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Johnny Depp, éternel charmeur et icône du cinéma, a illuminé Djeddah lors du Red Sea International Film Festival. Avec son charisme intact et une aura toujours fascinante, il a captivé l’objectif lors d’un photocall pour son dernier projet, Modì, Three Days on the Wing of Madness. Ce film, qu’il réalise, plonge dans la vie tourmentée du peintre Amedeo Modigliani. Une apparition qui rappelle que, même après des années mouvementées, Johnny Depp reste une légende incontestée, prête à marquer de nouveaux chapitres dans l’histoire du cinéma.

DJEDDAH, ARABIE SAOUDITE – 12 DÉCEMBRE : Stephen Deuters, Johnny Depp, Riccardo Scamarcio, Sam Sarkar et Jason Forman posent lors d’un photocall pour le film Modì, Three Days on the Wing of Madness au Red Sea International Film Festival 2024, le 12 décembre 2024, à Djeddah, Arabie Saoudite. (Photo de Tim P. Whitby/Getty Images pour le Red Sea International Film Festival)

Cette apparition marque un nouveau chapitre dans la carrière de Depp, qui a traversé des années mouvementées. Depuis son premier rôle marquant dans Edward aux mains d’argent, il a bâti une carrière impressionnante, devenant l’un des acteurs les plus polyvalents et charismatiques de sa génération. Mais les dernières années n’ont pas été de tout repos pour l’artiste. Entre des batailles juridiques très médiatisées avec son ex-femme Amber Heard et une pause dans sa carrière hollywoodienne, Depp a trouvé refuge et renouveau dans des projets plus intimes et européens.

DJEDDAH, ARABIE SAOUDITE – 12 DÉCEMBRE : Johnny Depp assiste à la projection de Modì, Three Days on the Wing of Madness au Red Sea International Film Festival 2024, le 12 décembre 2024, à Djeddah, Arabie Saoudite. (Photo de Daniele Venturelli/Getty Images pour le Red Sea International Film Festival)

En 2023, il a fait un retour remarqué avec Jeanne du Barry, où il interprète Louis XV, un rôle qui l’a rapproché du cinéma français et des festivals européens. Sa performance a été largement saluée, marquant un tournant dans sa carrière après une période difficile.À Djeddah, Depp semblait revigoré, incarnant avec son style unique une élégance qui n’appartient qu’à lui. Son charme magnétique et sa passion pour les arts continuent de captiver, et Modì s’annonce comme une nouvelle preuve de son talent et de sa sensibilité artistique. Ce retour, sur un tapis rouge aussi prestigieux, réaffirme que Johnny Depp reste une légende vivante du cinéma.

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Cette année, le Red Sea International Film Festival, offre une plateforme d’excellence pour le cinéma mondial. Parmi les œuvres qui suscitent l’enthousiasme, deux films marocains se distinguent et témoignent de la richesse et de la diversité du septième art du royaume : Chikha de Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji et Land of God de Imad Benomar. Ces deux productions représentent non seulement la créativité des cinéastes marocains, mais aussi une ouverture vers des histoires universelles, ancrées dans les réalités sociales et culturelles du Maroc, tout en invitant à la réflexion.

« Chikha » : entre tradition et modernité

Chikha, réalisé par Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji, raconte l’histoire de Fatine, 17 ans, brillante élève qui rêve d’étudier à l’université. Mais son avenir se heurte à son rôle de chanteuse dans la troupe familiale, où sa mère est une chikha, figure emblématique de la musique aita. Face à son petit ami Youssef, qui veut la contrôler, Fatine doit choisir entre sa liberté et les attentes familiales.


« Land of God » : une comédie noire audacieuse

À l’opposé de Chikha, Land of God, réalisé par Imad Benomar, plonge les spectateurs dans une comédie noire aussi absurde que percutante.Malika, frustrée par son rôle de conductrice d’un camion en panne, doit livrer deux cercueils à des familles en deuil. Son compagnon, Hassan, censé gérer la paperasse, révèle qu’il a échangé les cercueils et les familles reçoivent les mauvais corps. Avec leur stagiaire inutile, ils doivent maintenant gérer ce fiasco, entre la satisfaction des vivants et la dignité des morts.


