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Le chanteur français Gims est sur la Une du journal français Paris Match, livrant aussi une interview sur sa vie, sa carrière, sa femme, son amour pour le Maroc et son amitié avec le Roi. L’occasion pour nous de nous souvenir de notre belle rencontre avec le rappeur en 2018, « sapé comme jamais » en Djellaba et sans lunettes, au coeur de sa belle demeure qui porte le nom de sa femme « Demdem », à Marrakech. 

Marocain ? Je pense que oui… J’aime bien les gens, j’aime la vie ici… Si c’est cela se sentir marocain, je dirai que oui je me sens Marocain

Hier encore, avant ce sort maléfique du Covid-19 qui a chamboulé les habitudes de l’humanité entière, Marrakech était devenue parmi les destinations mondiales des célébrités de la planète. La ville ocre, banlieue parisienne pour des week-ends de détente et de soirées huppées et très fermées, souffre comme toutes les belles capitales du rêve et de la farniente chic, d’un très grand manque de touristes en ce temps de covid. Espérant qu’à la sortie de cette crise sanitaire, la success story puisse continuer. En tous les cas, Marrakech est aussi un lieu de résidence de choix pour beaucoup de personnalités tombées en amour presque charnel pour la ville marocaine. Et malgré la crise, le phénomène ne s’arrête pas.

Parmi les stars ayant cultivé une belle histoire d’amour avec Marrakech, ce serait sans nul doute le chanteur français Gims. Le rappeur d’origine congolaise, converti à l’Islam, vit sous les cieux de la ville ocre depuis quelques années déjà, avec sa famille « Mes enfants sont scolarisés ici. Il y a toute la famille et je n’ai plus personne en France à part mes parents et certains de mes frères et sœurs. Donc on a vraiment choisi de venir ici, parce qu’on aime la qualité de vie, l’endroit, le système… » nous avait confié le rappeur aux millions d’Albums vendus dans le monde entier.

L’aventure marocaine de Gims a commencé en 2013, quand le chanteur sur les conseils de son ami et son manager Youssef Aarab, consolide sa décision de s’installer au Maroc et le soutient dans les nombreux événements tenus au royaume, entre autre, le méga-concert de Magazine et la fameuse scène du drapeau marocain qui lui a valu l’appel téléphonique en direct du Roi Mohammed VI et l’invitation de Sa Majesté chez lui! « Je l’ai eu au téléphone, et il m’a dit qu’il appréciait mon travail, et que depuis des années, il me suivait. Je ne le savais pas ! Le Roi est amoureux de l’Afrique noire aussi, il y est très impliqué, comme on l’a vu faire pour le retour du Maroc dans l’union africaine, c’était sa volonté. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’on l’appelle le Roi de l’Afrique. Il est incroyable, il est fascinant… Vraiment ! », nous racontait le chanteur le regard souvent baissé et sans lunettes! Oui, ce fut pour nous une grande émotion et une immense fierté que d’être accueillis par Gims lui-même, « Bonjour, Gims », nous avait-il dit, « Non ce n’est pas lui », avons-nous chuchoté, tellement l’homme était simple et humble, presque timide.

La rock Star nous avait accueillis avec un de ses frères et deux de ses six enfants, « Assia », 12 ans et demi, « Idriss », 10 ans, « Asmaa et Aicha », 7 ans et demi, « Yahya », 6 ans, « Safia », 5 ans. « Mes enfants sont nés en France à part Asmaa et Safia qui sont nées ici au Maroc. Mes enfants sont partis pour devenir de vrais marocains car ils évoluent ici. Ils ont leurs repères ici, leurs amis… Ils parlent la Darija… Eux ce sont de vrais marocains. Moi je suis né au Congo, mais j’ai évolué en France. Moi j’ai quitté l’Afrique pour grandir en France, eux ils ont quitté la France pour évoluer en Afrique. Je suis revenu en Afrique avec mes enfants », nous racontait-il, déclinant gentiment les sollicitations de ses bouts d’chou, « Aicha » faisant des pirouettes de danseuse née et le petit « Yahya » (portrait craché de son père) qui se présentait à nous avec un autre prénom avant de courir le long des couloirs et allées de la maison maison familiale, « J’ai visité énormément de maisons…vous vous imaginez ! Je suis tombé tout de suite sous le charme de celle-ci. On y retrouve l’architecture marocaine, européenne, américaine… Il y a vraiment un peu de tout et j’ai retrouvé les endroits que j’ai pu visiter dans le monde dans cette maison. Et c’est ce qui m’a le plus poussé à m’y installer… vraiment ! ». L’acteur aura vécu jusqu’ici, dix années de beaux et bons moments de chaleur et d’amour en famille avant de décider de la vendre.

