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Cinéma

Los Angeles était le théâtre de la 97e cérémonie des Oscars, ce dimanche 2 mars 2025, rendez-vous incontournable du septième art. Animée par le charismatique Conan O’Brien, la soirée a consacré les films et artistes qui ont marqué l’année cinématographique 2024. Retour sur un palmarès historique.

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Sean Baker, la révélation de la soirée

C’est un véritable raz-de-marée pour Sean Baker. Le réalisateur d’Anora s’est imposé comme le grand vainqueur de cette édition en raflant quatre statuettes, une performance inédite dans l’histoire des Oscars pour un seul cinéaste. En plus du prix de la meilleure réalisation, il a été récompensé pour le meilleur scénario original et le meilleur montage.Un succès qui vient couronner une année exceptionnelle, après sa Palme d’or remportée au Festival de Cannes en mai dernier.

Après son triomphe éclatant aux Oscars, Sean Baker a prolongé la fête en rejoignant l’élite hollywoodienne lors de la prestigieuse Vanity Fair Oscar Party. L’événement, organisé au Wallis Annenberg Center for the Performing Arts, en plein cœur de Beverly Hills, a réuni les figures les plus influentes du septième art. Sous les projecteurs et les flashs des photographes, le réalisateur, désormais auréolé de multiples récompenses, est apparu radieux, savourant cette soirée d’exception où l’industrie célébrait ses nouveaux lauréats.
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Sa muse, Mikey Madison, a également été distinguée en décrochant l’Oscar de la meilleure actrice.

Rayonnante après sa consécration aux Oscars, Mikey Madison a fait une apparition remarquée à la prestigieuse Vanity Fair Oscar Party, orchestrée par Radhika Jones. Élégante et visiblement émue, l’actrice oscarisée a savouré ce moment sous le feu des projecteurs, incarnant l’une des grandes révélations de cette saison cinématographique.
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Adrien Brody et Kieran Culkin, deux talents consacrés par l’Académie

Dans la catégorie du meilleur acteur, Adrien Brody a créé la surprise en remportant son deuxième Oscar grâce à son rôle dans The Brutalist de Brady Corbet, surpassant notamment Timothée Chalamet.

Vingt-deux ans après son premier sacre pour Le Pianiste, Adrien Brody a célébré son deuxième Oscar avec élégance. L’acteur, désormais doublement oscarisé a savouré ce moment historique, symbole d’une carrière d’exception qui continue de briller.
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Kieran Culkin, quant à lui, s’est illustré en recevant l’Oscar du meilleur second rôle pour son interprétation remarquée dans la comédie dramatique A Real Pain de Jesse Eisenberg.

Kieran Culkin a marqué cette 97e cérémonie des Oscars en décrochant la précieuse statuette du meilleur acteur dans un second rôle. Avec son humour pince-sans-rire et son naturel désinvolte, l’acteur a captivé l’audience, à la fois sur scène et en coulisses. Cette victoire consacre un parcours singulier, forgé entre télévision et cinéma, et confirme son statut d’interprète incontournable de sa génération. Une soirée mémorable pour celui qui, longtemps dans l’ombre, s’impose désormais comme l’un des visages les plus marquants du grand écran.
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La France brille sur la scène internationale

Le cinéma hexagonal a également été sous le feu des projecteurs. Emilia Pérez, la comédie musicale de Jacques Audiard déjà plébiscitée aux César, a décroché deux Oscars, dont celui de la meilleure actrice dans un second rôle pour Zoe Saldaña. Par ailleurs, The Substance, le thriller horrifique de Coralie Fargeat, s’est vu récompensé pour la qualité exceptionnelle de son maquillage.

Élégance et audace étaient au rendez-vous pour Zoe Saldaña lors de la Vanity Fair Oscar Party 2025. L’actrice oscarisée a captivé les regards dans une somptueuse jupe, audacieusement coupée courte à l’avant et prolongée par une traîne vaporeuse à l’arrière. Une silhouette à la fois moderne et glamour, qui reflétait à merveille son charisme naturel et son statut incontesté à Hollywood.
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Mélita Toscan couverture Hola maroc

Rayonnante et élégante, Mélita Toscan du Plantier incarne à la perfection le raffinement et la passion du cinéma. À l’occasion du Festival International du Film de Marrakech, HOLA! MAROC a rencontré celle qui, depuis plus de deux décennies, façonne l’un des événements culturels les plus prestigieux du Royaume. Entre amour pour le Maroc, engagement pour le septième art et admiration pour l’artisanat marocain, elle se confie avec sincérité.

Mélita Toscan

Une muse du caftan aux yeux azur et à la chevelure dorée. S’il ne fallait qu’une phrase pour décrire la Directrice et Conseillère du Président de la Fondation du Festival International du Film de Marrakech, SAR le Prince Moulay Rachid, ce serait incontestablement celle-ci. Ce n’est pas seulement sur le tapis rouge de l’un des plus grands rassemblements cinématographiques au monde que Mélita Toscan du Plantier arbore fièrement l’habit traditionnel. Sur ses hauts talons signés Louboutin, elle a souvent osé des étoffes de velours ou de soie taillées et brodées par de talentueux stylistes marocains. En 2025, l’épouse de Feu Daniel Toscan du Plantier, l’homme qui a eu toute la confiance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour lancer le FIFM en 2001, bouclera son quart de siècle dédié au Festival. L’occasion de raconter à HOLA! Maroc son aventure marocaine, les débuts de ce grand événement et son amour pour le caftan.

C’est en septembre 2000 que Mélita Toscan du Plantier foule pour la première fois le sol marocain, accompagnée de son défunt mari, Daniel Toscan du Plantier, pour poser les fondations du Festival International du Film de Marrakech. « J’ai toujours rêvé d’aller au Maroc, et cette décision a changé ma vie », confie-t-elle avec émotion. De Marrakech à Tanger, en passant par Rabat et Ouarzazate, elle a découvert un pays à la culture vibrante et à l’hospitalité légendaire. « Je suis fascinée par la générosité des Marocains, leur sens de l’accueil et la richesse de leur patrimoine », souligne-t-elle.

  • Pouvez-vous nous raconter votre toute première expérience au Maroc ? Quels souvenirs marquants en gardez-vous ?