L’inclusion de ces deux films marocains dans la programmation du Red Sea International Film Festival 2024 démontre non seulement la diversité et la qualité du cinéma du Maroc, mais aussi l’importance croissante de la culture marocaine sur la scène cinématographique internationale. Ce festival, un véritable carrefour des cultures et des talents, met en lumière des récits qui abordent des thématiques universelles tout en restant profondément ancrés dans leurs contextes locaux. En célébrant des histoires venues du Maroc, le festival honore la richesse de la culture arabe et de la région MENA.

Le Maroc, avec son cinéma toujours plus audacieux et innovant, trouve au Red Sea Film Festival une occasion en or pour se faire entendre au niveau international, attirant l’attention sur la puissance de ses récits, de ses talents et de ses visions. Les films Chikha et Land of God sont deux exemples frappants de la manière dont le cinéma marocain peut jouer un rôle important dans le dialogue interculturel, tout en suscitant des réflexions profondes sur l’évolution des sociétés arabes.

La rédaction de HOLA MAROC souhaite tout le succès possible à ces talentueux réalisateurs marocains, Ayoub Layoussifi, Zahoua Raji et Imad Benomar. En espérant les voir briller sur la scène internationale et porter fièrement le cinéma marocain à de nouveaux sommets !

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Voilà enfin venu le week end des Oscars 2022. La grande soirée des Oscars se prépare à ouvrir son rideau pour une édition importante du vrai grand retour de la messe du cinéma américain. Voici le cru des films de cette année en attendant de scruter les robes dans la nuit de dimanche à lundi.

Oscar du meilleur film

  • « The Power of the Dog »
  • « West Side Story »
  • « Belfast »
  • « CODA »
  • « Don’t Look Up: Déni cosmique »
  • « Drive My Car »
  • « Dune »
  • « La Méthode Williams »
  • « Licorice Pizza »
  • « Nightmare Alley »

Oscar du meilleur réalisateur

  • Kenneth Branagh, « Belfast »
  • Ryusuke Hamaguchi, « Drive My Car »
  • Paul Thomas Anderson, « Licorice Pizza »
  • Jane Campion, « The Power of the Dog »
  • Steven Spielberg, « West Side Story »

Oscar de la meilleur actrice

  • Jessica Chastain, pour « Dans les yeux de Tammy Faye »
  • Olivia Colman, dans « The Lost Daughter »
  • Penelope Cruz, dans « Madres Paralelas »
  • Nicole Kidman, dans « Being the Ricardos »
  • Kristen Stewart, dans « Spencer »

Oscar du meilleur acteur

  • Javier Bardem, « Being the Ricardos »
  • Benedict Cumberbatch, « The Power of the Dog »
  • Andrew Garfield, « Tick, tick…BOOM! »
  • Will Smith, « La Méthode Williams »
  • Denzel Washington, « The Tragedy of Macbeth »
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La sélection de la 28e édition des Semaines du film européen qui a lieu à Marrakech, Casablanca, Rabat et Agadir du 24 novembre au 10 décembre, est composée cette année encore de films signés par des auteurs de prestige ou en devenir qui se sont distingués dans les plus grands festivals du monde.

La sélection contient 8 longs métrages européens ainsi que 4 courts métrages du Sud de la Méditerranée. Grâce au système des co–productions, plus d’une vingtaine de pays sont représentés cette année dont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Croatie, l’Espagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays – Bas, la Pologne, la République Tchèque, la Roumanie et la Suède ; et pour le Sud de la Méditerranée : l’Egypte, le Liban et le Maroc.

Initiative de l’Union européenne au Maroc qui aspire à faire découvrir au public marocain de grands succès européens à travers le regard de cinéastes de renom sur une Europe de diversité, les Semaines du film européen sont organisées depuis 1991 par l’Union européenne au Maroc en collaboration avec les ambassades et instituts culturels des Etats membres de l’UE», a rappelé la même source. Cet événement est organisé en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication et le Centre cinématographique marocain, l’Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech, le cinéma Le Colisée (Marrakech), le cinéma Rif (Casablanca), le cinéma Renaissance (Rabat) et la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Services Souss Massa (Agadir).

