La célébration de la fête de l’Aid Al Fitr par le Roi Mohammed VI est majestueuse à plus d’un titre. La prière du Aid Al Fitr a eu lieu à la mosquée Al Mohammadi aux Habous, premier quartier résidentiel de Casablanca et le Souverain arborait cette couleur de djellaba dont il est l’illustre Créateur.
Quoi de plus inédit pour le Roi que de décider de célébrer les fêtes de fin de ramadan au cœur de la ville blanche mais l’orchestrer aux Habous dans le premier quartier résidentiel de Casablanca est un choix de ROI !
Clin d’oeil royal à Casablanca
Érigé à partir de 1918 pour y construire ce qui allait devenir la nouvelle Médina après celle qui borde l’océan atlantique et représente le berceau de la ville blanche (l’ancienne médina), le quartier des Habous est un haut patrimoine du royaume construit dans les règles des bâtiments modernes et dans les plus purs codes de l’artisanat et l’architecture marocains, qui mérite bien toute l’attention du Roi. Alors quand celui-ci s’installe à Casablanca pour y mener son Ramadan et tenir ses activités liées à la solidarité, à la piété et aux causeries religieuses et scientifiques, il émet là un clin d’œil au Casablanca authentique. Mais décider d’organiser la prière de Aid Al Fitr dans le quartier des Habous au coeur de la mosquée Al Mohammadi, est un acte volontaire du Roi, celui de porter la ville vers un nouveau destin, à l’instar de l’essor de Rabat, de Marrakech et de Tanger pour lesquelles Mohammed VI a tant fait et continue de faire. Le cortège royal qui marche du palais royal du Méchouar à la mosquée Al Mohammadi à sa tête Sa Majesté le Roi, des coups de canon qui retentissent résonnant jusqu’au murailles, places et arcades des Habous, l’acclamation de casablancais qui ont afflué par centaines, le monde pouvait suivre en direct cette si belle fête de l’Aid, dans la joie et l’authenticité de notre culture, la grâce et l’élégance de nos traditions, dans la spiritualité, le partage et la générosité de notre religion. Des valeurs sublimées par l’aura singulière du quartier Habous. Jamais encore Casablanca n’avait connu si grande occasion pour se révéler enfin dans son véritable écrin et son destin naturel de ville si profondément culturelle portant en elle tout l’amour que lui portaient ses premiers bâtisseurs. Casablanca l’impériale, pourrait ainsi s’auto proclamer « la belle blanche » qui n’a jamais encore pu autant jouir de la présence du Roi, en son coeur précieux.
Mohammed VI l’Ambassadeur de la Djellaba, le Grand Maalem !
Porter Casablanca en ce mois sacré en assurant son agenda bien rempli d’initiatives louables et engagées pour le social, c’est aussi porter tout le patrimoine traditionnel marocain pour le roi Mohammed VI. En premier Ambassadeur de la Djellaba traditionnelle, qu’il incarne avec authenticité et son propre style inimitable, le Roi a accompli la prière de l’Aid, vêtu d’une Djellaba de ce jaune unique qui brille d’intenses et à la fois tendres nuances or d’un pantone royal d’une beauté frappante. « Oui« , nous confirme la styliste Amina Benzekri, « ce jaune est unique, une couleur créée par Sa Majesté, nommée « Safran » ! D’une beauté frappante, cette couleur Safran signée du Roi vient confirmer tout le rayonnement donné par la famille royale à la Djellaba.
En ce jour de l’Aid, le Roi portait un ensemble djellabas et Tchamir avec sa Farajia marocaine tissée main en fil de soie et de lin soyeux, travaillés à la main dans le plus pur respect des codes de la haute couture sous le nom de « Berchman ». « Cette broderie de Maalam nommée Berchman se travaille absolument à deux« , nous explique Amina Benzekri, « les artisans travaillent en binôme pour assurer la minutie et la précision de chaque point« . Accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid, de SA le Prince Moulay Ismail et de SA Prince Moulay Ahmed, le Roi, par son dressing traditionnel dans les plus pures codes du patrimoine artisanal marocain, toujours rehaussés par la touche royale, honore ainsi l’artisan marocain. « En portant ses tenues « Makhzania » faites du précieux « Bzioui », une étoffe purement marocaine tissée main, Sa Majesté que Dieu le glorifie, honore notre richesse patrimoniale« .