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Bien-être

Au carrefour de la solitude et de la rencontre, là où les âmes se frôlent et se dévoilent, se trouve Kenza Ito Mekouar, psychologue, thérapeute holistique, professeur de yoga, conférencière et maman. Elle rayonne d’une énergie inspirante, brillante comme un soleil marocain. Ancrée dans la richesse de sa terre natale qu’elle chérit tant, le Maroc, Kenza respire la générosité et la bienveillance.

Dans une atmosphère empreinte de sérénité et dans l’intimité de son propre reflet, elle confit lors de ce moment : « Je crois qu’il est essentiel d’apprendre à écouter ses propres besoins, à se comprendre soi-même avant de chercher à répondre aux attentes des autres. Pour moi, le bonheur ne réside pas simplement dans la joie éphémère, mais dans la capacité à trouver son chemin, sa place dans le monde, en harmonie avec ce qui nous anime véritablement. »

 Passionnée de danse et de musique depuis ses premiers jours, elle entend résonner chaque note et ressent chaque mouvement comme un hommage à la vie et à l’amour. Connectée au monde lorsqu’il le faut, Kenza sait aussi et surtout se déconnecter pour se retrouver et puiser dans les silences l’essence même de l’existence.  Son objectif ? Réveiller l’enfant qui sommeille en chacun de nous, nous invitant à voir le monde avec un regard nouveau et émerveillé. 

Kenza, vêtue de blanc et parée d’accessoires dorés évoquant les motifs délicats de sa tenue, danse avec l’océan en toile de fond. Sa grâce naturelle et son style raffiné s’harmonisent avec les vagues, créant une image de liberté et de connexion avec la nature : « La beauté, pour moi, est synonyme d’amour en partage et d’accroche à l’instant présent. Lorsque nous sommes entourés de beauté, que ce soit un magnifique coucher de soleil, une architecture harmonieuse ou la nature elle-même, nous sommes automatiquement ancrés dans l’instant présent. »

Sa vocation initiale l’a conduite sur le divan de la psychanalyse et de la psychologie, mais sa soif de proximité humaine l’a finalement orientée vers une approche plus proximale, plus intime, loin du déni du corps.  Aujourd’hui, bien qu’elle reçoive toujours des patients en séance, elle a également de nombreux élèves qu’elle accueille dans ses cours ou lors de ses retraites, au sein desquelles elle cultive un espace où chacun peut se sentir comme à sa juste place, et autorisé à être lui-même, tout simplement.

À l’Iglesia Al-Jadidah, Kenza resplendit dans une somptueuse robe rouge signée Coup de soleil, fusionnant élégamment passé et présent. Une allure et un état d’esprit qui  s’unissent harmonieusement avec ce lieu chargé d’histoire, créant un tableau de grâce et de sophistication. Toujours profondément connectée avec ce qui l’entoure, elle partage : « Lorsqu’on se nettoie énergétiquement et psychologiquement, on est forcément plus léger, et notre vibration est plus haute. »

Généreuse, elle guide avec douceur et talent, instillant l’importance de la gratitude, et ponctuant d’ailleurs souvent ses phrases par un « Al hamdoullah » sincère et apaisant. Elle est une alchimiste de l’âme, transformant les moments ordinaires en expériences extraordinaires de partage et de découverte.  Sa vie est un témoignage vibrant de la puissance de la Vie, de la maternité consciente, de la magie de la connexion à soi et à l’autre, et du potentiel créateur infini de chaque être humain.  

Rencontre avec celle qui crée LA rencontre

UNE VOIE, PUIS UNE VOIX, TISSANT LE DESTIN…

Pouvez-vous nous parler du parcours qui vous a menée à la psychologie clinique ?

J’ai grandi au Maroc ou j’ai eu une enfance paisible. C’est plutôt arrivé naturellement. Aller voir un psy n’était pas du tout tabou dans ma famille. Cela faisait partie de notre hygiène de vie, au même titre que consulter un dentiste ou un médecin.  Plus tard, pendant les années lycée, on me disait souvent : « Tu devrais aller vers psycho. »  Pourquoi ? Parce que la psychologie fait partie intégrante des sciences humaines et sociales, et se rapproche en ce sens des lettres et de la philosophie.  Or j’étais une véritable littéraire, se préparant à passer un bac L.  Mais à cette remarque, je répondais : « Je ne sais pas si j’en suis capable, il faut, pour ça, beaucoup de générosité. » Après mon bac, j’ai fait une prépa littéraire à Paris. Bien que je m’en sortais bien, je trouvais cela trop rigide, trop scolaire, ce qui ne me plaisait pas vraiment.  J’ai donc fini par m’inscrire en fac de psychologie, où l’ambiance était moins tendue, et j’y suis allée avec plus de plaisir.  À Paris V, j’ai découvert ma passion pour la psychologie clinique, la psychopathologie, et la psychanalyse.  J’ai donc décidé de changer de fac pour aller à Paris VII où j’ai étudié la psychanalyse avec des maîtres à penser comme Fethi Benslama, Paul-Laurent Assoun et Alain Vanier. Là, je me suis véritablement épanouie. Les lectures étaient passionnantes, les cours aussi. Parallèlement, j’allais aux cours Florent et goûtais chaque jour à la saveur de la vie parisienne.

Puis vous êtes rentrée définitivement au Maroc…

Malgré cet épanouissement, je faisais encore, quelque part, ce que les autres attendaient de moi. Étudier la psychologie n’était pas uniquement un choix personnel. Il avait été initié et orienté par d’autres.  En rentrant au Maroc, j’ai donc commencé à pratiquer en tant que psychologue. Après une année de bénévolat au chevet des patients, dans le service des maladies infectieuses dirigé à l’époque par Hakima Himmich, fondatrice de l’ALCS, j’ai compris ce qui m’animait le plus : l’accompagnement proximal, le soutien et l’écoute des personnes en détresse.  

Vous avez mentionné un événement marquant en 2017. Pouvez-vous nous en parler ?

