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LACMA Loin d’être un tapis rouge de plus avec son lot d’invités tirés à quatre épingles, le LACMA (Los Angeles County Museum of Art) est un événement qui réunit art cinéma et mode au cœur de Los Angeles. Pleins feux sur les toilettes de cette treizième édition co-présidée par Eva Show et Leonardo DiCaprio.

Le LACMA 2024 s’est tenu ce samedi 2 novembre au célèbre Musée de Los Angeles. Comme son nom l’indique LACMA Art+Film soutien l’art par le cinéma. Mais la mode est aussi au cœur de la philosophie de l’événement, puisque le premier soutien de la chic soirée américaine est la maison Gucci. La marque italienne a évidemment habillé la majorité des invités dont Kim Kardashian, Kaia Gerber, Laura Dern, Cara Delevingne, Blake Lively, Viola Davis et bien d’autres stars.

Kim Kardashian

La star et business woman portait une toilette Gucci immaculée qui laisse la marge aux accessoires de compléter la beauté de la divine robe.

Blake Lively

L’actrice et épouse de Ryan Reynolds est fidèle à son style de robe glamour et sexy avec cet esprit de silhouette de princesse. L’actrice a irradié les impressionnantes colonnes lampadaires du musée, qui servent de décor pour les pauses photo des stars.

Cara Delevingne

Le mannequin et comédienne a misé sur le noir, pour un lumineux look gothique signé Gucci.

Laura Dern

Romantique à souhait, Laura Dern a osé la transparence sur toute la ligne d’une sublime robe Gucci toute en dentelle.

Kaia Gerber

La ravissante progéniture de Cindy Crawford a électrisé le LACMA de sa robe Gucci aux sequins métalliques.

Sarah Paulson

La brillante comédienne acclamée pour son rôle dans la série American Horror Story de Ryan Murphy, était glamour et discrète dans une robe black & white géométrique et tout aussi vaporeuse.

Emily Ratajkowski

L’irrésistible mannequin américaine a opté pour un fourreau en soie et velours couleur cacao bien gourmand.

Eiza Gonzalez

L’actrice mexicaine a misé sur une valeur sure pour briller sur un tapis rouge : La robe rouge.

Photos : Getty Images

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Le 9 mai, Chanel a tenu son défilé croisière dans le double esprit dynamique de Los Angeles : Plage et sport, pour un scénario mode et cinéma entre l’élégance parisienne et le glamour californien sur la thématique de la danse. 

Mais le génie de la directrice artistique de Virginie Viard ne pouvait passer à côté de cette belle énergie et cette belle lumière qu’elle a su capter pour faire jouer Mode et cinéma dans un studio de danse noir et blanc improvisé, en guise de podium sur des étendues de sable bordées de palmiers de la Californie. La collection croisière propose en toute légèreté un dressing aux multiples facettes de Chanel, coloré, joyeux, élégant, jouant le glamour des années 20, 30, la vitalité des années 70 et 80 dans la thématique entrainante de la danse et de l’aérobic sous le soleil éternel de la Californie.

« Entre l’hommage au glamour des grandes stars de cinéma et l’évocation d’un monde fun qui est celui de l’aérobic, du sport et des patins à roulettes, entre le rêve d’un côté et ce que l’on a envie de porter de l’autre, tout est une question d’équilibre », raconte Virginie Viard.

Mini shorts et combinaisons strassés, bustier brodé et petits débardeurs, tailleurs 60s, peignoirs et pyjamas nonchalants, souliers années 30 et leur déclinaison disco, le crêpe de Chine et l’éponge, les maillots de bain, les cache-cœurs, les guêtres et les robes du soir : l’imaginaire est collectif. L’histoire et les codes de CHANEL sont bien présents et se mêlent à la danse.

« L’idée, c’était de proposer une respiration, un voyage, un imaginaire léger et souriant », conclut Virginie.

 

 

 

 

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La comédienne américaine Anne Heche a été hospitalisée suite à un grave accident survenue au volant de sa voiture dans un quartier de Los Angeles. 

La réalisatrice, scénariste et productrice était au volant d’une mini cooper quand elle a quitté la route au coeur du quartier Mar Vista à Los Angeles, et est rentré en collision avec un garage d’une habitation provoquant un grave incendie. L’accident a provoqué un grand incendie qui a nécessité une soixantaine de soldats du feu. L’actrice de 53 ans est hospitalisée dans un état grave.

