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Coronavirus

La veille de son cinquième anniversaire, la princesse Charlotte toquait aux portes des villageois du comté de Norfolk pour distribuer des denrées alimentaires.

Vendredi 1er mai fut une journée particulière dans ce lot propre à la crise du coronavirus. Les rues dans le monde entier étaient désertes, sans pancartes ni défilés mais un événement tout en douceur aura marqué les britanniques, celui de la sortie de la petite princesse Charlotte, accompagnée de ses parents et ses deux frères pour livrer des denrées alimentaires aux familles confinés du village de Sandringham dans le Norfolk, là où se trouve le manoir de la famille royale. Et nul autre que la petite fille de la famille pour toquer aux portes.

https://twitter.com/KensingtonRoyal/status/1256335268170235904?s=20

Et ce 2 mai 2020, les monuments londoniens, la Tour de Londres, les fontaines de Trafalgar Square et l’Oeil, bien tristes aujourd’hui, furent témoins le 2 mai 2015 de l’arrivée de cette petite princesse baptisée Charlotte Elizabeth Diana de Cambridge, tous habillés de rose. La petite-fille du prince Charles qui fête ses cinq années déjà, n’aura pas droit au câlin de son papy, testé positif  au covid-19. « Elle est belle », avait-il déclaré avec fierté à sa naissance, « J’espérais une petite-fille, quelqu’un pour s’occuper de moi quand je serai très vieux ». Elle semble si grande la petite soeur cadette du prince George (7 ans en juillet) et aînée du petit Louis ( tout juste 2 ans). « Elle est très responsable », disait la duchesse de Cambridge de sa fille, affectueusement surnommée Lottie à la maison et pour laquelle et ses frères, la maman s’est convertie en photographe de talent. Quatrième au rang de succession sur le trône, Charlotte est bien connue pour sa fraicheur, son audace et sa simplicité à toute épreuve face aux flashs des photographes, que ce soit filmée en allant à l’école, la même que son grand frère, la Thomas’s School de Battersea ou encore lors des voyages officiels de ses parents comme pour sa toute première fois en 2016 au Canada, suivie l’année suivante par une en Pologne et en Allemagne. Une bonne leçon de diplomatie, acquise avec grâce et assurance, sur les pas de sa mère Kate Middleton.

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La crise sanitaire liée au covid-19 a stoppé la machine des podiums mode. Plus de défilés depuis le huit-clos des Fashion Week Paris Prêt à porter de fin février et c’est bien parti pour carrément une annulation de la semaine de la Haute Couture de la capitale française prévue fin juin.

En attendant délectez-vous d’un flash-back du défilé Christian Dior de la collection haute couture automne-hiver 1949.

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Symbole de pureté et de joie, la collection Dior Maison dessinée par Cordelia de Castellane est un hymne à Christian Dior, grand passionné par le muguet. Des assiettes en porcelaine, des bulles décoratives, des verres et des carafes sont ornés de ses précieux brins. Une collection à couper le souffle!

Devenue porte-bonheur de Monsieur Dior, la fleur a inspiré tant de silhouettes dont la robe Muguet 1957 …

…mais aussi des parfums tel Diorissimo, au sillage délicieux, interprétation virtuose de sa senteur printanière. 

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Je suis confinée, vous êtes confiné, nous sommes tous confinés. Nos célébrités aussi le sont, ils se portent bien et nous inspirent tout autant les uns que les autres. 

SOFIIA MANOUSHA PARIS

« Je suis rentrée de Berlin le samedi soir pour me confiner. J’ai pris l’habitude d’être seule, et je n’ai aucun souci avec cela »

