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La famille Baldwin a fait une rare apparition presque au complet pour l’avant-première du nouveau film d’animation Netflix, Ellian et le Sortilège, ce 11 novembre. Alec Baldwin, accompagné de son épouse Hilaria et de six de leurs sept enfants, a foulé le tapis rouge du Paris Theatre à New York, attirant les regards des photographes et des fans présents.

NEW YORK, NEW YORK – 11 NOVEMBRE : (De gauche à droite) Alec Baldwin, Maria Lucia Baldwin, Leonardo Baldwin, Romeo Baldwin, Rafael Baldwin, Carmen Baldwin, Hilaria Baldwin et Eduardo Baldwin assistent à l’avant-première du film « Ellian et le Sortilège » de Netflix au Paris Theatre, le 11 novembre 2024 à New York. (Photo de Rob Kim/WireImage)

Élégants et souriants, les Baldwin ont pris la pose en famille. Les enfants, Maria Lucia, Leonardo, Romeo, Rafael, Carmen et Eduardo, âgés de 2 à 10 ans, semblaient ravis de partager cet événement avec leurs parents. Leur aîné, Ireland Baldwin, née d’un précédent mariage d’Alec avec l’actrice Kim Basinger, n’était pas présente à la soirée.

Pour Alec et Hilaria Baldwin, cette première constitue une belle occasion de montrer leur soutien à la nouvelle production d’animation de Netflix, qui se positionne déjà comme l’un des films familiaux les plus attendus de la fin d’année. Ellian et le Sortilège, réalisé par un studio d’animation reconnu pour son esthétique unique et ses récits captivants, raconte l’histoire d’une jeune fille confrontée à des forces magiques dans un monde mystérieux. Ce conte explore des thèmes universels de courage et de résilience, des valeurs qui ont sans doute touché la famille Baldwin, souvent sous le feu des projecteurs.

La présence de la famille en force témoigne de l’unité des Baldwin malgré les récentes épreuves et les défis personnels auxquels ils ont fait face. Alec Baldwin, acteur primé et figure incontournable d’Hollywood, est resté discret sur le tapis rouge, partageant des moments tendres et protecteurs envers ses enfants.

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Décidément le passage de 2022 à 2023 n’a emporté aucune miette de la star et de l’aura de ce duo infernal du sport et du football. Achraf Hakimi et Mbappé ont encore déchainé les passions et cette fois-ci c’est au premier rang d’un match de NBA à New York.

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Revenus très vite à l’entrainement et au match de la ligue 1, après le retour du sacré Mondial Qatar 2022, les footballeurs marocain et français se sont offerts des petites vacances à la Grande Pomme. Achraf et Kylian ont assisté avec le PSG à un match des Brooklyns Nets contre les Spurs de San Antonio au Barclays Center. Ovationnés et pris d’assaut par les flashs, le défenseur et l’attaquant, rayonnants, ont encore une fois enflammé des tribunes de sport. Les deux joueurs du Paris Saint Germain ont posé en stars internationales avec Kevin Durant, la vedette des Brooklyns Nets.

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Après New York qui a croqué la mode doucement entre ses dents, 6 journées durant, Londres a fait sonner sa grande cloche pour inviter les modeuses et modeurs aux messes de la mode de l’automne prochain. Milan se prépare à dérouler son tapis rouge et Paris réajuste ses lumières pour clôturer le marathon mode des capitales. 

New York : petite édition grands shows

La plus spectaculaire des collections qui aurait pu être présentée à la semaine de la mode new yorkaise est sans nul doute celle de Thom Browne. Pendant que Mark Jacobs, Ralph Lauren, Tom Ford, président du syndicat américain de la mode himself, ont annulé leur défilés pour cause de crise sanitaire liée à la pandémie de covid, Michael Kors, Brandon Maxwell, Carolina Herrera, coach ont eux, maintenu leur show. Mais si Thom Browne a préféré profité de l’écrin du MET Gala pour exposer ses merveilleuses scènes mode, Proenza Schouler a posé son podium dans une galerie d’art de l’East village et Christian Cowan a visé haut en défilant sur l’observatoire du World Trade Center. La Grande pomme a ainsi affiché son vert de l’espoir, sous toutes ses nuances et avec un peu d’extravagance qui fait toujours du bien au moral, celui aussi, d’une industrie de la mode sérieusement touchée par le virus.