Anne Heche est connue pour son rôle dans la série « Another World » qui lui a valu un Emmy Award en 1991 et pour avoir co-réalisé le long-métrage « Sex Révélations » avec Sharon Stone et Michelle Williams. Anne Heche est maman de deux enfants. 

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Voilà enfin venu le week end des Oscars 2022. La grande soirée des Oscars se prépare à ouvrir son rideau pour une édition importante du vrai grand retour de la messe du cinéma américain. Voici le cru des films de cette année en attendant de scruter les robes dans la nuit de dimanche à lundi.

Oscar du meilleur film

  • « The Power of the Dog »
  • « West Side Story »
  • « Belfast »
  • « CODA »
  • « Don’t Look Up: Déni cosmique »
  • « Drive My Car »
  • « Dune »
  • « La Méthode Williams »
  • « Licorice Pizza »
  • « Nightmare Alley »

Oscar du meilleur réalisateur

  • Kenneth Branagh, « Belfast »
  • Ryusuke Hamaguchi, « Drive My Car »
  • Paul Thomas Anderson, « Licorice Pizza »
  • Jane Campion, « The Power of the Dog »
  • Steven Spielberg, « West Side Story »

Oscar de la meilleur actrice

  • Jessica Chastain, pour « Dans les yeux de Tammy Faye »
  • Olivia Colman, dans « The Lost Daughter »
  • Penelope Cruz, dans « Madres Paralelas »
  • Nicole Kidman, dans « Being the Ricardos »
  • Kristen Stewart, dans « Spencer »

Oscar du meilleur acteur

  • Javier Bardem, « Being the Ricardos »
  • Benedict Cumberbatch, « The Power of the Dog »
  • Andrew Garfield, « Tick, tick…BOOM! »
  • Will Smith, « La Méthode Williams »
  • Denzel Washington, « The Tragedy of Macbeth »
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Depuis la tenue des Golden Globes, les tapis rouges cinéma se succèdent et réactivent cette euphorie de voir les marathons des messes et festivals du septième art reprendre après l’épidémie. Show must go on pour les Critics Choice Awards avec des robes à ne surtout pas… critiquer !

Lady Gaga Électrisante en Gucci !

Lady Gaga plus que jamais dans son étoffe de diva extravagante de grâce et d’élégance a électrisé le tapis rouge des Critics Choice Awards

Rita Ora Diablesse !

Rita Ora diablement sexy dans une robe en velours incroyablement osée et échancrée Critics Choice Awards

Selena Gomez Lady en Louis Vuitton !

Vénus et Serena Williams scintillante en Versace !

Mandy Moore en Elie Saab World

 

Et… le palmarès

  • Meilleur film cinéma : The Power of the Dog, de Jane Campion
  • Meilleur acteur : Will Smith, dans La méthode Williams
  • Meilleure actrice : Jessica Chastain, dans Dans les yeux de Tammy Faye
  • Meilleur réalisateur : Jane Campion, pour The Power of the Dog
  • Meilleure série dramatique : Succession
  • Meilleur acteur dans une série dramatique : Lee Jung-jae, dans Squid Game
  • Meilleur actrice dans série dramatique : Melanie Lynskey, dans Yellowjackets
  • Meilleure série comique : Ted Lasso
  • Meilleur acteur dans une série comique : Jason Sudeikis, dans Ted Lasso
  • Meilleure actrice dans une série comique : Jean Smart, dans Hacks
  • Meilleure mini-série : Mare of Easttown
  • Meilleur téléfilm : Oslo
  • Meilleur acteur dans un téléfilm ou une mini-série : Michael Keaton, dans Dopesick
  • Meilleure actrice dans un téléfilm ou une mini-série : Kate Winslet, dans Mare of Easttown
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Comme à son accoutumée, le Super Bowl a plus fait parler de son Half-time que de la rencontre sportive en elle-même. Les Rams de Los Angeles ont remporté le match de football américain le plus suivi de l’année contre les Bengals de Cincinnati et Eminem a emporté le public dans une vague d’émotion vive, suite à l’image forte du célèbre rappeur, genou au sol, lors de sa performance au Golden State. 