L’actrice Sophiia Manousha, confinée chez elle à Paris

On ne pouvait attendre autre attitude de la jolie comédienne franco-marocaine. L’héroïne du film « Achoura », réalisatrice et fondatrice du site  www.MyBeautyfuelfood.com, était tout juste de retour de Dakhla pour sa participation au raid solidaire Sahraouiya avant de s’envoler pour la capitale allemande, « Ce qui est plus compliqué c’est que l’énergie dehors est anxiogène et le doute peut rendre parano, sachant que ces dernières semaines, j’ai du prendre l’avion près de 6 fois la semaine avant le confinement, alors je suis me suis confinée en rentrant de Berlin le samedi soir ». Une fois rassurée sur sa santé, la blogueuse healthy par excellence, nous a transmis ce jolie cliché d’elle dans son appartement parisien, ravissante en pyjama girly, la mine boudeuse et la crinière toujours aussi ébouriffée, « Je suis plutôt casanière, mais en même temps je vis à 100 à l’heure,  je voyage beaucoup et reste longtemps seule lors des tournages et shooting, j’ai donc pris l’habitude d’être seule, et je n’ai aucun souci avec cela. Dans mon blog, je livre au quotidien du contenu « good vibes » bienveillant et positif In and Out ». Un pur bonheur de parcourir le site web de Sophia qui regorge de conseils et d’astuces, de témoignages également non sans des photos très très inspirantes, « À titre personnel, je me lève tôt et me couche vers 23 heures. Le sommeil joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de notre système immunitaire et dans la régénération de nos cellules. Je ne me passerai en aucun cas de mon rituel matinal de dry brushing, gym du visage, yoga, médiation, suivis de mon morning elixir vinaigre de cidre de pomme ». Connectez-vous vite et profitez de ce confinement pour prendre exemple sur la parisienne qui ne s’est jamais délaissée de sa culture et ses traditions marocaines, « Je fais une à deux séances de sport par jour avec Julie Pujol, Anais Jazmine et Studio rituel, en plus de ma séance de yoga matinale. Je me nourris d’aliments riches en omégas 3, antioxydant, polyphénols, tryptophame pour booster ma sérotonine. Je médite tous les jours avec Lili Barbery lors de ses lives quotidiens sur instagram. Je prend le temps de lire ( plus ), d’écrire pour le site, tout en m’hydratant avec des tisanes, du thé vert des jus pressés à froid et surtout je garde la tête et le sang froids, même si parfois je suis prise d’angoisse. Je prie et suis reconnaissante d’être en bonne santé, ce n’est pas entre nos mains ».

MAJDOULINE IDRISSI RABAT

« Quand je regarde ma fille, je me dis : C’est dans ce monde qu’elle va vivre! » 

L’héroïne de la série « Daba Teziane » diffusée sur MBC5, que l’on aime pour sa fraicheur et son humour délicieux est en cette période particulière, soucieuse et inquiète des répercussions de la crise sanitaire liée au covid-19. « Je vais être sincère avec vous, je ne suis pas dans l’état d’esprit de profiter du confinement pour lire, écrire ou faire du sport ». Ce sont les mots de la célébrissime actrice du petit et grand écran marocain en plein confinement chez elle avec sa fille. « Je suis contente de passer plus de temps avec ma fille mais je ne me sens pas bien. J’ai peur avec tous ces malheurs qui arrivent autour de nous, je me pose beaucoup de questions, comment a t’on pu en arriver là? Je passe mes journées à suivre les actualités, à chercher des réponses. Je pense aux gens dans les quatre coins du monde ou ailleurs qui ont perdu un proche, à ceux qui doivent travailler et qui n’ont même pas de quoi se protéger, aux plus démunis, à ceux qui ne pourront pas être soignés fautes de place dans les hôpitaux ». La coqueluche du cinéma marocain va plus loin en parlant de rupture totale avec notre mode de vie actuel, « Quand on observe la gestion de la crise en Europe et aux USA, ces pays que l’on regarde souvent comme des modèles, cela donne à réfléchir. Je pense que le monde ne sera plus jamais comme avant, on arrive à la fin de quelque chose. La crise qui arrive me fait peur. On va devoir changer nos modes de consommation, nous remettre en question. Quand je regarde ma fille, je me dis: « C’est dans ce monde qu’elle va vivre! J’espère que cette épreuve sera l’occasion d’un nouveau départ, l’occasion de remettre l’intérêt général au centre des décisions politiques, économiques et écologiques. »

SARA COELHO PARIS

« Il m’a fallu une semaine pour réaliser et prendre conscience de ce qu’il nous arrivait »

