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Casablanca

Dans le cadre somptueux du Palais Royal de Casablanca, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé lundi une séance de travail consacrée à la révision du Code de la Famille. Le Souverain, habillé d’un magnifique kamiss violet délicatement brodé, a une fois de plus ébloui par son élégance royale et son attachement à l’héritage vestimentaire marocain. Cette tenue, symbole de raffinement et de dignité, a sublimé la stature de Sa Majesté, rappelant son rôle central dans la conduite des grandes réformes, malgré sa convalescence.

Vingt ans après la réforme historique de 2004, qui avait marqué un tournant en reconnaissant pleinement les femmes comme des citoyennes à part entière, Sa Majesté le Roi Mohammed VI propose une nouvelle révision du Code de la Famille, une initiative guidée par une volonté d’ouverture et de progrès.

En réhabilitant cet acquis, le Souverain souligne sa foi en l’énergie féminine et rend hommage à la douceur et à la résilience de la gent féminine. À travers cette initiative, il met en lumière l’importance de placer les femmes dans des conditions propices à leur épanouissement, tout en consolidant leur rôle central dans la famille et la société. Une vision royale empreinte d’équilibre et d’ouverture, qui continue de tracer les contours d’un Maroc solidaire et juste.

La séance de travail a marqué une étape importante dans la réforme du Code de la Famille, un texte fondamental pour la société marocaine. Le Souverain a souligné l’importance de respecter les principes de justice, d’égalité et de solidarité prônés par l’Islam, tout en s’alignant sur les engagements internationaux du Royaume. La révision, appuyée par des consultations approfondies et un arbitrage royal méticuleux, vise à répondre aux évolutions sociales et à protéger l’ensemble des membres de la famille marocaine. Parmi les mesures notables, Sa Majesté a appelé le Conseil supérieur des Oulémas à poursuivre sa réflexion et à faire preuve d’Ijtihad (effort d’interprétation) constructif sur les questions liées aux évolutions familiales. Le Roi a également insisté sur l’importance de communiquer avec l’opinion publique pour clarifier les objectifs de cette réforme.

Accompagnement, renforcement, et sensibilisation

Le Souverain a rappelé que cette initiative, vingt ans après la mise en œuvre du premier Code de la Famille, est guidée par une volonté d’ouverture et de progrès. Il a également insisté sur la nécessité d’élaborer des règles juridiques claires et accessibles, afin d’éviter toute ambiguïté ou conflit d’interprétation. En plus des aspects juridiques, Sa Majesté a mis l’accent sur l’importance des mesures d’accompagnement, telles que le renforcement de la justice de la famille et la sensibilisation des citoyens à leurs droits et devoirs. Ces efforts témoignent de l’engagement du Roi à protéger la cellule familiale, considérée comme le fondement de la société marocaine.

Une figure d’équilibre entre tradition et modernité, guidant son peuple avec sagesse et élégance

La séance a réuni des figures clés du gouvernement, notamment le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi, le ministre des Habous et des Affaires islamiques Ahmed Toufiq, et la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille Naima Ben Yahia.Au-delà des discussions politiques, l’image du Roi Mohammed VI dans son kamiss violet a marqué les esprits. Cette tenue majestueuse reflète non seulement l’héritage culturel du Maroc, mais aussi la résilience et la détermination du Souverain à rester pleinement impliqué dans les grandes transformations du Royaume. .

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Diplômée en psychologie, coach certifiée, thérapeute spécialisée en thérapie cognitivo-comportementale, dîtes thérapies brêves et hypnothérapeute, Mélanie Achenza accompagne adultes, adolescents et enfants à travers des séances adaptées à leurs besoins. Egalement professeure des écoles, elle propose aussi des séances de guidance parentale pour aider les familles à surmonter leurs défis quotidiens. Dans son cabinet lumineux et chaleureux situé au cœur du quartier CIL à Casablanca, elle allie expertise et bienveillance pour offrir un accompagnement personnalisé et efficace.

1. Comment tout a commencé pour vous ?
Après avoir obtenu mon bac, je me suis orientée vers des études en psychologie. J’avais 18 ans et j’ai suivi cette voie pendant deux ans. En première année, j’ai étudié la psychologie sociale et découvert une spécialisation appelée « sciences du langage », qui m’a passionnée. Puis, en deuxième année, lorsque j’ai commencé à aborder la psychologie clinique et la biologie, j’ai réalisé que je n’étais pas prête. Ce domaine nécessite une certaine maturité, ainsi qu’un vrai travail sur soi. À cet âge-là, je manquais encore de recul et d’expériences sur la vie.

2. Vous vous êtes alors tournée vers l’enseignement. Pourquoi ce choix ?
Oui, après avoir quitté la psychologie, je me suis orientée vers l’enseignement, que j’ai exercé pendant cinq ans en France. Très vite, j’ai remarqué que j’avais une connexion particulière avec les enfants, en particulier ceux en difficulté. Cela m’a toujours fascinée. Même petite, dans les soirées familiales, je m’occupais spontanément des enfants. Leur spontanéité, leur innocence, et leur créativité m’attirent énormément. Je trouve que ces qualités se perdent souvent à l’âge adulte, c’est dommage. Accompagner les enfants me permet de rester connectée à cette énergie positive.