C’était en septembre 2000, avec mon mari, pour définir les lignes de la première édition du FIFM, à l’invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Nous avons rencontré les autorités locales, visité les lieux possibles, etc. Je rêvais d’aller au Maroc depuis des années. Mon mari voyageait trop souvent pour son travail, alors il préférait rester dans sa maison de campagne pendant ses vacances. J’ai compris que si je voulais aller au Maroc, il fallait trouver une solution pour que l’on y travaille (sourire). Chose que j’ai faite, et je n’ai pas été déçue ! Cette décision a changé notre vie et la mienne depuis. Dès le début, j’ai été frappée par la beauté des lieux, la lumière, la générosité des Marocains, la culture, la nourriture et la douceur de ce pays. Cependant, depuis 2001, le festival a su faire ses preuves et est devenu un événement incontournable.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Telle une icône intemporelle de la Mamounia, Mélita Toscan du Plantier nous a accueillis dans la suite Al Mamoun pour une séance photo et une interview empreintes de raffinement. Sans artifices inutiles, la directrice du festival incarne l’humilité et la grandeur des grandes dames, laissant la majesté du caftan sublimer sa beauté naturelle. « J’aime aussi la gandoura », confie-t-elle, vêtue d’une pièce signée Maison Fatim
  • Avec votre défunt mari, Daniel Toscan du Plantier, qu’est-ce qui vous a séduits dans ce pays au point de vous y engager aussi profondément ?

Le Maroc est un pays merveilleux que j’ai appris à connaitre et à comprendre petit à petit. J’y ai vu des paysages époustouflants ! Je suis souvent allée à Tanger avec mes enfants, à Taroudant, Ouarzazate, dans le désert, à Casablanca, Fès, Agadir, mais surtout à Rabat où l’on se réunit pour préparer le Festival. J’aime beaucoup cette ville que je trouve belle et apaisante. C’est à Témara que je suis venue me réfugier avec mes enfants après la mort de mon mari pendant plusieurs semaines. Nous passions notre temps entre Témara, Rabat et la plage de Skhirat.

  • Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez porté un caftan ? Quelle a été votre impression en le revêtant, qu’est-ce que cela symbolise pour vous aujourd’hui ? Par ailleurs, en avez-vous reçus en cadeau ?

La première fois que j’ai porté un caftan, c’était en France, à la cérémonie des César en 2003 pour l’hommage à mon mari. Il s’agissait d’un cadeau que je venais de recevoir, et il était devenu évident pour moi de le porter à cette occasion. Plusieurs couturiers français voulaient m’habiller, mais j’ai préféré ce caftan bleu foncé à la fois sublime et sobre. Mes caftans sont tous des cadeaux. J’en possède une quinzaine aujourd’hui.

Drapée dans un somptueux caftan rouge et noir signé Maison Fatim, Mélita Toscan du Plantier sublime l’élégance marocaine avec une grâce inégalée. « Je préfère le caftan à une robe du soir », avoue-t-elle avec une admiration particulière pour les créations marocaines. Lors du dîner royal du 30 novembre 2024, elle brille dans un somptueux caftan en velours noir, orné de broderies marocaines, signé Frédérique Birkemeyer, une tenue qu’elle chérit particulièrement.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Radieuse et solaire, Melita Toscan du Plantier traverse le temps avec une grâce inégalée. Drapée dans un somptueux caftan rouge et noir de Maison Fatim, elle prend la pose avec la fluidité d’une ancienne mannequin. « Je préfère le caftan à une robe du soir », partage-t-elle, en louant la richesse des créations marocaines »

LE FESTIVAL DE MARRAKECH, UNE AVENTURE HUMAINE ET ARTISTIQUE

Depuis plus de 20 ans, Mélita Toscan du Plantier s’investit avec passion pour faire du FIFM un événement de prestige international. « Les premières années, nous devions tout inventer. Il a fallu apprendre, s’adapter et toujours innover », explique-t-elle. La première édition du festival en 2001, organisée seulement trois semaines après les attentats du 11 septembre, a été un défi de taille. « Il a fallu convaincre, rassurer et prouver que Marrakech pouvait accueillir un événement d’envergure », se rappelle-t-elle.

  • Vous résidez encore, toujours et éternellement à la Mamounia lors du festival, pourquoi cette suite Al Mamoun ?

Je suis effectivement à la Mamounia pendant le Festival, mais je ne loge pas dans la suite Al Mamoun. Cette suite était disponible pour la séance photo et suffisamment spacieuse pour créer différentes ambiances. J’apprécie beaucoup la Mamounia, un site historique de Marrakech et l’un de nos principaux partenaires. Nos invités y séjournent et en repartent émerveillés. J’apprécie également le Royal Mansour, où je réside régulièrement depuis son ouverture. Ces deux hôtels sont des lieux magiques qui mettent admirablement en valeur l’artisanat marocain.

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Plusieurs couturiers français voulaient m’habiller, mais j’ai préféré ce caftan bleu foncé à la fois sublime et sobre. Mes caftans sont tous des cadeaux. J’en possède une quinzaine aujourd’hui.
  • Quels souvenirs gardez-vous de vos débuts en tant que Directrice du Festival International du Film de Marrakech et quels défis avez-vous dû relever pour donner une identité unique à cet événement ?

Les deux premières années, je n’avais pas le titre de Directrice, mais je travaillais tout autant qu’aujourd’hui, sans doute un peu plus d’ailleurs, car nous devions tout inventer, créer. Nous nous sommes trompés parfois, alors il a fallu apprendre de nos erreurs pour devenir meilleurs. Nous avons relevé des défis chaque année et nous continuons de le faire. La première année fut la plus compliquée, car elle se déroulait trois semaines après le 11 septembre 2001. Il a fallu se battre pour convaincre, rassurer et sauver cette édition. Elle fut exceptionnelle à bien des égards. Depuis 2018 et avec la naissance des Ateliers de l’Atlas, nous avons trouvé notre identité et la meilleure manière d’aider le cinéma marocain et africain.

  • Après 24 ans de Festival, jusqu’à quel point vous sentez-vous marocaine ? Quelle part du Maroc vivez-vous au quotidien pendant l’évènement ?