En 2017, après un souci familial, j’ai eu un problème de santé dont j’avais déjà fait l’expérience dix ans plus tôt. La semaine d’hospitalisation qui s’en est suivie m’a fait prendre conscience de beaucoup de choses, notamment du fait que je n’écoutais pas assez mon corps et que je passais à côté de moi-même, à force de m’occuper des autres ou de vouloir leur faire plaisir.  Je ressentais de la colère, et je me demandais comment cela pouvait m’arriver une seconde fois. Alitée, immobile, je faisais face à ma propre douleur sans possibilité de la fuir ni de la contourner. J’étais furieuse contre le monde entier, jusqu’au moment où je me suis dit : « Les autres ne sont pas responsables de ce qui t’arrive. C’est à toi de prendre des décisions, de faire tes choix. »  Six mois plus tard, en juillet 2017, j’étais au Costa Rica pour passer ma première certification en tant que professeure de yoga. Et tout s’est enchaîné très vite.  Quand on suit son cœur, les choses s’alignent si naturellement que c’en est presque déconcertant.

Un moment suspendu entre ciel et terre. Kenza Ito Mekouar, connectée à l’univers tout en se déconnectant du tumulte du monde. Une vision d’harmonie et de sérénité absolue

Vous voyagez régulièrement, seule, à l’autre bout du monde. Cela demande beaucoup de courage, surtout en tant que femme. C’est vital pour vous ?

La solitude a toujours été présente dans ma vie. Je l’apprivoise et réussis à l’apprécier. Je voyage régulièrement seule et je n’ai jamais eu de problème à aller au cinéma ou au restaurant sans autre compagnie que moi-même, notamment pendant mes années d’études à Paris. C’est ma façon à moi de me recharger : j’ai besoin de me retrouver.  J’apprécie mes moments de solitude même lorsque je voyage avec des amis. Je suis d’ailleurs souvent initiatrice de ces voyages, tout simplement parce que je les prévois d’abord pour moi-même, puis que celles et ceux qui souhaitent se joindre à moi le font.  Mais je n’attends pas forcément d’être accompagnée pour partir à l’aventure. A force de trop attendre les autres, on passe souvent à côté de moments riches dont nous avons pourtant besoin, sur notre chemin, pour grandir en conscience et se faire du bien.  Je ne dis pas pour autant que je n’ai pas besoin des autres. Ce sont deux choses différentes : on peut apprendre à apprécier ses moments de solitude tout en reconnaissant, en tant qu’humains, notre besoin les uns des autres. Tisser des liens, se sentir soutenu, vivre dans le partage, participent, à mon sens, au bien-être, à l’équilibre et au bonheur.

DES AMIS POUR LA VIE, LA MAGIE DES RETRAITES

Que cherchent les participants dans vos retraites de bien-être ?

Les participants viennent se reconnecter à eux-mêmes, se recharger, retrouver les parts d’eux-mêmes égarées au milieu du tumulte de la vie quotidienne. Mais ils viennent aussi, parfois sans le savoir, se rencontrer les uns les autres.  Nos sociétés, axées sur l’immédiateté, l’individualisme et la performance, manquent de douceur et de rapports humains authentiques.  Les retraites permettent de recréer des espaces sécures où des liens « vrais » et des amitiés profondes peuvent voir le jour. Dans notre quotidien, on peut côtoyer des gens pendant des années sans vraiment les connaître. Dans les retraites, quelques heures suffisent parfois à se rencontrer, puisqu’on est dans l’écoute, la pleine présence et le partage.  Et ça me remplit de joie de voir des amitiés extraordinaires naître, des liens qui traversent les frontières et perdurent. Mais attention : le travail que l’on réalise en retraite n’est pas facile pour autant. La rencontre avec soi-même requiert beaucoup de courage et de volonté. Accueillir sa propre vulnérabilité aussi, mais ce qu’il y a de plus beau là dedans, c’est qu’en le faisant, on permet à l’autre de le faire aussi. La dynamique de groupe et la puissance des cercles de parole sont remarquables.

Plus qu’une enseignante de yoga, une inspiration. Kenza partage son art avec passion, transmettant à ses élèves bienveillance et équilibre. Chaque cours devient une expérience inoubliable

Comment créez-vous un sentiment de communauté parmi des participants de cultures diverses ?

La clé réside dans ce que l’on parvient à toucher en l’autre. Ce que l’on réussit à faire vibrer à une fréquence qui dépasse les différences culturelles, religieuses, identitaires.  C’est en touchant cette corde sensible avec subtilité et délicatesse que l’on permet à chacun de reconnaître sa propre humanité en l’autre. Et que l’on permet au groupe de n’être plus qu’ « UN ».  Et puis, bien sûr, des valeurs  universelles comme le respect, l’écoute, le non-jugement et l’authenticité ont un impact profond sur le groupe.  Les activités et les moments de travail et de partage sont essentiels.   La musique, langage universel, aussi. Chaque participant enrichit le groupe de son histoire et de ses partages. De ce qu’il est venu apporter, déposer.  C’est ainsi que des amitiés durables se créent. Les participants restent souvent en contact après les retraites, les partages perdurent, ce qui est extraordinaire.  Les hommes, bien qu’un peu moins nombreux, tissent également des liens forts. Voir ces amitiés naître est une véritable bénédiction.C’est en ce sens aussi que l’on peut parler d’UNION, mot duquel le yoga puise son origine étymologique (Yuj).