« Il m’a fallu une semaine pour réaliser et prendre conscience de ce qu’il nous arrivait. Ensuite je me suis reprise en main en essayant de garder un maximum la même routine qu’avant Covid 19 ». Et pour la blogueuse maroco-portugaise, cela passe par un bon sommeil, « Je me couche et me lève tôt même si je déborde parfois à cause des séries!». La jeune influenceuse convertie après une belle expérience dans la création pâtissière, a du rentrer chez ses parents, crise oblige. « J’essaie de contrôler mon alimentation et éviter de grignoter en m’appuyant sur la pratique de mes activités sportives ». La belle brune n’en oublie certainement pas pour autant ses réseaux sociaux qu’elle anime avec brio via même des lives du lundi au vendredi à 21h, « On traite de différents sujets avec mes invités, c’est une période très angoissante pour le monde entier. C’est une épreuve que l’on doit tous surmonter ensemble. Je pense que l’on peut en sortir grandi, à condition de faire un gros travail sur soi, en attendant, restons solidaires, restons chez soi ». 

ASMA KHAMLICHI CARAÏBES

« Si je ne peux pas sortir dehors, je rentre à l’intérieur de moi! »

Asmaa Khamlichi aux caraïbes

« J’ai de la chance de me trouver aux Caraïbes, sur une ile calme sans bruits avec beaucoup d’espaces pour peu de gens ». Un confinement tranquille qui a démarré depuis le 15 mars environ pour la belle actrice marocaine. «En fait me retrouver seule, méditer matin et soir, c’est ma vie normale, coronavirus ou pas. Pour moi c’est simple , si je ne peux pas sortir dehors, je rentre à l’intérieur de moi! ». Il était 9h30 en cette mi-avril, quand nous discutons avec Asmaa en visio-call, « 6 bonnes heures nous séparent, alors j’ai déjà fait ma séance de méditation et là j’attaque mon cours de yoga pour ensuite faire un peu de lecture. Je lis beaucoup en audio en ce moment ». Une douceur et une sérénité telles qu’on avait du mal à quitter cette belle âme pour recevoir et télécharger les jolies photos qu’elle nous transmettait en préparant son déjeuner. « J’adore cuisine, toucher les aliments, c’est une sorte de méditation, surtout que je choisis minutieusement mes produits, tout ce qui est organique exclusivement, je raffole du gingembre, curcuma, aloe vera, clou de girofle ».

Une douce musique nous arrive aux oreilles pendant que l’on admirait la vue qui s’offrait à nous en plein atlantique, « Le confinement c’est une bonne chose pour nous retrouver avec nous-mêmes et laisser la planète respirer, les animaux reprendre un peu leur place, les plantes régénérer, la terre mère vivre! Nous l’avons trop abimée ». Asmaa nous quitte non sans nous donner son astuce contre le coronavirus, « Je suis positive quoi qu’il arrive, ne jamais être négative est un choix pour ne pas influencer mon système nerveux, mes moments difficiles je les passe plus facilement ». « Mon truc à moi c’est des bains de sel et vinaigre de cidre à gargariser plusieurs fois par jour et avec cela rien ne passe ».

DOUJA BELKHAYAT RABAT

« Tout ceci sera bientôt derrière nous et aura été une bonne leçon de la nature pour lever le pied et se remettre en question »

Un pur régal de parcourir la page instagram de Douja dont les fans adorent particulièrement ses deux petites princesses âgées de 5 et 9 ans et comme la blogueuse généraliste qui diffuse joie et bonne humeur à ses followers, est maintenant enceinte, la communauté est servie. « Au départ, la situation me paraissait stressante et inquiétante surtout liée à l’incertitude des prochains mois, étant enceinte…mais après réflexion, j’ai décidé de me concentrer sur le positif, de profiter de ce moment de confinement pour me ressourcer, me reposer, étant de nature super active, et surtout passer des moments de qualité en famille! Tout ceci sera bientôt derrière nous et aura été une bonne leçon de la nature pour lever le pied et se remettre en question ».

