Haut et Fort » en 2021, Nabil Ayouch inscrit son action en tant qu’artiste et entrepreneur social dans une pleine initiative pour la diversité culturelle au Maroc par entre autre la création de centres socio-culturels dans différentes villes du pays (Casablanca, Tanger, Fès, Agadir et Marrakech).
Créée en 1997, la Coalition française pour la diversité culturelle regroupe aujourd’hui une cinquantaine d’organisations professionnelles du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de l’édition, de la musique, des arts graphiques et plastiques et du multimédia. Ensemble, elles défendent la liberté d’expression et de création, et le droit pour chaque État de définir des politiques de soutien à la création.
Dans le cadre de son action, la Coalition remet depuis 2011 les prix de la Diversité Culturelle afin d’accompagner des initiatives, de récompenser des personnalités dont le parcours professionnel, personnel ou artistique est caractérisé par un investissement fort pour la création et la culture et ainsi encourager de bonnes pratiques pouvant contribuer à promouvoir et à défendre la diversité culturelle. L’année précédente, c’est Audrey Azoulay qui avait hérité de ce titre pour le festival « Les Suds, à Arles et la structure Rualité ».
Nabil Ayouch est fondateur de la Coalition marocaine pour la diversité culturelle.