3. Vous avez pourtant exploré un tout autre domaine ensuite. Pourquoi ce détour par la finance ?
C’est vrai, après cinq ans dans l’enseignement, j’ai voulu essayer autre chose. J’ai repris mes études, puis je me suis lancée dans la finance et cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses. Mais je me suis vite rendu compte que ce domaine n’était pas fait pour moi. Quand je me suis installée au Maroc, mon idée initiale était de créer une école pour enfants, une école un peu différente, avec une grande place à l’Art, la créativité et l’expression orale. Cependant, en observant le système éducatif ici, notamment en termes de pédagogie et de sécurité, j’ai décidé d’attendre avant de me lancer. À la place, j’ai créé ma propre société, J’ai conçu une marque de vêtement féminin en cotonnade, c’était ma façon de m’intégrer à la société marocaine. Cela a bien fonctionné, mais un événement familial dramatique m’a dépourvue de toute créativité et de motivation.  J’ai donc réfléchi à ce qui me passionnait et m’animait, et je suis revenue à mes premières passions : l’enseignement et la psychologie.

4.Aujourd’hui, vous êtes enseignante et vous travaillez aussi dans le développement personnel. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Depuis cinq ans, j’enseigne dans une école de l’AEFE avec des élèves de CE1. En parallèle, j’ai repris mes études en aide au développement personnel, TCC (Thérapie comportementales et cognitives) et hypnothérapeute. J’ai découvert qu’au Maroc, il existe de nombreuses structures très compétentes dans ce domaine. J’ai suivi une formation centrée sur « l’art du questionnement », une méthode qui permet d’accompagner les individus dans leur réflexion et leur transformation. Cela m’a beaucoup enrichie, tant sur le plan personnel que professionnel.

5. Vous parlez d’éthique et de limites professionnelles. Comment les définissez-vous dans votre pratique ?
Il est essentiel de connaître ses limites, surtout dans un domaine aussi sensible que le bien-être mental, un domaine qui est aujourd’hui très galvaudé. Je ne suis ni psychiatre, ni pédopsychiatre et je fais attention à ne pas sortir de mon champ de compétences. Je suis coach, thérapeute et hypnothérapeute. Mon rôle se concentre sur le présent et le futur, sans aller trop profondément dans le passé, sauf de manière ponctuelle, en faisant des allé-retours entre le passé et le présent, j’aime aller chercher des expériences positives, des réussites du passé avec mes clients afin de les valoriser et les ré exploiter dans le présent. En revanche, si je détecte un besoin spécifique, je redirige la personne vers un professionnel adapté, comme un pédopsychiatre par exemple. L’éthique est primordiale dans ce métier.

6 .Vous travaillez beaucoup avec les enfants et les adolescents. Quelle est votre approche ?
En effet, j’aime beaucoup travailler avec les enfants et les adolescents, je travaille particulièrement avec les enfants et adolescents en difficulté,  j’ai aussi réalisé que le rôle des parents est souvent central. Mon rôle d’enseignante m’a permis un rapport très étroit avec eux en général, je les connais bien et être enseignante complète mon rôle de coach et thérapeute. Mon approche est tout d’abord de crée un vrai rapport de confiance et d’écoute, c’est leur espace. Aussi en  accompagnant et guidant les parents, on peut avoir un impact très fort sur leurs enfants et obtenir de très beaux résults assez rapidement. Dans mon cabinet, je veux développer deux pôles : un pour les adultes et un autre pour les enfants. Je souhaiterais aussi créer un espace sans écrans, propice à la réflexion et à des ateliers philosophiques. Par exemple, poser des questions comme « Qu’est-ce que l’amitié pour toi ? » et inciter les enfants à argumenter et exprimer leurs idées. L’objectif est de leur redonner confiance et de développer leur esprit critique.

7. Vous avez mentionné les écrans comme un problème majeur. Pourquoi est-ce une priorité pour vous ?
Les écrans ont des effets néfastes énormes je dirais même catastrophiques, surtout sur les enfants. Ils réduisent leur capacité d’attention et modifient leur mémoire à long terme. Les algorithmes peuvent aussi exposer les jeunes à des contenus inappropriés, comme des sujets liés au harcèlement ou au suicide. Je veux offrir une alternative : un lieu où les enfants peuvent se reconnecter à des activités créatives et à des échanges réels, loin des écrans, la vie en somme. 

8. Votre philosophie repose sur « être et devenir ». Que signifie cela pour vous ?
Être, c’est déjà un accomplissement en soi. Devenir, c’est exploiter pleinement son potentiel pour évoluer et s’améliorer. Par exemple, être hésitant et devenir confiant, ou être limité et devenir libre. C’est un processus de transformation et de prises de conscience. Je crois fermement que si chacun travaillait sur soi, le monde serait différent, meilleur. Mon objectif est d’aider les autres à révéler leur lumière intérieure et à avancer avec confiance, les aider à surmonter leur blocage émotionnel, à améliorer leur estime de soi et à atteindre leurs objectifs personnels. J’adore l’idée de pouvoir contribuer à favoriser le bien-être et l’épanouissement des individus à travers l’éducation, la thérapie et le développement personnel. Si à ma petite échelle, je peux contribuer à cela, alors c’est merveilleux. 