Des retraites en famille, cela semble de plus en plus d’actualité…

Absolument. J’ai toujours accueilli des participants venus en couple, ou en famille. Des mères et des filles, des frères et sœurs. J’ai même déjà reçu un grand-père et son petit-fils.  Récemment lors de la Full Moon Candle Ceremony à Rabat, beaucoup de participants sont venus en famille. C’était très inspirant de voir ces liens familiaux se consolider à travers le partage d’expériences transformatives.  Les couples en ressortent souvent plus soudés, la communication entre frères et sœurs, parents et enfants, plus fluide et apaisée, les rapports remplis d’une énergie nouvelle.  Et paradoxalement, il est intéressant de faire sortir les familles de leur zone de confort en leur offrant l’opportunité d’échanger avec d’autres personnes, sans s’enfermer dans la facilité des rapports pré-établis.  C’est aussi une façon de leur permettre de vivre leurs propres expériences de manière plus profonde, sans constamment avoir le souci de l’autre. De faire leur propre voyage, indépendamment les uns des autres. C’est très puissant de voir comment les membres d’une même famille ou d’un couple parviennent à grandir individuellement tout en renforçant leurs liens affectifs et en améliorant leur relation.

D’où vient cette ambiance toujours très chaleureuse lors de vos retraites ?

De l’authenticité. De la sincérité. De l’honnêteté, valeur suprême sans laquelle il ne peut y avoir de spiritualité. En nous autorisant à être nous-mêmes, en embrassant nos failles, notre vulnérabilité, nos parts d’ombre, nous déposons les armes et les masques sociaux.  Ce travail, souvent douloureux, est nécessaire si l’on veut aller à la rencontre de la joie véritable. Si je fuis une partie de moi-même, je ne suis plus moi-même. Je ne suis plus entier, complet.  Dès lors, toutes les expériences qu’il m’est donné de vivre, je ne peux les vivre que superficiellement, la joie comme la peine.  Or travailler avec l’entièreté de son être, accepter l’inconfort, accueillir  les émotions que l’on redoute, avoir le courage de se laisser guider vers des espaces inconscients (et c’est là que mon travail de psy intervient), c’est aussi se permettre de goûter aux plus grandes joies.  Lorsqu’on se nettoie énergétiquement et psychologiquement, on est forcément plus léger, et notre vibration est plus haute. Nous sommes tous dans notre vérité, dans une pureté retrouvée, celle de l’enfance, de la spontanéité. Cela nous permet de nous reconnecter à notre essence sans exiger de nous-mêmes d’être « la meilleure version de soi », injonction sociétale qui tue à petit feu. Et c’est magique d’observer que c’est souvent en acceptant d’incarner la « pire » version de soi-même qu’advient la meilleure, ou du moins, la plus vraie.

Comment intégrez-vous la musique dans vos pratiques ?

J’intègre la musique comme un soutien essentiel, un étayage.  Elle accompagne les mouvements lors des cours de yoga, porte la parole et les émotions.  Les chants sacrés, qui font partie intégrante du Yoga (c’est ce qu’on appelle le Bhakti Yoga, le yoga de l’amour et de la dévotion) viennent quant à eux ouvrir les cœurs. Ils nous permettent de vibrer à l’unisson et de communiquer à travers le langage musical, qui crée des ponts par-delà les frontières. Ces chants, non religieux, possèdent une puissance extraordinaire. Je me permets d’ailleurs de souligner la différence entre le sacré et le religieux, pour éviter toute confusion : est sacré ce qui porte de l’intention, ce qui est fait avec amour. C’est pour cette raison que nous parlons de chants sacrés ou de musique sacrée. Aucune autre interprétation ne doit venir entraver cette intention première, celle de vibrer ensemble, à cœur ouvert.  Tout simplement.

Kenza Ito Mekouar fait de la musique bien plus qu’un simple fond sonore lors de ses cours de yoga : elle en fait une compagne essentielle, un pont vers l’émotion et l’ouverture des cœurs. Les chants sacrés, empreints de Bhakti Yoga, transportent chaque participant dans un voyage spirituel et collectif, vibrant à l’unisson au-delà des mots et des frontières. Une expérience où chaque note devient une intention, et chaque vibration, une invitation à l’amour et à la dévotion.

UN VOYAGE COLLECTIF VERS LE BIEN-ÊTRE

L’importance de l’acceptation de la différence semble être le b.a-ba pour vous. Pouvez-vous nous expliquer comment cela se manifeste concrètement et pourquoi c’est si crucial ?

Bien sûr. Avoir conscience que nous sommes une partie infime d’un grand « Tout » ne doit pas nous empêcher de percevoir et d’accueillir avec respect nos différences. Il ne s’agit ni de les nier, ni d’en faire un obstacle. Bien au contraire : accepter la différence est en quelque sorte une libération : si nous partons du principe que l’autre doit être comme nous et se comporter comme nous, nous devenons très exigeants envers lui, et nous sommes alors forcément déçus face à nos attentes. Or les frustrations créent de la tension et de la distance.

DANS L’ÉCLAT D’UNE MATERNITÉ ÉVIDENTE

Avez-vous toujours nourri ce désir profond de devenir maman, comblée aujourd’hui par l’arrivée de votre enfant il y a quelques années ?

Oui, à 1000 %. Je l’ai toujours désiré, et je ressens une gratitude infinie de l’être devenu, el Hamdoullah.  Dès le collège, je rêvais déjà des prénoms de mes enfants. D’ailleurs, dans une autre vie, j’aurais pu en avoir 10 (même si, Dieu merci, un enfant, c’est merveilleux et amplement suffisant pour la femme que je suis). Écologiquement parlant, fonder une famille nombreuse, ce n’est peut-être pas idéal, en même temps je ne pense pas que la solution à nos problèmes démographiques et environnementaux consiste uniquement à faire moins d’enfants, mais plutôt à faire des enfants conscients. C’est notre conscience de la vie et de nous-mêmes qui peut aider à faire évoluer le monde dans le bon sens. Aussi, mon enfant m’a fait aimer encore plus fort les autres enfants, sans distinction. Je pense que c’est cet amour universel que nous enseignent nos enfants : à aimer au déjà des différences, à reconnaître notre progéniture en celle des autres, à ne plus juger, à mieux comprendre, à se rappeler qu’en chacun sommeille un enfant intérieur (ce qui aide tellement à pardonner…), et que chaque personne de ce monde est la merveille, est l’univers de quelqu’un d’autre (de ses parents). L’un de mes poèmes préférés, écrit par Pablo Casals, finit d’ailleurs ainsi : « Oui, tu es une merveille, et lorsque tu seras grand, pourrais-tu faire du mal à quelqu’un qui, comme toi, est une merveille ? Tu dois œuvrer, nous devons œuvrer à rendre le monde digne de ses enfants. »Pour moi, devenir maman, c’est ne pas tolérer qu’on puisse faire du mal à un enfant, quelle que soit sa confession ou sa couleur de peau (et je précise que beaucoup de femmes n’ayant pas enfanté portent cette sagesse et incarnent la maternité dans ce qu’elle a de plus beau, puisque ce sont les mères et les gardiennes de notre Monde)

