PARIS FASHION WEEK : L’ART ET LA MATIÈRE DE CULTIVER LA MODE

Du 25 septembre au 3 octobre, la capitale Francaise accueille les plus grandes griffes de mode pour les défilés prêt à porter printemps été 2024, sous les yeux des plus grandes célébrités d’Hollywood. Paris a résolument l’art et la matière de cultiver la mode !

Collection éclatante de Balmain malgré le vol d’une partie de la collection imaginée par Olivier Rousteing

Cinquante ans d’élégance au fil des semaines

Depuis 1973, Paris fait sa mode en capitales avec défilés de grandes marques et événements mondains durant une folle semaine qui attire le monde entier. Pas un grand monument ou un lieu d’art n’a pas été l’écrin au moins une fois d’un défilé de Fashion week. Et ce sont ces espaces véritable patrimoine de la ville qui participent souvent à compléter toute l’histoire d’un défilé. D’ailleurs de grandes marques comme Dior par exemple ou Chanel ou encore Louis Vuitton, signent leurs shows dans les mêmes endroits, le musée Rodin souvent, pour la première, le Grand Palais pour la seconde et le Louvre pour la dernière. Cette année, nombre de grandes griffes ont étonné avec un podium dressé par exemple, à l’ambassade d’Italie pour Schiaparelli, sur les quais de la Seine pour Chloé, une ancienne fac, une cathédrale et même une caserne pour d’autres marques qui présentent leurs collections printemps/été 2024.

Charlize Theron chez Dior

Cher chez Balmain

Emily Ratajkowski chez Loewe

Demi Moore chez Saint Laurent

Voir Paris en mode Fashion week

Comme chaque saison, une pluie de stars s’abat sur la capitale française, et cette saison, ils étaient nombreux à se donner rendez-vous chez les grandes maisons de couture comme c’est le cas de Jennifer Lawrence et Charlize Theron vues chez Dior, Austin Butler, Hailey Bieber et Paris Jackson cote à cote chez Saint Laurent, tout comme Diane Kruger et Demi Moore qui se sont carrément livrées à une pause photo, Kendall et Kylie Jenner chez Acne, l’une au premier rang et l’autre sur le podium, son petit fiancé Timothée Chalamet n’était pas bien loin, et évidemment la plus fashionista de toutes, Georgina Rodriguez qui a fait sensation chez Loewe avec ses bottes immaculées façon doudou aux pieds. Sans oublier le clan Jenner Kardashian venu soutenir Madame Beckham bien épaulée par son footballeur de mari et sa fille Harper.

Les tendances au premier rang aussi

Pour les journalistes et observateurs, arriver à se hisser jusqu’aux podiums pour suivre les défilés et repérer les tendances est tout aussi difficile que les décrypter tant les chiffres ont galopé. Es dernières saisons. Beaucoup de créateurs, beaucoup de d’invités et une créativité débordante qui demande de l’expertise pour disséquer les collections, les pièces phares et identifier les tendances. Chez Dior on a vu des silhouettes structurées, graphiques mais tout autant de la transparence, une grande tendance qui a frappé toutes les marques ou presque. Chemisiers, robes, jupes et même pantalons laissent voir les dessous pour une élégance qui n’a pas froid aux yeux. Les fleurs aussi et autres motifs comme les rayures et les pois font la loi dans ces collections de près d’une centaine de défilés programmés lors de cette Fashion week. Balmain d’abord, la griffe qui s’est faite voler une partie de la collection et dont le directeur artistique Olivier Rousteing a bien su de fil en aiguille tailler son défilé pour les beaux yeux de ses invités de marque comme Cher et Taylor Hill, a présenté des fleurs et des pois esprit années 40 et 50, sur des robes et des silhouettes à couper le souffle. Un black And White rendu fantaisiste par Schiaparelli aux détails surréalistes comme le bijou taureau en percing sur le nombril. Plus minimaliste, Victoria Beckham, pour son troisième défilé à Paris, a misé sur un luxe mi-British mi-frenchy pour une collection audacieuse discrètement. Absolument pas discret, le vestiaire de Paco Rabanne donne à imaginer notre été prochain sur une autre galaxie, où il n y aurait que des femmes parées de pièces futuristes et sensuelles, l’or, l’argent, les franges et les  spartiates sont bien de retour. Et puis l’hégémonie de toute une collection d’archives de Vivienne Westwood soigneusement présentée par son mari Andreas Kronthaler comportant des chefs d’œuvre, à l’instar de costumes à carreaux, robes oversize corsets serrés et la robe de mariée divinement portée par Irina Shayk.