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Cinéma

On l’a vu à la télévision dans « Disk Hyati » où il campe le rôle de Ali, un jeune musicien plein d’ambition et il a brillé dans le court-métrage « La Ficelle » réalisé par Ali Charef. On le connait surtout à travers ses vidéos drôles et satiriques sur le web. Hamza Kadri est un artiste à part. Découverte. 

1.Avez-vous  toujours voulu devenir acteur ?

Devenir acteur était pour moi un rêve quand ma mère (paix à son âme) m’emmenait à l’âge de 10ans voir des pièces de théâtres et des films au cinéma.

2. Vos débuts ?

Dans un premier temps, j’ai commencé par décrocher des rôles dans des publicités à la télévision. Ensuite, à l’âge de 20 ans, j’ai décidé de suivre la formation d’Actor’s Studio qui se base sur la méthode Stanislavski par laquelle plusieurs acteurs américains sont passées, dont Brad Pitt et Nicole Kidman.

3. Qui sont vos inspirations ?

Je commencerai par Jim Carrey qui m’a toujours fasciné par son jeu d’acteur drôle et décalé, surtout dans « The Mask ». Leonardo DiCaprio pour son charisme, son jeu d’acteur et ses choix parfaits pour ses rôles comme dans « The Great Gatsby ». Ou encore Joaquin Phoenix pour son côté dark dont j’applaudis son incroyable prestation dans le dernier « Joker », un personnage qui m’intrigue et que je RÊVERAIS d’incarner.

4. Comment viennent à vous les vidéos drôles sur le net?

En fait, j’ai toujours voulu créer du contenu original qui me parle et qui traite des sujets de société. Tiktok et Instagram me permettent d’exprimer librement mes idées avec une touche humoristique, voire satirique. La recette est simple. Un stylo, un bloc note et surtout de l’IMAGINATION. Dans l’écriture de mes vidéos, j’essaie de faire un mixe entre le quotidien réel d’une personne lambda et une sauce de folie authentique dans mon jeu d’acteur et la manière dont je réalise et monte mes vidéos.

5. Quelle est votre formation ? 

J’ai fais des études en astrologie. Non je plaisante ! (rires). J’ai un master en communication digitale et production médias.

6. Comment préparez vous vos rôles ?

La façon dont je prépare mes rôles pour la télévision ou le cinéma est différente. La lecture de TOUT le scénario est cruciale. Ça me permet de positionner le personnage dans l’histoire pour lui approprier une vie, tout en restant aligné avec les directives du réalisateur.

 

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Et de deux pour Mounia Aram. Après avoir raflé des prix pour son engagement auprès de l’animation africain et après plusieurs interventions dans le monde afin de partager son retour d’expérience , l’experte en cinéma d’animation persiste et signe un partenariat important avec l’école de renom les Gobelins de Paris. Détails. 

 

 

A l’occasion du MIPCOM, Mounia Aram, fondatrice de Mounia Aram Company, société de distribution et de production spécialisée dans l’animation africaine et GOBELINS, 1ère école au monde en cinéma d’animation (Animation Career Review 2022) annoncent un partenariat stratégique pour promouvoir et développer l’animation pan africaine.  Dès juillet prochain, une summer school verra le jour au Ghana, 15 jours dédiés à l’animation de personnages 3D.

Contribuer au développement de l’animation sur le continent africain

Animée par une volonté commune de contribuer au développement de l’animation sur le continent africain et notamment au Maroc et promouvoir la diversité,  GOBELINS et Mounia Aram Company forment une association parfaite en la matière avec pour ambition de promouvoir l’éducation et la formation à l’image animée, renforcer les compétences locales dans le domaine de l’animation 2D et/ou 3D, la production, le storytelling et faire grandir les femmes dans l’animation. Cet accord est né du souhait des 2 acteurs d’apporter une réponse à une industrie en pleine essor « l’animation made in Africa », à la recherche d’une professionnalisation accrue des acteurs locaux, désireuse de développer une production plus centrée sur les valeurs culturelles propres au continent.

