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El Gouna, Égypte – Du 24 octobre au 1er novembre 2024, la 7ème édition du Festival du Film d’El Gouna (GFF) a été le théâtre d’un éclatant succès pour le cinéma tunisien. Sous un ciel étoilé et une ambiance festive, la délégation tunisienne a brillé, remportant deux prestigieux prix lors de la compétition officielle, ainsi que quatre distinctions pour des projets de films au sein du programme “CineGouna Funding”.

Des distinctions qui éclairent le cinéma Arabe

Parmi les lauréats, le film “Who Do I Belong To” de Meryam Joobeur (en arabe : “Mé el Aïn”) s’est vu décerner le Prix du Meilleur Film Arabe, en ex-aequo avec “Thank You for Banking with Us” de la réalisatrice palestinienne Leila Abbas. Ce drame poignant, qui dure 120 minutes, se distingue par son exploration des conséquences dévastatrices de la guerre sur une famille tunisienne. Coproduit par Tanit Films, ainsi que par des entités canadiennes, françaises et qataries, ce premier long-métrage de Joobeur promet de marquer les esprits.

Meryam Joobeur, déjà récompensée pour ses courts-métrages acclamés, tels que “Brotherhood”, nommé aux Oscars en 2020, s’affirme comme une voix incontournable du cinéma contemporain. Son film a également fait ses débuts mondiaux au 74ème Festival international du Film de Berlin, remportant le Bayard de la meilleure première œuvre au 39ème Festival International du Film Francophone de Namur, en Belgique.

“Who Do I Belong To” présente un casting prometteur avec des acteurs tels que Salha Nasraoui, Mohamed Hassine Grayaa et Adam Bessa. Le film raconte l’histoire d’Aïcha, une mère tunisienne dont la vie bascule lorsque ses fils partent à la guerre, mettant à l’épreuve son amour et sa détermination à protéger sa famille.

Adam Bessa à l’honneur

Le cinéma tunisien s’est également illustré par la performance remarquable d’Adam Bessa, qui a reçu le Prix de la Meilleure Interprétation Masculine pour son rôle dans “Les Fantômes” (Ghost Trail), réalisé par le Français Jonathan Millet. Ce thriller inspiré de faits réels a fait forte impression lors de sa première mondiale à Cannes, captivant le public avec une narration poignante et une interprétation magistrale. Bessa incarne Hamid, un jeune homme engagé dans une mission pour traquer des criminels de guerre syriens, confronté à son propre passé.

Le réalisateur et écrivain français Jonathan Millet (C-G) et l’acteur français Adam Bessa (C-D) arrivent pour la projection du film « Les Fantômes » (Ghost Trail) lors de la 77e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 16 mai 2024. (Photo de Sameer Al-Doumy / AFP) (Photo de SAMEER AL-DOUMY/AFP via Getty Images)

L’édition de cette année a également été le point de départ pour deux projets de films tunisiens, “Le Procès de Leila” et “Exil”, qui ont remporté des subventions au sein du programme “CineGouna Funding”. “Le Procès de Leila”, premier long-métrage de Charlie Kouka, a reçu une aide financière de 10 000 $ de Shahid, tandis qu’“Exil” a récolté un total de 25 000 $ en soutien financier et en services de production.

Avec un total de 400 000 $ de prix attribués à 21 projets de films, le festival s’est affirmé comme un véritable tremplin pour les talents émergents du cinéma arabe. L’événement a présenté une sélection impressionnante de 71 films provenant de 40 pays, dont 44% étaient réalisés par des femmes, soulignant ainsi l’engagement du festival envers la diversité et l’inclusion.

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Le festival L’Boulevard est de retour. Initialement prévu du 15 au 24 septembre, cet événement, reporté à cause du séisme, se tiendra, le temps d’une 21ème édition, du 16 au 19 novembre au stade du R.U.C à Casablanca. La révélation est faite par l’association Eac-L’Boulvart qui en annonce les couleurs.

«Une édition condensée et exigeante, précise et éclectique, qui réunit sur une même scène artistes reconnus et musiciens émergents, marocains et internationaux, pour célébrer la musique, la culture urbaine, la joie de vivre et le vivre-ensemble», détaillent les initiateurs.

