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Bali

Entre évènementiel et mode, son coeur balance. Elle décide donc d’en faire ses deux métiers. Passion du monde de l’évènement depuis des années, Roukia Douiri voit son monde s’effondrer avec le COVID. Elle crée la marque ROOXMOOX avec des valeurs qui lui tiennent à coeur : la simplicité, le confort et l’humanité. Bienvenu dans le monde d’une passionnée au grand coeur. 

  1. Comment est née l’idée de créer une marque de vêtements ?

L’idée de créer une marque de vêtements a émergé pendant le Covid. Mon activité principale étant l’organisation d’évènements corporate au sein de l’agence KIAM que nous avons fondée avec mon frère Amine Douiri en 2008, nous avons été directement impactés par la pandémie avec un arrêt total de notre activité sans visibilité de reprise.J’ai alors ressenti un profond besoin d’être active autrement et de m’occuper. S’est alors imposée à moi la question de ce qui me faisait vibrer indépendamment de mon métier et de ce qu’il m’offrait en matière de rencontres et d’échanges. La mode est apparue comme une évidence car j’ai toujours adoré les vêtements, les textures, les tissus et tout particulièrement les coupes innovantes comme l’over sizes ou les formes asymétriques…

J’ai alors décidé de lancer ma marque avec mon mari Adil Ouaziz qui est mon associé et mon plus grand soutien dans cette aventure. Il gère le marketing et la promotion de la marque via les réseaux sociaux.La phase de création et de lancement de RooxMoox a été un vrai bol d’oxygène car ça m’a permis de retrouver mes amies, mon réseau et de renouer avec une certaine légèreté qui me manquait beaucoup après les mois d’isolement.

 

  1. D’où vient l’inspiration ? Quelle est le plus de la marque ?

L’idée de créer une marque de vêtements a émergé pendant le Covid

L’inspiration est d’abord venue de Bali, le voyage le plus marquant de ma vie pour deux raisons : d’abord j’y ai trouvé l’amour et ensuite j’ai totalement adhéré à leur « Way of life » et à leur spiritualité.La vie sur l’ile des dieux est tellement bouleversante et leurs rituels ont tellement de sens, on s’y sent libre et connectés à la terre, et aux autres. J’ai enfin pu mettre en pratique ce que j’avais appris lors de ma formation en coaching et tous les concepts que j’avais lu concernant le détachement, « vivre l’instant présent », et le lâcher prise.

A Bali, j’ai découvert « l’Easy Wear » et le lin et je ne voulais plus porter que ce genre de vêtements.C’est parceque mon inspiration première émane de là que j’ai choisi d’appeler la première capsule : Voyage.Mon inspiration se nourrit aussi de mes lectures où je m’amuse à imaginer le style vestimentaire des personnages en fonction du récit, du cinéma, plus particulièrement de Bollywood. Mon mari et moi avons un faible pour les films colorés et romantiques qui donnent du baume au cœur.L’inspiration me vient aussi dans mes moments de connexion avec moi-même et avec l’univers ou face à une nature luxuriante ou puissante comme c’est le cas près de l’océan.Je pense que l’inspiration vient de partout et de nulle part, c’est un moment fugace, une émotion ou une idée nous traverse l’esprit et EUREKA,

Ensuite nous avons décidé de nous focaliser sur le lin pour notre première capsule et depuis, cette matière revient dans toutes celles qui ont suivi !Roox Moox est une marque qui propose des vêtements alliant simplicité, style et confort. Des coupes aux lignes droites sublimées par des touches asymétriques des matières fluides, naturelles et nobles, comme le lin, qui permettent à chaque femme de s’affirmer telle qu’est-elle, sans fioriture, forte, confiante et moderne.Le plus de la marque c’est que ce sont des vêtements dans lesquels on se sent bien et qu’on peut porter en toute occasion en les accessoirisant différemment.

 

  1. Comment née une collection ?

On ne parle pas encore de collection mais de capsules. On brainstorme sur nos inspirations du moment, on observe les tendances, les mood board, les couleurs tendance pour la saison à l’international et je me connecte à mon intuition et à mes envies. Débute alors le choix des matières, la conception des modèles, le choix des gammes de couleurs ….

Ensuite, je passe à la phase prototypes qu’on conçoit, qu’on réajuste et qu’on soigne.Quand le prototype est prêt, je le porte et j’évolue dedans pour voir comment il vit et s’il a besoin d’être réajuste.Ensuite on passe à la phase production, shooting et mise en vente.Je dessine des vêtements pour toutes les femmes actives, qui ont confiance en elles et qui s’affirment. C’est pour cela que nous avons pris le parti pris de faire nos shootings avec des personnes de notre entourage que nous tenons à remercier pour leur implication et leur disponibilité.