Professionnelle de l’industrie de l’animation avec plus de 19 ans d’expérience, Mounia Aram a lancé Mounia Aram Company en 2019 pour construire un pont entre l’Afrique et le marché international, en présentant des projets d’animation à des producteurs pour la coproduction et à des diffuseurs pour la distribution.  Après un prix de l’innovation culturelle au Black in Animation Awards Show à Los Angeles, Mounia Aram, d’origine marocaine souhaite développer un programme de formation en animation au Maroc dans le cadre de l’ouverture de son studio à Agadir en 2023.

L’Afrique avant tout …

Pour Mounia Aram « Il était inconcevable pour moi d’ouvrir un studio d’animation au Maroc sans y intégrer la formation, afin de donner les outils nécessaires pour acquérir les compétences professionnelles ; j’ai voulu m’entourer des meilleurs et apporter l’excellence en matière de formation en animation. Ce partenariat avec GOBELINS me permet de développer cette excellence au sein de mon studio au Maroc et à travers tout le continent africain avec, dans un premier temps, mon apport à la summer school au Ghana » avant d’ajouter « Avec Gobelins, nous partageons cette même volonté de déployer l’expertise en animation à travers le monde ce qui nous permettra de voir plus de diversité dans les films et séries d’animation» renchérit Mounia Aram , professionnelle de l’industrie de l’animation avec près de 20 ans d’expérience. Elle débute sa carrière chez ShoPro Entertainment en 2003, société spécialisée dans l’animation japonaise basée à San Francisco. Personnalité engagée en faveur de plus de diversité et de femmes dans les médias, elle décide de créer sa société Mounia Aram Company en 2019, spécialisée dans l’animation africaine. Elle ouvrira son studio d’animation à Agadir au Maroc en 2023 qui développera des histoires africaines. Mounia est membre de l’International Academy of Television Arts & Sciences organisatrice des Emmy Awards depuis 2020. En 2021, elle a rejoint la Geena Davis Institute for Gender in Media en tant que ‘Africa Council Chair’. En novembre 2021, elle remporte le prix « Black in Animation Awards » dans la catégorie Innovatrice culturelle. En juillet 2022, CNN a réalisé son portrait dans le cadre de l’émission « African Voices – Change Maker »

Pour GOBELINS, il ne s’agit pas d’une première. Avec le soutien de Netflix, depuis plus de 5 ans, une dizaine d’étudiants africains boursiers ont l’opportunité de suivre des études en « Master of Arts in Character Animation and Animated Filmmaking ». « Ce partenariat s’inscrit pleinement dans la stratégie internationale de l’école qui essaime son savoir-faire pour répondre aux besoins locaux en formation. Le potentiel de talents est en plein essor en Afrique. Nous avons donc un rôle à jouer en tant qu’acteur majeur dans ce domaine pour favoriser l’apprentissage et le développement de l’art de l’animation » souligne Erik Anspach, Directeur Général de GOBELINS.

« Nous avons eu un vrai coup de cœur pour le projet de Mounia qui nous touche tant par l’idée de pouvoir transmettre nos savoirs et d’offrir à de jeunes talents l’opportunité de travailler sur leur propre narratif. Par ailleurs, nous sommes bien évidemment très concernés par le soutien aux femmes dans l’animation et à la diversité plus largement » témoigne Cécile Blondel, directrice des relations internationales de GOBELINS. GOBELINS s’affirme depuis plus de 50 ans comme l’école de référence de la création de l’image, de sa conception à sa production. Elle forme 1105 élèves dont 508 apprentis et plus de 2000 stagiaires en formation continue, aux métiers de la photographie/vidéo, de la communication imprimée & plurimédia, du cinéma d’animation, du design graphique/motion design, du design interactif web & mobile et du jeu vidéo. GOBELINS est un établissement d’enseignement supérieur consulaire de la CCI Paris Ile-de-France Education.

 

 

 

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La 22ème édition du Festival National du Film de Tanger a mis en évidence des grandes actrices et un talent au féminin. Dans cette édition, les réalisateurs ont misé sur des rôles féminins forts portés par des actrices touchantes. 

 

Meryem Zaimi : rôle de transformation

Pour camper le rôle de la militante, écrivaine et sociologique qui a marqué le Maroc et le Monde par ses écrits et sa pensée, l’actrice s’est donné les moyens. Elle avoue être passée par la case chirurgie en se faisant des injections quitte à risquer de ne jamais retrouver son visage d’avant. Elle n’a pas hésité à se raser les sourcils pour ressembler au plus près à Fatima Mernissi .Un véritable rôle de composition qui évolue dans le temps où Meryem Zaimi donne du corps et de l’âme à un personnage qui habite en elle. Dans ce film personnel de Abderahmane Tazi, l’actrice confirmé a révélé une autre facette d’elle.