On dit d’ailleurs souvent qu’une énergie maternelle qui se manifeste dans votre travail…

Absolument. Souvent dans mes retraites, je me retrouve avec des femmes qui ont l’âge de ma mère et qui me disent qu’en ma présence, elles ont l’impression d’être avec une maman. C’est une énergie qui a toujours fait partie de moi. Elle se manifeste dans la façon dont je prends soin des participants, dont je les guide et les soutiens.  Cette énergie maternelle m’aide à créer un espace de sécurité et de bienveillance dans lequel les participants peuvent alors s’ouvrir en se sentant autorisés à être eux-mêmes. C’est une partie intégrante de qui je suis.

Quelles sont les valeurs que vous souhaitez transmettre à votre enfant ?

 Les valeurs et les principes qui me tiennent à cœur dans l’éducation de mon enfant sont profondément enracinés dans l’idée de partir de soi-même. Contrairement à ce que l’on a enseigné aux générations précédentes, je crois qu’il est essentiel d’apprendre à écouter ses propres besoins, à se comprendre soi-même avant de chercher à répondre aux attentes des autres. Pour moi, le bonheur ne réside pas simplement dans la joie éphémère, mais dans la capacité à trouver son chemin, sa place dans le monde, en harmonie avec ce qui nous anime véritablement.

LE MAROC, UN AMOUR ENRACINÉ

Vous organisez des retraites dans des lieux qui semblent être choisis avec soin. Pourriez-vous nous dévoiler votre approche dans la sélection de ces lieux ?

Je privilégie des endroits qui ont une âme, une beauté qui attire et qui inspire. La beauté, pour moi, est synonyme d’amour en partage, et d’accroche à l’instant présent. Lorsque nous sommes entourés de beauté, que ce soit un magnifique coucher de soleil, une architecture harmonieuse ou la nature elle-même, nous sommes automatiquement ancrés dans l’instant présent. Nous n’avons pas envie d’aller ailleurs, de nous échapper, car nous sentons notre âme nourrie de l’intérieur. C’est pourquoi je recherche des lieux qui captivent non seulement par leur esthétique, mais aussi par leur capacité à raconter une histoire, à éveiller nos sens. Je suis attirée par des endroits qui me font vibrer, qui ont un potentiel émotionnel fort. Que ce soit en bord de mer, en montagne ou au cœur de la nature, ces lieux ont un pouvoir de guérison et d’éveil. Je les choisis, pour la plupart, simples et épurés, parfois plus sophistiqués, mais en connexion avec la nature, car cette dernière est l’un des plus grands remèdes qu’il soit.

Un dernier mot pour conclure…

Je dirai, de ne pas hésiter à aller à la recherche de cette expansion de la conscience en passant par le corps. De travailler à regarder la beauté du monde et de l’humain, plutôt que la laideur ou tout ce qui n’est pas comme on le voudrait. D’apprendre à moins juger. D’entreprendre un chemin pour grandir en âme et en amour. J’aimerais d’ailleurs citer Spinoza, dont mon ami Frédéric Lenoir explique et développe si bien la pensée, qui disait, que, dans la nature, tout être vivant tend à croître, persévère pour croître et pour grandir. Et l’état de bonheur viendrait, en grande partie, de ce sentiment de grandir, en s’accomplissant à travers des choses qui ont du sens, pour un chemin de vie qui trouve son sens… pas à pas, petit à petit.

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Explorez trois délicieuses recettes de salades fraîches et savoureuses, idéales pour compléter et enrichir votre menu de l’Aïd. Chacune de ces créations apporte une combinaison unique de saveurs et de textures, garantissant un festin mémorable et plein de fraîcheur ! 

Salade Waldorf à la pomme verte, au céleri et aux pacanes

Créée il y a plus d’un siècle au prestigieux hôtel new-yorkais Waldorf-Astoria, la salade Waldorf est devenue une véritable icône culinaire. Au fil du temps, cette recette classique a inspiré de nombreuses variantes. Nous vous proposons ici une version réinventée, qui met en avant des pommes vertes acidulées, du céleri croquant, des raisins rouges sucrés et des pacanes grillées. Pour ajouter une touche de fraîcheur, quelques feuilles de laitue viennent compléter le tout, le tout rehaussé par une vinaigrette onctueuse à base de mayonnaise.

 

 

Ingrédients

Pour préparer la vinaigrette, rassemblez 60 millilitres de mayonnaise, 30 millilitres de vinaigre de cidre, 15 millilitres de moutarde à l’ancienne et 15 millilitres de sirop d’érable. Pour la salade, vous aurez besoin de 200 grammes de laitue feuille de chêne, déchirée en morceaux, 350 grammes de raisins rouges coupés en deux, 150 grammes de pacanes grillées, trois branches de céleri finement émincées et une pomme verte épépinée et coupée en fines tranches, légèrement citronnées pour éviter qu’elles ne brunissent.