 

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Londres : Effervescence, audace et fraicheur urbaine

Elle n’a absolument rien d’hivernale cette Fashion Week londonienne qui va plier son catwalk demain après avoir donné un bon souffle d’air frais à la capitale British. Les grands créateurs défilent mais n’ont pas fait de l’ombre aux jeunes talents. Nensi Dojaka elle, est la sensation de cette petite semaine de la mode hiver 2022/2023, sans surprises, l’Albano-londonienne a captivé la fashionosphère avec ses robes ultra sexy et ses sandales de pluie. Une féminité fragile et tout en puissance et en douceur s’est ressentie également dans le vestiaire de Richard Quinn qui a le privilège de voir la fille de Kate Moss, Lila, arborer sa robe de mariée.

Milan et Paris : Les grandes marques pointent leurs griffes

Même si de grandes capitales dans le monde ont instauré leur Fashion Week et d’autres l’ont réinventé aux valeurs du monde d’aujourd’hui et de demain en terme de durabilité et de responsabilité, à l’instar de plusieurs pays scandinaves, les grandes villes de la mode restent Milan et Paris. Quatre fois par an, elles vivent et portent leur grand marathon des défilés de mode prêt à porter et haute couture, avec l’affluence de créateurs, de médias et de grands influenceurs. C’est sur ces podiums que les tendances sont décrétées au grand jour par des monstres sacrés de la mode comme Versace, Fendi ou encore Max Mara qui donnent le ton à Milan et iconiques comme Dior, Saint Laurent, Louis Vuitton, Chanel, Balmain, Balenciaga, Isabel Marant…

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Demain vendredi 14 janvier le marathon des fashion weeks européennes démarre. Honneur aux hommes qui arpentent les podiums de Milan avant d’atterrir à Paris le 18 janvier, sur fond de covid.

Si les semaines de la mode sont toujours marquées par la crise sanitaire du covid-19 qui a repris sa énième vague en cet hiver 2022, beaucoup de marques ont tout de même décidé de maintenir leurs défilés en présence d’un public, à l’instar de Dior, Loewe, Hermès entre autres seize marques des soixante dix sept représentations de la fashion week. Armani lui a carrément annulé son show à Milan, Giorgio et Emporio, haute couture  Armani Privé également. J.W.Anderson a lui opté pour un défilé digital. À Paris, le show de Louis Vuitton sans Virgil Abloh restera l’événement attendu de la fashion week parisienne. La dernière semaine de janvier marquera sans nul doute, malgré la pandémie, les journées haute couture avec un calendrier provisoire malgré tout, de vingt neuf maisons dont Schiaparelli, Chanel, Valentino, Jean Paul Gaultier, Fendi… pour ne citer que ces marques qui orchestreront leurs défilés avec un public et une diffusion en digital.

NEW YORK EST PRÊTE À PORTER LA MODE AU FÉMININ

La semaine du prêt à porter féminin reste le clou de cet agenda effervescent de la mode qui présentera les tendances de l’hiver 2022/2023 à partir du 11 février jusqu’au 8 Mars, journée internationale de la femme justement. De la Grande Pomme à la ville lumière, les shows alterneront présentiel et virtuel comme l’impose encore la pandémie qui n’a pas encore tiré sa révérence. Mais la mode a toujours le dernier mot, se mettant, grâce aux designers les plus engagés, au diapason des dernières révolutions que connait le monde post covid, en matière de durabilité et de responsabilité. 

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« J’aimerais développer une chaine de restaurants marocains très healthy à travers les Etats-Unis »

Sourire charismatique et énergie à revendre Yasmina Ksikes est à l’image de sa cuisine : chaleureuse et colorée. Ayant activement participé au Morocco Kingdom of taste, à New York, la Chef et femme d’affaires habitant à LA a brillé par sa présence.

Yasmina Ksikès en vraie ambassadrice du patrimoine culinaire marocain, inspire sa communauté internationale sur l’artisanat et le made in Maroc dans toutes ses dimensions

De Casablanca à Los Angeles ou le rêve américain à la sauce marocaine. Passionnée de bonne cuisine, Yasmina Ksikès en a fait sa vocation. Installée aux USA depuis plus de 20 ans, elle est devenue Chef Privé et créatrice d’une marque marocaine de Delicatessen homemade. C’est donc logiquement, qu’elle a été choisie comme exposante lors de l’événement organisé par le Ministère de l’agriculture et de la pêche dans la Grande Pomme. Entretien avec une femme pleine de ressources. 