Quand je suis au Maroc, je me sens marocaine. Je travaille pour le Maroc et pour son Altesse Royale, le Prince Moulay Rachid. Donc à part la langue que j’utilise, je ne pense pas à la France pendant cette période ! Je ne pense qu’au Festival et à sa réussite. Le FIFM est international comme son nom l’indique, mais il est d’abord marocain et, il est par essence, conçu pour le public et les professionnels marocains. Je suis au service du Maroc pendant cette période. Le cinéma français est à sa juste place, ni plus, ni moins. Les invités français représentent un petit pourcentage, comparés aux autres nationalités. Je travaille avec mes collègues, en grande majorité, marocains. Mon assistante Rita depuis 2004 est marocaine. Ma nationalité n’a pas vraiment d’importance dans ce cadre précis. Ce qui compte ce sont les résultats. D’ailleurs je suis née en France de parents immigrés yougoslaves. Nous ne parlions pas français à la maison et ce jusqu’à la mort de ma mère. C’est à l’école que j’ai commencé à me familiariser avec ma deuxième langue.

Mélita Toscan couverture Hola maroc noir
Par cette journée de décembre ensoleillée, Mélita pose dans la terrasse de la suite Al Mamoun si généreusement et naturellement baignée de lumière, « J’apprécie beaucoup la Mamounia, un site historique de Marrakech et l’un de nos principaux partenaires. Nos invités y séjournent et en repartent émerveillés »
  • Le Maroc, avec son foisonnement culturel et ses traditions séculaires, éveille bien des émotions. Quelles valeurs ou aspects vous touchent – ils particulièrement ?

Les valeurs familiales ! Le fait que les personnes prennent soins des anciens me touche beaucoup. J’aime aussi le respect que mes amis musulmans ont pour les autres religions. Les Français devraient prendre exemple sur cette richesse d’échanges et de partage. Au Maroc, on connait ses voisins, leurs familles, on s’invite les uns chez les autres, on invite les étrangers et on partage le peu que l’on a. En France ou en Occident, c’est chacun pour soi. J’ai un ami médecin à Marrakech qui est allé soigner les victimes du tremblement de terre dans des villages. Il m’a raconté que les gens n’avaient plus rien mais qu’ils lui proposaient du thé, du café et le peu de nourriture dont ils disposaient. Ce sont des valeurs d’humanité qui me touchent profondément.

  • Jusqu’à quel point ressentez-vous l’évolution culturelle et sociale du pays, la progression des droits de la femme ? Suivez-vous ce que fait Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour lesMarocaines ?

Bien entendu ! Je sais ce qu’il a fait pour les femmes et la famille. C’est un exercice difficile, car il faut évoluer tout en respectant la culture marocaine. Mais qui mieux que lui pour le faire ! J’aime voir ensemble des femmes modernes et d’autres plus conservatrices. Parce qu’elles semblent s’aimer et se respecter au-delà de convictions ou de cultures différentes.

Mélita Toscan caftan noir
  • Comment vivez-vous la dernière visite d’Emmanuel Macron et le retour concret des relations Maroc/France ? Y a-t-il eu des impacts positifs sur le festival ?

Je ne fais pas de politique mais j’ai trouvé la presse française en général injuste et arrogante au moment du tremblement de terre au Maroc. J’ai été choquée de certains commentaires de personnes que j’appelaient « les donneurs de leçons ». Le Maroc est souverain et savait ce dont il avait besoin. Il fallait respecter ses décisions et n’avoir que de l’empathie. On essayait de m’en parler régulièrement et je savais très bien quoi répondre ! Je suis heureuse que la France et le Maroc aient de meilleurs rapports à présent. Cela n’a pas influé sur le Festival, car comme je l’ai dit plus haut, il est international et non Français. Aussi, je suis engagée en raison de mes compétences professionnelles et de ma proximité avec le Maroc.

  • Le Président français et Sa Majesté Mohamed VI s’intéressent de très près à la jeunesse. Cela se ressentira-t-il sur les Ateliers de l’Atlas et sur le rôle du FIFM ?

Les jeunes sont l’avenir ! Le Festival est axé sur eux depuis le début puisque la compétition concerne les premiers et deuxièmes films. En outre nous avons toujours invité les étudiants à y participer. Les projections et les leçons de cinéma sont gratuites. Nous faisons un travail de transmission à travers tous les échanges et encore plus avec les Ateliers de l’Atlas. Il y a une relève inspirante dans le cinéma marocain et aussi beaucoup de jeunes femmes ayant des choses à raconter. Nous serons toujours là pour les aider !

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Drapée dans une gandoura bleu céleste qui fait écho à ses yeux azur et sa chevelure dorée, Melita Toscan du Plantier réinvente l’élégance. « Les femmes marocaines ont une beauté naturelle et une grâce unique dans leurs habits traditionnels », affirme-t-elle avec admiration
  • Vos enfants ont grandi ! Quelle est leur relation avec votre univers ?

Ma fille a 26 ans et vit en Australie. Elle veut devenir cheffe et pendant le Festival elle a organisé un diner de quarante personnes qu’elle a baptisé « The Atlas dinner » en l’honneur du Maroc, du Festival et de son père. Elle a créé le menu qui comprenait une pastilla, entre autres. Elle a grandi entre la France et le Maroc et ce dernier lui manque terriblement. Je lui ramène toujours de l’huile d’argan, du savon noir, du parfum à la fleur d’oranger et les gandouras de mon amie Norya, basée Marrakech. Mon fils, lui, a 24 ans et est toujours étudiant à Cambridge. Il vient d’obtenir son deuxième Master et prépare une thèse. Son souhait est de faire découvrir ce pays, qu’il adore, à sa compagne, elle aussi étudiante dans la même université.

  • Après toutes ces années, qu’a apporté le Maroc à votre vie personnelle et professionnelle ?

Le Maroc fait partie intégrante de ma vie, j’en parle et y pense tous les jours. Mes amis marocains me manquent quand je ne les vois pas pendant une longue période. On me pose des questions partout où je voyage parce que je représente le Festival à l’international.