Mouna R’Miki, rôle psychologique

Pour le rôle de Rania, le nouveau personnage du premier film d’un Driss Roukh ambitieux derrière les caméras, Mouna R’Miki offre au public un personnage nuancé et un jeu profond et juste. Dans le rôle de cette femme qui vit entre le rêve et la réalité, le mensonge et la vérité, l’actrice qui a fait ses armes au Conservatoire Stella Adler de New York, n’a pas hésité à prendre des risques pour le rôle, dans le froid de Ifrane où elle réalise toutes les cascades toute seule. les scènes de nuit sont un vrai challenge que l’actrice relève avec brio car elle joue avec tout son être.  La comédienne viscérale a su donner de la consistance à un rôle loin d’être facile. Un jeu multidimensionnel entre la folie et l’ivresse, où elle donne un sens a chaque plan et de la force à chaque séquence. Une mission difficile puisque tout le film repose sur ses épaules. Un film qu’elle sauve dignement.  Dans « Jrada Malha » du réalisateur acteur, une comédienne au supplément d’âme et d’être est née, probablement primée à la fin du festival comme meilleure performance féminine…

 

Noufissa Benchehida , rôle physique

L’actrice livre une performance convaincante dans le dernier film de Brahim Chkiri , « Come back », où elle incarne Batoul, une mère courage qui fera tout pour sauver son fils des méandres de l’extrémisme et de Daech. Quitte à aller en Syrie le chercher. Un rôle physique où l’actrice a tout donné : « Toutes les scènes du film étaient plus difficiles les unes que les autres, chacune tirait l’autre vers elle, et c’est ça qui fait une histoire. Mais la plus dur émotionnellement, c’est au moment où elle découvre que son fils est parti pour s’enrôler dans les rangs de DAECH en Syrie. Ça a sonné la fin de sa vie. C’était partir chercher son fils ou mourir, ou bien ne rien faire et mourir. Elle a choisi de partir, j’aurai choisi de partir aussi » confie la comédienne. 

 

Hanaa Bouab, rôle poétique

L’actrice , chanteuse et guitariste Hanaa Bouab a révélé l’étendu de son talent dans le dernier film de Jamal Souisi : Morjana. L’histoire d’une cantatrice qui veut reprendre Carmen au Maroc après avoir vécu en France et qui perd l’amour de sa vie en route. L’actrice qui est chanteuse dans la vie et qui s’épanouit au théâtre dans des projets comme les 1001 Nuits joué pendant plusieurs mois au Théâtre de l’Odéon, a rejoint les cours Florent avant d’être l’heureuse élue du réalisateur marocain pour camper le rôle titre de son film. Une comédienne et artiste complète qui a beaucoup à donner … Talent à suivre !

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La nouvelle vient de tomber. Le Président de la 19ème édition du Festival International de Marrakech (FIFM) prévue du 11 au 19 novembre n’est autre que le réalisateur oscarisé touché par la grâce et la « Main de Dieu » : Paolo Sorrentino.

Le Festival International du Film de Marrakech revient après deux années blanches de pandémie et il revient fort. Le Président du Jury qui décernera l’Étoile d’or à l’un des 14 premiers et seconds longs métrages de la compétition internationale est un réalisateur et scénariste de talent.  Son cinéma est riche et sophistiqué, ses personnages sont toujours aussi originaux que touchants et ses messages sont clairs toujours autour de l’amour , du pouvoir , de la religion et de la politique. Il a son actif une dizaine de films et séries. “Le Festival de Marrakech est pour moi le lieu où s’est réalisé le rêve de regarder de nombreux films avec Martin Scorsese, et passer des journées entières à parler de cinéma avec lui, et d’autres collègues si talentueux. Revenir cette année en tant que président du jury est un honneur. Je crois, je veux croire, que les cinémas vont se remplir à nouveau et je suis certain que beaucoup de beaux films vont sortir prochainement. Être témoin de ce renouveau depuis un lieu aussi symbolique, découvrir le cinéma de demain d’un point de vue culturel et géographique aussi intéressant sera un cadeau supplémentaire” affirme -t-il dans une déclaration officielle.