  • La cuisine est votre grand amour, comment êtes vous tombée dedans ?

Je devais avoir 5 ans quand j’ai commencé à trainer dans les cuisines familiales. J’adorais regarder ma mère et mes grands-mères préparer des mets plus succulents les uns que les autres. C’était un pur bonheur d’apprendre à leurs côtés et de goûter ensuite à ces plats concoctés avec amour. Elles faisaient le marché tous les jours pour que les ingrédients soient extrêmement frais, s’en suivaient des rituels pleins de générosité dans lesquels j’ai évolué avec un immense plaisir. Je le dis aujourd’hui, c’est une carrière qui m’a choisie et qui m’a ramenée dans ses filets alors même que j’avais entrepris des études de mode.

  • Vous êtes installée à Los Angeles actuellement. Parlez nous de votre parcours ?

J’ai quitté Casablanca à l’âge de 21 ans pour changer de vie. Je connaissais les Etats-Unis à travers mon frère ainé qui y étudiait. Je suis tombée folle amoureuse de ce pays, du melting pot américain, de la liberté et de la créativité qui prédominaient là-bas. Arrivée en Philadelphie en 1996, j’ai travaillé dans la mode et dans la torréfaction du café où j’ai découvert énormément de choses. J’ai développé un vrai engouement pour le contact humain, l’échange. Je me suis ensuite rendue à Washington DC pour gérer le management d’un restaurant, puis à Miami dans un hôtel en phase d’ouverture dont je devais assurer les RP, le développement, l’élaboration des menus etc. Retour à Philadelphia après cela et  rencontre avec mon futur mari qui avait un restaurant à Chicago. J’y ai déménagé (logiquement !) et me suis mise à gérer la plus veille crêperie des USA. La responsabilité est énorme et l’expérience des plus riches. Douze ans plus tard, on déménage enfin à Los Angeles. LA m’avait déjà séduite auparavant et je m’y voyais très bien ouvrir un établissement à moi, sauf que dix jours après notre arrivée, mon mari est décédé. J’étais dévastée. Nous avions tellement de projets en tête et du jour au lendemain, la donne a changé. J’ai repensé ma carrière par la force des choses. Il était temps de mettre en avant mon amour pour la gastronomie marocaine. Cela m’a pris quelques mois  de réflexion et suite à un rêve prémonitoire, J’ai créé Lalla Mina du nom de ma grand-mère. C’était un label de produits marocains qui commercialisait du citron confit, du Zaalouk, du Sellou et plein d’autres délicatesses. Il s’agissait d’un projet très personnel que je menais à partir de chez moi. Ce fut un succès presque immédiat. Les gens ont accroché. Petit à petit, des particuliers m’ont demandé d’animer des ateliers, des show culinaires. J’y ai mis toute mon énergie et cela a très bien fonctionné.

  • Vous faites partie des marocains qui ont réussi à l’étranger. Quelle est la recette du succès quand on ne vit pas dans son pays d’origine ?

Je dirais un dévouement total envers ce que l’on désire entreprendre. Il faut se donner à 100%, y mettre son cœur, sa passion et son temps. Plus on s’investit dans quelque chose, plus on se démarque. Le succès se construit progressivement, il faut être patient. Après, je suis partie favorisée par ma culture, parce qu’ici le Maroc séduit. Il symbolise l’exotisme, la joie, l’authenticité, les valeurs ancestrales et donc je n’ai fait que devenir une fière ambassadrice de ces éléments-là.

  • Vous avez participé à l’événement « Morocco Kingdom of taste » organisé par le Ministère marocain de l’agriculture. Comment a été accueilli l’événement par le public New Yorkais?

Les gens étaient très enthousiastes et curieux de découvrir les produits du terroir marocain. Nous avons initié ceux qui ne connaissaient pas notre gastronomie mais je dois dire que 80% des personnes ayant assisté aux ateliers de tasting avaient une idée de la cuisine marocaine et souhaitaient en apprendre davantage. Ils ont aimé les saveurs proposées et le côté très sain de nos plats. L’événement était cousu de bonheur et de partage.