 

  1. Est-ce que ça se concilie entre une vie dans l’événementiel ?

L’événementiel n’a repris que depuis quelques mois et pour l’instant, mon métier dans l’événementiel et mon agence KIAM restent ma priorité. Mais c’est aussi un métier saisonnier ou il y a des mois morts (la saison estivale, la fin d’année …), qui me permettent de programmer la sortie des capsules à des périodes où je suis plus disponible.

 

  1. Comment est née votre passion pour la mode et, celle de l’événementiel ?

Je me connecte à mon intuition et à mes envies

J’ai toujours aimé les vêtements et le fait d’assortir les couleurs et ce depuis ma plus tendre enfance. J’ai été acheteuse compulsive pendant des années et mon style vestimentaire a beaucoup évolué au fil du temps et de mon intérêt pour le développement personnel. Je voulais me sentir de plus en plus à l’aise dans mes vêtements et libre de mes mouvements.

Ce sentiment est devenu plus fort durant le Covid. Les marques avec beaucoup de personnalité et un style propre ont commencé à détrôner le reste dans mes placards. J’ai aussi découvert les marques japonaises avec notamment des créateurs comme YAMAMOTO, qui m’ont fasciné par des coupes improbables et des textures sublimes…Ma passion pour l’événementielle quant à elle est née en 2000 lors d’un stage que j’ai effectué au sein du Festival des musiques sacrées de Fès. J’ai adoré l’Energie de ce Festival, la rencontre avec les artistes, la synergie entre les équipes, l’entraide, le sens de l’exigence et du détail pour la réussite d’un événement. J’ai ensuite eu la chance de participer à l’organisation du FIFM deux années consécutives et du Festival de Casablanca, qui ont été confirmé ma passion pour ce métier.

J’ai ensuite intégré une grande agence de la place Capital Event ou j’ai été réellement formée au métier avant de décider de lancer KIAM en 2008.

 

  1. Quel serait une journée type de Roukia Douiri?

Je compte bien poursuivre mes rêves et porter RooxMoox le plus haut possible

 

Je n’ai pas de journée type puisque je n’aime pas la routine et j’adapte mon planning en fonction de mes prérogatives et de ma charge de travail puis je priorise. La règle est que je me réveille très tôt car le matin est un moment d’apaisement et d’inspiration, j’aime prendre le temps dans le silence et avec le chant des oiseaux pour me mettre dans le mood et démarrer une belle journée. Je fais une marche en bord de mer, je me douche et je prends mon petit déjeuner et je suis au bureau vers 8h00 , Je suis très efficace entre 8 :00 et 11 :00 ou j’arrive à me concentrer pour traiter mes mails et accomplir mes tâches.

A partir de 11 :00, je reçois des coups de fils et je traite les urgences.Je fais ma pause déjeuner entre 13 :00 et 15 :00 et je décide de mon planning pour l’après-midi que je consacre généralement aux réunions, aux prises de briefs et aux repérages…A 19 :30, je fais du sport ou du yoga et j’essaie de me mettre dans mon lit le plus tôt possible.Ça c’est une journée type KIAM, pour RooxMoox, c’est plus free style en fonction de l’état d’avancement et de la phase dans laquelle je suis …

 

  1. Peut-on vivre de ses passions au Maroc ?

 

On n’en est pas encore là en ce qui concerne RooxMoox. Nous en sommes au stade d’investissement, de promotion, et de perfectionnement. J apprend un nouveau métier qui me fascine. Par expérience, je pense qu’on peut vivre de ses passions après des années de travail, d’acharnement, et d’investissement personnel.

Je pense qu’on peut réussir tout ce qu’on entreprend si on y met tout son cœur et toute son énergie.

  1. Êtes-vous aujourd’hui la femme que vous espériez devenir ?

Oui, je suis la femme que j’espérais devenir à mon âge : épanouie, forte et combative tout en restant bienveillante et rêveuse.

Je suis très reconnaissante envers la vie d’avoir été entourée d’une famille qui me pousse de l’avant, d’avoir des amis fidèles et enfin d’avoir un mari attentionné qui croit en moi.

Je suis fière d’être restée vraie, authentique et fidèle à mes valeurs, d’où le nom de l’agence KIAM qui signifie valeurs en arabe.

Je suis très heureuse du chemin parcouru pour notre agence qui a su s’imposer parmi les plus compétentes sur le marché marocain.

Et je compte bien poursuivre mes rêves et porter RooxMoox le plus haut possible.

 

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On les nomme aussi des marchands de rêves, ces créateurs de bijoux qui donnent vie à leur vécu et leurs idées précieuses dans du métal. Kenza Barrada a justement donné naissance à sa marque Kasha Bali suite à des rêves fous qui l’ont menée sur cette ile asiatique qui a révélé la femme, la créatrice et la muse.