 

« “Le Festival de Marrakech est pour moi le lieu où s’est réalisé le rêve de regarder de nombreux films avec Martin Scorsese »

Cinéaste de l’ordre dans le désordre d’une réalité

Le réalisateur de « Il Divo » et  » La Grande Bellezza » est né à Naples en 1970. Il fait partie de ces réalisateurs qui sont remarqués dès le premier long puisque L’uomo in più (L’homme en plus) est d’emblée sélectionné à la Mostra de Venise en 2001. C’est le début d’une grande histoire d’amour avec le cinéma . Ses six films suivants sont sélectionnés en compétition officielle au Festival de Cannes : Le conseguenze dell’amore (Les conséquences de l’amour, 2004) ; L’amico di famiglia (L’ami de la famille,2006) ; Il Divo (2008), qui remporte le Prix du Jury ; This must be the place (2011), tourné aux États – Unis avec Sean Penn et Frances McDormand ; La Grande Bellezza (2013) qui remporte l’Oscar et le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère ; et Youth (2015) – La giovinezza qui réunit Michael Caine, Harvey Keitel, Rachel Weisz, Paul Dano et Jane Fonda. Le film reçoit 3 European Film Awards, 1 nomination aux Oscars et 2 nominations aux Golden Globes. En 2016, The Young Pope, sa première série télévisée, reçoit 1 nomination aux Golden Globes et 2 nominations aux Emmy Awards. En 2018, son huitième film, Loro (Silvio et les autres) est sélectionné au Festival de Toronto. En 2019, Sorrentino réalise la série télévisée The New Pope avec Jude Law et John Malkovich. En 2021, È stata la mano di Dio (La Main de Dieu) est présenté à la Mostra de Venise et remporte le Grand Prix du Jury. Le film a également reçu une nomination aux Oscars et une nomination aux Golden Globes. Probablement le film le plus touchant et le plus intimiste d’un réalisateur à la nostalgie gracieuse.

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La 79ème Mostra de Venise a levé son rideau ce 31 août 2022. Cinéma et glamour sont au rendez-vous de ce premier festival de l’année. Voici le top 10 des meilleures films qui concourent pour les prestigieux Lion d’Or et présentés hors compétition.

« White Noise » de Noah Baumbach avec Adam Driver et Greta Gerwig sur Netflix

Inspiré du roman « Bruit de fond », un film à la fois drôle et terrifiant, poétique et absurde, classique et apocalyptique, suit le quotidien d’une famille américaine contemporaine tentant de régler ses conflits tout en se débattant avec les mystères universels de l’amour, de la mort et de la possibilité du bonheur dans un monde où règne l’incertitude.

« The Whale » de Darren Aronofsky avec Brendan Fraser

Un film dramatique qui raconte l’histoire de Charlie, un professeur d’anglais souffrant d’obésité qui tente de rétablir ses relations avec sa fille pour une ultime chance de rédemption. (Allociné)

« Bardo Fausses chroniques de quelques vérités » de Alejandro Iñárritu

Un journaliste et documentariste mexicain réputé, de retour chez lui, traverse une crise existentielle. En effet, il doit affronter des questions liées à son identité, ses relations familiales, ses souvenirs délirants, mais aussi à l’histoire de son pays. Il cherche alors des réponses dans son propre passé pour assumer l’homme qu’il est devenu aujourd’hui. (Allociné)

«BLONDE» de Andrew Dominik avec Adrien Broody et Ana de Armas

Adapté du best-seller de Joyce Carol Oates, BLONDE est une relecture audacieuse de la trajectoire de Marilyn Monroe, l’une des icônes hollywoodiennes les plus atemporelles. De son enfance tumultueuse à son ascension fulgurante et à ses histoires d’amour complexes – de Norma Jeane à Marilyn –, BLONDE brouille la frontière entre réalité et fiction pour explorer l’écart de plus en plus important entre sa personnalité publique et la personne qu’elle était dans l’intimité. (Allociné)