  • Des projets « sur le feu » ?

Il y en a pas mal ! D’abord un livre de cuisine qui devrait sortir très prochainement. Il retrace en 55 recettes mon parcours de Casablanca à Los Angeles et relate mon histoire en parallèle. On y trouvera mes recettes préférées et adaptées à ma manière. J’enchaine ensuite avec un show télévisé reliant musique et cuisine, mes deux grands dadas. Enfin à long terme, j’aimerais développer une chaine de restaurants marocains très healthy à travers les Etats-Unis. Le but est de rendre la gastronomie de mon pays accessible à tous. Voilà vous savez tout !

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Les tendances de l’été 2022 se dessinent déjà sur les podiums des défilés des grandes capitales du monde. New York a plié son tapis rouge encore brulant sous les pas de Gigi Hadid et Londres brosse le sien tous les jours jusqu’au 22 septembre. Milan et Paris retiennent leur souffle pour fermer le bal de ces fashion weeks en présentiel, ouvrant peut-être l’ère du retour à une vie normale. Voici quelques émotions fashion pour une rentrée bien stylée et inspirante.

Gigi à croquer à New York

Le retour du plus convoité des mannequins de la planète est incontestablement l’événement de cette première fashion week de la saison. La jolie et jeune maman de 26 ans s’est livrée une course effrénée entre les podiums au coeur de la capitale trépidante. De Tom Ford à Moschino, tantôt arborant un style hippy chic et scintillant du premier et l’esprit romantique et girly de la collection du second, Gigi était au top.

Gigi en Tom Ford

Gigi en Moschino

Romantisme, dessous-dessus & go

De nombreux stylistes ont joué la carte du romantisme pour cette fashion week qui a livré des podiums en présentiel pour un covid presque apprivoisé en cette rentrée. Petits héros de BD et autres nounours sur tons pastels et silhouettes sophistiquées de Jeremy Scott pour Moschino ; étoffes royales, découpes glamour, couleurs généreuses et robes de princesses de Wes Gordon pour Carolina Herrera ; robes en dentelle, lingerie bralette avec jupe crayon et pantalons à pinces et costumes trench / short pour Michael Kors.

Moschino printemps / été 2022

Carolina Herrera printemps / été 2022

Michael Kors printemps / été 2022

Michael Kors printemps / été 2022

Michael Kors printemps / été 2022

Bons baisers de Londres

Après New York et avant Milan, Londres livre sa big pause fashion et met en avant des jeunes talents pour encourager une industrie qui a lourdement souffert de la pandémie. Si Victoria Beckham et Burbery sont les inconditionnels spots de cette fashion week londonienne, la jeune lauréate du prix LVMH 2021 n’a pas démérité. La créatrice albanaise Nensi Dojaka a réussi son tout premier défilé marquant ainsi de son audace et de ses créations, tout aussi transparentes que pointues, la scène de la mode.

Esprit nuisette pour un défilé audacieux qui a lancé la carrière de la jeune albanaise Nensi Dojaka, lauréate du prix LVMH 2021

Dua Lipa habillée par Nensi Dojaka, aux coté du musicien légendaire Elton John (Les chanteurs posent devant un décor à l’esprit mauresque

 

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Première sortie en famille pour Naomi Campbell et sa fille. Le « Supermodel » a profité du beau temps new yorkais pour faire une petite balade avec sa fille, née le 18 mai 2021. 

 

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C’était une sacré surprise de découvrir la naissance de la fille du mannequin britannique âgé de 50 ans. Elle qui n’avait, à aucun moment, évoqué de grossesse. On ne connaît, ni le nom de la petite fille, ni l’identité du père. Tout ce que l’on sait, c’est que Naomi vient de réaliser son rêve. Devenir mère. Une source anonyme avait d’ailleurs déclaré au média « People », qu’elle “voulait un bébé depuis 10 ans”. 

Heureuse, et fière de profiter d’une journée ensoleillée en bonne compagnie. Le mannequin a été aperçu dans les rues de New York ce 11 juillet dernier. On ne voit pas vraiment sa petite fille à bord de son landau. Toutefois, sur les photos du Dailymail, on peut voir une maman chic et comblée. Heureuse de se balader avec sa “bénédiction”. 