Mélita Toscan couverture Hola maroc
Qu’elle soit vêtue d’un caftan somptueux ou d’une gandoura aux reflets célestes, Mélita Toscan du Plantier traverse le temps avec une élégance inégalée. Après 25 ans d’engagement pour le Festival International du Film de Marrakech, elle continue d’œuvrer avec passion pour faire briller le cinéma marocain et africain sur la scène internationale.
  • Si vous deviez résumer votre amour pour le Maroc en une phrase, que diriez-vous ?

Je l’aime pour sa beauté, l’esprit de famille, le sens de l’amitié, la loyauté, la lumière, la douceur que j’y retrouve et pour ses habitants.

Entretien : Ilham Benzakour Knidel
Caftans : Maison Fatim & Frédérique
Birkemeyer
Makeup Artist : Clotilde Makeup Artist
Louboutin Beauté
Hair Stylist : Sonia Duchaussoy
Dessange Paris
Photos : B-Photographe.com

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Le monde du septième art est en deuil. David Lynch, réalisateur visionnaire et figure incontournable du cinéma contemporain, est décédé à l’âge de 78 ans. Connu pour des œuvres emblématiques telles que Twin Peaks et Mulholland Drive, il laisse derrière lui un héritage artistique inégalé. L’annonce a été faite par sa famille sur les réseaux sociaux, plongeant ses admirateurs dans une grande tristesse.

THE TONIGHT SHOW STARRING JOHNNY CARSON – Sur la photo : le réalisateur David Lynch lors d’une interview le 4 septembre 1990 – (Photo de : Chris Haston/NBC/NBCU Photo Bank via Getty Images)

Un dernier hommage à un artiste hors norme

« C’est avec une grande tristesse que nous, sa famille, annonçons la mort de l’homme et l’artiste David Lynch », ont écrit ses proches sur Facebook. Ils ont ajouté : « Il y a un grand vide dans le monde maintenant qu’il n’est plus parmi nous. Mais comme il aimait le dire, ‘il faut garder les yeux sur le donut plutôt que sur son trou’. » Ce clin d’œil à son humour décalé reflète parfaitement l’esprit unique du cinéaste.

En août dernier, David Lynch avait révélé sur son compte X qu’il souffrait d’emphysème, une maladie pulmonaire résultant de « nombreuses années à fumer ». Il reconnaissait alors que « le plaisir a un prix », en référence à cette pathologie qui détruit les alvéoles pulmonaires et provoque un essoufflement sévère. Toutefois, les causes exactes de son décès n’ont pas été précisées.

Une carrière qui a redéfini le cinéma

Né en 1946 dans le Montana, David Lynch s’est imposé comme l’un des cinéastes les plus influents de son époque. Son style, souvent qualifié de surréaliste et profondément obsédant, a marqué durablement le paysage cinématographique. Il a su captiver les spectateurs avec des récits étranges, mêlant mystère, horreur et poésie visuelle.

Son premier long-métrage, Eraserhead (1977), tourné en noir et blanc, a posé les bases de son univers singulier. Financée grâce à divers petits boulots, cette œuvre atypique est devenue culte, tout comme Elephant Man (1980), un drame poignant sur une figure difforme dans l’Angleterre victorienne.

Lynch atteint la consécration en 1990 avec Sailor et Lula, récompensé par la Palme d’Or à Cannes. La même année, il révolutionne la télévision avec la série Twin Peaks, qui transporte les téléspectateurs dans une enquête labyrinthique et hantée. En 2017, il revient avec Twin Peaks : The Return, offrant une suite acclamée à ce phénomène.

Une pluie de récompenses

Le talent de David Lynch a été salué à travers de nombreuses distinctions. Nommé plusieurs fois aux Oscars pour Elephant Man (1980), Blue Velvet (1986) et Mulholland Drive (2001), il reçoit finalement une statuette d’honneur en 2019 pour l’ensemble de sa carrière. En France, il est également couronné de succès, obtenant le César du meilleur film étranger pour Mulholland Drive et la Palme d’Or pour Sailor et Lula.

Le réalisateur américain David Lynch remercie, le 4 décembre 1999 à Berlin, pour son Prix du Cinéma Européen. Il a été récompensé pour son nouveau film Une histoire vraie – The Straight Story par le prix du meilleur film non-européen. Les prix sont décernés chaque année par l’Académie Européenne du Cinéma, alternativement à Berlin et dans une autre métropole européenne. Ils se veulent la réponse européenne à la glamour cérémonie des Oscars. (Photo par Wolfgang Kumm/picture alliance via Getty Images)

Un héritage cinématographique inoubliable

David Lynch a façonné un univers où le quotidien bascule dans l’étrange, où chaque scène interroge et perturbe. Son œuvre, explorant les recoins sombres de l’âme humaine, restera à jamais gravée dans l’histoire du cinéma.

Alors que le rideau tombe sur la vie de cet artiste hors norme, ses films et ses séries continueront de hanter l’imaginaire collectif. Et, comme il l’aurait dit lui-même, il est temps de garder les yeux sur le donut, car son génie créatif reste intact dans nos mémoires.

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Le Festival international du film de la mer Rouge s’est clôturé en beauté le 12 décembre 2024 à Djeddah, après presque dix jours de célébration cinématographique. Lors de cette soirée de clôture, de nombreuses célébrités internationales se sont rendues en Arabie Saoudite pour rendre hommage à l’événement.

Johnny Depp a captivé les photographes lors de la soirée de clôture du Red Sea International Film Festival, arborant un costume noir impeccable. L’acteur, qui a présenté son dernier projet personnel, Modì, a fait forte impression avec sa présence charismatique. Réalisé par Depp, ce film plonge dans la vie tumultueuse de l’artiste Amedeo Modigliani, tout en mettant en lumière la passion créative et l’engagement de l’acteur derrière la caméra. Une prestation qui souligne non seulement son talent, mais aussi sa profonde implication dans ce projet cinématographique ambitieux.

JEDDAH, ARABIE SAOUDITE – 12 DÉCEMBRE : Johnny Depp assiste à la projection de Modì, Three Days on the Wing of Madness lors du Red Sea International Film Festival 2024, le 12 décembre 2024 à Djeddah, en Arabie Saoudite. (Photo par Tim P. Whitby/Getty Images pour le Red Sea International Film Festival)

Priyanka Chopra a également brillé lors de la soirée, vêtue d’une robe argentée signée Oscar de la Renta, accompagnée de son mari, Nick Jonas. Leur présence a ajouté une touche glamour à cette clôture du festival, attirant l’attention des médias et des invités. La star de Quantico continue d’incarner l’élégance tout en soutenant son mari dans leurs engagements professionnels communs.