Préparation

Pour la vinaigrette, mélangez la mayonnaise, le vinaigre de cidre, la moutarde à l’ancienne et le sirop d’érable dans un bol. Utilisez un fouet pour bien intégrer tous les ingrédients jusqu’à obtenir une consistance lisse et homogène. Réservez cette vinaigrette. Pour la salade, placez la laitue, les raisins, les pacanes et le céleri dans un grand saladier. Ajoutez un léger filet d’huile d’olive, puis assaisonnez avec une pincée de sel et de poivre. Mélangez délicatement afin de bien répartir les ingrédients sans les abîmer. Disposez le mélange de salade dans des assiettes individuelles. Ajoutez les tranches de pomme verte sur le dessus de chaque portion. Enfin, arrosez généreusement de vinaigrette pour lier tous les éléments et ajouter une touche crémeuse et savoureuse.

Cette version de la salade Waldorf, mettant en avant des pommes vertes, du céleri et des pacanes, est une interprétation moderne qui apporte une touche de fraîcheur et de raffinement à vos repas festifs. Bon appétit !

Salade Tahitienne végétarienne au lait de coco

La salade tahitienne, traditionnellement préparée avec du poisson cru, peut être facilement adaptée pour ceux qui préfèrent une version végétarienne. Cette recette met en valeur la fraîcheur des ingrédients tropicaux, combinant légumes croquants, fruits exotiques et lait de coco crémeux. C’est un plat idéal pour apporter une touche d’exotisme à vos repas, tout en restant léger et rafraîchissant.

 

Ingrédients

Pour préparer cette salade tahitienne végétarienne, vous aurez besoin des ingrédients suivants :

  • Un concombre coupé en dés
  • Deux tomates coupées en dés
  • Une carotte râpée
  • Un oignon rouge émincé finement
  • Un avocat mûr coupé en dés
  • Une mangue mûre coupée en dés
  • Le jus de quatre citrons verts
  • 200 millilitres de lait de coco
  • Une poignée de coriandre fraîche hachée
  • Sel et poivre, au goût

Préparation

Commencez par préparer les légumes. Coupez le concombre et les tomates en dés, râpez la carotte, émincez finement l’oignon rouge et hachez grossièrement la coriandre. Coupez également l’avocat et la mangue en dés. Dans un grand saladier, mélangez le concombre, les tomates, la carotte, l’oignon rouge, l’avocat et la mangue. Arrosez les légumes et les fruits avec le jus de citron vert et laissez mariner pendant environ 10 minutes pour que les saveurs se mélangent bien.Après la marinade, ajoutez le lait de coco dans le saladier. Assaisonnez avec du sel et du poivre selon votre goût. Mélangez délicatement pour bien enrober tous les ingrédients avec le lait de coco. Pour une présentation plus soignée, garnissez la salade de quelques feuilles de coriandre supplémentaires et de tranches de citron vert. Servez immédiatement pour apprécier toute la fraîcheur et les saveurs de cette salade tahitienne.

Salade de quinoa avec avocat, mangue et roquette

Avec l’arrivée du printemps, rien de mieux qu’une salade fraîche et colorée pour égayer vos repas. La salade de quinoa printanière avec avocat, mangue et roquette est une combinaison parfaite de saveurs et de textures, apportant une touche d’exotisme et de fraîcheur à votre table. Cette recette est non seulement délicieuse, mais aussi nutritive, riche en vitamines et minéraux essentiels.

 

 

Pour préparer cette salade, vous aurez besoin des ingrédients suivants :

Pour la salade : 200 grammes de quinoa, un avocat mûr coupé en dés, une mangue mûre coupée en dés, 100 grammes de roquette fraîche, un petit oignon rouge émincé et quelques feuilles de coriandre fraîche hachées.

Pour la vinaigrette : trois cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge, deux cuillères à soupe de jus de citron vert frais, une cuillère à soupe de miel, du sel et du poivre selon votre goût.

Commencez par rincer le quinoa sous l’eau froide pour enlever son amertume naturelle. Faites cuire le quinoa dans deux fois son volume d’eau bouillante salée pendant environ 15 minutes, ou jusqu’à ce qu’il soit tendre. Égouttez-le et laissez-le refroidir.Pendant que le quinoa refroidit, préparez les autres ingrédients. Coupez l’avocat et la mangue en dés, émincez finement l’oignon rouge et hachez grossièrement les feuilles de coriandre. Dans un grand saladier, mélangez le quinoa refroidi, l’avocat, la mangue, l’oignon rouge et la roquette. Ajoutez la coriandre hachée pour une touche de fraîcheur supplémentaire.

Pour préparer la vinaigrette, fouettez ensemble l’huile d’olive, le jus de citron vert, le miel, le sel et le poivre dans un petit bol jusqu’à obtenir une consistance homogène. Goûtez et ajustez l’assaisonnement si nécessaire.Versez la vinaigrette sur la salade et mélangez délicatement pour bien enrober tous les ingrédients. Servez immédiatement pour profiter de la fraîcheur des ingrédients.

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La pratique sportive est, depuis quelques années, bousculée par de nombreuses innovations 2.0 ! Applications, objets connectés, gadgets… Ils surveillent votre fréquence cardiaque, les calories éliminées, et vous aide à améliorer vos performances en allant jusqu’à analyser vos données. Tour d’horizon sur ces technologies qui boostent vos séances !

Pourquoi devenir un sportif connecté ? 

Avoir recourt à ces technologies peuvent présenter de nombreux avantages. Que vous soyez amateur de sport ou expert, quel que soit votre âge ou votre condition physique, ils sont accessibles à tous.
Être un sportif connecté, c’est avoir la possibilité de profiter :

  • D’un accompagnement dans vos entraînements : vos performances sont enregistrées lors de chaque activité physique. Vous aurez donc la possibilité de constater votre progression au fur et à mesure et comparer vos séances d’entraînement à l’aide de toutes les données collectées !
  • D’entraînements à la carte :  il existe de nombreux programmes d’entraînement complets et adaptés à vos objectifs (perte de poids, tonification, endurance…) et à votre niveau de condition physique.
  • D’un outil préventif : les objets connectés fournissent des données très utiles pour limiter la fatigue et éviter les blessures !
  • D’une surveillance 24h/24 : les capteurs d’activité analysent également vos cycles de sommeil. L’utilisation de ces données favorisera ainsi une meilleure récupération entre vos entraînements.