 

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Une image en effet forte et qui restera dans l’histoire, a volé la vedette à tout le super Bowl cette année. Eminen, qui a performé aux côtés d’une belle brochette des plus célèbres des rappeurs américains, dont Kendrick Lamar, Dr Dre, Snoop Dogg et Mary J. Blidge et le grand 50 cent, s’est mis à genou à la fin de son show électrisant où 50 Cent a chanté le tube qui l’a révélé « In Da Club », en hommage à l’icône des Droits civiques Colin Kaepernick, alors même que la NFL avait interdit le geste.

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Son nom va bientôt résonner sur les ondes marocaines avec un nouveau programme télévisé. Mani alias Nordine Dahmani, fait un grand pas avec sa souplesse de corps et de coeur vers sa patrie en tant que jurée d’une émission sur des talents marocains cachés. Mais le danseur et chorégraphe, né dans un petit village de la région de Fès, forgé en France très très jeune et modelé à l’art de la danse de Paris à New York, sait jongler du réel au virtuel, les pieds bien ancrés au sol de Taounate et l’esprit porté vers les sphères les plus hautes. Agent et producteur des plus grandes stars de la chanson, Mani plonge dans le Metaverse avec un premier concert en 2022 et continue de s’émouvoir des petits chants de montagnes de sa ville natale lors de ses excursions caritatives. Taounate ne veut-il pas dire La Haute en berbère ! 

Mani Nordine pose pour Hola! Maroc, tout aussi élégant sur les planches que dans la vraie vie
crédit photos : @sewan

De Fès à Paris, le grand saut du danseur

Tout a commencé pour lui quand ses parents décident de quitter leur petit village de Taounate, petite soeur de Fès. Mani avait déjà cette graine d’artiste et c’est à Paris qu’il allait la révéler, « Je dormais, je mangeais, je vivais en pensant à la danse! Je respirais la danse littéralement. C’était une passion dévorante. En fait avec du recul, je dansais partout, les gens me prenait vraiment pour un fou mais je savais vraiment que j’allais y arriver ». À ses 15 ans et grâce à un concours national qu’il allait remporter face à 2500 candidats, c’est le début de l’aventure, « Je m’en souviens comme si c’était hier, alors même que j’avais tout juste 15 ans. Je m’étais dit « si je remporte le premier prix j’en ferais mon métier et sinon je garderais la danse juste comme un hobby ». C’est quand même fou d’être aussi mature si jeune ».

Mani au coeur de l'opéra Garnier à Paris @simonconte

La belle valse entre Marrakech Paris, Los Angeles et Miami

Le danseur cartonne et fait ses années de danse entre Paris et New York. Il se convertit ensuite en producteur de stars qu’il côtoie par la nature des coulisses du show Biz, « Je pense qu’avoir été artiste avant de manager des stars m’a donné cette capacité naturelle de presque les comprendre et de ressentir diverses facettes de leur vie » nous raconte le danseur « À y penser, les deux mondes sont tout à fait liés par … l’émotion ». Mani a tellement développé son cercle de grandes stars que beaucoup sont devenus de véritables amis et à travers lui, de vrais amoureux du Royaume, « Tous me demandent à chaque fois ’ Quand allons-nous au Maroc ensemble? ‘. Notre pays a cette attractivité unique au Monde ». Ses amis, c’est du gabarit de AKON avec sa maison à Los Angeles dont plusieurs chambres sont décorées d’une touche marocaine, « Nous avons d’ailleurs fait le shopping ensemble! » s’exclame Mani. Rihanna elle, fait des tatouages marocains style henné depuis son voyage au Maroc à Casablanca. Paris Hilton raffole elle des caftans, « Je lui en est offert un de Fès sur mesure, bien sûr », poursuit Mani, « USHER et moi avons dévalisé le souk à Rabat après le festival de Mawazine. Tout ce qu’il a acheté se trouve dans sa maison de Los Angeles. Mika me disait après notre concert à Casablanca qu’il adorait la cuisine marocaine, il se fait livrer des tajines toutes les semaines! ».