2021 est une année particulière pour les femmes au cinéma qui marque un tournant symbolique fort. On a vu de plus en plus de films centrés sur des femmes et les plus importantes récompenses cinématographiques – Oscar du meilleur film, Palme d’or du festival de Cannes, Lion d’or du festival de Venise – ont été attribuées à des réalisatrices pour des films dont les personnages principaux sont des femmes.

La programmation des Semaines du film européen s’inscrit donc cette année dans cette tendance avec des films qui sont pour la plupart des portraits de femmes ou qui font la part belle à des personnages féminins.

Des femmes fortes et vulnérables, luttant et s’affirmant comme dans le puissant « Madres paralelas » du grand Pedro Almodovar, qui a placé les femmes au cœur de son œuvre. Ou dans l’hypnotique et intriguant « Murina » de la réalisatrice croate Antoneta Alamat Kusijanovic, récompensé par la Caméra d’or à Cannes, qui met en scène une adolescente lors d’un été révélateur.

Les actrices brillent dans cette sélection à travers des interprétations parmi les plus marquantes de l’année : outre Penélope Cruz qui a obtenu le prix d’interprétation à Venise pour « Madres paralelas », signalons l’excellente Noomi Rapace dans le film fantastique « Lamb » réalisé par Valdimar Jóhansson, Léa Seydoux dont la critique internationale a salué la performance dans « France » de Bruno Dumont, Jasna Duricic qui porte « La voix d’Aïda » de Jasmila Zbanic avec conviction et justesse, Leila Bekhti qui offre une interprétation toute en subtilité et en retenue dans « Les intranquilles » de Joachim Lafosse ou encore la jeune Swamy Rotolo, révélation de « A Chiara » de Jonas Carpignano.

Et c’est encore un personnage principal féminin qu’on retrouvera dans « Fritzi », film d’animation destiné aux plus jeunes qui sera programmé les dimanches en matinée dans les 4 villes. C’est la nouveauté introduite cette année, parce qu’il est plus que jamais important de faire découvrir le cinéma sur grand écran aux plus petits et de construire le public de demain.

Dans son court – métrage A Sunny Day, Faouzi Bensaidi évoque la question urgente du changement climatique et signe une œuvre poétique et prémonitoire. I am afraid to forget your face de Sameh Alaa est un petit chef – d’œuvre, récompensé par la Palme d’or du court – métrage en 2020. Enfin, le programme court présentera Sukar de Ilias El Faris et 3 centimeters de Lara Zeidan qui sont des variations pop sur la jeunesse.

La programmation des long-métrages inclut les films suivants : Madres Paralelas de Pedro Almodovar (2021, Espagne) ; Murina de Antoneta Alamat Kusijanović (2021, Croatie) ; Les Intranquilles de Joachim Lafosse (2021, Belgique, France) ; France de Bruno Dumont (2021, France) ; Fritzi de Ralf Kukula et Matthias Bruhn (2019, Allemagne, Luxembourg, Belgique, Tchèque) ; La voix d’Aïda de Jasmila Žbanić (2020, Bosnie, Allemagne, France, Autriche, Roumanie, Pays – Bas, Pologne, Norvège, Turquie) ; Lamb de Valdimar Jóhansson (2021, Islande, Suède, Pologne) ; A Chiara de Jonas Carpignano (2021, Italie).

Par villes, les Semaines du film européen se tiendront aux dates suivantes :

  • Marrakech : du 24 novembre au 1er décembre au cinéma Le Colisée (séance à 19h);
  • Casablanca : du 26 novembre au 03 décembre au cinéma Rif (séance à 20h);
  • Rabat : du 29 novembre au 6 décembre au cinéma Renaissance (deux séances par jour : 18h et 20h30);
  • Agadir : du 3 au 10 décembre à la Chambre de Commerce et des Service Souss-Massa (séance à 19h).

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À deux mois des Oscars, les Golden Globes ont déroulé le temps d’une soirée enivrante et sans champagne, un tapis rouge virtuel en distanciel majoritairement, dans un espace temps qui a presque confondu les fuseaux horaires et joint les deux rives américaines. L’Est et l’Ouest se relient comme par magie par deux femmes, une à New York et une à Beverly Hills. Tina Fey et Amy Poehler qui récidivent pour la présentation et l’animation de la messe américaine qui annonce les prix cinéma dans les USA et dans le monde.