Le sport connecté enregistre deux types de données : 

Des données liées à la santé

• le nombre de calories brûlées,

•la fréquence cardiaque,

•le niveau d’hydratation,

•le niveau de fatigue des muscles, l’activité électrique qu’ils produisent au cours d’un mouvement…

Des données liées à la pratique

• les muscles sollicités,

•la durée de l’exercice,

•la distance parcourue,

•le nombre de séries effectuées pour chaque exercice,

•le nombre de pas ou de battements de jambes,

•les cycles de pédalage en vélo, la vitesse et l’accélération des mouvements…

Voici quelques applications populaires qui offrent une expérience enrichissante et accessible :

  1. Strava : Cette application de suivi d’activité est extrêmement populaire auprès des coureurs, cyclistes et autres sportifs. Strava permet de suivre ses performances, de partager ses séances d’entraînement avec la communauté et de découvrir de nouveaux parcours.
  2. Nike Run Club : Développée par Nike, cette application est idéale pour les coureurs. Elle propose des programmes d’entraînement personnalisés, des défis communautaires et des fonctionnalités de suivi GPS pour enregistrer ses courses.
  3. Adidas Training by Runtastic : Cette application propose une variété d’entraînements guidés pour le fitness, le yoga, la musculation, la course à pied, etc. Elle offre également des fonctionnalités de suivi d’activité et de partage avec la communauté.
  4. Couch to 5K (C25K) : Parfaite pour les débutants en course à pied, cette application propose un programme progressif pour passer de la marche à la course sur une distance de 5 kilomètres en 8 semaines.

Ces applications sont largement utilisées à travers le monde et offrent des fonctionnalités variées pour répondre aux besoins des sportifs de tous niveaux.

Accessoires connectés : avez-vous testé ? 

  • La montre connectée :  elle inclut de multiples fonctionnalités qui vous renseignent le sur votre pratique : kilomètres parcourus, calories dépensées, rythme cardiaque et moniteur GPS sont les plus courantes.
  • Le textile connecté : cela permet notamment de mesurer la température corporelle ainsi que la fréquence cardiaque.  T-shirt ou combinaison associé à un smartphone, cela permet par exemple de vous alerter sur une mauvaise gestuelle et limiter ainsi les risques de blessures.
  • Raquette connectée :  pour les adeptes de tennis, il existe des raquettes connectées qui permettent de mesurer la vitesse de frappe et d’analyser les gestes techniques pour les améliorer.
  • Le masque connecté : idéal pour le ski, il dresse les caractéristiques du paysage pour renforcer les sensations d’immersion dans la glisse.
  • Lunettes connectées : en natation, elles permettent d’indiquer par couleurs, la fréquence cardiaque du nageur et ses possibilités, ou non, d’accélérer.

Bien qu’ils ne soient pas indispensables à la pratique d’une activité physique, retenez qu’il existe un grand nombre d’accessoires connectés pour toute discipline confondue. Cela vous aidera à progresser à votre rythme tout en surveillant votre santé. C’est le moment de tester ! 

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Les sardines en conserve, souvent délaissées au profit d’autres options plus fraîches, méritent une place de choix dans votre alimentation. Ces petites boîtes renferment en réalité une mine de nutriments bénéfiques pour votre santé. Voici pourquoi vous devriez réintégrer les sardines en conserve dans votre régime alimentaire, et comment en tirer le meilleur parti. 

 

 

1. Riche en fer pour une vitalité renforcée :

Le fer contenu dans les sardines est essentiel pour prévenir l’anémie et maintenir une énergie optimale au quotidien. Intégrer régulièrement des sardines dans vos repas peut aider à soutenir votre système immunitaire et à prévenir la fatigue.

2. Un boost de calcium pour des os solides :

Le calcium présent dans les sardines contribue à la santé de vos os et de vos dents. C’est particulièrement important pour les personnes souffrant d’ostéoporose ou cherchant à renforcer leur densité osseuse. Une portion de sardines peut fournir une quantité significative de calcium, ce qui en fait un ajout précieux à votre alimentation.

3. Protéines de qualité pour une santé musculaire optimal :

Les protéines présentes dans les sardines sont essentielles pour la récupération musculaire et le maintien d’une masse musculaire adéquate. Si vous êtes actif ou si vous cherchez à augmenter votre apport en protéines, les sardines peuvent être une option savoureuse et pratique.

4. Des Oméga-3 pour une santé cardiovasculaire et cérébrale :

Les acides gras oméga-3, présents en abondance dans les sardines, sont connus pour leurs nombreux bienfaits pour la santé. Ils peuvent aider à réduire l’inflammation, à protéger le cœur et le cerveau, et à améliorer la fonction cognitive. Ajouter des sardines à votre alimentation peut donc être bénéfique pour votre santé à long terme.

5. Vitamine B12 pour un système nerveux sain :

La vitamine B12, abondante dans les sardines, est essentielle pour le bon fonctionnement du système nerveux. Elle participe également à la production de globules rouges et à la régulation de l’humeur. Si vous suivez un régime végétarien ou végétalien, les sardines en conserve peuvent être une source importante de cette vitamine.

Conseils pour incorporer les sardines dans votre alimentation :

  • Ajoutez des sardines à vos salades pour une touche de saveur et de nutrition supplémentaire.
  • Utilisez les sardines comme garniture sur des tartines ou des crackers pour une collation saine et satisfaisante.
  • Intégrez les sardines dans vos plats de pâtes ou de riz pour une protéine alternative et savoureuse.
  • Essayez différentes variétés de sardines en conserve, comme celles à l’huile d’olive ou au citron, pour varier les plaisirs.
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Casablanca, la ville aux mille secrets, abrite parmi ses rues animées et ses quartiers dynamiques une figure emblématique de la quête du bien-être absolu. Une véritable experte dans l’art de prendre soin du corps et de l’esprit, Dr Sofia Bensouda, kinésithérapeute de renom, illumine la scène du bien-être depuis près de trois décennies.