Cet attrait du Maroc est particulièrement flagrant à Los Angeles et à Miami, des villas au style mauresque pullulent littéralement, « Oui ce style de décoration cartonne aux USA. Les Américains adorent car c’est authentique ». Et la votre alors? « Justement, je pense construire une villa dans ce style à Miami avec énormément d’influences marocaines mais avec une touche très moderne. J’adore mélanger les styles, c’est le propre des artistes. Charles Baudelaire disait « le beau est toujours bizarre ».

Mani avec Bruno Mars
Avec Enrique Iglesias
Avec Jada Pinkett Smith
Avec John Travolta
Avec Maluma
Avec Mike Tyson
Avec Paéris Hilton et Pamela Anderson
Avec Rihanna et Akon
Avec Snoop Dog

Éduqué à s’adapter

Pour le brillant danseur, le succès n’a aucun sens s’il n’est pas vécu et partagé en famille « Mes parents sont très fiers de moi et ont toujours cru en moi même s’ils ne comprennent pas tout, ils voient que je m’épanouis dans mon métier. Ils ont un vrai recul sur mes activités professionnelles. Ils m’ont toujours dit « si tu es heureux et que tu peux rendre également ton entourage heureux, c’est le principal ». Marié, heureux en ménage visiblement et en prime, papa de deux petites princesses qu’il a eues avec l’élue de son coeur, un mannequin et présentatrice télé, ça aussi c’est atypique tout comme le parcours du danseur, « Le bonheur pour moi, c’est d’abord de faire profiter ses proches de son accomplissement et son épanouissement professionnels. Pour moi j’estime profondément que ma famille est ma force ». Salima et Kaya sont les deux petites princesses dont le papa semble leur avoir inculquées l’amour de la danse, « On partage tout ! Même si je suis souvent en déplacement on s’appelle en vidéo minimum trois fois par jour ; on adore aller voir des spectacles de danse justement, des comédies musicales ; on va au cinéma et on fait même des expos ».

Mani avec sa femme et sa fille aînée
Mani Nordine avec sa femme et ses deux filles Salima et Kaya
"Avec ma femme, nous avons toujours veillé à ce que nos filles même de loin baignent dans leurs origines et reconnaissent leur identité, pas uniquement en adorant le Couscous de leur grand mère Mama Aicha" Mani

  • Une émission pour dénicher des petits marocains au grand talent, le jury c’est le papa ou l’artiste?

Absolument! J’avais cette idée en tête depuis longtemps, cette nouvelle émission «I Have a Dream» tombait vraiment bien. Je pensais sans cesse à comment faire profiter mon pays de mon expérience. Mais pour être honnête, mon côté papa était omniprésent, sachant d’ailleurs que les candidats, ce sont des enfants âgés de maximum 14 ans. Je sentais en eux un stress énorme avant leur prestation et je voyais leur grande joie quand ils gagnaient les éliminatoires. Alors, quand ils pleuraient, j’étais profondément touché, j’avais envie de les prendre dans mes bras et de les consoler comme je l’aurais fait pour mes propres filles. 

  • Une autre actualité, cette fois-ci internationale s’est glissée dans votre agenda bien garni de ce retour à la vie culturelle et artistique post covid ?

Absolument. C’est une grande actualité dans mes activités. Nous sommes complètement dans le Metaverse qui est le lien entre le réel et le digital. Nous avons senti cette tendance venir bien avant le covid. J’ai investi avec des associés à moi, américain et français dans le Metaverse, une nouvelle plateforme de concerts virtuels avec immersion et interaction du spectateur. On ouvre le bal en juin 2022 avec un concert en Metaverse de David Guetta, le top DJ du monde et ses invités de très grande renommée comme Snoop Dog, Akon, Kelly Rolland et bien d’autres.

  • Cette expérience vous motive-t-elle à vous investir encore plus au Maroc?

Complètement. J’ai vraiment envie de booster à fond ces artistes en devenir. Ce sont des talents à l’état brut, il faut juste les guider et leur donner une bonne dose de confiance en eux. 

 

 

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« J’aimerais développer une chaine de restaurants marocains très healthy à travers les Etats-Unis »

Sourire charismatique et énergie à revendre Yasmina Ksikes est à l’image de sa cuisine : chaleureuse et colorée. Ayant activement participé au Morocco Kingdom of taste, à New York, la Chef et femme d’affaires habitant à LA a brillé par sa présence.

