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Marrakech

La réouverture de l’hôtel Es-Saadi en novembre, a été marquée par l’exposition « État d’Urgence », tenue au coeur du prestigieux palace avec son ambiance bien poétique. De grands noms de l’art marocain ont côtoyé une jeune génération d’artistes peintres et plasticiens pour une exposition sous le signe de l’émotion pour faire revivre la culture confinée pendant de longs mois au Maroc. L’émotion était doublement au rendez-vous avec le récital donné par la jeune Maha Zahid, majestueuse sur son piano, sous les cieux doux de la ville ocre.

  • En quoi était-il merveilleux votre séjour artistique à Marrakech?

Tout d’abord, le fait de retourner au Maroc après une aussi longue fermeture des frontières a beaucoup joué. Marrakech est une ville qui me rappelle les vacances de printemps de mon enfance. Et enfin l’équipe du Essaadi Marrakech Resort a tout fait pour que ce séjour soit exceptionnel. A commencer par l’accueil qui m’a été réservé à l’aéroport même et par Madame Elisabeth Bauchet-Bouhlal à mon arrivée au Palace, le personnel qui est au petit soin, le piano placé sous la voute du palace qui embellit le son pour ne citer que quelques détails de la magie de ce weekend.

  • Beaucoup de magie n’est-ce pas ! L’art, la musique, le piano, la ville ocre…

En effet ! Un lieu qui met en avant l’art et la culture de notre pays et dans notre pays. On n’a pas toujours l’opportunité de jouer dans des lieux pareils, avec une histoire aussi riche. C’était ma première fois à Marrakech et j’espère y retourner et y donner d’autres récitals.

  • On est forcément heureux quand on est artiste ?

Je crois qu’on est heureux quand on fait le métier que l’on a choisi. Après cela ne veut pas dire qu’on ne trouve pas de difficultés, mais disons qu’on les voit différemment.

  • La musique classique est un registre incompris au Maroc ? La télé marocaine a du mal en tous les cas…

La musique classique est un registre incompris ou disons, connoté partout dans le monde et pas qu’au Maroc. Les gens pensent que c’est une branche réservée à l’élite, or c’est un courant comme un autre. Il ne faut pas oublier que la musique classique a inspiré plusieurs courants de musique actuelle. Ça m’a toujours amusé de voir les gens fans de certaines introductions de musique de variété qui sont copiées de musiques qui datent du 19e siècle. La télé marocaine d’aujourd’hui ne diffuse pas de concerts de musique classique, or, elle l’a longtemps fait dans les années 60… En tous les cas, les journalistes de nos chaines nationales ont toujours encouragé mes évènements et ils ont toujours fait le déplacement pour les reportages avec rigueur et respect.

  • Et pourtant vous êtes un modèle extraordinaire pour la jeunesse et les jeunes filles marocaines…

Toute personne qui se bat pour un projet ou un rêve est un exemple pour notre jeunesse. On est nombreux au Maroc, et avons tous des parcours plus ou moins atypiques. Peut-être qu’il faut mettre la lumière sur cette jeunesse battante. Et sans oublier que nous avons tous eu des modèles ou des personnes qui nous ont motivés. Je n’oublierai jamais mon professeur de philo Mr Mohamed Al Moufid dont les cours étaient une source d’inspiration et d’ouverture sur le monde.

  • Essadi Resort est une institution résolument engagée pour l’art, vous pensez que la musique classique est suffisamment parrainée par les entreprises marocaines…

Les entreprises marocaines parrainent par exemple les orchestres et c’est déjà très bien. Malheureusement ce qui nous manque c’est le mécénat pour les jeunes dans leurs études artistiques et un accompagnement financier après l’obtention de leurs diplômes pour qu’ils puissent démarrer dans la vie active. Nous savons tous que pour enregistrer un disque par exemple cela demande des fonds. Un concertiste à ses début se voit dans l’obligation de donner des concerts gratuitement ou avec un très petit cachet, ce qui ne suffit pas pour vivre. Ce soutien financier peut aider les jeunes diplômés. Sans cela on est contraints aux petits boulots à cotés et ainsi ramener son art à un second plan. Je démarre par exemple un doctorat en musicologie l’an prochain. Sans financement l’aboutissement de ce projet aurait très très compliqué. J’ai eu la chance d’avoir comme mécène la CMOOA et Hicham Daoudi à mes côtés pendants mes deux premières années à Paris. Sinon, jamais je n’aurais pu poser les pieds en France et faire des grandes études d’art.