The Eternal Daughter de Joanna Hogg avec Tilda Swinton

Un fil saisissant qui promet secrets de famille, mystères cachés, fantôme et manoir de famille… (Allociné)

«BONES AND ALL» de Luca Guadagnino avec Timothée Chalamet

Un film qui raconte la vie de Maren Yearly, une adolescente qui parcourt le pays dans l’espoir de retrouver son père. Elle espère ainsi comprendre pourquoi elle a tué bon nombre de ses amis car elle se contient pour ne pas repasser à l’acte. (Allociné)

«L’IMMENSITÀ» de Emanuele Crialese avec Penelope Cruz

Rome dans les années 1970, la famille Borghetti vient de s’installer dans un des nombreux nouveaux complexes résidentiels construits dans la capitale italienne. Malgré ce récent emménagement, au dernier étage d’un nouvel appartement avec vue sur toute la ville, Clara et Felice ne sont plus amoureux, mais n’arrivent pas à se quitter. Clara trouve un refuge à sa solitude en se concentrant dans la relation spéciale qu’elle a avec ses trois enfants. L’aînée, Adriana, encore inconnue dans ce nouveau quartier, se présente délibérément comme un garçon aux enfants, ce qui va pousser le lien qui unit encore la famille vers un point de rupture. (Allociné)

«TAR» de Todd Field avec Cate Blanchett

L’histoire de Lydia Tár, une chef d’orchestre largement considérée comme l’une des meilleures dans son domaine, et la toute première femme conductrice d’un grand orchestre allemand. (Allociné)

«THE SON» de Florian Zeller avec Hugh Jackman

Nicolas a dix-sept ans et semble avoir du mal à vivre. Il n’est plus cet enfant lumineux qui souriait tout le temps. Que lui est-il arrivé ? Et pourquoi ne va-t-il plus en cours ? Dépassée par les événements, sa mère ne sait plus quoi faire, et Nicolas demande à vivre chez son père. Ce dernier va tout faire pour tenter de le sauver et lui redonner le goût de vivre. Mais peut-on vraiment sauver quelqu’un d’autre que soi-même ? (Allociné)

«DON’T WORRY DARLING» d’Olivier Wilder, avec Florence Pugh, Harry Styles, Olivia Wilde

La chronique d’une communauté isolée dans le désert californien en plein coeur des années 1950, au sein de laquelle une femme au foyer voit sa vie être chamboulée. (Allociné)

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Avec un projet de Crowdfunding, Mounia Aram souhaite financer un programme de formation en animation au Maroc. Après avoir raflé  le prix de l’innovation culturelle au Black in Animation Awards Show, la spécialiste du cinéma d’animation en Afrique pense loin et grand. Aussi grand que le continent.

 

 

 

« Nous prévoyons avec Mounia Aram Company de lancer un programme de formation en animation au Maroc lié à l’ouverture du studio de la filiale au Maroc à Agadir. L’idée est de travailler sur des histoires africaines et de développer des compétences locales qui seraient compétitives sur la scène internationale » , ce sont les premiers mots de la Trappiste d’origine Gadiri qui rêve de porter des histoires africaines à la rencontre du monde. Pour ce faire, elle vient de lancer une campagne

Crowdfunding qui va permettre de lever les premiers fonds nécessaires. « Mais c’est surtout une belle façon de communiquer sur notre projet avec notre réseau. Le crowdfunding est un bel outil marketing qui nous permet de tester également notre projet car nous avons des feedbacks de notre réseau proche (premier cercle) et le cercle professionnel. Un bon moyen de valider notre stratégie ».

 

De Trappes à San Francisco…

 

Mounia Aram, née à Casablanca, originaire d’Agadir et ayant grandi à Trappes (Yvelines, France) ,  est une spécialiste de l’animation avec près de 20 années d’expériences dans cette industrie. Après des études de langues orientales à l’INALCO – Paris, elle a eu l’opportunité de rejoindre ShoPro Entertainment, une société spécialisée dans l’animation japonaise basée à San Francisco. C’est ainsi qu’elle a démarré sa carrière dans l’industrie et ne l’a plus quitté. Au cours de sa carrière, elle a été confrontée à de nombreux aspects de la distribution et la production dans le monde entier, de l’Europe à l’Asie, en passant par les États-Unique et l’Afrique. Au cours de sa carrière elle a fait le constat suivant : si certaines cultures sont bien représentées à travers le monde – comme l’Animation japonaise – et que certains pays sont réputés pour la qualité de leur travail – comme la France, le Canada ou les États-Unis -, elle a remarqué que l’Afrique n’était pratiquement pas représentée. Elle a donc décidé de s’attaquer à ce problème en fondant en 2019 Mounia Aram Company, une société de distribution et production spécialisée dans l’animation africaine, la culture africaine, l’Afrique en général. Elle conseille également les entreprises dans leur stratégie de distribution de contenus, leur développement sur le continent Africain, elle participe à des workshops pour développer la formation de jeunes talents en Afrique, etc…