Sa passion pour la kinésithérapie et sa mission inébranlable d’aider les autres l’ont élevée au rang de véritable icône de la profession. Loin des projecteurs, elle a tissé une réputation irréprochable en offrant une épaule compatissante et des soins d’exception à ceux en quête d’harmonie physique et psychique.

Dans cette entrevue exclusive, nous plongeons dans l’univers enchanteur de Sofia Bensouda, une femme dont la bienveillance et l’expertise transcendent les limites du temps.

  •  Pouvez-vous nous parler de vos débuts dans le domaine de la kinésithérapie et du bien-être ?

Mon aventure a commencé au Maroc, où j’ai obtenu mon baccalauréat. Dès mon plus jeune âge, j’étais attirée par la kinésithérapie, ce noble métier qui consiste à soulager les autres. J’ai ensuite poursuivi des études universitaires en kinésithérapie et rééducation, pour me spécialiser ultérieurement dans le bien-être et l’amincissement. Dès le départ, j’ai compris que la santé et le bien-être physique et psychique étaient indissociables. En fin de compte, être en bonne santé passe par le bien-être physique, et lorsque l’on se sent bien, le psychisme suit naturellement.

  • Pourquoi  vous spécialiser dans le bien-être ?

 En observant les femmes autour de moi, j’ai réalisé qu’elles traversaient souvent des périodes difficiles, que ce soit avant ou après l’accouchement, pendant la ménopause, ou d’autres moments de leur vie. Ces périodes peuvent être source de souffrance, tant sur le plan physique que psychologique. J’ai compris qu’il était essentiel d’apporter notre contribution pour soulager ces femmes, d’autant plus que les moyens et les techniques pour le faire existaient déjà.

  • Vous avez déjà une incroyable carrière de 27 ans dans ce domaine. Pouvez-vous nous parler de l’évolution de l’industrie du bien-être au fil des années ?

 C’est incroyable de voir comment l’intérêt pour le bien-être s’est développé au fil du temps. Autrefois, il était principalement réservé aux femmes, mais aujourd’hui, c’est devenu une préoccupation majeure pour tout le monde, quel que soit l’âge ou le sexe. Les avancées technologiques ont également joué un rôle crucial. Auparavant, les traitements se limitaient souvent à des massages manuels, parfois douloureux et inefficaces. Aujourd’hui, nous disposons de technologies de pointe qui donnent des résultats bien plus probants, notamment pour des problèmes comme la cellulite ou de relâchement de la peau. Le bien-être est devenu une préoccupation majeure pour tout le monde, car il a un impact direct sur la performance au travail, dans le couple et dans la vie en général. Une femme peut être radieuse et épanouie, même à l’âge de 50 ans. 

  • Parlez-nous un peu de vos méthodes. Quelles sont les avancées les plus récentes dans le domaine du bien-être que vous utilisez dans votre pratique ?

Je veille toujours à rester à la pointe de la technologie en participant régulièrement à des congrès et des formations au Maroc ou à l’étranger. L’une de nos dernières techniques est l’utilisation d’ultrasons focalisés et de la radiofréquence diathermie, qui donnent des résultats spectaculaires pour traiter notamment le relâchement cutané. Nous utilisons également la technique des ondes magnétiques fonctionnelles, comme avec la machine TESLA FORMER, qui est présente dans le monde entier, y compris à Casablanca. Notre objectif est de rendre ces avancées accessibles à tous.

 Sofia Bensouda, radieuse aux côtés de son équipe et de sa ravissante fille Yasmine, dans l’élégant cadre de son cabinet situé au 223 Boulevard Zerktouni, à Casablanca. Une fusion parfaite entre professionnalisme et élégance

  • Pouvez-vous nous parler d’un cas de transformation qui vous a particulièrement marquée ?

Certainement, il y a un cas qui reste gravé dans ma mémoire. Une patiente d’environ cinquante ans, qui était plongée dans une profonde dépression, mal dans sa peau, et avait perdu tout intérêt pour elle-même. Elle traversait des difficultés dans son mariage et était éloignée de ses enfants. Nous avons élaboré un programme de soins spécifique pour elle, et elle a eu le courage de le suivre avec détermination. Nous l’avons constamment encouragée tout au long de son parcours. Et je peux vous assurer que le changement a été radical. Elle a non seulement retrouvé sa confiance en elle, mais elle a également gagné des années de bonheur dans sa vie de femme. Je continue de la suivre dans le cadre de la consolidation, pour maintenir les résultats obtenus. Elle est aujourd’hui une personne sublime, rayonnante de bonheur et d’épanouissement.

  • Par quoi commencez-vous avant de débuter une cure avec un(e) patient(e) ? 

Le processus commence par une première consultation au cours de laquelle nous effectuons un bilan interrogatoire approfondi. Nous examinons également les aspects psychologiques, notamment les addictions alimentaires, la boulimie,.. etc, afin de mieux comprendre le patient. De plus, nous réalisons un bilan métabolique pour évaluer par exemple la rétention d’eau et les taux de matières grasses. Cette approche globale nous permet de fournir des conseils personnalisés pour un résultat optimal. Nous collaborons également étroitement avec des nutritionnistes, des psychologues, des psychothérapeutes, voire même des psychiatres et des coachs. Cela nous permet de mieux comprendre les besoins de chaque patient.

Vous avez mentionné que le bien-être est désormais accessible au Maroc. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

Absolument, tout est désormais accessible au Maroc. Comme beaucoup, dès qu’une nouvelle technique émerge, je m’empresse de m’y rendre pour la découvrir. Il fut un temps où seule une petite catégorie de patients avait les moyens de se déplacer à l’étranger pour prendre soin d’eux, mais cela fait désormais partie du passé. Nous avons tout ce dont nous avons besoin ici, au Maroc. 