Déjà, les organisateurs avaient fixé 39 groupes participants dont 5 issus de l’étranger. Ainsi, le groupe malien « Tinariwen » y est attendu aux côtés du polonais « Decapitated », ainsi que du groupe algérien « Djwawi AFrica » outre le rappeur franco-algérien Tif entre autres. De son côté, le groupe marocain « Ganga Vibes » sera de la partie. Aussi le rappeur Shobeen, les groupes Chikno, Old School, DJ Zulu Nawfel, Minerva, DIIB, Lazywall, Thrillogy, The Leila, Meteo Airlines entre autres y sont programmés. En outre, la compétition Tremplin n’est pas en reste. Elle rythmera aussi le festival. Dans le cadre de ce concours, le comité de sélection a reçu 281 dossiers de candidature, soit 236 dans la catégorie rap/hip hop, 12 dans la catégorie rock/metal et 33 dans la catégorie fusion et autres. En tout, 15 groupes et artistes ont été retenus.

 

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Conseillère du Président de la Fondation, elle réunit à chaque édition, les plus grands noms du cinéma. Rencontre avec Mélita Toscan du Plantier, la veille du grand retour du Festival International de Marrakech. 

 

  1. Comment on constitue un jury après deux ans d’arrêt et une pandémie ?

 

De la même façon qu’avant la pandémie. Nous établissons des listes de réalisateurs et acteurs pour chaque pays actualisé chaque année évidemment en fonction des personnes qui ont marqué l’année en court.Nous essayons toujours de commencer par trouver le Président en premier afin de communiquer son nom au moment ou nous contactons les membres. Sinon les personnalités nous le demandent et veulent attendre de savoir. Cela nous prends 4 à 5 mois car certaines personnes nous font attendre pour finalement décliner.

  1. Quels sont les ingrédients pour former un jury crédible ?

 

Nous le faisons par étape et comme un puzzle car nous devons équilibrer entre hommes et femmes, réalisateurs et acteurs. Nous cherchons des personnalités qui font l’actualité et qui font du cinéma. Nous ne prendrons pas des personnalités qui feraient que des séries par exemple.

 

  1. Comment s’est fait le choix de Paolo Sorrentino et quel genre de Président sera-t-il selon vous

 

Paolo Sorentino est un immense réalisateur qui a reçu de nombreux prix dont les plus prestigieux, un Oscar, un Golden Globe, un Bafta, Prix du Jury à Cannes, et un Lion d’Argent etc… Il est Européen et il est notre premier Président du Jury Italien.Il sera un Président à l’écoute, je ne crois pas qu’il soit autoritaire comme certains peuvent l’être. C’est un homme simple et trÈs agréable.

  1. Comment se pense le rendez-vous « Conversation avec » … ?

 

La formule « Conversation avec .. «  vient de Martin Scorsese car il n’aimait pas « Master class ». Ce n’est d’ailleurs pas le seul metteur en scène a nous avoir fait la réflexion. Les conversations sont de vrais échanges et nous les avons ouvert à des acteurs et des compositeurs de musique de films. Je pense que le public appréciera.

 

  1. Comment approchez-vous ces grands noms du cinéma ? Comment les convaincre ?

 

Ça ne s’apprend pas dans une école ! On me dit depuis toute petite que j’arrive toujours (ou presque) à obtenir ce que je veux… Un ami m’a même dit un jour «  Toi, tu vendrais des glaçons à des esquimaux ) Il faut que je crois fortement en ce que je veux vendre bien sur mais le Festival de Marrakech fait partie de moi, de ma vie, depuis 22 ans. Je l’ai vu naitre et je me suis battue dès la première année pour convaincre les personnalités à venir malgré les attentats du 11 septembre 15 jours avant. Aussi, depuis certains grands noms sont devenus nos ambassadeurs et parlent de nous comme Martin Scorsese, Francis Ford Coppola , James Gray, Tilda Swinton, Robert de Niro, Robert Redford etc… Il faut obtenir un oui puis les négociations commencent … ce qui prends du temps et peuvent parfois ne pas aboutir si les personnalités sont trop exigeantes.