JEDDAH, ARABIE SAOUDITE – 12 DÉCEMBRE : Priyanka Chopra Jonas et Nick Jonas assistent au tapis rouge de la soirée de clôture du Red Sea International Film Festival 2024, le 12 décembre 2024 à Djeddah, en Arabie Saoudite. (Photo par Daniele Venturelli/Getty Images pour le Red Sea International Film Festival)

L’acteur britannique Dev Patel, qui a réalisé et joué dans le film Monkey Man, a lui aussi fait sensation, tout comme le réalisateur Spike Lee et l’actrice primée Viola Davis, deux figures emblématiques du cinéma mondial.

JEDDAH, ARABIE SAOUDITE – 12 DÉCEMBRE : Dev Patel assiste au tapis rouge de la soirée de clôture du Red Sea International Film Festival 2024, le 12 décembre 2024 à Djeddah, en Arabie Saoudite. (Photo par Daniele Venturelli/Getty Images pour le Red Sea International Film Festival)

La soirée a également vu l’apparition de Sarah Jessica Parker, célèbre pour son rôle de Carrie Bradshaw dans Sex and the City. L’actrice est arrivée vêtue d’une robe à sequins de chez Oscar de la Renta, complétée par des chaussures dorées de Gianvito Rossi, apportant une touche de glamour classique à la soirée.

JEDDAH, ARABIE SAOUDITE – 12 DÉCEMBRE : Sarah Jessica Parker assiste au tapis rouge de la soirée de clôture du Red Sea International Film Festival 2024, le 12 décembre 2024 à Djeddah, en Arabie Saoudite. (Photo par Ernesto S. Ruscio/Getty Images pour le Red Sea International Film Festival)

Le Red Sea Film Festival, créé en 2019, a pour mission de mettre en lumière la richesse et la diversité du cinéma du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Cette année encore, il a attiré de nombreuses personnalités du cinéma international, prouvant son influence croissante et son engagement à soutenir les talents émergents de la région. L’événement a offert un magnifique aperçu de la rencontre entre les cultures cinématographiques du monde entier, renforçant ainsi la place du festival dans l’agenda mondial du cinéma.

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Johnny Depp, éternel charmeur et icône du cinéma, a illuminé Djeddah lors du Red Sea International Film Festival. Avec son charisme intact et une aura toujours fascinante, il a captivé l’objectif lors d’un photocall pour son dernier projet, Modì, Three Days on the Wing of Madness. Ce film, qu’il réalise, plonge dans la vie tourmentée du peintre Amedeo Modigliani. Une apparition qui rappelle que, même après des années mouvementées, Johnny Depp reste une légende incontestée, prête à marquer de nouveaux chapitres dans l’histoire du cinéma.

DJEDDAH, ARABIE SAOUDITE – 12 DÉCEMBRE : Stephen Deuters, Johnny Depp, Riccardo Scamarcio, Sam Sarkar et Jason Forman posent lors d’un photocall pour le film Modì, Three Days on the Wing of Madness au Red Sea International Film Festival 2024, le 12 décembre 2024, à Djeddah, Arabie Saoudite. (Photo de Tim P. Whitby/Getty Images pour le Red Sea International Film Festival)

Cette apparition marque un nouveau chapitre dans la carrière de Depp, qui a traversé des années mouvementées. Depuis son premier rôle marquant dans Edward aux mains d’argent, il a bâti une carrière impressionnante, devenant l’un des acteurs les plus polyvalents et charismatiques de sa génération. Mais les dernières années n’ont pas été de tout repos pour l’artiste. Entre des batailles juridiques très médiatisées avec son ex-femme Amber Heard et une pause dans sa carrière hollywoodienne, Depp a trouvé refuge et renouveau dans des projets plus intimes et européens.

DJEDDAH, ARABIE SAOUDITE – 12 DÉCEMBRE : Johnny Depp assiste à la projection de Modì, Three Days on the Wing of Madness au Red Sea International Film Festival 2024, le 12 décembre 2024, à Djeddah, Arabie Saoudite. (Photo de Daniele Venturelli/Getty Images pour le Red Sea International Film Festival)

En 2023, il a fait un retour remarqué avec Jeanne du Barry, où il interprète Louis XV, un rôle qui l’a rapproché du cinéma français et des festivals européens. Sa performance a été largement saluée, marquant un tournant dans sa carrière après une période difficile.À Djeddah, Depp semblait revigoré, incarnant avec son style unique une élégance qui n’appartient qu’à lui. Son charme magnétique et sa passion pour les arts continuent de captiver, et Modì s’annonce comme une nouvelle preuve de son talent et de sa sensibilité artistique. Ce retour, sur un tapis rouge aussi prestigieux, réaffirme que Johnny Depp reste une légende vivante du cinéma.

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Cette année, le Red Sea International Film Festival, offre une plateforme d’excellence pour le cinéma mondial. Parmi les œuvres qui suscitent l’enthousiasme, deux films marocains se distinguent et témoignent de la richesse et de la diversité du septième art du royaume : Chikha de Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji et Land of God de Imad Benomar. Ces deux productions représentent non seulement la créativité des cinéastes marocains, mais aussi une ouverture vers des histoires universelles, ancrées dans les réalités sociales et culturelles du Maroc, tout en invitant à la réflexion.

« Chikha » : entre tradition et modernité

Chikha, réalisé par Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji, raconte l’histoire de Fatine, 17 ans, brillante élève qui rêve d’étudier à l’université. Mais son avenir se heurte à son rôle de chanteuse dans la troupe familiale, où sa mère est une chikha, figure emblématique de la musique aita. Face à son petit ami Youssef, qui veut la contrôler, Fatine doit choisir entre sa liberté et les attentes familiales.