J’ai eu la chance d’avoir comme mécène la CMOOA et Hicham Daoudi à mes côtés pendants mes deux premières années à Paris. Sinon, jamais je n’aurais pu poser les pieds en France et faire des grandes études d’art

  • Comment votre entourage familial directe, a-il joué un rôle dans votre parcours et votre réussite ?

Ce sont mes parents qui m’ont inscrite au conservatoire à l’âge de 6 ans. Quand j’ai eu 15 ans et que je leur ai annoncé que je voulais en faire mon métier, c’était un vrai choc pour eux. Mais après moult discussions avec le soutien de mon frère Anass, Ils ont accepté. Aujourd’hui ils assistent à tous mes concerts au Maroc et me suivent sur les réseaux sociaux. Ils sont engagés pleinement avec moi.

  • Une jeune pianiste au Maroc est une jeune marocaine pas comme les autres ?

Non, il suffit de se rappeler d’où l’on vient. Je suis une marocaine comme toutes les autres. Ce n’est pas ma nationalité qui a fait ce choix, c’est mon cœur.

  • Vous rêvez sans cesse n’est-ce pas… à quoi pour votre carrière ? À quoi pour votre vie de femme au Maroc ? À quoi pour le monde ?

Je rêve d’aller jusqu’au bout de mes projets et de mes études supérieures qui me permettent aujourd’hui de rencontrer des gens brillants. Dans quelques années je serais ravie si après mon doctorat nous réussissons avec d’autres docteurs marocains à créer cette filière à l’université Marocaine et faire que ces études-là, soient valorisées. J’aimerais mener une vie de concertiste et de maitre de conférences.

 

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Quoi de mieux que la mode, le fashion, l’art pour révéler, sublimer et honorer un patrimoine d’un pays. Découvrez l’ingénieuse, subtile, délicate et tout aussi audacieuse idée de la marque Yan&One de créer une ligne de maquillage qui célèbre le Made in Maroc dans toute sa beauté, sa diversité, sa richesse et sa singularité, son colorama, ses arômes, ses saveurs…à travers des villes résolument hissées à leur juste valeur culturelle, artistique et historique. 

Sous le label VERY, la marque marocaine, créée par Saloua Akhannouch, la Présidente du groupe Aksal, détenteur entre autre du Morocco Mall, joue la carte marketing à fond pour assoir encore plus son image et sa place comme marque citoyenne et engagée pour le Maroc, en plein crise du coronavirus. Le monde se déconfine mais se concentre sur ses richesses et ses acquis ; les gens partent en vacance dans leur pays, découvrent et redécouvrent leurs régions, leurs villes ; la mode, le fashion, la beauté aussi joue la couleur locale et c’est tant mieux pour nous marocains, d’ouvrir les yeux sur ce que nous sommes et ce que nous avons de beaux.

VERY Marrakech, VERY Chefchaouen et VERY Fès, un trio nouvelle collection de palettes de fards à paupières VERY, qui réussit un pari inédit : celui de capter toute la sensorialité des couleurs et le caractère de lieux parmi les plus emblématiques du Maroc et de les traduire en maquillage.

Chefchaouen et ses couleurs acidulées et généreuses, très arty
Fès et ses couleurs irisées et festives, très royales
Marrakech et ses couleurs chaudes et poétiques, très romantiques

La couleur fait appel à nos sens et à notre personnalité et révèle une part de notre style. Yan&One compose ici des assortiments de tons et textures chargés en couleurs et pigments mais aussi en émotion, les 3 palettes combinent les tons neutres aux nuances sophistiquées pour des associations irrésistibles et étonnantes permettant des regards intenses et hypnotiques.