 

  1. Quelle est la grande force du FIFM, selon vous ?

C’est un grand Festival International qui est aujourd’hui très reconnu mais qui n’a pas le stress et la frénésie de Cannes, Venise, Berlin ou Toronto. Il n’y a pas d’enjeu commercial comme dans les autres. A cannes, si un film est descendu par la presse internationale, c’est une catastrophe ensuite pour le vendre. Ici, nous montrons des premiers ou deuxièmes films . Les personnalités adorent venir à Marrakech car ils peuvent échanger avec d’autres artistes sans être entourés de publicists ou de gardes du corps.Aussi, nous n’avons jamais payé personne depuis le début, contrairement à d’autres Festivals. Cela fausse la donne et finalement les grands réalisateurs ne respectent pas un Festival qui rémunère.Jamais Cannes, Venise, Berlin, Toronto ou d’autres n’accepteraient de payer quelqu’un pour venir.

 

  1. Quel sera, selon vous, le temps fort de cette édition ? 

L’ouverture et la clôture…. Les hommages sont toujours les temps forts, les projections place Jemaa El Fna pour le public de Marrakech après presque 3 ans, Les conversations avec de grandes personnalités et les débats avec les équipes de films après les projections au Colisée.Nous espérons beaucoup de monde le soir de l’ouverture vendredi 11 sur la place Jemaa El Fna pour Ranveer Singh qui est la plus grande star indienne de sa génération. Il ira aussi au Colisée le samedi présenter un de se plus beau film. L’hommage à Farida Benlyazid sera un moment fort aussi.

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Dans « Chettah », le premier long métrage de Lotfi Ait Jaoui en compétition au Festival National du Film de Tanger, le réalisateur propose un film touchant malgré les maladresses, hommage à la danse et à Bouchaib El Bidaoui. Rencontre. 

C’est l’histoire de Rabiæ , un jeune sportif. Il est coach et fils d’un Imam très religieux. Il se voit contraint de faire équipe avec une troupe de musique populaire et danser comme Chettah (travestit en habit féminin) afin de gagner une subvention européenne
pour équiper sa modeste salle de sport et épouser sa bienaimée Jamila fille du président de la commune du village… Au casting : Abdelilah Rachid, Ben Issa El Jirari, Ayoub Abounasser, Basma Mazouzi, Abdellatif Chaouqi, Adil Louchgi, Abdelilah Amal, Sonia Okacha, Zhor Slimani et Asmaa Khamlichi.

« Lorsque j étais au lycée je passais souvent par la place Jamaa Al fana et je m arrêtais pour admirer les prestations des différents artistes de la place . À chaque fois, un moment spécial , un véritable festival quotidien qui me faisait rêver . Mais ce qui attirait mon attention et ma curiosité a l époque c’était chettah . Ce danseur déguisée en femme qui parvient à réunir beaucoup de fans .. C’est en 2003 , l’année de mes débuts dans le domaine que je me suis rapproché de ce personnage lors d un reportage avec un prod étrangère » confie le réalisateur Lotfi Ait Jaoui qui s’intéresse au danseur, à cet artiste caché par un déguisement qui danse et s’exprime malgré le jugement de la société. A la fois méprisé et adulé, le danseur est un personnage clé de la société, et de la place Jamaa El Fna.

Qui est le Chettah ?

« Ce sont généralement des hommes qui ont débarqué à Marrakech venant des villages et des villes avoisinantes pour gagner de quoi nourrir leurs familles, ils habitaient à proximité de la place avec leurs épouses et leurs enfants ce qui est étrange. Paradoxalement, ils étaient tous considérés comme homosexuels de part leur choix artistique, ce qui n’était pas toujours le cas » confirme le réalisateur qui décide de faire du sujet une comédie au lieu d’opter pour un drame. Une façon de faire passer des messages lourds plus facilement.  Un choix subtile pour cette comédie pour le moins féministe, où les femmes sont plus clairvoyantes que des hommes fermés et têtus. « Ma mère et mes tantes vivaient avec Bouchaib El-Baidawi Celui qui apportait la joie aux familles marocaines loin de l’extrémisme et du fanatisme » renchéri le réalisateur qui a su faire passer des messages importants dans son film.