« Land of God » : une comédie noire audacieuse

À l’opposé de Chikha, Land of God, réalisé par Imad Benomar, plonge les spectateurs dans une comédie noire aussi absurde que percutante.Malika, frustrée par son rôle de conductrice d’un camion en panne, doit livrer deux cercueils à des familles en deuil. Son compagnon, Hassan, censé gérer la paperasse, révèle qu’il a échangé les cercueils et les familles reçoivent les mauvais corps. Avec leur stagiaire inutile, ils doivent maintenant gérer ce fiasco, entre la satisfaction des vivants et la dignité des morts.


L’inclusion de ces deux films marocains dans la programmation du Red Sea International Film Festival 2024 démontre non seulement la diversité et la qualité du cinéma du Maroc, mais aussi l’importance croissante de la culture marocaine sur la scène cinématographique internationale. Ce festival, un véritable carrefour des cultures et des talents, met en lumière des récits qui abordent des thématiques universelles tout en restant profondément ancrés dans leurs contextes locaux. En célébrant des histoires venues du Maroc, le festival honore la richesse de la culture arabe et de la région MENA.

Le Maroc, avec son cinéma toujours plus audacieux et innovant, trouve au Red Sea Film Festival une occasion en or pour se faire entendre au niveau international, attirant l’attention sur la puissance de ses récits, de ses talents et de ses visions. Les films Chikha et Land of God sont deux exemples frappants de la manière dont le cinéma marocain peut jouer un rôle important dans le dialogue interculturel, tout en suscitant des réflexions profondes sur l’évolution des sociétés arabes.

La rédaction de HOLA MAROC souhaite tout le succès possible à ces talentueux réalisateurs marocains, Ayoub Layoussifi, Zahoua Raji et Imad Benomar. En espérant les voir briller sur la scène internationale et porter fièrement le cinéma marocain à de nouveaux sommets !

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Le Festival International du Film de Marrakech est une véritable vitrine de l’élégance, où le cinéma rencontre la culture, et où les tenues les plus somptueuses prennent place sur le tapis rouge. Depuis le début de l’édition 2024, un vêtement en particulier a captivé l’attention : le caftan marocain.

Symbole incontestable de la beauté et du raffinement du patrimoine marocain, le caftan s’est imposé comme une pièce maîtresse des apparitions sur le tapis rouge. Avec ses broderies délicates, ses tissus somptueux et ses coupes majestueuses, il n’est pas seulement un vêtement, mais une véritable œuvre d’art.

MARRAKECH, MAROC – 30 NOVEMBRE : Nabila Kilani assiste à l’hommage rendu à Sean Penn lors de la deuxième journée de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 30 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Antoine Flament/WireImage)

Plus qu’une simple tradition, le caftan est devenu un phénomène de mode mondial, célébré par des célébrités nationales mais aussi internationales qui n’hésitent pas à arborer ces créations époustouflantes, rendant hommage à l’artisanat marocain.

MARRAKECH, MAROC – 29 NOVEMBRE : L’actrice Egyptienne Yousra assiste à la cérémonie d’ouverture de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 29 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Abu Adem Muhammed/Anadolu via Getty Images)

Un tapis rouge éblouissant de tradition et de modernité

Au fil des jours, plusieurs figures du cinéma et de la mode ont fait sensation en portant des caftans d’une beauté saisissante. Chaque robe, qu’elle soit ornée de fils d’or, de pierres précieuses ou de motifs traditionnels, met en lumière le talent des artisans marocains, mais aussi l’influence de la culture marocaine sur la scène internationale.

De nombreuses célébrités ont brillé sur le tapis rouge du FIFM 2024 en optant pour le caftan comme Farah El Fassi, Melita Toscan du Plantier, Samia Akariou et Nadia Kounda,… etc, ont choisi cette tenue traditionnelle marocaine, ajoutant une touche d’élégance et de raffinement à l’événement. Leur présence a magnifiquement illustré la beauté intemporelle du caftan.

MARRAKECH, MAROC – 30 NOVEMBRE : La membre du jury Nadia Kounda assiste à l’hommage rendu à Sean Penn lors de la deuxième journée de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 30 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Antoine Flament/WireImage)

Les créateurs marocains ne cessent d’innover, tout en respectant l’essence même du caftan. Avec des broderies méticuleusement réalisées à la main et des tissus aux couleurs éclatantes, chaque caftan raconte une histoire, celle d’un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération. C’est cette richesse et cette diversité des créations qui rendent chaque apparition sur le tapis rouge unique et inoubliable.

MARRAKECH, MAROC – 29 NOVEMBRE : Asmae El Moudir assiste à la cérémonie d’ouverture de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 29 novembre 2024, à Marrakech, Maroc. (Photo par Antoine Flament/WireImage). L’année dernière, Asmae El Moudir a été couronnée de l’Étoile d’Or, un prix prestigieux qu’elle a reçu pour récompenser son talent et sa contribution au cinéma.

Un tapis rouge qui brille de mille feux

Chaque année, les stars du cinéma et de la mode redoublent d’imagination pour impressionner, mais le caftan reste incontestablement l’un des éléments les plus captivants du FIFM. Qu’il soit porté lors des soirées de gala ou des cérémonies officielles, il vole la vedette à chaque passage. Dans les créations modernes comme dans les plus classiques, il illumine les personnalités qui le portent, créant une véritable alchimie entre mode, cinéma et culture marocaine.

MARRAKECH, MAROC – 29 NOVEMBRE : Ibtissam Laaroussi assiste à la cérémonie d’ouverture et à la projection de « The Order » lors de la 21e édition du Festival International du Film de Marrakech, le 29 novembre 2024 à Marrakech, Maroc. (Photo par Marc Piasecki/Getty Images)

Ainsi, le FIFM 2024 n’a pas seulement célébré le cinéma, il a aussi été un véritable hommage à l’élégance intemporelle du caftan marocain, porté fièrement par les plus grandes célébrités du monde entier. Les tapis rouges ont ainsi été une véritable parade de beauté et de tradition, un défilé de haute couture où chaque caftan a été un véritable chef-d’œuvre à part entière.

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La 21ème édition du Festival International du Film de Marrakech a débuté le 29 novembre, en la présence d’artistes et de stars du Maroc et du monde.