Mounia Aram a été élu en Septembre 2020 membre de l’Académie des Arts et des Sciences de la Télévision (International Academy of Television Arts & Sciences) organisatrice des cérémonies des Emmy Awards et en 2021 elle a rejoint la Geena Davis Institute en tant qu’Africa Council Chair.

 

Reconnaissance des pairs

 

L’année dernière était l’année de la consécration pour Mounia Aram, qui se frayait un chemin dans le milieu restreint de l’animation. Elle se voyait consacrée au Black in Animation Awards Show pour ses efforts et l’ensemble de son travail. Son engagement test certain : elle souhaite que des héros made in Africa inspirent les enfants, les jeunes., les adultes du monde.

Le jury était composé de grands noms du milieu du cinéma d’animation comme Camille Eden VP of Recruiting and Talent Development à Nickelodeon, Nicole Rivera , Vice President, Original Series Development de Cartoon Network), Lynne Southerland Director/Showrunner, Sidney Clifton , EP chez Jim Henson & Deluxe Animation, Supervising Producer, BWA Studios, Carl Reed (President, Lion Forge Animation), Jinko Gotoh (Producer, Netflix ), et Marlon West (Head of Effects, Disney). Avec plusieurs interventions dans les festivals pour parler de son parcours et de nombreux projets, Mounia Aram retrouve la route d’Agadir « pour sécuriser les locaux et lancer les premiers recrutements ». Elle ouvrira en 2022 sa filiale au Maroc à Agadir qui prendra la forme d’un Studio d’Animation qui produira les séries d’animation Africaine et assurera également la prestation de service des studios étrangers. A la bonne heure !

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Magnifique Montée des marches pour le couple Nabil Ayouch et Maryam Touzani en ce samedi 28 mai 2022, jour de cloture du 75è Festival de Cannes. La réalisatrice dont le film est primé du prix de la critique Internationale (FIPRESCI) portait un caftan de sa maman.

Nabil Ayouch et Maryam Touzani aux cotés de lactrice Lubna Azabal, héroine du film « Le Bleu du Caftan »

Aux bras de son mari Nabil Ayouch, son grand amour, le papa de son fils et son mentor pour le cinéma, l’ex=journaliste, réalisatrice, scénariste et co=productrice a foulé le tapis rouge cannois de façon magistrale dans un caftan de sa maman. Sur les crépitements de flash sur celle qui a été honorée jeudi dernier d’une grande consécration inédite pour son pays et pour le cinéma marocain par le prix décerné à son film « Le Bleu du Caftan », celui qu’elle portait, était lui de couleur noir et or, à la découpe rétro et aux finitions traditionnelles, noué à la taille par un simple Majdoul, une toilette finement coordonnée au smoking parfait de son mari.

Maryam porte un caftan de sa maman, à la découpe rétro et aux finitions traditionnelles

Le couple Ayouch, par cette belle vitrine sexy et glamour d’un Maroc beau et brillant, a fait du caftan un bel étendard made in Maroc de liberté, de modernité et de force.

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Le nouveau film du réalisateur marocain Ismaël El Iraki, «Zanka Contact», a été présenté en avant-première ce vendredi 26 novembre 2021 au Megarama à Casablanca.  L’After a quant à lui été organisé par Holà Maroc dans le célèbre restaurant Casablancais, le Jame’s Rooftop.

Cette  avant-première a eu un goût d’étonnement et de nouveauté du genre dont la réussite est certaine sur tous les plans.