 

Un réalisateur « modeste »

C’est tout du moins comment Lotfi Ait Jaoui se décrit. « Je suis un réalisateur modeste ولد الشعب du peuple. J’ai travaillé pendant près de vingt ans dans le domaine de l’audiovisuel, assistant réal pour des projets internationaux. Je veux faire entendre la voix du peuple , Je veux combattre les préjugés! » confie le jeune réalisateur qui auto produit son film. « J’ai rencontré le producteur et nous nous sommes mis d’accord pour faire exister ce travail. Une idée du Feu Hassan Lotfi Fota. .Nous avons travaillé avec le scénariste Youssef Ait Mansour, qui a posé les premières briques, puis nous avons continué avec le second scénariste Mehdi Aboubi de l’Ecole Supérieure de l’Audiovisuel de Marrakech, ESAVv ».

 

Une oeuvre d’une belle sincérité qui bouscule les tabous et remet la danse à sa place. Dans le coeur des gens qui l’aiment. Le film en compétition porte de belles valeurs et balayent les préjugés et toutes ces idées reçus installées par l’extrémisme. Un film qui fait du bien.

 

 

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De Marrakech à Dakhla, Oasis Festival dévoile un line-up qui ferait rougir les festivals de musique electro dans le monde. Plus intimiste et plus dans la qualité, la nouvelle édition du festival qui se déroule du 23 au 24 septembre, promet de belles surprises et des sensations à part. 

 

 Agoria, Anja Schneider et Myd, AMVN, Capra, Wahm et Yasmean, Âme, Amine K, Jyoty, KiNK, Lakuti, Mind Against et Tama Sumo, l’édition  Into the Wild, qui se déroulera les 23 et 24 septembre à Dakhla a comme un supplément d’âme et de musique.  « Into The Wild est un nouveau concept de festival à dimension humaine derrière lequel se trouve l’équipe du Oasis Festival. Ce concept vous invite à découvrir les destinations marocaines les plus intrigantes à travers la musique, la gastronomie et le bien-être. La première édition de ce festival itinérant se déroulera dans la splendide cité côtière de Dakhla, où le Sahara rencontre l’océan. Avec ses paysages à couper le souffle parmi les plus beaux du Maroc, la vibrante Dakhla est le lieu ultime pour vous accueillir au cœur de cette expérience culturelle immersive ».

Dans l’intime et la force des dunes

La très intimiste scène principale du festival accueillera une sélection d’invités de classe mondiale, DJs et live acts internationaux confirmés et meilleurs représentants de la scène musicale électronique marocaine. Le premier jour du festival permettra de découvrir en live la techno lumineuse du sorcier bulgare KiNK, ainsi que des DJ sets signés de l’artiste multidisciplinaire hexagonal Agoria, du très prisé duo techno italien Mind Against et de la productrice et DJ allemande Anja Schneider, tête pensante du label Sous Music. Les talents locaux seront également bien représentés, avec le live duo basé à Paris WAHM, producteur de Casablanca AMVN et de la nouvelle pépite Capra.

Le samedi apportera son lot de nouvelles opportunités de danser sous le soleil ou les étoiles, puisque les beats vous accompagneront en journée et dans la nuit. On trouvera ainsi parmi les convives : Âme, figure de proue du label Innervisions ; le producteur français de house du moment, Myd ; un back to back à ne pas manquer entre les résidents du Berghain et du Panorama Bar Tama Sumo et Lakuti ; et l’éclectique selector de Rinse FM, la Londonienne Jyoty. Les grooves locaux ne seront pas en reste avec la réputée DJ Yasmean de Casablanca et l’un des meilleurs ambassadeurs de la musique électronique marocaine, à savoir Amine K, dont le set de clôture s’annonce déjà comme la touche épique finale à ces deux jours de festivités.

Un festival à dimension humaine, avec des activités convenant à toutes les humeurs

Into The Wild est aussi une occasion inégalable de partir à la découverte des plus grands talents culinaires marocains, avec des menus exceptionnels concoctés par les meilleurs chefs du pays. Vous pourrez ainsi apprécier des menus gastronomiques spécialement créés par Aniss Meski, du très novateur restaurant Mouton Noir à Marrakech, et par la chef Yasmina Ksikes de Lalla Mina à Los Angeles. Vous pourrez encore comprendre pourquoi Dakhla est la très réputée capitale de l’huître au Maroc après avoir fait une halte au Bar à Huîtres du festival, agrémenter vos petites faims de délicieux assortiments de plats riches en saveurs auprès de notre sélection de stands de street food, et étancher vos petites soifs d’un éventail de cocktails plus surprenants les uns que les autres au bar Baromètre.

