La journaliste et ex animatrice de télévision a réuni famille, amis et personnalités proches autour d’une soirée mémorable marquant les quatre ans de la mort de son mari.

C’est au cinéma Ex Colisée, rebaptisé Cineatlas, à Rabat, que Nadia Larguet a rendu un bel hommage à son mari défunt, Noureddine Saïl. Le 15 décembre, date symbolique marquant l’anniversaire de son décès, elle a organisé une cérémonie en toute simplicité, à l’image de l’homme qu’il était. « J’avais besoin de temps pour le faire sereinement », explique-t-elle, ajoutant qu’elle souhaitait une célébration sobre, fidèle à sa mémoire. « Nour-Eddine n’aimait ni les récompenses ni les remerciements, mais je tenais à lui rendre hommage en souvenir des 20 ans passés ensemble. »

La cérémonie a été un moment fort, où chaque détail a été pensé avec soin. « C’était une salle pleine avec un public de qualité venu rendre hommage à ‘Monsieur cinéma’. Nous avons embarqué le spectateur pour un très beau moment chargé d’émotions. » Dans une atmosphère empreinte de respect, aucun téléphone n’a sonné durant l’heure et quart que dura l’événement. « Le respect absolu jusqu’au bout », se souvient Nadia.
Le choix du lieu était évident pour elle. « Une salle de cinéma s’imposait. » Le Cineatlas, chargé d’histoire et magnifiquement restauré, a offert un cadre parfait pour cet hommage. « Le rendez-vous a eu lieu le jour même du décès de Nour-Eddine, dans un lieu bien connu des rbatis. ». Rayonnante et apaisée, Nadia confie que son optimisme l’a toujours aidée à surmonter les épreuves. « Faire les choses avec sincérité aide à se sentir bien. Le public perçoit cette authenticité. » Elle souligne également l’importance de son entourage : « J’ai la chance d’avoir une famille formidable, un garçon exceptionnel et un cercle rapproché fidèle. J’ai un socle très solide qui me rend sereine. »








Son fils, Souleymane-Alexandre, âgé de 15 ans, a impressionné par sa maturité et sa prestance. « Je suis extrêmement fière de lui. Il a conquis le public par son calme et sa sérénité, s’adressant à eux parfaitement en arabe. » Son intervention, accompagnée d’un montage touchant de moments avec son père, a profondément ému l’assistance.

Pour Nadia, cet hommage était essentiel pour préserver la mémoire de Noureddine Saïl. « Il faut rappeler que Nour-Eddine était un homme connu pour son courage, son engagement et sa liberté d’expression. Se souvenir de lui est un devoir. » La réédition de L’ombre du Chroniqueur, un roman lipogramme unique, traduit en arabe, fut l’un des moments marquants de la soirée.
Quant à ses projets futurs, Nadia continue de se consacrer à des initiatives éducatives, notamment la sortie du volume 3 des Étoiles du sport. Avec humour, elle conclut : « Et je prépare aussi mes 52 ans… et peut-être chercherai-je un amoureux qui le vaut bien ! »
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