JAMAL ANTAR LOS ANGELES

« Quand quelque chose comme ça arrive, cela nous fait certainement réaliser à quel point nous sommes bénis d’être en sécurité et en bonne santé »

Installé à Los Angeles depuis quelques cinq années, Jamal Antar est de ces marocains qui cultive depuis son jeune âge un rêve américain très ambitieux, celui de devenir acteur. Le toulousain au regard profond et l’allure de gentil bad boy est déjà presque une star à Los Angeles, enchainant les rôles à temps plein dans ce qui lui réussit le mieux, celui du mafieux latino, « C’est une situation malheureuse, mais c’est bon de voir à quel point les gens peuvent être incroyables dans des moments comme celui-ci ». Le jeune acteur est confiné avec son épouse Shanila dans leur demeure à Los Angeles, «Se rassembler respecter les uns les autres en gardant une distance de sécurité et en restant à la maison pour lutter contre ce virus dans le monde entier. Quand quelque chose comme ça arrive, cela nous fait certainement réaliser à quel point nous sommes bénis d’être en sécurité et en bonne santé, chanceux de vivre chaque instant, alors vivons-les intensément ». L’acteur franco-marocain tournait, jusqu’à l’annonce de la crise, les derniers épisodes de la saison 3 de Seal Team, « Toute la semaine dernière je suis resté à la maison pour travailler sur un script pour l’un de mes futurs projets, cela m’a permis de passer du temps avec ma femme, de cuisiner et de travailler ensemble à la maison. Nous avons soutenu nos amis et notre famille, des appels vidéo et des conseils pour rester positifs et en sécurité. Et juste pour alléger leur état d’esprit un peu dans les moments difficiles ».

SANA MOUZIANE LONDRES

« Nous lui avons offert un chaton, ce qu’il attendait depuis longtemps. Kenzie l’a baptisé Leo et celui-ci nous apporte beaucoup de joie et d’amour dans cette période difficile »

De sa résidence principale à Londres, l’actrice Sana Mouziane nous parle de son confinement en famille, entourée de son mari Alan et de son fils Kenzie « Faire face à cette crise sanitaire est difficile particulièrement pour les parents. Désormais, nous faisons nos courses différemment à deux mètres de distance, les écoles sont fermées… Mais il faut toujours voir le bon côté des choses ! ». La sublime actrice marocaine profite de ce confinement pour mieux connaître les besoins scolaires de son fils, « Avant cette pandémie, nous étions tous bousculés par le travail et par d’autres occupations… Le confinement m’a donné personnellement le temps de réfléchir à ce qui est important dans la vie : être reconnaissante et apprécier les moments simples ». Il faut dire que Sana et son mari Alan, ont toujours consacré beaucoup de temps à la famille et a leur fils malgré leurs agendas respectifs, « Au lieu de regarder la télévision ou de jouer à des jeux sur ordinateur, nous jouons en famille aux legos et aux cartes, des puzzles aussi. Nous jouons notamment au jeu Snake, qui l’aide à réagir et à compter ». Un animal de compagnie, voilà la bonne idée ingénieuse du couple survenue tout juste avant le confinement, « Nous lui avons aussi offert un chaton, ce qu’il attendait depuis longtemps, Kenzie l’a baptisé Leo et celui-ci nous apporte beaucoup de joie et d’amour pendant cette période difficile ». Quelques kilos en trop préoccupent notre comédienne qui du coup ne court plus dans ses espaces verts fétiches au London Regent Park et profite du ramadan pour équilibrer sa balance ! «Pour ma part, je rattrape les livres que j’ai toujours voulu lire, je fouille dans les armoires et les placards bien remplis au fil des années et je me défais de ce qui ne me va plus comme quelques tenues de jogging ». L’actrice nous raconte qu’avec son mari, ils préparent à tout de rôle des petits plats sauf pour le pain! « Nous sommes très attentif au gaspillage alimentaire et pénurie de pain oblige, je le fais moi-même, en suivant la recette de ma grand-mère, que je voyais étant plus jeune, à Marrakech pétrir le pain ». Une crise désastreuse que ce Covid-19, mais comme nous le dit si bien Sana Mouziane, rester à la maison pour se protéger et sauver sa vie et celle de sa famille, de ses voisins et du reste de sa communauté, donne le sentiment que « Nous sommes une société qui se soucie vraiment des uns et des autres » et à l’actrice de rajouter qu’une fois tout cela fini « Nous tirerons tous les enseignements nécessaires de cette expérience, j’espère que nous garderons en tête nos priorités et que nous adopterons une attitude exemplaire ».