VERY Chefchaouen nous interpelle par son caractère unique et sa poésie, son bleu hypnotique et iconique, cette lumière qui nous vient des sommets montagneux du Rif et qui nous enveloppe. Very Chefchaouen place le bleu comme égérie au centre de sa palette et l’agrémente de couleurs pop, osant même les fluos pour une application mesurée et chic, apportant une nouvelle définition moderne et inspirante. Des couleurs essentiellement mates avec une ombre irisée.

VERY Marrakech nous emporte dans ses ocres puissants, ses floraisons et son ciel immense. Ses couleurs expriment à la fois la générosité et l’intensité de la ville aux mille visages, à l’énergie débordante et à l’esprit rock. Ce mix d’ombres à paupières principalement nude-rosé permet de créer de multiples combinaisons aussi chaleureuses qu’intenses avec son côté ensoleillé et festif, ses teintes mates, irisées mais aussi pailletées, pour un regard vibrant et solaire.

VERY Fès nous plonge quant à elle dans un univers à la fois chic et mystérieux, ressourçant et enivrant, évoquant cette ville millénaire que l’on contemple avec une émotion qui nous submerge. Du pailleté à l’irisé en passant par du mat, les tons et textures de cette palette font d’elle la plus élégante et la plus peps, pour un regard plein de charme ou un regard smokie eyes lumineux inventé par Yan&One.

Chaque palette, qui contient 9 fards, concentre les couleurs d’un Maroc époustouflant. Elles symbolisent la beauté à la marocaine, une beauté à la fois élégante et raffinée, pleine de caractère ancrée dans le 21ème siècle et portent la signature du Moroccan Way of Make Up by Yan&One.

Révélées sur les réseaux sociaux le 25 mai 2020 avec le make-up artiste Jawad Bingo en chef d’orchestre d’un concept inedit de e-lancement qui comporte plusieurs étapes: e-masterclass, jeu concours et formation make- up à la clé pour les gagnantes, les palettes sont actuellement en vedette sur le compte Instagram @yanoneofficial qui récompensera les plus belles réalisations make-up par la communauté de followers.

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On ne peut pas dire que le covid-19 a mis en berne les tapis rouges cinéma de 2020 puisque la messe des Oscars a été dite en février et celle des César quelques jours après. Un pré-été sans Cannes et une rentrée sans Venise et Deauville en version virtuelle, nous rendraient mélancoliques et un automne sans notre festival national de Marrakech signerait une année cinéma dramatique!

OSCARS 2021 CONTRE TOUTE CORONA

Que dire donc si ce n’est « un vivement 2021 avec une cérémonie des Oscars programmée en avril ». Et selon l’académie ce serait en raison d’un retard de grosses productions paralysées par l’épidémie du coronavirus. Une cérémonie qui s’annonce exceptionnelle à plus d’un titre, d’abord pour la première fois en 40 ans, la cérémonie se voit reportée, ensuite l’excitation de voir en lice des films qui nous rappelleraient le coronavirus, la crise sanitaire, le confinement mais dans un langage qui nous ferait presque rêver et nous rendrait nostalgiques! Cette covid-19 aura signé donc son lot de réjouissances : La réalisatrice noire américaine Ava Duvernay (Selma en 2015 sur la vie et le combat de Martin Lutter King), élue au comité directeur de l’Académie des Oscars aux côtés de 26 femmes et 12 personnes de couleur sur 54 membres. Du côté du tapis rouge, nul besoin de dire que l’ère des étoffes interminables de tissus qui finissent dans des robes à plusieurs milliers d’euros serait révolue, enfin peut-être. Ce qui est plus sûr, c’est que l’industrie de la mode grâce à quelques designers scrupuleux, aura accompli sa transition éco-responsable. Ce qui donnera un retour aux fibres naturelles et bien sûr bien plus de fantaisie sur le tapis rouge, Les rédactrices mode diraient « le fourreau en cuir d’ananas de Jennifer Lawrence, la robe en fibres d’agrumes d’Anne Hathaway, le sac et stilettos de Jennifer Lopez en cuir de poisson, l’imprimé incroyable en pigments d’algues de la combi de Lady Gaga ». Nous avons hâte de voir des robes faites de déchets recyclés, les fameuses Boucherouite sur le tapis rouge californien. Reste à savoir si cette 93ème édition compterait une salle à moitié pleine avec des convives masquées ou carrément des hologrammes dans chacune des plus de 3000 places que compte le fameux Dolby Theatre. Le printemps 2021 fera son cinéma au gré de Corona.