Le long-métrage raconte l’histoire d’une Rock star déchue, Larsen Snake, qui  revient dans sa Casablanca natale où il fait la rencontre explosive de Rajae, une fille de la rue à la voix d’or. Ils écument les nuits de la ville et tombent éperdument amoureux. Mais leur passion est vite rattrapée par leur passé, et le couple sauvage prend la route du désert pour échapper à ses démons.
« C’est une histoire d’amour entre le rockeur Larsen qui débarque à Casablanca et Rajae, une fille du peuple, devenue prostituée, alors qu’elle devait être chanteuse, vu sa voix sublime. Les deux personnes se rencontrent dans un accident de voiture et cela se passe dans un Maroc underground et un peu tragi-comique… C’est, en fait, une histoire de libération de deux personnages qui ont subi un traumatisme, l’un suite à un attentat et Rajae suite à un viol auquel elle a survécu. Ils se reconnaissent l’un et l’autre et vont vivre ensemble leur chemin de libération. C’est-à-dire comment passer de victimes à survivants. »
Ismail El Iraki, Réalisateur du long-métrage
Tourné en 2019 dans la ville de Casablanca et ses environs, le film réunit Khansa Batma, qui a remporté le prix de la meilleure actrice dans la catégorie (Horizons), pour le rôle de Rajae, a l’occasion de la 77e édition du Festival international du film de Venise, ainsi que Said Bay, Fatima Atef, Abdel Rahman Mbiha, Mourad Zaoui et Ahmed Hammoud qui incarne le rôle de “Larsen”.

Pour rappel, le film « Zanka Contact » avait remporté le prix du meilleur long-métrage au Festival de Louxor du film africain.

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La sélection de la 28e édition des Semaines du film européen qui a lieu à Marrakech, Casablanca, Rabat et Agadir du 24 novembre au 10 décembre, est composée cette année encore de films signés par des auteurs de prestige ou en devenir qui se sont distingués dans les plus grands festivals du monde.

La sélection contient 8 longs métrages européens ainsi que 4 courts métrages du Sud de la Méditerranée. Grâce au système des co–productions, plus d’une vingtaine de pays sont représentés cette année dont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Croatie, l’Espagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays – Bas, la Pologne, la République Tchèque, la Roumanie et la Suède ; et pour le Sud de la Méditerranée : l’Egypte, le Liban et le Maroc.

Initiative de l’Union européenne au Maroc qui aspire à faire découvrir au public marocain de grands succès européens à travers le regard de cinéastes de renom sur une Europe de diversité, les Semaines du film européen sont organisées depuis 1991 par l’Union européenne au Maroc en collaboration avec les ambassades et instituts culturels des Etats membres de l’UE», a rappelé la même source. Cet événement est organisé en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication et le Centre cinématographique marocain, l’Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech, le cinéma Le Colisée (Marrakech), le cinéma Rif (Casablanca), le cinéma Renaissance (Rabat) et la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Services Souss Massa (Agadir).

2021 est une année particulière pour les femmes au cinéma qui marque un tournant symbolique fort. On a vu de plus en plus de films centrés sur des femmes et les plus importantes récompenses cinématographiques – Oscar du meilleur film, Palme d’or du festival de Cannes, Lion d’or du festival de Venise – ont été attribuées à des réalisatrices pour des films dont les personnages principaux sont des femmes.

La programmation des Semaines du film européen s’inscrit donc cette année dans cette tendance avec des films qui sont pour la plupart des portraits de femmes ou qui font la part belle à des personnages féminins.

Des femmes fortes et vulnérables, luttant et s’affirmant comme dans le puissant « Madres paralelas » du grand Pedro Almodovar, qui a placé les femmes au cœur de son œuvre. Ou dans l’hypnotique et intriguant « Murina » de la réalisatrice croate Antoneta Alamat Kusijanovic, récompensé par la Caméra d’or à Cannes, qui met en scène une adolescente lors d’un été révélateur.

Les actrices brillent dans cette sélection à travers des interprétations parmi les plus marquantes de l’année : outre Penélope Cruz qui a obtenu le prix d’interprétation à Venise pour « Madres paralelas », signalons l’excellente Noomi Rapace dans le film fantastique « Lamb » réalisé par Valdimar Jóhansson, Léa Seydoux dont la critique internationale a salué la performance dans « France » de Bruno Dumont, Jasna Duricic qui porte « La voix d’Aïda » de Jasmila Zbanic avec conviction et justesse, Leila Bekhti qui offre une interprétation toute en subtilité et en retenue dans « Les intranquilles » de Joachim Lafosse ou encore la jeune Swamy Rotolo, révélation de « A Chiara » de Jonas Carpignano.