FARAH FARABIAN RABAT

« Me réveiller avec mon mari et mes enfants et pouvoir parler entre nous n’a pas de prix ! »

L’une des plus distinguées coachs en image et personal shoppeuse de la place a de quoi se ravir de ce confinement, au vu de son agenda si chargé, « J’ai découvert que j’avais vraiment besoin d’une pause dans ma vie professionnelle bien remplie. Il me fallait vraiment un break, une semaine off afin de pouvoir profiter de ma famille sans stress, me réveiller avec mon mari et mes enfants et que l’on puisse parler entre nous tranquillement, cela n’a pas de prix!». La femme de l’ex international marocain de football qui évoluait en Espagne, Nabil Baha, n’en oublie surement pas son métier et ses projets tout en jonglant entre l’autre coaching de ses deux enfants « J’aide mes enfants dans leurs devoirs scolaires et nous rions et jouons beaucoup à quatre ». Avec sa vie trépidante et ses migrations urbaines, on comprendrait que la fashionista puisse avoir le mal du confinement, « Effectivement, il y a des moments où je voudrais sortir et profiter du plein air mais mon balcon fait l’affaire pour respirer profondément et me concentrer sur les bonnes décisions de la mère, l’épouse et la femme d’affaires que je suis ».

AMAL ADYEL CASABLANCA

« Je suis confinée avec ma famille, et c’est une bénédiction »

Pour passer ce confinement dans les meilleures conditions, il faut avant tout voir le bon côté des choses, voilà le crédo de notre marathonienne, qui sillonne le monde en petites foulées et d’autres bien grandes, « je suis confinée avec ma famille, et c’est une bénédiction car je profite pleinement d’eux.» Et devinez quelle est l’activité principale de notre jolie sportive? Bouger et bouger et en famille svp. «Nous organisons nos journées de telle manière à nous entraîner le matin, eh oui, la famille s’est motivée aussi pour bouger, je vais en sortir des champions après ce confinement (rires). Ils se sont rendus compte de l’importance de l’exercice physique et de ses bienfaits sur le corps et l’esprit ». Celle qui participe souvent à la célèbre compétition Iron Man a de quoi se réjouir d’être aussi bien entourée et occupée « Nous déjeunons un peu tard et notre soirée tous ensemble est bien chargée à tel point que je n’ai pas encore eu le temps de passer une matinée au lit sur Netflix ». La marathonienne nous avoue que le début du confinement était pour elle lourd à gérer, tant sa douleur fut difficile à supporter de voir ses courses annulées, « Des compétitions pour lesquelles j’ai du faire des sacrifices en m’entraînant dur, mais ce n’est que partie remise. Je me suis équipée à la maison de telle manière à continuer mes entrainements! ». 

KENZA MEKOUAR CASABLANCA

« Vu la vitesse folle à laquelle l’homme court, notre rythme insensé, il était prévisible que quelque chose nous arrête, nous fasse cesser tout cela par la force, on ne se serait jamais arrêté nous-même »