L’ère Biden plane sur l’Amérique après seulement un mois de son investiture. Hollywood semble avoir récupéré son aura de terre de cinéma d’esprit, engagée et mobilisée pour les grandes causes de la planète avec une première messe de cinéma américain, triomphale de symboles et de messages. Les femmes étaient à l’honneur royalement, la diversité ethnique largement en marche avec une très bonne représentation des noirs et une réalisatrice d’origine asiatique primée, les hommages ont mis en évidence des célébrités dont la carrière est une histoire d’engagements et de combats.   

APRÈS #METOO LES GOLDEN GLOBES FONT LEUR #ATHOME

Après les robes noirs des Golden Globes de 2017, où toutes les stars avaient arboré look en soutien à la campagne #metoo, place aux pyjamas de 2021 ou presque. En tous les cas, le monde n’aura jamais autant vu de stars du petit et du grand écran, lovés chez eux en famille, rivés sur leurs écrans. L’émotion fut forcément plus grandes pour eux de se voir primés et récompensés pour certains d’entre eux, au milieu de leur petite famille. Comme pour le japonais avec sa fille, Marc Ruffalo recevant son Globe de meilleur acteur dans une mini série « I Know this Much is True » et livrant, ému, un discours très fort qui vaut bien des discours pour l’égalité hommes/femmes ou le harcèlement sexuel et violences contre les femmes : « Plus on découvre l’autre plus on guérit » l’acteur faisant référence à son rôle si complexe incarnant des jumeaux. «Nous avons une mère mourante, tout comme la mère dans notre histoire. Elle est la Terre Mère. Et nous devons trouver l’équilibre avec elle et l’honorer. Et elle guérira aussi », poursuit l’acteur-producteur « tournons la page sur le passé cruel de cette nation. La bonne nouvelle est que l’inclusion, la justice et le souci de la Terre Mère éclatent partout. La lumière divine de la décence perce la hideuse tempête sombre que nous avons traversée. Nous sommes ceux que nous attendions, alors agissons ». #athome le monde pouvait vibrer d’émotion avec autant de lumière sur les acteurs noirs, outre Chadwick Boseman, le britannique Daniel Kaluuya pour son second rôle dans « Judas and the Black Messiah », Andra Day pour « Billie Holiday » et John Boyega pour « Small Axe ».

La scène virtuelle et sans public du Beverly Hotel à Beverly Hills en Californie

UNE SCÈNE DE COVID

D’un côté, la salle Rainbow à New York avec Tina et très peu d’invités et de l’autre, celle du Beverly Hotel à Beverly Hills avec Amy. Sobrement apprêtées malgré quelques changements de tenues en quatre heures de cérémonies, la brune aussi bien que la blonde étaient tristement drôles pour des humoristes habituées au public, à la scène, à l’interaction immédiate. Et pourtant rien ne manquait, lumières, décors et tribune somptueuse du côté californien, mais à voir les quelques tables disposées gentiment autour de la scène, quoique recouvertes de nappes dorées, donnent à méditer la mélancolie qui gagne le monde à cause de l’arrêt de la culture, la fermeture des théâtres et des cinémas.

DES FEMMES POUR LE TALENT

Si les deux charmantes humoristes américaines, Tina Fey et Amy Poehler, ont embarqué les américains et toute la planète dans un voyage astral merveilleux de remise de prix cinéma, trois réalisatrices concourraient pour ces Globes si spécial de l’ère covid, contre seulement deux hommes. David Fincher et Aaron Sorkin face à Emerald Fennel, Regina King et Chloe Zhao. Et c’est cette dernière qui a raflé la mise avec son film « Nomadland ». Anya Taylor-Joy à seulement 24 ans, Meilleure actrice dans une minisérie « Le Jeu de la Dame », incarne Beth Harmon, une femme forte, joueuse d’échecs qui évolue dans un monde très masculin. L’argentino-américano-britannique a reçu à distance, dans sa robe sculpturale signée Dior et sa manucure hymne aux jeux d’échecs, sa toute première statuette. 