Une autre belle confidence du chanteur est sa première vocation pour le dessin, la BD et la communication graphique, la chanson pour lui, ce n’était pas programmé,  « C’était juste pour m’amuser. J’étais timide. Je ne voulais pas ». Et pourtant, l’ex-membre de la Sexion d’Assaut, aux disques de diamant et de platine, entre autres prix et distinctions, vient d’être consacré une énième fois par les NRJ Awards. Le chanteur n’est pas qu’une icône de minettes, il fait vibrer la jeunesse du monde entier, à travers la musique mais également des causes humanitaires dans le monde et au Maroc en particulier, « Le Roi Mohammed VI nous soutient totalement dans cette démarche vers l’émancipation de la jeunesse à travers l’art, le sport et la musique », nous avait-il révélé.

Les concerts de l’interprète de « Bella » orchestrés chaque fin décembre sur la mythique place Jemaa-El-Fna, nous manquent déjà!

Bonne année à vous Gims et que le ciel de Marrakech continue de bercer votre art!

Abdellatif Khizrane et Gims dans son petit salon cosy où le chanteur disait « aimer y composer des sons »

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La créatrice congolaise Hanifa, orchestre un défilé étonnant, sans mannequins, sur un podium virtuel, pour des vêtements en 3D. Le résultat fera date, résolument, dans le milieu de la mode

https://www.instagram.com/p/CAs7WqrgbRa/?utm_source=ig_web_copy_link

En cette ère de coronavirus, le monde se déchaine, tremble, se replie, puis s’apaise. Et tout d’un coup les énergies se renouvellent, trouvent de nouvelles forces et affichent des codes tout aussi nouveaux, mais étrangement familiers et résolument attendus. En matière de mode et depuis fin février, la machine des défilés est à l’arrêt total ou presque. Car si aucun défilé, ni événement fashion n’a opéré, dans les coulisses des maisons de couture et de prêt à porter, l’imagination et la créativité sont en marche. Les faiseurs des tendances mode n’ont pas dormi ni pleuré pendant le confinement, ils refont le monde. Et tant qu’à faire et vu que le secteur à lui seul est le second pollueur de la planète après le pétrole, pourquoi ne pas revenir sur les scènes de la mode avec de nouveaux préceptes plus éthiques et plus responsables avec une dose d’intelligence et une grande part de rêve.

Et si la mode du futur serait virtuelle, totalement? C’est en tous les cas ce vers quoi se dirigent les fédérations européennes de couture et les grands créateurs et c’est ce qui semble se dessiner sur les contours des fashions weeks qui font toutes leur transition digitale. Jusque là rien de vraiment révolutionnaire.

Mais il est un défilé étonnant, sans mannequins, sur un podium virtuel, pour des vêtements en 3D, signé d’une créatrice africaine du nom de Hanifa. Un nom qui sonne haut dans les sphères africaines du fashion, pas tant que cela dans les milieux européens et surtout parisiens. Hanifa Mvuemba semble avoir rêvé d’un show qui arrête le temps, change les codes et rompt avec des stéréotypes si vieux maintenant. Dimanche 24 mai, la créatrice de 29 ans a diffusé un live sur Instagram de son défilé inédit. Zéro podium, zéro mannequins. Sur la piste virtuelle, des vêtements présentés en 3D, dans une ambiance sombre et tout aussi colorée, d’une fraicheur venue d’une autre galaxie. 10 min ont tenus en haleine les internautes, clairement ébahis de tant d’avance et de classe pour un label du continent pauvre. Pink Label Congo est la marque en question dont la collection de cette saison faite de pièces de tous les jours est un hymne au pays de la styliste. Hanifa rend hommage à la République démocratique du Congo et s’engage avec poésie contre la guerre et le travail des enfants qui ravagent sa nation.

https://www.instagram.com/p/CAk_iQsgzVw/?utm_source=ig_web_copy_link

Sur son compte Instagram, l’artiste congolaise a inscrit une légende reflet de son génie, de son art et de ses rêves « La georgette de soie de Mai coule sur vos hanches, le placement subtil des collines vertes herbeuses fait appel à votre pouvoir. Ce design féminin a été créé pour couler comme les fleuves du Congo.

#restezchezvousencore

#portezunmasquedehors

 

 

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