Après une longue nuit sur le dancefloor, le programme bien-être du festival aura pour mission de vous remettre sur pieds dans un esprit relaxant, qui veillera à reconnecter votre corps et votre esprit à la beauté des paysages environnants. Rien de tel en effet pour se recharger en énergie positive qu’une séance de yoga en plein air avec des vues spectaculaires sur Dakhla et ses alentours. Vous pourrez également vous immerger dans l’expérience thérapeutique de guérison par le son avec le Pyradym – un instrument physioacoustique spécialement conçu pour générer des vibrations et des sons bienfaisants – ou vous reposer au bord de la piscine. Vous avez besoin de plus d’aventures ? Pas de problème. Vous pourrez également embarquer sur un bateau d’excursion pour partir à la découverte de la magnifique région côtière de Dakhla ou opter pour des activités plus sportives, comme le kitesurf ou le quad.

Avec en toile de fond le célèbre lagon central, le Dakhla Club sera le cœur des festivités d’Into The Wild 2022. Situé sur l’un des plus beaux spots de la région, ce resort confortable est l’endroit idéal pour couper avec les aléas du quotidien et se laisser transporter par le charme du lagon aux eaux turquoises et l’ocre des paysages désertiques qui vous entourent. Plusieurs packages séjours-hôtel sont disponibles, avec de très chics et discrets bungalows de plage pour les aventuriers Into The Wild qui ne voudront rien rater.

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La 22ème édition du Festival National du Film de Tanger a mis en évidence des grandes actrices et un talent au féminin. Dans cette édition, les réalisateurs ont misé sur des rôles féminins forts portés par des actrices touchantes. 

 

Meryem Zaimi : rôle de transformation

Pour camper le rôle de la militante, écrivaine et sociologique qui a marqué le Maroc et le Monde par ses écrits et sa pensée, l’actrice s’est donné les moyens. Elle avoue être passée par la case chirurgie en se faisant des injections quitte à risquer de ne jamais retrouver son visage d’avant. Elle n’a pas hésité à se raser les sourcils pour ressembler au plus près à Fatima Mernissi .Un véritable rôle de composition qui évolue dans le temps où Meryem Zaimi donne du corps et de l’âme à un personnage qui habite en elle. Dans ce film personnel de Abderahmane Tazi, l’actrice confirmé a révélé une autre facette d’elle.

Mouna R’Miki, rôle psychologique

Pour le rôle de Rania, le nouveau personnage du premier film d’un Driss Roukh ambitieux derrière les caméras, Mouna R’Miki offre au public un personnage nuancé et un jeu profond et juste. Dans le rôle de cette femme qui vit entre le rêve et la réalité, le mensonge et la vérité, l’actrice qui a fait ses armes au Conservatoire Stella Adler de New York, n’a pas hésité à prendre des risques pour le rôle, dans le froid de Ifrane où elle réalise toutes les cascades toute seule. les scènes de nuit sont un vrai challenge que l’actrice relève avec brio car elle joue avec tout son être.  La comédienne viscérale a su donner de la consistance à un rôle loin d’être facile. Un jeu multidimensionnel entre la folie et l’ivresse, où elle donne un sens a chaque plan et de la force à chaque séquence. Une mission difficile puisque tout le film repose sur ses épaules. Un film qu’elle sauve dignement.  Dans « Jrada Malha » du réalisateur acteur, une comédienne au supplément d’âme et d’être est née, probablement primée à la fin du festival comme meilleure performance féminine…

 

Noufissa Benchehida , rôle physique

L’actrice livre une performance convaincante dans le dernier film de Brahim Chkiri , « Come back », où elle incarne Batoul, une mère courage qui fera tout pour sauver son fils des méandres de l’extrémisme et de Daech. Quitte à aller en Syrie le chercher. Un rôle physique où l’actrice a tout donné : « Toutes les scènes du film étaient plus difficiles les unes que les autres, chacune tirait l’autre vers elle, et c’est ça qui fait une histoire. Mais la plus dur émotionnellement, c’est au moment où elle découvre que son fils est parti pour s’enrôler dans les rangs de DAECH en Syrie. Ça a sonné la fin de sa vie. C’était partir chercher son fils ou mourir, ou bien ne rien faire et mourir. Elle a choisi de partir, j’aurai choisi de partir aussi » confie la comédienne. 