Yasmina Ksikès en vraie ambassadrice du patrimoine culinaire marocain, inspire sa communauté internationale sur l’artisanat et le made in Maroc dans toutes ses dimensions

De Casablanca à Los Angeles ou le rêve américain à la sauce marocaine. Passionnée de bonne cuisine, Yasmina Ksikès en a fait sa vocation. Installée aux USA depuis plus de 20 ans, elle est devenue Chef Privé et créatrice d’une marque marocaine de Delicatessen homemade. C’est donc logiquement, qu’elle a été choisie comme exposante lors de l’événement organisé par le Ministère de l’agriculture et de la pêche dans la Grande Pomme. Entretien avec une femme pleine de ressources. 

  • La cuisine est votre grand amour, comment êtes vous tombée dedans ?

Je devais avoir 5 ans quand j’ai commencé à trainer dans les cuisines familiales. J’adorais regarder ma mère et mes grands-mères préparer des mets plus succulents les uns que les autres. C’était un pur bonheur d’apprendre à leurs côtés et de goûter ensuite à ces plats concoctés avec amour. Elles faisaient le marché tous les jours pour que les ingrédients soient extrêmement frais, s’en suivaient des rituels pleins de générosité dans lesquels j’ai évolué avec un immense plaisir. Je le dis aujourd’hui, c’est une carrière qui m’a choisie et qui m’a ramenée dans ses filets alors même que j’avais entrepris des études de mode.

  • Vous êtes installée à Los Angeles actuellement. Parlez nous de votre parcours ?

J’ai quitté Casablanca à l’âge de 21 ans pour changer de vie. Je connaissais les Etats-Unis à travers mon frère ainé qui y étudiait. Je suis tombée folle amoureuse de ce pays, du melting pot américain, de la liberté et de la créativité qui prédominaient là-bas. Arrivée en Philadelphie en 1996, j’ai travaillé dans la mode et dans la torréfaction du café où j’ai découvert énormément de choses. J’ai développé un vrai engouement pour le contact humain, l’échange. Je me suis ensuite rendue à Washington DC pour gérer le management d’un restaurant, puis à Miami dans un hôtel en phase d’ouverture dont je devais assurer les RP, le développement, l’élaboration des menus etc. Retour à Philadelphia après cela et  rencontre avec mon futur mari qui avait un restaurant à Chicago. J’y ai déménagé (logiquement !) et me suis mise à gérer la plus veille crêperie des USA. La responsabilité est énorme et l’expérience des plus riches. Douze ans plus tard, on déménage enfin à Los Angeles. LA m’avait déjà séduite auparavant et je m’y voyais très bien ouvrir un établissement à moi, sauf que dix jours après notre arrivée, mon mari est décédé. J’étais dévastée. Nous avions tellement de projets en tête et du jour au lendemain, la donne a changé. J’ai repensé ma carrière par la force des choses. Il était temps de mettre en avant mon amour pour la gastronomie marocaine. Cela m’a pris quelques mois  de réflexion et suite à un rêve prémonitoire, J’ai créé Lalla Mina du nom de ma grand-mère. C’était un label de produits marocains qui commercialisait du citron confit, du Zaalouk, du Sellou et plein d’autres délicatesses. Il s’agissait d’un projet très personnel que je menais à partir de chez moi. Ce fut un succès presque immédiat. Les gens ont accroché. Petit à petit, des particuliers m’ont demandé d’animer des ateliers, des show culinaires. J’y ai mis toute mon énergie et cela a très bien fonctionné.

  • Vous faites partie des marocains qui ont réussi à l’étranger. Quelle est la recette du succès quand on ne vit pas dans son pays d’origine ?

Je dirais un dévouement total envers ce que l’on désire entreprendre. Il faut se donner à 100%, y mettre son cœur, sa passion et son temps. Plus on s’investit dans quelque chose, plus on se démarque. Le succès se construit progressivement, il faut être patient. Après, je suis partie favorisée par ma culture, parce qu’ici le Maroc séduit. Il symbolise l’exotisme, la joie, l’authenticité, les valeurs ancestrales et donc je n’ai fait que devenir une fière ambassadrice de ces éléments-là.

  • Vous avez participé à l’événement « Morocco Kingdom of taste » organisé par le Ministère marocain de l’agriculture. Comment a été accueilli l’événement par le public New Yorkais?