De son petit carré de jardin, Kenza Ito Mekouar nous capte en images ses journées de confinement en douceur et délicatesse, naturellement comme elle est en temps normal mais ne manque pas de méditer sur cette crise humaine et sociale, « Nous vivons une situation surréaliste! on aurait pu écrire le scénario dramatique le plus minutieux, ça n’aurait pas été à la hauteur de ce que l’on vit aujourd’hui. Je pense à tous ces enfants, ces bébés qui ne parlent pas encore, qui nous voient sortir avec un masque. Une génération Corona pour laquelle le port de masque est normal, ils voient leurs parents rentrer sortir avec des masques, ils voient des masques à la télé, oui c’est surréaliste ». Dramatique oui dit la jolie yogi, car nous perdons tous des gens que nous aimons, « J’ai perdu un ami il y a 3 jours à Paris, un papa d’un petit garçon de 6 ans, nous sommes touchés tous par ce drame, en même temps, vu la vitesse folle à laquelle l’homme court, notre rythme insensé, il était prévisible que quelque chose nous arrête, nous fasse cesser tout cela par la force, on ne se serait jamais arrêté nous-même». La psychologue de formation, éprise de nature et de choses simples de la vie, évoque le salut de cette crise pour le bien de la planète, pour l’environnement, pour les animaux qui sont évidemment une cause extrêmement chère à son coeur, « Ce coronavirus vient faire revivre la planète ». Une remise en question, dit-elle, voyant les animaux sortir de leurs cachettes de par le monde. … la nature resplendit, les choses s’animent de nouveau, la planète respire, se réjouit la jeune maman, « Cette crise sanitaire vient raviver toutes les questions liées à l’environnement, par exemple : l’idée de conduire une voiture sans arrêt, le choix du moteur et du carburant, les voyages en avion long courrier, nos consommations excessives (vêtements, etc…), notre rapport à la nature, la façon dont on traite les animaux, notre consommation de produits qui induisent la maltraitance ou la torture animale (cosmétiques testés sur les animaux, fourrures, peaux, foie gras, etc…) ». Ses vidéos sur ses réseaux sociaux sont une pure bouffée d’oxygène pour ses nombreux followers de par le monde. D’ailleurs la yogi vient tout juste de lancer sa chaine youtube et l’entendre parler de bienveillance est tellement apaisant, « Les gens continuent malheureusement durant cette période de mal se parler sur les réseaux sociaux, de s’attaquer les uns aux autres, la colère est toujours là, la peur et ce côté primaire de l’homme subsistent. L’enfermement que le confinement nous impose, devrait nous donner davantage envie d’aller les uns vers les autres, de créer du lien, de se montrer solidaire, et d’agir à l’opposé de ce que notre mode de vie urbain, capitaliste et profondément égocentrique nous impose. Il nous aura fallu d’être confiné pour nous rendre compte qu’il faut chérir les liens sociaux, les liens avec les personnes que l’on aime ». Kenza s’interroge aussi sur l’après confinement, une interrogation ouverte, dit-elle, « Saura-t-on dépasser ces instincts primaires, tirer de véritables leçons et changer réellement notre façon d’être et de voir les choses? Le plus terrible est de nous projeter dans la vie de nos enfants demain, quel monde leur laissera t-on? Si l’on n’est pas capable de réfléchir pour eux et pour leurs propres enfants, c’est que l’on voue notre descendance à une tragédie, un drame! ». Une source d’inspiration extraordinaire que d’écouter Kenza Ito Mekouar parler des choses les plus naturelles et les plus fondamentales de la vie : cuisiner et réapprendre à manger des choses qui viennent de la terre, « Un petit bout de jardin est une chance », s’occuper de la terre, des fleurs, planter, couper, lire évidemment, s’amuser et rire, c’est bon pour le moral et le moral est intimement lié à nos défenses immunitaires, cultiver tout ce qui peut nous faire du bien, la joie et l’amour et « Évidemment pratiquer du yoga et arrêter le temps encore plus qu’il ne l’est lors de cette crise. Je joue beaucoup avec mon fils, hors confinement, je fais en sorte d’avoir le même âge que lui mentalement me mettre à 4 pattes dans le jardin et faire la folle. Retrouver notre âme d’enfant ». 

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« Nous devons puiser au fond de nous-mêmes pour vivre dans les meilleures conditions » 

NAWAL BENYAHYA 

En ce temps de confinement pour près de 4 milliard d’entre les habitants de la planète, rien de mieux qu’un programme d’exercices de sophrologie pour chasser le stress et les émotions noires avec la lumineuse spécialiste en la matière Nawal Benyahya. Cette jeune maman pleine de vie et d’entrain, avec un parcours atypique, de quelques années au sein de l’entreprise familiale et ensuite auprès de sa soeur aînée en tant que directrice de la Maison Zines couture, décide de se convertir à la sophrologie, un métier résolument tourné vers l’humain…

—C’est quoi la sophrologie ?