« Kasha Bali » c’est tout mon élan pour affronter mes peurs et mes angoisses et aller à la rencontre de ma créativité, mon courage, ma force, ma détermination et l’amour de moi-même »

  • Vous êtes l’incarnation de la créatrice-muse, comment est née votre marque?

L’histoire de Kasha c’est un peu l’histoire qui m’a sauvé la vie. Quand j’ai fini mes études, je suis rentrée au Maroc, pleine d’espoir de pouvoir à mon tour apporter ma petite pierre à l’édifice de ce nouveau Maroc. Avec mes diplômes en marketing du luxe, j’ai commencé à travailler dans le domaine de l’hôtellerie et de l’événementiel du luxe à Marrakech. J’y ai mis tout mon cœur et pourtant ça n’allait pas! Une petite voix me disait sans cesse, « C’est ça ta vie, tu as déjà fini des études, la partie la plus excitante de ta vie est déjà derrière toi?! ». Mes petites vacances à Bali avant mon retour au Maroc, et l’effet de cet étrange sentiment de « rentrer à la maison » que j’avais ressenti, me viennent en rêve. Tout plaquer et aller à Bali, voilà ce que j’ai décidé de faire à mon réveil le lendemain. Une aventure que ma soeur a béni pour mon grand bonheur et qui a commencé seulement quinze jours après. La révélation me vint doublement car malgré mes diplômes sous le bras, trouver un emploi n’était pas suffisant, il me fallait me trouver moi-même et c’est encore une fois un rêve qui me lança dans l’entreprise de créer ma propre marque : mon grand-père décédé quelques mois auparavant me chuchotait : « Kenza entreprend! ». Ma marque « Kasha » c’est tout mon élan pour affronter mes peurs et mes angoisses et aller à la rencontre de ma créativité, mon courage, ma force, ma détermination et l’amour de moi-même.

  • Votre journée type sur cette belle ile? Vos repères, vos ressources de bonheur?

Vivre sur cette belle ile c’est tout d’abord se lever tôt, pour regarder la mer et faire du sport. Mon atelier est à une heure de chez moi, alors ma journée est dédiée au travail entre réunions et visites des boutiques qui représentent mes collections de bijoux. Avec tout cela je n’oublie pas de consacrer beaucoup de temps à mon développement personnel et à mon bien être. Le fameux massage balinais est bien entendu incontournable. Quand je suis à Bali, je suis dans ma bulle, déconnectée de ce qui se passe dans le monde. C’est une période d’introspection et de créativité qui m’aide à respecter les besoins de mon corps et à être à l’écoute de moi-même. C’est primordial.

  • Mais pourquoi le bijou précisément, ça aurait pu être la mode, la déco?

Le bijou est venu à moi spontanément comme une évidence, telle une armure qu’on porte et qui véhicule force, courage et détermination. Les projets d’expansion de ma marque sont en cours, réceptacle de ma créativité que seul mon crayon pourrait arrêter.

  • De Casablanca à Miami en s’arrêtant à Bali, quelle partie du monde vous interpellerait? 

Sans équivoque l’Asie et L’Afrique. Deux continents riches d’histoire, de civilisations, et de cultures différentes. Je suis basée à Bali principalement, mais depuis très longtemps, j’ai un fort appel de l’Afrique.

  • L’Afrique, l’Égypte, l’Asie, tout vous inspire pourvu que ce soit une ressource puissante pour des femmes fortes, vous militez à votre manière pour les femmes ?

Je suis à 1000% militante pour la femme. #EmpowerHer est un mouvement qui me tient particulièrement à cœur et j’espère qu’un jour je vais pouvoir militer de manière plus concrète et mener des actions sur le terrain pour aider à l’émancipation de la femme sur le plan social et financier. Une femme indépendante financièrement est « unstoppable » et je pense que l’une des façons de retourner la vapeur de toutes ces inégalités et de donner une vraie voix à la femme, de la conscientiser et l’aider à s’autonomiser en éveillant son côté créatif et entrepreneurial.

  • Vous et votre monde ont-ils été confinés et ou? Cette période d’épidémie du coronavirus est-elle propice à la réflection, à la création?

J’ai passé le début du confinement à Miami, je suis arrivée au Maroc fin juillet pour profiter de ma famille avant de repartir bientôt vers Bali. J’ai pu créer mes deux prochaines collections de bijoux et plus encore. La pandémie nous a poussés à hiérarchiser nos priorités et nos intérêts ce qui a révélé l’essence même de la vie : le retour aux choses vraies et simples qui sont la famille, l’entraide et …l’amour.

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