Les gens étaient très enthousiastes et curieux de découvrir les produits du terroir marocain. Nous avons initié ceux qui ne connaissaient pas notre gastronomie mais je dois dire que 80% des personnes ayant assisté aux ateliers de tasting avaient une idée de la cuisine marocaine et souhaitaient en apprendre davantage. Ils ont aimé les saveurs proposées et le côté très sain de nos plats. L’événement était cousu de bonheur et de partage.

  • Des projets « sur le feu » ?

Il y en a pas mal ! D’abord un livre de cuisine qui devrait sortir très prochainement. Il retrace en 55 recettes mon parcours de Casablanca à Los Angeles et relate mon histoire en parallèle. On y trouvera mes recettes préférées et adaptées à ma manière. J’enchaine ensuite avec un show télévisé reliant musique et cuisine, mes deux grands dadas. Enfin à long terme, j’aimerais développer une chaine de restaurants marocains très healthy à travers les Etats-Unis. Le but est de rendre la gastronomie de mon pays accessible à tous. Voilà vous savez tout !

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« J’ai cru en moi, je crois en Dieu, J’ai écouté mon coeur »

L’acteur marocain à l’affiche de la série « French Connection », était ce samedi sur les ondes de la deuxième chaine nationale. L’occasion pour Ouadih Dada de savoir ce que cachent les rôles de Bad Boy du maroco-toulousain qu’il multiplie sur les plateaux de Los Angeles où il vit depuis une bonne décennie. Voici la réponse de Jamal Antar et en prime quelques confidences de celui qui campe le rôle (principal) de « Arman », un méchant mafieux dans la série, sortie en octobre 2020 sur Amazon Prime.

Chemise fleurie très fashion, regard doux et rieur, verbe prononcé à l’accent du Sud de la France où il est né, Jamal Antar était tout à fait lui-même pour ceux qui le connaissaient déjà, au micro, cette fois-ci virtuel, de Ouadih Dada pour son émission « Info Soir Week End », « Bonsoir à tous les téléspectateurs, je tenais à vous remercier pour l’invitation, c’est un immense plaisir et un honneur d’être parmi vous ce soir, je remercie ma famille, mes parents, mes fans, (et le bisou des mains vers les siens et tout ceux qui le regardent, que l’on devine nombreux derrière les écrans de par le monde, aux USA, le Sud de la France et bien sûr le Maroc)», c’est ainsi que le comédien a entamé son intervention sur le petit écran marocain en duplex de Los Angeles.

Sympathique, authentique, tout simplement marocain à l’accent toulousain et au flow bien américain, Jamal Antar explique à Ouadih Dada comment il a eu le rôle dans la série « French Connection », « Le directeur Simon Roman a flashé sur mon look, mon caractère lors d’un de mes tournages et il me confie avoir du mal à trouver « le Bad Boy », pour le rôle de Arman et il me lance « franchement c’est toi! » ».  À 45 ans et en pleine ascension au coeur d’Hollywood, le petit toulousain qui s’émeut de sa ville « Rose, la ville de Claude Nougaro et de Zebda » comme il la décrit, n’a rien perdu de sa fraicheur de bon vivant du Sud, côté Maroc pour ses origines et côté France pour son enfance et sa jeunesse. Vantant justement l’accent chantant de son invité, Ouadih, en vient à l’étiquette de Jamal dans ses rôles au cinéma, « Vous êtes une personne assez gentille pourquoi l’on vous propose ces rôles de méchants et surtout des rôles de mafieux qui font frémir? » et à Jamal d’évoquer son ancrage dans le Mirail, ce quartier défavorisé de Toulouse et précisément au coeur de « La Faourette », de parler de son look, son attitude et son histoire qui auraient beaucoup joué dans les directives et les choix de son agent. « Le mafieux colle à mon personnage, il est lié à mon enfance, mon adolescence, et une grande partie de ma vie dans un environnement de durs, où il fallait avoir du caractère, une personnalité, pour exister et ne pas se faire manger », nous avait confié l’acteur à la sortie de la série en octobre 2020.