DES ROBES MAISON

Que ce soit pour les nommés et surtout pour les remettants, les robes était au rendez-vous sans tapis rouge, ni défilé. Commençons par celles qui n’étaient pas présentes en chair et en os et par les pastels joyeux de la robe d’Elle Fanning, en soie fluide et vert d’eau, aussi fragile que sa maitresse, qu’elle arbore telle une caresse, signée Gucci. On ne peut dire autant pour la robe Louis Vuitton de Kate Hudson tout simplement taillée pour un cocktail, en apparence mais qui aurait nécessité 190 heures de travail, 4000 sequins tout autant de perles et 2000 cristaux. Passons au feu de la passion avec nulle autre que la piquante Salma Hayek. La mexicaine, en remettante, était présente sur scène dans un fourreau renversant rouge flamboyant, cheveux délicatement noués en demi-queue de cheval. Le jaune aussi a fait sensation sur le dos de Jamie Lee Curtis. L’actrice de 62 ans arborait une longue robe de soirée jaune poussin, en satin signée Alex Perry, manches ballon, et décolleté pigeonnant. Une toilette vitaminée qui a inspiré les internautes à faire référence à une ancienne pub de l’actrice américaine pour Activia, et à se donner à coeur joie à simuler des parodies plutôt sympathiques. La robe de la star de la soirée était tout aussi distinguée que la série et son héroïne. L’actrice Emma Corin, loin de la scène, s’est affichée dans une robe Miu Miu et des bijoux Cartier pour dire « Thanks you ». La délicieuse Rosamund Pike a raflé le Globe de Meilleure actrice dans une comédie pour « Care A Lot ». Sa robe de podium même virtuel est à son image drôle et brillante, rouge éclatant tout en tulle et jupon imposant avec ses rangers aux pieds. On aura tout de même vu des pyjamas, oui c’est bien le look de cette année covid. La grande Jodie Foster, sacrée primée des Golden Globes 2021 pour son second rôle féminin dans Désigné Coupable, a reçu l’annonce de son prix, plongée dans son canapé, dans un pyjama tout confort et dans les bras de sa femme Alexandra Hedison.

 

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Anya Taylor-Joy et sa robe de bal vert émeraude

 

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Emma Corin en Miu Miu et bijoux Cartier

Jamie-Lee Curtis et sa robe jaune citron

Salma Hayek et son fourreau sexy de la maison Alexander McQueen

LES PRIX ET LES LARMES N’ÉTAIENT PAS VIRTUELS

Le sacre de cette soirée reste incontestablement celui de la série « The Crown » qui a reçu les Globes de la meilleure actrice, Emma Corin jouant Lady Di, du meilleur acteur, Josh O’Connor incarnant le prince Charles et de la Meilleur actrice dans un second rôle, Gilian Anderson dans son rôle de Margaret Tatcher. « The Crown » dans sa 4è saison, donc et « Le Jeu de Dames » triomphent pour le sacre de la plateforme de streaming Netflix, qui remporte 10 prix sur 34 nominations, pendant que « Mank » de David Fincher repart bredouille et « Les Sept de Chicago » se contente d’un Globe du meilleur scénario.  La mini-série « Le Jeu de Dames » se voit consacrée des Globes de Meilleure mini-série et de Meilleur actrice, Anya Taylor-Joy. Bouleversant fut le moment de l’annonce du Meilleur acteur dans un film dramatique, décerné au défunt Chadwick Boseman pour son rôle dans « Le Blues de Ma Rainey ». La star de Black Panther avait succombé à un cancer après le tournage de la série. Tout aussi émouvant mais dans le registre de ‘humour, la série « Borat » a reçu deux Globes de Meilleur comédie et de Meilleur acteur pour le comédien britannique Sacha Baron Cohen.