 

Hanaa Bouab, rôle poétique

L’actrice , chanteuse et guitariste Hanaa Bouab a révélé l’étendu de son talent dans le dernier film de Jamal Souisi : Morjana. L’histoire d’une cantatrice qui veut reprendre Carmen au Maroc après avoir vécu en France et qui perd l’amour de sa vie en route. L’actrice qui est chanteuse dans la vie et qui s’épanouit au théâtre dans des projets comme les 1001 Nuits joué pendant plusieurs mois au Théâtre de l’Odéon, a rejoint les cours Florent avant d’être l’heureuse élue du réalisateur marocain pour camper le rôle titre de son film. Une comédienne et artiste complète qui a beaucoup à donner … Talent à suivre !

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La nouvelle vient de tomber. Le Président de la 19ème édition du Festival International de Marrakech (FIFM) prévue du 11 au 19 novembre n’est autre que le réalisateur oscarisé touché par la grâce et la « Main de Dieu » : Paolo Sorrentino.

Le Festival International du Film de Marrakech revient après deux années blanches de pandémie et il revient fort. Le Président du Jury qui décernera l’Étoile d’or à l’un des 14 premiers et seconds longs métrages de la compétition internationale est un réalisateur et scénariste de talent.  Son cinéma est riche et sophistiqué, ses personnages sont toujours aussi originaux que touchants et ses messages sont clairs toujours autour de l’amour , du pouvoir , de la religion et de la politique. Il a son actif une dizaine de films et séries. “Le Festival de Marrakech est pour moi le lieu où s’est réalisé le rêve de regarder de nombreux films avec Martin Scorsese, et passer des journées entières à parler de cinéma avec lui, et d’autres collègues si talentueux. Revenir cette année en tant que président du jury est un honneur. Je crois, je veux croire, que les cinémas vont se remplir à nouveau et je suis certain que beaucoup de beaux films vont sortir prochainement. Être témoin de ce renouveau depuis un lieu aussi symbolique, découvrir le cinéma de demain d’un point de vue culturel et géographique aussi intéressant sera un cadeau supplémentaire” affirme -t-il dans une déclaration officielle.

 

« “Le Festival de Marrakech est pour moi le lieu où s’est réalisé le rêve de regarder de nombreux films avec Martin Scorsese »

Cinéaste de l’ordre dans le désordre d’une réalité

Le réalisateur de « Il Divo » et  » La Grande Bellezza » est né à Naples en 1970. Il fait partie de ces réalisateurs qui sont remarqués dès le premier long puisque L’uomo in più (L’homme en plus) est d’emblée sélectionné à la Mostra de Venise en 2001. C’est le début d’une grande histoire d’amour avec le cinéma . Ses six films suivants sont sélectionnés en compétition officielle au Festival de Cannes : Le conseguenze dell’amore (Les conséquences de l’amour, 2004) ; L’amico di famiglia (L’ami de la famille,2006) ; Il Divo (2008), qui remporte le Prix du Jury ; This must be the place (2011), tourné aux États – Unis avec Sean Penn et Frances McDormand ; La Grande Bellezza (2013) qui remporte l’Oscar et le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère ; et Youth (2015) – La giovinezza qui réunit Michael Caine, Harvey Keitel, Rachel Weisz, Paul Dano et Jane Fonda. Le film reçoit 3 European Film Awards, 1 nomination aux Oscars et 2 nominations aux Golden Globes. En 2016, The Young Pope, sa première série télévisée, reçoit 1 nomination aux Golden Globes et 2 nominations aux Emmy Awards. En 2018, son huitième film, Loro (Silvio et les autres) est sélectionné au Festival de Toronto. En 2019, Sorrentino réalise la série télévisée The New Pope avec Jude Law et John Malkovich. En 2021, È stata la mano di Dio (La Main de Dieu) est présenté à la Mostra de Venise et remporte le Grand Prix du Jury. Le film a également reçu une nomination aux Oscars et une nomination aux Golden Globes. Probablement le film le plus touchant et le plus intimiste d’un réalisateur à la nostalgie gracieuse.