Un jury aux parcours inspirants

Sous la présidence du grand réalisateur, scénariste et producteur italien Luca Guadagnino, la team jury est composée de Patricia Arquette (USA), Andrew Garfield (USA, Grande-Bretagne), Zoya Akhtar (Inde), Ali Abbasi(Iran), Virginie Efira (Belgique), Santiago Mitre (Argentine), Nadia Kounda (Maroc), Jacob Elordi (Australie).Les membres du jury ont accordé deux heures aux journalistes venus des quatre coins du monde et ont répondu aux nombreuses questions tournées sur l’actualité et sur les différents mécanismes de création et de réalisation des films.Ali Abbassi, réalisateur iranien a soulevé l’importance d’un festival comme le FIFM dans les pays d’Afrique et le Monde Arabe : « « Cannes et Venise ont beaux être de très grands festivals, on y sent toujours une prédominance occidentale, avec des sujets et des préoccupations qui ne sont pas forcément mis en avant, encore moins débattus. J’espère voir beaucoup plus de festivals comme celui-ci, en Afrique et dans le Monde Arabe. » 

Une compétition à couper le souffle

La 21ème édition du FIFM, qui s’est ouverte avec un thriller policier, signé Justin Kurzel, propose 14 premiers et seconds films en compétition officielle.Les cinq continents sont représentés, à travers une sélection impressionnante.Nous avons rendez-vous avec « One of those days whenHemme Dies » du réalisateur turc Murat Firatoglu, ou encore « Soudan, souviens toi », de Hind Meddeb ; « Under the Volcano » de Damien Kocur ; « Happy Holidays » du palestinien Scandar Copti ; « The Wolves Always Come at Night » de Gabrielle Brady (Mongolie) ; « The Cottage » de Silvina Schnicer (Argentine) ; « Perfumed with Mint » de Muhammed Hamdy (Egypte) ; « Les Tempêtes de Dania »Reymond-Boughenou (Algérie) ; « Happyend » de Neo Sora (Japon) ; « Bound in Heaven » de Huo Xin (Chine)…

Les conversations à cœur ouvert

Rendez-vous incontournable au sein de la programmation officielle du FIFM, les Conversations proposent des échanges entre de grands noms du cinéma mondial et un parterre de passionnés, de curieux et de professionnels du secteur.Pour cette édition, de véritables maestros ont répondu à l’appel : Sean Penn, David Cronenberg, François Ozon, Justine Triet, Alfonso Cuarón, Tim Burton,Todd Haynes, Walter Salles, Mohammad Rasoulof et enfin Abderrahmane Sissako…Les échanges avec des passionnés du cinéma, auront lieu chaque jour, afin de partager passion, curiosité, mais aussi expériences et anecdotes.

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Depuis sa création en 2001, le Festival International du Film de Marrakech (FIFM) s’est affirmé comme l’un des événements cinématographiques les plus prestigieux au monde. Animé par une vision ambitieuse, celui de devenir rapidement une plateforme de référence pour le cinéma international, il a su réaliser cet objectif grâce au soutien indéfectible de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de SAR le Prince Moulay Rachid, véritables architectes de son succès.

MARRAKECH, MOROCCO – SEPTEMBER 19 : Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid assistent à un dîner de gala au Palais Royal lors du Festival International du Film de Marrakech 2002, le 19 septembre 2002 à Marrakech, Maroc. (Photo par Pascal Le Segretain/Getty Images)

Le FIFM a vu le jour sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a placé cet événement culturel sous son haut patronage dès ses premières éditions. Un soutien royal décisif qui a permis de le propulser sur la scène internationale. SAR le Prince Moulay Rachid, Président de la Fondation du FIFM, joue également un rôle central dans le festival. Cinéphile averti et véritable passionné du septième art, il veille chaque année à la qualité de la programmation. SAR le Prince Moulay Rachid visionne personnellement de nombreux films en compétition, apportant son regard avisé sur chaque œuvre. Sa présence et son engagement renforcent l’image prestigieuse du festival et son rayonnement à l’échelle internationale.

Des moments inoubliables et des célébrations de talents depuis deux décénnies

Le FIFM a toujours été un lieu de rencontres et de célébrations, où l’élite cinématographique mondiale se retrouve pour honorer des films, des réalisateurs et des acteurs. De nombreuses personnalités ont marqué de leur empreinte les tapis rouges de Marrakech.

On se souvient, par exemple, de l’année 2002, lorsque Catherine Deneuve, icône du cinéma français, a remis le prestigieux trophée de l’Étoile de Marrakech au réalisateur américain David Lynch lors de la deuxième édition du Festival International du Film de Marrakech. Ce moment marquant a réuni une constellation de figures légendaires du cinéma mondial, renforçant l’attrait international de ce festival désormais incontournable.

AFP PHOTO/ABDELHAK SENNA (Photo by ABDELHAK SENNA / AFP) (Photo by ABDELHAK SENNA/AFP via Getty Images)

On se souvient également de l’année 2018, lorsque Robert De Niro, l’une des légendes vivantes du cinéma, a reçu le prestigieux prix Étoile d’Or des mains de son ami et collaborateur de longue date, Martin Scorsese, lors de l’hommage rendu à l’acteur au 17e Festival International du Film de Marrakech. Ce moment inoubliable a marqué l’histoire du festival, soulignant non seulement la carrière exceptionnelle de De Niro, mais aussi la relation particulière entre les deux géants du cinéma, qui ont collaboré sur de nombreux chefs-d’œuvre. Ce geste d’honneur, dans la ville ocre, a illuminé l’événement et consolidé encore un peu plus le rayonnement international du festival.

MARRAKECH, MOROCCO – 1 DÉCEMBRE : Robert De Niro (à droite) reçoit le prix Étoile d’Or de Martin Scorsese (à gauche) lors de l’hommage rendu à Robert De Niro pendant le 17e Festival International du Film de Marrakech le 1er décembre 2018 à Marrakech, Maroc. (Photo par Stephane Cardinale – Corbis/Corbis via Getty Images)

L’an dernier, Asmae El Moudir a marqué les esprits en remportant l’Étoile d’Or lors du Festival International du Film de Marrakech pour son film « Les filles d’Ibissa ». Cette distinction prestigieuse témoigne du talent exceptionnel de cette réalisatrice marocaine, dont la vision artistique et la narration poignante ont captivé le public et les jurés du festival. Asmae El Moudir, figure montante du cinéma marocain, s’est imposée par sa capacité à aborder des sujets sociaux et humains avec une sensibilité unique.