  •  Avez-vous des conseils pour nos lectrices en matière de bien-être ?

 Bien sûr ! Mon premier conseil serait de faire de l’exercice, de manger sainement et de faire de votre santé une priorité absolue. Prendre soin de soi ne devrait pas être un luxe, mais une nécessité. Il est important de se fixer des objectifs  et de prendre le temps de penser à soi, de s’étirer chaque jour et de bien s’hydrater. N’oubliez pas d’appliquer des crèmes hydratantes sur les zones qui en ont besoin, car la beauté s’entretient au quotidien. En fin de compte, il faut avoir le courage, la volonté et le désir de changer, car c’est en prenant soin de nous que nous pouvons vraiment donner le meilleur de nous-mêmes.

  • Votre vie est bien remplie ! Comment parvenez-vous à jongler entre votre vie personnelle et votre vie professionnelle ? 

Jongler entre ma vie personnelle et ma vie professionnelle n’est pas toujours facile, mais j’ai trouvé des moyens de créer un équilibre. Le sport et le yoga jouent un rôle crucial dans cette équation. Dès le matin, je suis fidèle à mon programme. Je tiens à remercier mon mari, qui est incroyablement compréhensif et présent à mes côtés. Mes enfants ont grandi dans ce milieu, ils ont toujours été attentifs à mes discussions en fin de journée, comprenant pleinement mon engagement.

Docteur, maman et épouse comblée, pour DR Sofia Bensouda, la clé du bonheur et de l’équilibre se trouve dans le bien-être et la confiance en soi. « Se sentir bien dans sa peau, c’est sans aucun doute la base pour être heureux dans la vie… »

  • Il semblerait que vous ayez transmis cette passion pour la médecine à vos enfants qui suivent le même chemin que vous… 

Mes enfants ont toujours été proches de moi, ils ont même arboré la blouse blanche dès leur plus jeune âge. Ils ont écouté attentivement mes récits quotidiens, comprenant ainsi ma vocation. Aujourd’hui, quand je leur demande pourquoi ils ont choisi la médecine, leur réponse est unanime : « Maman, nous voulons suivre tes traces, nous voulons aider les autres. » Cette envie d’aider leur prochain fait désormais partie intégrante d’eux.

Portrait de la famille Zouiten lors de la cérémonie de remise de diplôme de Docteur Yasmine, la fille aînée de Sofia Bensouda, désormais résidente en  hématologie, une occasion empreinte d’élégance et de fierté.

  • Une belle transmission de valeurs. Votre mari semble jouer également un rôle essentiel dans votre vie…

 Mon mari est mon pilier. Bien qu’il ait sa propre carrière et ses engagements, il est toujours là pour m’aider lorsque j’en ai besoin. Sa présence me permet de voir plus grand, d’avoir des projets ambitieux et de poursuivre dans cette voie.

  • Parlons un peu de l’avenir. Avez-vous des projets à venir dans le domaine de la médecine et du bien-être?

Absolument, nous sommes actuellement en train d’étudier la possibilité d’ouvrir de nouveaux centres au Maroc. Nous souhaitons inchallah continuer à offrir nos services de qualité et à répondre à la demande croissante de soins de santé et de bien-être.

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Après l’effort, le réconfort. L’actrice, qui a achevé il y a quelques mois le tournage d’un film intitulé Chteh, passe ses derniers jours de vacances entre Casablanca et Marrakech. Entretien.

L’actrice Asmaa Khamlichi, toujours aussi solaire, affiche quelques reflets chatoyants sur ses cheveux habituellement noirs et le résultat est lumineux

L’hiver aux Caraïbes, l’été au Maroc, Asmaa Khamlichi suit le soleil comme elle se plaît à le dire et n’hésite pas à partager ses coups de cœur avec ses nombreux followers. Sa récente trouvaille, le Qi Gong, lui a permis de faire le plein d’énergie et cela se reflète sur ses photos. Nimbée d’un joli glow, notre actrice fétiche a répondu à quelques questions autour d’une de ces boissons ayurvédiques dont elle a le secret. 

  • On adore votre pêche et votre naturel. Quel est votre secret?

Je le dis toujours c’est d’abord une question de mindset. Il faut vouloir garder la pêche. Dès lors où l’on en éprouve l’envie, notre philosophie et notre hygiène de vie se mettent au diapason. Je suis à l’écoute de mon corps, de mon mood, je fais attention à ce que je mange, je pratique les sports qui sont bons pour moi, j’écoute une musique qui me parle et je nourris mon âme de choses positives. Rien de compliqué dans le fond, mais cela fonctionne apparemment (rires)

  • Quelle vision avez-vous de l’élégance féminine ?

Je pense qu’elle va de paire avec la beauté des gestes, du comportement et des mots. Une femme élégante c’est celle qui sait comment parler. Si elle est pleine d’amour, d’empathie et de dignité,  si elle est sait écouter les autres et véhiculer de bonnes ondes autour d’elle, une femme est forcément élégante. Tout part de l’intérieur, les vêtements et le style ne sont là que pour compléter ce qui fleurit déjà en nous.

  • Facile à dire quand tout vous va à merveille. D’ailleurs on vous a vue portant de superbes kimonos dans vos récentes stories, ils sont de qui ?

J’en ai posté deux. L’un signé Karim Tassi en noir et le second en vert de Said Mahrouf. Ce sont mes stylistes marocains préférés en plus d’être des amis avec qui je passe beaucoup de temps lorsque je suis ici. Ravie qu’ils vous aient plus !

  • On vous voit beaucoup à Marrakech ces derniers temps, quelque chose se prépare ? 

La Ville Ocre a fini par m’envouter alors j’essaie d’y aller chaque fois que je suis de passage au Maroc. Cela me change du stress casablancais. J’ai même décidé d’y acquérir une autre résidence. Ce sera un lieu nature orienté perma culture et bio. Un endroit de détente et de reconnexion, où je pourrai accueillir mes proches en toute sérénité.

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