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Après deux années de pandémie, L’Boulevard revient du 23 septembre au 02 octobre au Stade du R.U.C à Casablanca. Au programme : Concerts live, compétition Tremplin, cirque, danse, ateliers, formation, souk associatif, urbain et musical, cosplay…Une piqure de culture et un tourbillon musical qui fera du bien aux mélomanes. 

 

Le programme de L’Boulevard vient de tomber ! Et il est surprenant. Pour ses 20 ans, le festival le plus urbain et le plus stylé de la place rend hommage aux artistes marocains, de la nouvelle scène aux Copains d’abord.

 

UNE PROGRAMMATION ESSENTIELLEMENT MAROCAINE

Tout en étant ouverte sur le monde. Pour ses 20 ans, le festival revient sur une histoire hors norme, un évènement qui a marqué la scène et a fait émerger des carrières et des inspirations. Au programme :DJ KEY, ABDUH, VARGAS, KHTEK, DEEP SCAR, HAOUSSA,  BAZOGA, MIZANE, HASBA Groove, RIBAB FUSION, IGUIDR, L’MORPHINE, DOLLYPRAN, LMOUTCHOU , ELGRANDE TOTO, HOLD THE BREATH, BETWEENATNA, JUBANTOUJA, HOBA HOBA SPIRIT pour remettre les choses en place. Et une ouverture vers le monde avec ARKA’N ASRAFOKOR du Togo, VADER de Pologne, L’ENTOURLOOP de France,  ALBOROSIE & SHENGEN CLAN, Reggae venu d’Italie et de Jamaïque.

« Avec cette édition, la nostalgie pointe son nez comme un terrain glissant, une envie de regarder en arrière et de s’arrêter sur le chemin parcouru. D’honorer le travail accompli, les barrières franchies, les talents révélés et l’envie de faire mieux, encore et toujours. Accompagner les mutations et les libérations, continuer de s’émerveiller des rencontres et des rassemblements créés autour de ce festival et de cette association, malgré les épreuves, les bobos du corps et les acouphènes » confie, dans un édito les co-directeurs de l’association EAC-L’BOULVART : Mohamed Merhari et Hicham Bahou. Depuis les concerts de  Moussa Bnou Noussair, le festival a grandi, il a pris du corps et de l’âme et continue à donner la part belle à toute une génération, à donner l’espoir d’une carrière à une jeunesse en quête de liberté.

 