MARRAKECH, MOROCCO – 2 DÉCEMBRE : La réalisatrice et scénariste marocaine Asmae El Moudir (à gauche) reçoit le prix de l’Étoile de Marrakech pour son film The Mother of All Lies lors de la cérémonie de remise des prix du 20e Festival International du Film de Marrakech à Marrakech, Maroc, le 2 décembre 2023. (Photo par Abu Adem Muhammed/Anadolu via Getty Images)

L’édition 2024 du FIFM, quant à elle, a déjà vu des personnalités comme Sean Penn, qui a reçu un vibrant hommage, ou David Cronenberg qui a reçu cette année l’Etoile d’or célébrant prés de cinq décennies de carrière.

Un festival ouvert sur le monde

Le FIFM est avant tout un lieu d’échanges et de rencontres entre différentes cultures, un carrefour où le cinéma mondial se confronte à la richesse culturelle du Maroc. Chaque édition est l’occasion de mettre en lumière des films venus des quatre coins du monde, en particulier ceux qui explorent des thématiques universelles, telles que l’amour, l’identité, et les luttes sociales. Le festival met également en avant des talents émergents, offrant ainsi une vitrine aux réalisateurs, acteurs et actrices prometteurs.

MARRAKECH, MOROCCO – 4 DÉCEMBRE : Le Jury assiste à la première de John Rabe lors du 9e Festival du Film de Marrakech au Palais des Congrès le 4 décembre 2009 à Marrakech, Maroc. (Photo par Toni Anne Barson/WireImage)

Les cinéphiles du monde entier se retrouvent à Marrakech pour découvrir des œuvres rares et audacieuses qui ne sont souvent pas projetées ailleurs. Des projections en plein air aux conversations ouvertes avec les réalisateurs et acteurs , chaque instant passé au FIFM est un voyage au cœur du cinéma mondial, un hommage à la diversité des styles et des cultures cinématographiques.

Un avenir prometteur

Le Festival International du Film de Marrakech ne cesse de grandir et de se réinventer. Avec l’appui continu de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et sous l’impulsion de SAR le Prince Moulay Rachid, l’avenir du festival semble radieux. En 2024, l’événement s’est une nouvelle fois imposé comme un acteur clé dans la scène cinématographique internationale, attirant des talents du monde entier. Avec une programmation toujours plus ambitieuse et une portée globale en constante expansion, le FIFM continue de tisser des liens entre le Maroc et le monde, célébrant l’art du cinéma tout en honorant l’héritage culturel du pays.

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La 21ᵉ édition du Festival International du Film de Marrakech, prévue du 29 novembre au 7 décembre, s’annonce comme un événement majeur, réunissant des figures emblématiques du cinéma mondial. Sous la présidence du cinéaste italien Luca Guadagnino, célèbre pour Call Me by Your Name, la ville ocre deviendra le théâtre d’un rendez-vous unique entre talents confirmés et étoiles montantes.


Un jury prestigieux pour des films d’exception

Luca Guadagnino sera épaulé par un jury international pour évaluer les 14 premiers et seconds longs-métrages en compétition. Parmi ses jurés :

  • Virginie Efira, actrice française acclamée,
  • Patricia Arquette, star hollywoodienne,
  • Andrew Garfield, acteur multi-nominé,
  • Jacob Elordi, révélation récente,
  • et des réalisateurs tels qu’Ali Abbasi (Iran), Santiago Mitre (Argentine), Zoya Akhtar (Inde).

À leurs côtés, l’actrice marocaine Nadia Kounda représentera fièrement le pays hôte. Ensemble, ils remettront la prestigieuse Étoile d’or à l’un des films en compétition.


Une compétition ancrée dans l’actualité mondiale

Les œuvres sélectionnées explorent des thèmes variés, mêlant drames, documentaires, récits futuristes et portraits poignants :

  • Under the Volcano (Damian Kocur) sur la guerre en Ukraine,
  • The Village Next to Paradise (Mo Harawe) qui évoque la Somalie,
  • The Wolves Always Come at Night (Gabrielle Brady), un récit environnemental poignant,
  • Happy Holidays (Scandar Copti), immersion dans une famille palestinienne de Haïfa,
  • The Cottage (Silvina Schnicer), une histoire argentine intime.

Le festival célèbrera aussi les récits féminins puissants et les regards singuliers de cinéastes asiatiques.


Une ouverture prometteuse et des projections variées

Le thriller américain The Order, réalisé par Justin Kurzel et porté par Jude Law, inaugurera cette édition. Ce film captivant plonge dans les dérives d’un groupe de suprémacistes blancs dans les années 80 aux États-Unis.

Parmi les autres temps forts :

  • 6 séances de gala,
  • Une programmation spéciale 11e continent dédiée aux films novateurs,
  • Le Panorama du Cinéma marocain,
  • Des sections destinées au jeune public et à la famille.

Rencontres exclusives avec les légendes du cinéma

Le festival offrira des masterclasses exceptionnelles animées par des figures majeures du cinéma mondial. Les festivaliers auront la chance d’échanger avec :

  • Tim Burton, maître du fantastique,
  • David Cronenberg, icône du cinéma d’auteur,
  • Alfonso Cuarón, réalisateur oscarisé,
  • François Ozon, représentant du cinéma français,
  • Sean Penn, acteur et réalisateur engagé.
  • Monica Bellucci, actrice incontournable du cinéma international

Ces conversations, organisées au théâtre Meydene, promettent de dévoiler anecdotes inédites et visions artistiques inspirantes.


Un tremplin pour les talents de demain

Le Festival de Marrakech ne se limite pas à une célébration des stars établies. Il met également à l’honneur les cinéastes émergents, offrant une plateforme unique pour révéler de nouveaux talents et favoriser des collaborations prometteuses.

Cette 21ᵉ édition s’annonce comme un événement captivant, entre célébration artistique et découvertes cinématographiques. Marrakech s’apprête une fois de plus à briller sous les feux des projecteurs mondiaux.

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