Et c’est encore un personnage principal féminin qu’on retrouvera dans « Fritzi », film d’animation destiné aux plus jeunes qui sera programmé les dimanches en matinée dans les 4 villes. C’est la nouveauté introduite cette année, parce qu’il est plus que jamais important de faire découvrir le cinéma sur grand écran aux plus petits et de construire le public de demain.

Dans son court – métrage A Sunny Day, Faouzi Bensaidi évoque la question urgente du changement climatique et signe une œuvre poétique et prémonitoire. I am afraid to forget your face de Sameh Alaa est un petit chef – d’œuvre, récompensé par la Palme d’or du court – métrage en 2020. Enfin, le programme court présentera Sukar de Ilias El Faris et 3 centimeters de Lara Zeidan qui sont des variations pop sur la jeunesse.

La programmation des long-métrages inclut les films suivants : Madres Paralelas de Pedro Almodovar (2021, Espagne) ; Murina de Antoneta Alamat Kusijanović (2021, Croatie) ; Les Intranquilles de Joachim Lafosse (2021, Belgique, France) ; France de Bruno Dumont (2021, France) ; Fritzi de Ralf Kukula et Matthias Bruhn (2019, Allemagne, Luxembourg, Belgique, Tchèque) ; La voix d’Aïda de Jasmila Žbanić (2020, Bosnie, Allemagne, France, Autriche, Roumanie, Pays – Bas, Pologne, Norvège, Turquie) ; Lamb de Valdimar Jóhansson (2021, Islande, Suède, Pologne) ; A Chiara de Jonas Carpignano (2021, Italie).

Par villes, les Semaines du film européen se tiendront aux dates suivantes :

  • Marrakech : du 24 novembre au 1er décembre au cinéma Le Colisée (séance à 19h);
  • Casablanca : du 26 novembre au 03 décembre au cinéma Rif (séance à 20h);
  • Rabat : du 29 novembre au 6 décembre au cinéma Renaissance (deux séances par jour : 18h et 20h30);
  • Agadir : du 3 au 10 décembre à la Chambre de Commerce et des Service Souss-Massa (séance à 19h).

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Après la folle aventure du film « Haut et Fort » en sélection officielle au festival de Cannes et la fameuse montée des marches de Nabil Ayouch avec son équipe de film, l’émotion se poursuit à la veille de la sortie nationale du dernier long métrage du réalisateur marocain. Nabil, Anas, Ismail et Zineb ont joué le jeu de la pose photo sur les toits de Casablanca, quelques heures après la projection presse de « Haut et Fort Casablanca Beats »

Nabil Ayouch, Anas Basbousi, Ismail Adouab, et Zineb Boujemaa captés sur les toits de l’Onomo Hotel par l’objectif de Kamal Harakat

Vingt ans après Ali Zaoua qui avait bousculé les consciences, « Haut et Fort » est en train de faire un boum boum culturel pour mieux optimiser le changement de la société marocaine et impacter l’évolution de la jeunesse. C’est toute la démarche engagée du réalisateur marocain tout au long de sa longue carrière.

« J’ai appris à regarder le monde dans un centre culturel comme celui-là. Il y’a une quarantaine d’années, en banlieue parisienne. Je ne serai pas devant vous aujourd’hui si je n’étais pas passé par là, et si je n’avais pas compris que les arts et la culture pouvaient changer une vie, bouleverser un destin…. Le fait de nous retrouver, quarante ans plus tard, de l’autre côté de la Méditerranée, avec les talents de ces jeunes, leurs rages et leurs énergies…Ils font honneur à leur pays. J’ai envie de les remercier mille fois, parce que j’ai l’impression qu’il y a une boucle qui se boucle aujourd’hui » Nabil Ayouch devant le public après la projection du film en France.

Une fin de partie pour cette presque mission que s’est assignée le cinéaste de bousculer la jeunesse marocaine marginalisée par la culture ? On voudrait bien le croire!

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