II ETAIT UNE FOIS, LE TREMPLIN…

Il en a révélé des groupes ce tremplin. Il continue. Du 23 au 25 septembre, en début de festival, place à la force créative. Une vingtaine de groupes et d’artistes, préalablement sélectionnés par un jury composé de musiciens et de professionnels de la musique, qui écoutent les maquettes et étudient les candidatures reçues dans les catégories rap/hip hop, rock/metal et fusion/autres musiques actuelles pour en tirer la sève : créativité, qualité, originalité.L’appel à candidatures du Tremplin permet chaque année de prendre le pouls de la jeune scène musicale et d’avoir une photographie d’ensemble de ce qui s’y crée. Pour cette 20e édition, le comité a reçu un total de 273 dossiers : 220 candidatures en rap/hip hop, 14 en rock/metal, et 39 en fusion et autres musiques actuelles. Le choix final du jury, réuni le week-end du 13 et 14 août 2022, s’est porté sur 17 groupes et artistes : 9 groupes dans la première catégorie, 4 dans la deuxième et 4 dans la troisième.Trois jours durant, les musiciens en herbe donneront le meilleur d’eux-mêmes sur la grande scène du R.U.C., face à un public qui ne les connaît pas encore et à un jury qui primera deux groupes ou artistes par catégorie, les aidant ainsi à passer d’une pratique en amateur à une véritable professionnalisation de leur musique.Venus d’El Jadida, Oujda, Khmisset, Marrakech, Guercif, Safi, Kenitra, Fès, Rabat et Casablanca, les 17 groupes retenus performeront leurs compositions originales du 23 au 25 septembre. Il n’en restera que six, soit deux gagnants par catégorie, que l’audience pourra retrouver du 30 septembre au 2 octobre, puisque les lauréats se produiront en première partie des têtes d’affiche programmées lors du second week-end de L’Boulevard. Les groupes sélectionnés :  La rappeuse Minerva de Rabat dans la compétition rap/hip hop de cette 20e édition,  XXXRays de Casablanca aux 62K abonnés sur Instagram, Hero de Casablanca produit par Draganov, Mirv & Gustavo de Oujda, Sigou de Marrakech, Hollycore de Guercif , Lee Browz de Fès, Small Naar de Casablanca, L’Free Man de Safi. Côté Rock Métal : The Grunge Garage de Casablanca, Post Kaskrot de Rabat, Aghroomers de Rabat, Teltach de Marrakech. Et en Fusion, il s’agira de faire connaissance avec Kamar Mansour d’El Jadida, Saad X Meryem de Casablanca, Ghaya de Kenitra, Khmissa de Khemisset.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le Moga Festival dévoile la deuxième partie de son line up. Un rendez-vous culte pour les mélomanes et les épicuriens qui retrouvent leur festival du 28 septembre au 2 octobre. 

Francesco Del Garda in the HOUSE

Il fait partie du line up qui comprend déjà des noms comme John Talabot ,Moullinex, Alyssa & Gia, Parallells, Habibi Funk, viennent compléter le line up de cette édition 2022 qui comporte déjà Polo & Pan, Acid Arab, Sébastien Léger, CC:DISCO!, DJ Python, Jimi JulesPetre Inspirescu, Lee Burridge, DJ Tennis, Soichi Terada et bien d’autres. Passionné de musique depuis 16 ans, le DJ pointu fait l’unanimité quand d’autres séparent. Il est capable de fédérer les fans de Deep et les fans de House sans sourciller. Ses sélections sont toujours originales , il a goût prononcé pour les trouvailles et les morceaux dénichés de nul part, et surtout ses productions sont habités par une énergie à part et un supplément d’âme d’autre fois.

Il était une fois le Moga

MOGA est né en 2016 à Essaouira, ancienne Mogador. Après 3 éditions marocaines qui ont marqué les esprits et deux éditions exportées à Caparica au Portugal, MOGA fait son grand retour au Maroc du 28 septembre au 2 octobre 2022. Au programme 5 jours de danse, musique, food et découvertes au cœur de la perle de l’Atlantique.Bastion des hippies dans les années 60 qui retrouve aujourd’hui sa ferveur en attirant les digital nomads et amateurs de surfs et yoga du monde entier, Essaouira s’est naturellement imposé en 2016 pour la création de MOGA. Un “Boutique festival” né en 2016 avec l’expérience au centre du concept. La musique, avec une programmation qui mélange avant-garde de la scène internationale et locale dans un style allant de la disco à la house music, mixant sonorités orientales et exotiques au tempo deep et hypnotique de la musique club. Alliée à la découverte et au bien-être.En plus de la programmation musicale, MOGA travaille avec les acteurs locaux pour promouvoir la destination et le style de vie Souiri au travers d’événements en accès libre : découvertes culinaires, cours de yoga, soirées d’ouverture gratuite dans la Médina, brunches, masterclasses…

 Festival en deux fois

Le festival s’organise en deux parties : les 28 et 29 septembre MOGA OFF en accès libre dans toute la ville:  open parties, art, wellness, food, talks… dont le programme sera révélé prochainement. Les 30 septembre, 1er et 2 octobre, MOGA IN au SOFITEL Essaouira Mogador Golf & Spa, de 13h jusqu’au milieu de la nuit, ou les festivaliers profiteront de la piscine panoramique entourée d’un jardin d’oliviers et de la programmation qui accueille cette année plus de 50 artistes sur 5 scènes au sein de la propriété. Des cours de yoga et un marché de créateurs “souk” feront également partie du programme du weekend.

 

 

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