Mise au point par le neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo dans les années 60, la sophrologie est une science, une méthode psychocorporelle utilisée comme technique thérapeutique ou vécue comme une philosophie de vie. Elle est inspirée de techniques occidentales comme orientales. L’appellation, trouve ses racines dans trois mots grecs : « sos » (sain, harmonieux), « phren » (esprit, conscience) et « logos » (étude, science). Elle signifie « la science de la conscience en équilibre », afin de proposer des solutions adaptées à chaque personne, pour puiser en soi et vivre de manière plus harmonieuse au quotidien.

—Pas très vulgarisée comme discipline ?

En Europe, cette méthode est proposée dans les entreprises, en milieu scolaire et sportif et même dans les hôpitaux. Les personnes qui souffrent d’un cancer par exemple, apprennent à travers la gestion de la respiration à mieux accepter la douleur… Cette discipline est la plus prisée en France, par exemple. Il est dommage que ce ne soit pas encore une science reconnue au Maroc, ceci dit, elle s’installe graduellement, lentement mais sûrement.

—Comment avez vous plongé dans ce monde ?

C’est une belle rencontre avec une sophrologue qui m’a menée vers ce monde. Ce métier de relation d’aide et d’accompagnement venait conjuguer chez moi des talents naturels, des qualités, des savoir-être et des savoir-faire qui en faisait finalement un métier idéal qui impose d’aimer transmettre un savoir. Les qualités d’écoute et de bienveillance sont aussi essentielles pour réaliser un protocole d’accompagnement dans un cadre de confiance et de confidentialité.

—Vous êtes confinés comme tous les marocains et le monde entier, la sophrologie pourrait chasser le stress, l’angoisse, la peur ..?

Il faut prendre conscience que c’est une situation inédite, la pandémie du covid 19 mobilise la planète et particulièrement nos ressources personnelles car nous devons puiser au fond de nous-mêmes pour vivre dans les meilleures conditions. L’objectif premier de la sophrologie vise à atteindre un développement harmonieux de la personnalité en chassant ses peurs, ses angoisses, ses phobies.

Pour cela, il s’agit d’être conscient de son corps et de ses capacités, écouter ses ressentis et vivre selon ses valeurs tout en gérant ses émotions. La sophrologie permet tout cela. Pour mieux s’accepter et mieux se comprendre. Loin de toutes les énergies négatives, vers une vie épanouie.

—Comment ça marche ?

Détente et respiration sont les maîtres mots de cette thérapie. Bien plus qu’une thérapie, c’est une méthode d’entraînement qui permet à la personne « sophronisée » de détenir des capacités qui pourront être utilisées pour mieux gérer les problèmes du quotidien tels que la gestion du stress , des émotions, la confiance en soi, le sommeil, la motivation, la con- centration. La sophrologie peut éventuellement préparer à un événement spécifique (accouchement, examen, entretien professionnel, intervention en public), ou encore accompagner dans un traitement médical (traitement des phobies et addictions, chimiothérapie, intervention chirurgicale…). Cette méthode psycho-corporelle s’appuie essentiellement sur la détente physique, obtenue grâce à des exercices de respiration, de détente musculaire et de visualisation d’images positives guidées par la voix du sophrologue. Elle permet de retrouver un équilibre, un mieux-être et de développer son potentiel grâce à des exercices simples et réalisables chez soi. Un accompagnement individuel dure généralement 10 séances pour un objectif précis, à raison d’une séance par semaine.

—Sur votre page instagram, vous êtes active, vous le serez encore dans ces circonstances particulières ?

La propagation mondiale de ce virus nous a obligé à nous confiner pour limiter cette pandémie. Notre mode de vie est chamboulé, nos habitudes et notre train train quotidien aussi. L’isolement est frustrant, stressant, angoissant pour la majorité. Avec mes patients, nous avons une sorte de relation d’aide. C’est dans des situations extraordinaires comme celle de l’état d’urgence imposé qu’il faut être présent, continuer à l’être positivement en donnant des conseils et des exercices à réaliser chez soi. @nawal_benyahya_sophrologue

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