 

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En pleine ascension avec ce rôle qui l’a réellement fait décoller, le parcours du comédien a été semé de plein d’embuches. Peu de moyens et avec pour seule arme sa folle passion pour les voyages et pour le cinéma. Jamal est arrivé aux USA vers les années 2000 et s’est taillé une histoire à Los Angeles, « J’ai fait des petits boulots, je me suis retrouvé dans des situations très durs mais je n’ai jamais lâché » a-t-il confié à Ouadih qui a répliqué demandant à Jamal « comment a-t-il pu s’en sortir après des nuits à la rue à enchainer soixante dix heures par semaine de travail », « Le moral et l’ambition (…) J’ai cru en moi, je crois en Dieu, J’ai écouté mon coeur », a répondu l’acteur.

« Je suis entrain de vivre mon rêve »

« Les marocains ne doivent pas trop me connaître mais je vous promets que ça ne saurait tarder… Il y a des projets importants à venir », nous avait révélé Jamal lors de notre interview en plein début de la pandémie. Et aujourd’hui, des tournages? Il en a plein l’agenda dans sa ville. Le comédien entamera un tournage sur Paris pour une série française « encore un rôle de Bad Boy où je serais un big boss de la mafia de Marseille » confie Jamal à Ouadih, l’air amusé, en annonçant avec enthousiasme sa participation à un projet de film du réalisateur marocain Hicham Hajji, qui sera tourné entre le Canada et le Maroc.

"J’aime les beaux vêtements, je mélange les styles et les marques, je n’ai pas forcément de stylistes fétiches mais je choisis le vêtement avant de choisir le styliste en fait, mon choix doit être un coup de coeur! Je peux porter de la haute couture comme du prêt à porter"
La star aime tout de même incarner ses rôles de bad boy dans son vestiaire de dandy de quartier et de gangsta chic. Voilà pourquoi la célébrissime griffe Lords & Fools qui compte dans ses grands ambassadeurs des têtes couronnées, comme des célébrités du gabarit de Ricky Martins, French Montana Will.i.am des Black eyed Peas, les Jonas Brothers, Mika, habille Jamal Antar

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La messe des Oscars de cette nuit du dimanche 25 avril aura tenu tant de promesses et surtout annoncé une nouvelle ère : La soirée s’est tenue en direct au coeur entre autre d’une gare art déco de Los Angeles, elle a enregistré une diversité inédite, a battu un nouveau record de prix féminins et a récompensé des films produits par des plateformes de streaming.

Si la pandémie continue de ravager les USA et la Californie, les Oscars ont rassemblé quelques heures durant de nombreuses stars d’Hollywood pour la première fois depuis février 2020. Avec beaucoup d’étonnement, la salle du Dolby Théâtre semblait bien pleine. Même si la distanciation imposée par l’état d’urgence sanitaire était respectée, une chaleur et euphorie régnaient comme par magie. Ce serait peut-être le génie du réalisateur Steven Soderbergh d’orchestrer une émission télé plutôt que le format événement classique. Pour cela, le cinéaste a pu compter sur des protagonistes de grand talent, d’abord l’actrice Regina King, élégamment moulée dans une robe gris métal Louis Vuitton, qui a ouvert la Cérémonie en attrapant une statuette et en marchant le long d’un couloir qui mène vers la scène avec l’écran qui affiche le générique typique d’un programme télé. « Bienvenue aux 93ème Oscars« . L’actrice en arrivant sur la tribune, ne manquera pas de parler du procès de Derek Chauvin, condamné pour le meurtre de George Floyd, « Si les choses s’étaient passées différemment à Minneapolis, j’aurais échangé mes talons pour des bottes de marche », expliquant que les personnes dans la salle ont été « testés et retestés« , et qu’ils remettront leurs masques pendant les coupures pub.

LA COVID PLUS INFLUENTE QUE #METTO…

En 93 ans, seules deux femmes ont décroché l’Oscar de la meilleure réalisation. La toute première est Kathryn Bigelow et la seconde c’est Chloé Zao. Amère réalité? Non, heureuse nouvelle ère qui annonce un monde plus humain et plus juste, peut-être! « J’ai toujours trouvé la bonté chez toutes les personnes que j’ai rencontrées. Ce prix est pour ceux qui ont eu la foi de conserver cette bonté en eux, même si c’est difficile » a lancé la réalisatrice de sa petite voix. Si Glenn Close n’a toujours pas réussi à tenir un Oscar dans ses mains, elle aura cette soirée swingué au rythme d’un quiz des chansons des Oscars. L’actrice de 74 ans a littéralement enflammé la salle et les internautes dans un twerk incroyable. L’autre grande démonstration de la puissance féminine est celle du double sacre de Frances Mc Dormand, co-productrice et Meilleur actrice dans son rôle dans Nomaland. La comédienne américaine de 63 ans, avait déjà raflé une statuette dorée en 2018 pour Tree Bilboard er en 1997 pour Fargo.