DES DISCOURS INSPIRANTS

Côté hommage, les Golden Globes rendent un bel hommage à l’une des figures féminines d’Hollywood les plus engagées pour ses combats du siècle dernier que la légende du cinéma américain continue de porter du haut de ses 83 ans et à ce jour sur la scène sans public de la première messe du cinéma américain. À travers ses positions contre la guerre du Vietnam, pour les droits civiques, pour les Black Panthers, elle a toujours milité pour « la justice, l’équité et un monde propre et sain ». Dans son costume immaculé qui épouse sa silhouette parfaite et de son sourire infatigable, elle livre, en recevant sa statuette Cecil B. DeMille pour l’ensemble de sa carrière, un discours à verser des larmes tant ses mots et leur sens est juste et poignant. Sa carrière est marquée entre autre par son rôle de « Barbarella » et son Oscar dès 1972 pour son rôle de Call-girl dans « Klute ». Et son 1er film « Le Retour » qu’elle produit 6 années durant et qui lui vaudra un second Oscar en 1978. Jane Fonda restera aussi une icône du fitness avec ses VHS « Jane Fonda workout » sorties en 1982 et qui ont fait le tour du monde. Son engagement et sa fibre militante se poursuivent avec une fondation de prévention des grossesses d’adolescentes dans son pays qu’elle créera en 1994. En 2019 elle entame un autre combat celui du réchauffement climatique.

Son discours fleuve en recevant son Cecil B. DeMille est un hymne aux histoires de cinéma et aux fictions qui peuvent changer des vies et provoquer de l’empathie entre les humains même à distance.

La diva Jane Fonda avec son Golden Globe pour l’ensemble de sa carrière, le prix Cecil B. DeMille

« On est une communauté de couleurs, et par ces temps turbulents de crise comme celui-ci, raconter des histoires a toujours été essentiel, les histoires peuvent changer ce qu’on ressent et ce qu’on pense, elle peuvent nous aider à nous voir sous un nouveau jour, de faire preuve d’empathie, de reconnaitre que, malgré nos diversités, nous sommes d’abord humains, pas vrai? » Poursuit l’icône mondiale de l’engagement féminin, sous le regard ébahie de la maitresse de cérémonie, Tina Fey et de sa camarade Amy Poehler. « Vous savez, j’en ai vu de la diversité dans ma longue vie et j’ai parfois eu du mal à comprendre certaines des personnes que j’ai rencontrées, mais si mon coeur est ouvert et que je regarde au-delà des apparences, je ressens une connexion. C’est pourquoi dans tous les grands courants de pensée, Boudha, Mahomet, Jésus, Lao Tseu, ils nous ont tous parlé au travers d’histoires, poèmes ou métaphores, parce que l’art est non-linéaire, non-cérébral et communique à travers une autre fréquence, ils génèrent une nouvelle énergie qui nous secoue et transperce nos défenses pour que l’on puisse voir et entendre ce que l’on avait peut-être peur de voir et d’entendre, Cette année Nomadland m’a fait ressentir de l’amour pour les vagabonds parmi nous, Minari m’a ouvert les yeux sur l’expérience des immigrés quand ils arrivent sur une nouvelle terre, Judas and the Black Messiah, « Small Axe », … One Night in Miami ont renforcé mon empathie pour ce qu’être noir a signifié », poursuit Jane Fonda, telle une poétesse, sous le zoom du regard de grandes dames d’Hollywood comme Gleen Glose. « « Ramy » m’a montré ce que ça fait d’être musulman et Américain, I May Destroy You » m’a appris à considérer les violences sexuelles d’une toute autre façon, le documentaire « Engagé à fond : La lutte pour la démocratie » nous rappelle à quel point notre démocratie est fragile et nous incite à nous battre pour la préserver, « A Life on our Planet » nous montre à quel point notre petite planète bleue est fragile et nous incite à la sauver ainsi que nous-mêmes », continue-t-elle son hommage aux productions nommées. « Les histoires peuvent vraiment changer les gens, mais il y a une histoire sur nous qu’on avait peur de voir et entendre dans cette industrie, une histoire autour des voix qu’on respecte et met en avant celles qu’on décide de ne pas écouter, Des histoires à propos de ceux qui ont le droit de s’associer à la table et ceux qu’on laisse en dehors des décisions. … Quel film va être fait et qui va recevoir un prix …Faisons que toutes les histoires aient une chance… Après tout l’art a toujours été, non pas juste en phase avec l’histoire mais a montré le chemin! Alors montrons le chemin ».

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