https://www.instagram.com/p/CBd0aF8Dzha/

UNE NUIT DES MOLIÈRES THÉÂTRALE

Ces scénarios de cérémonies sans public ou presque, étaient impensables voilà seulement quelques semaines, aujourd’hui et pour encore de longs mois, le monde devra vivre avec ce virus covid-19 et les scénarios de tenues de spectacles pourraient changer sans cesse. Le 23 juin Paris, déconfinée depuis le 11 mai, faisait son show pour une Nuit des Molières virtuelle et bienvenue pour rallumer ses étoiles du théâtre. Par show, il est difficile d’imaginer joie, ambiance, prix, discours, émotion. Non, l’ambiance de cette 32ème Nuit des Molières fut triste avec un théâtre de Châtelet morose, des sièges vides à 90%, des artistes cloués à leur place.

CANNES N’A PAS MONTÉ SON FESTIVAL 

La 73ème édition du plus célèbre festival au monde avec Venise et Berlin, a été annulée pour la première fois en 70 ans. La croisette n’a pas célébré la lumière, la beauté, le rêve, le cinéma et non plus ses marches. Le 5 juin, la sélection officielle 2020 a été dévoilée avec 56 films, sans compétition ni autres catégories et…sans Palme d’Or! D’ici l’automne, peut-être que Venise offrira au monde un scénario d’espoir et d’amour post-coronavirus et que Berlin signera une fin heureuse à ce thriller qui n’aura que trop retenu le monde en haleine. Et puis enfin, notre FIFM national délivrera peut-être le 21 novembre son Étoile d’Or sous le ciel magique de Marrakech avec une pléiade de stars internationales honorant le cinéma national, sur une scène éblouissante du palais des Congrès après avoir traversé une esplanade rouge de tapis typiques et de visages émus d’une foule de spectateurs réunis en masse et chaleureusement.

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En plein confinement à Marrakech, la petite tribu Gims, s’est offert une virée façon safari en 4×4 au milieu des palmiers

Demdem, l’épouse du chanteur français, a sorti tout l’artillerie d’une fille du bled, en arborant une gandoura traditionnelle du souk et un foulard avec le fameux noeud bien spécial au dessus de la tête. L’heureuse maman, qui compte dans la grande maison marocaine, acquise par le rappeur issu lui-même d’une fratrie de 14 frères et soeurs, 6 beaux enfants, dont Assia, 11 ans et demi, Idriss, 8 ans et demi, Asmaa et Aicha, 6 ans et demi, Yahya, 5 ans et Safia, 3 ans et demi.

Et c’est avec la petite Aïcha, au talent de danseuse née que la femme de la star congolaise prenait la pose dans cette nature exceptionnelle. La jolie princesse au teint épicé, au regard pétillant, illuminé par ses belles tresses bien tirées, était craquante elle aussi dans un joli apparat traditionnel aux tons rouge vif.

« Mes enfants sont nés en France à part Asmaa et Safia qui sont nées ici au Maroc. Ils sont partis pour devenir de vrais marocains car ils évoluent ici. Ils ont leurs repères ici, leurs amis… Ils parlent la Darija… Eux, ce sont de vrais marocains. Moi je suis né au Congo, mais j’ai évolué en France. Moi j’ai quitté l’Afrique pour grandir en France, eux ils ont quitté la France pour évoluer en Afrique. Je suis revenu en Afrique avec mes enfants », nous déclarait l’interprète de Bella lors d’une rencontre exceptionnelle et exclusive au coeur de cette belle résidence à Marrakech pour un reportage et une interview inédits.

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