L’influence féminine en douceur est incontestablement attribuée à Yuh-Jung Youn, sacrée Meilleure actrice dans un second rôle. L‘actrice sud-coréenne a reçu son trophée pour son rôle dans Minari, des mains de Brad Pitt, lauréat en 2020 et co-producteur du film.

OUI DES ROBES

Il n’y avait pas les 4000 célébrités habituelles qui se donnent du coude ou presque pour déambuler des heures durant sous le soleil chaud de Los Angeles avant de prendre place dans la salle du Dolby Theatre. Mais les nommés et les remettants ont donné le souffle nécessaire pour assurer cette messe de tous les espoirs du 7ème art.

De sa robe sublime jaune canaris signée Valentino, Zendaya a introduit les nommés de la catégorie musique de film qui sacre le trio à l’origine de la BO de Soul, Atticus Ross, Trent Reznor et Jon Batiste. Glam max pour l’actrice oscarisée Halle Berry qui porte des cheveux courts et une robe revigorante tel une corbeille de fruits rouges. Les amies de Big Little Lies, Laura Dern en Oscar de la Renta, récompensée l’an dernier pour Marriage story, et Reese Witherspoon en Dior et bijoux Bvlgari. Viola Davis en robe blanche, Andra Day, la chanteuse, nommée pour l’Oscar de la meilleure actrice pour son incarnation de Billie Holiday arborait de l’or  Vera Wang mais n’a pas reçu de statuettes. Vanessa Kirby, nommée pour Pieces of a woman, n’a pas non plus remporté d’Oscar de la meilleure actrice dans sa robe rose poudré Gucci et bijoux Cartier, sans omettre la belle Maria Bakalova, nommée pour l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, ni la Britannique Carey Mulligan magnifique en Valentino aussi, qui n’a pas eu d’Oscar de la meilleure actrice malgré sa divine prestation dans Promising Young Woman. La robe la plus renversante reste celle de la délicate Amanda Seyfriend qui portait une robe rouge de princesse en tulle signée Giorgio Armani.

Zendata en Valentino aux Oscars 2021
Reese Witherspoon et Laura Dern en Dior, bijoux Bvlgari et Oscar de la Renta
Halle Berry en Dolce & Gabbana
Regina King en Louis Vuitton
Amanda Seyfried aux Oscars 2021
Carey Muligan en Valentino
Vanessa Kirby en Gucci

LE PALMARÈS

Meilleur scénario original : Promising Young Woman.

Meilleure adaptation : The Father.

Meilleur film étranger : Drunk.

Meilleur acteur dans un second rôle : Daniel Kaluuya pour Judas and the Black Messiah.

Meilleurs maquillages et coiffures : Le Blues de Ma Rainey.

Meilleurs costumes : Le Blues de Ma Rainey.

Meilleure réalisation : Chloé Zhao pour Nomadland.

Meilleur son : Sound of Metal.

Meilleur court métrage : Two Distant Strangers.

Meilleur court métrage d’animation : If anything happens I love you.

Meilleur film d’animation : Soul.

Meilleur court métrage documentaire : Colette.

Meilleur film documentaire : La sagesse de la pieuvre.

Meilleurs effets spéciaux : Tenet.

Meilleure actrice dans un second rôle : Yuh-Jung Young pour Minari.

Meilleurs décors : Mank.

Meilleure photographie : Mank.

Meilleur montage :  Sound of Metal.

Meilleure musique originale : Trent Reznor, Atticus Ross et Jon Batiste pour Soul.

Meilleure chanson originale : « Fight for you » de H.E.R. pour Judas and the Black Messiah.

Meilleur film : Nomadland.

Meilleure actrice : Frances McDormand pour Nomadland.

Meilleur acteur : Anthony Hopkins pour The Father.

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