« la condition sine qua non pour que le Maroc continue de progresser est qu’elles occupent la place qui leur échoit et qu’elles apportent leur concours efficient à toutes les filières de développement »
De son investiture en 1999, Sa Majesté le Roi Mohammed VI n’a jamais cessé d’honorer la femme marocaine, d’oeuvrer pour son épanouissement et de moderniser son statut dans le monde arabe et même au-delà, faisant d’elle un symbole de l’identité marocaine forte : Révision de la Moudawana présentée devant le parlement en 2003 avec un nouveau code de la famille qui constituait et constitue toujours une révolution sociale et législative, ainsi que la série bien longue des réformes impulsées par le Souverain et menées sous son orientation par la société civile, à savoir la ratification de la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le code de la nationalité, la scolarisation des petites filles et l’alphabétisation des femmes, l’institution de l’égalité et la parité dans la constitution de 2011 et bien sûr l’accès des femmes aux postes de responsabilité et particulièrement aux portefeuilles ministériels jusqu’à arriver à nommer 7 femmes dans le dernier gouvernement. Si le Roi n’a eu de cesse de lancer et d’initier des programmes pour l’éducation, l’alphabétisation, la lutte contre la pauvreté, l’amélioration de l’accès à la santé, l’entrepreneuriat reste la seule voie vers l’autonomisation des femmes, gage de son épanouissement personnel et du développement économique du pays, et ce fut son message fort lors de son discours du Trône du 31 juillet 2022
« Notre ambition est de poursuivre l’édification d’un Maroc avancé et fort de sa dignité. Aussi est-il indispensable que tous les Marocains, hommes et femmes, prennent une part active à la dynamique de développement. C’est pourquoi Nous insistons une fois encore sur la nécessité que la femme marocaine apporte son plein concours dans tous les domaines »
« parmi les réformes majeures engagées sous Notre impulsion, figurent la promulgation du Code de la Famille et l’adoption de la Constitution de 2011 qui consacre l’égalité homme-femme en droits et en obligations et, par conséquent, érige le principe de parité en objectif que l’Etat doit chercher à atteindre »
« L’esprit de la réforme ne consiste pas à octroyer à la femme des privilèges gracieux, mais, bien plus précisément à lui assurer la pleine jouissance des droits légitimes que lui confère la Loi. Dans le Maroc d’aujourd’hui, il n’est en effet plus possible qu’elle en soit privée »
« Nous appelons à l’opérationnalisation des institutions constitutionnelles concernées par les droits de la famille et de la femme et Nous demandons que soient mis à jour les dispositifs et les législations nationales dédiés à la promotion de ces droits »
« Dans un premier temps, le Code de la Famille a représenté un véritable bond en avant ; désormais il ne suffit plus en tant que tel. L’expérience a en effet mis en évidence certains obstacles qui empêchent de parfaire la réforme initiée et d’atteindre les objectifs escomptés »
« le Code n’est spécifique ni aux hommes, ni aux femmes : il est dédié à la famille entière. Fondé sur la notion d’équilibre, il donne aux hommes et aux femmes les droits qui leur échoient respectivement et il tient compte de l’intérêt des enfants »
« comme Je l’ai affirmé en 2003 dans le Discours de présentation du Code devant le parlement, Je ne peux autoriser ce que Dieu a prohibé, ni interdire ce que le Très-Haut a autorisé, en particulier sur les points encadrés par des textes coraniques formels »
« Nous appelons à ce que les tribunaux de la famille soient généralisés à l’échelle des régions du pays, qu’ils soient dotés de ressources humaines qualifiées et que leur soient affectés les moyens matériels nécessaires à l’accomplissement efficace de leur mission »
« quand les femmes accèdent pleinement à leurs droits, elles ne portent aucun préjudice aux hommes, pas plus qu’elles ne se font tort. De fait, la condition sine qua non pour que le Maroc continue de progresser est qu’elles occupent la place qui leur échoit et qu’elles apportent leur concours efficient à toutes les filières de développement »