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Le quartier des Habous, véritable trésor architectural et culturel de Casablanca, invite à une escapade où tradition et modernité s’entrelacent harmonieusement. Construit dans les années 1920 sous le protectorat français, ce quartier est un hommage à l’artisanat marocain et à la richesse du patrimoine local. Une visite aux Habous n’est pas seulement une exploration, mais une immersion dans l’âme de Casablanca. Voici trois suggestions soigneusement choisies par la rédaction pour découvrir ce joyau intemporel.


1. Se perdre dans les ruelles du savoir et de l’artisanat

Aux Habous, chaque ruelle dévoile une histoire, chaque boutique recèle un savoir-faire. Ce quartier est un paradis pour les amateurs de culture et d’artisanat, où les librairies côtoient les ateliers des artisans.

Les librairies traditionnelles : Les amateurs de lecture seront fascinés par les rayonnages garnis d’ouvrages en arabe, français et berbère. Certaines librairies proposent des calligraphies et des éditions rares, idéales pour ceux en quête d’un souvenir intemporel.

Les artisans au travail : Bijoutiers, céramistes et maîtres-tapissiers s’activent dans leurs ateliers pour donner vie à des créations uniques. Observez les potiers peindre minutieusement leurs motifs ou laissez-vous séduire par les plateaux martelés à la main, symbole du savoir-faire marocain.

Maroc – 30 mars 2015 : Une scène vibrante de souk mettant en avant des étoffes colorées dans le quartier des Habous, l’un des secteurs emblématiques de la ville de Casablanca, célèbre pour son charme authentique et ses marchés animés. (Photo de Wolfgang Kaehler/LightRocket via Getty Images)

La balade est une invitation à l’échange : prenez le temps de discuter avec ces artisans passionnés pour mieux comprendre leur métier et leur histoire.


2. Une immersion gourmande au marché des olives

Impossible de visiter les Habous sans explorer son marché des olives, un lieu haut en couleur qui ravira vos papilles. Ce marché est bien plus qu’un simple espace de commerce, c’est un festin pour les sens.

Une palette de saveurs : Les étals regorgent de variétés d’olives, des plus classiques aux marinades audacieuses, en passant par les incontournables olives violettes ou noires. À cela s’ajoutent des citrons confits, des huiles d’olive extra-vierges et une myriade d’épices locales.

CASABLANCA, MAROC – 22 JUIN : Le marché des olives du Quartier du Quartier Habous de Casablanca, aménagé dans les années 1920 par les Français, reste l’un des districts les plus pittoresques, photographié le 22 juin 2019 à Casablanca, Maroc. (Photo par Frédéric Soltan/Corbis via Getty Images)

Un moment convivial : Les marchands, accueillants et chaleureux, vous invitent à goûter leurs produits, transformant vos achats en une véritable expérience. Repartez avec des trésors culinaires qui ajouteront une touche marocaine à vos plats.


3. Admirer les chefs-d’œuvre architecturaux

Les Habous ne sont pas seulement un lieu de commerce, mais aussi un chef-d’œuvre architectural. Ses bâtisses sont un mariage parfait entre la tradition marocaine et les influences européennes.

La mosquée Al-Mohammadi : Ce lieu de culte emblématique, avec ses détails finement sculptés et son architecture élégante, est une étape incontournable pour comprendre l’esthétique mauresque.

MAROC – 30/03/2015 : Vue de la mosquée Youssoufi située dans le quartier des Habous, l’un des quartiers emblématiques de la ville de Casablanca au Maroc. (Photo par Wolfgang Kaehler/LightRocket via Getty Images)

Le Mahkama du Pacha : ce tribunal est une merveille architecturale. Ses plafonds en bois sculpté et ses zelliges raffinés témoignent de l’ingéniosité des artisans marocains.

MAROC – 30 MARS 2015 : À l’intérieur de la Mahkama du Pacha, un palais de justice encore en activité, situé dans le quartier des Habous, l’un des districts de Casablanca, avec des vues mettant en valeur l’architecture mauresque. (Photo par Wolfgang Kaehler/LightRocket via Getty Images)

Les ruelles et placettes : Chaque détour révèle des détails charmants, des portes en bois ornées de motifs complexes aux arcades pittoresques qui créent une atmosphère paisible, loin de l’agitation de la ville.


Pourquoi visiter les Habous ?

Les Habous incarnent un Casablanca où le temps semble suspendu, un lieu où l’histoire et l’authenticité s’unissent pour offrir une expérience inoubliable. Entre découvertes culturelles, plaisirs gourmands et émerveillements architecturaux, ce quartier est un voyage à part entière au cœur du Maroc.

Alors, laissez-vous tenter par cette échappée unique et plongez dans l’ambiance captivante des Habous. Que ce soit pour flâner, déguster ou simplement admirer, ce quartier saura conquérir votre cœur, c’est certain.

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