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À deux mois des Oscars, les Golden Globes ont déroulé le temps d’une soirée enivrante et sans champagne, un tapis rouge virtuel en distanciel majoritairement, dans un espace temps qui a presque confondu les fuseaux horaires et joint les deux rives américaines. L’Est et l’Ouest se relient comme par magie par deux femmes, une à New York et une à Beverly Hills. Tina Fey et Amy Poehler qui récidivent pour la présentation et l’animation de la messe américaine qui annonce les prix cinéma dans les USA et dans le monde.

L’ère Biden plane sur l’Amérique après seulement un mois de son investiture. Hollywood semble avoir récupéré son aura de terre de cinéma d’esprit, engagée et mobilisée pour les grandes causes de la planète avec une première messe de cinéma américain, triomphale de symboles et de messages. Les femmes étaient à l’honneur royalement, la diversité ethnique largement en marche avec une très bonne représentation des noirs et une réalisatrice d’origine asiatique primée, les hommages ont mis en évidence des célébrités dont la carrière est une histoire d’engagements et de combats.   

APRÈS #METOO LES GOLDEN GLOBES FONT LEUR #ATHOME

Après les robes noirs des Golden Globes de 2017, où toutes les stars avaient arboré look en soutien à la campagne #metoo, place aux pyjamas de 2021 ou presque. En tous les cas, le monde n’aura jamais autant vu de stars du petit et du grand écran, lovés chez eux en famille, rivés sur leurs écrans. L’émotion fut forcément plus grandes pour eux de se voir primés et récompensés pour certains d’entre eux, au milieu de leur petite famille. Comme pour le japonais avec sa fille, Marc Ruffalo recevant son Globe de meilleur acteur dans une mini série « I Know this Much is True » et livrant, ému, un discours très fort qui vaut bien des discours pour l’égalité hommes/femmes ou le harcèlement sexuel et violences contre les femmes : « Plus on découvre l’autre plus on guérit » l’acteur faisant référence à son rôle si complexe incarnant des jumeaux. «Nous avons une mère mourante, tout comme la mère dans notre histoire. Elle est la Terre Mère. Et nous devons trouver l’équilibre avec elle et l’honorer. Et elle guérira aussi », poursuit l’acteur-producteur « tournons la page sur le passé cruel de cette nation. La bonne nouvelle est que l’inclusion, la justice et le souci de la Terre Mère éclatent partout. La lumière divine de la décence perce la hideuse tempête sombre que nous avons traversée. Nous sommes ceux que nous attendions, alors agissons ». #athome le monde pouvait vibrer d’émotion avec autant de lumière sur les acteurs noirs, outre Chadwick Boseman, le britannique Daniel Kaluuya pour son second rôle dans « Judas and the Black Messiah », Andra Day pour « Billie Holiday » et John Boyega pour « Small Axe ».

La scène virtuelle et sans public du Beverly Hotel à Beverly Hills en Californie

UNE SCÈNE DE COVID

D’un côté, la salle Rainbow à New York avec Tina et très peu d’invités et de l’autre, celle du Beverly Hotel à Beverly Hills avec Amy. Sobrement apprêtées malgré quelques changements de tenues en quatre heures de cérémonies, la brune aussi bien que la blonde étaient tristement drôles pour des humoristes habituées au public, à la scène, à l’interaction immédiate. Et pourtant rien ne manquait, lumières, décors et tribune somptueuse du côté californien, mais à voir les quelques tables disposées gentiment autour de la scène, quoique recouvertes de nappes dorées, donnent à méditer la mélancolie qui gagne le monde à cause de l’arrêt de la culture, la fermeture des théâtres et des cinémas.

DES FEMMES POUR LE TALENT

Si les deux charmantes humoristes américaines, Tina Fey et Amy Poehler, ont embarqué les américains et toute la planète dans un voyage astral merveilleux de remise de prix cinéma, trois réalisatrices concourraient pour ces Globes si spécial de l’ère covid, contre seulement deux hommes. David Fincher et Aaron Sorkin face à Emerald Fennel, Regina King et Chloe Zhao. Et c’est cette dernière qui a raflé la mise avec son film « Nomadland ». Anya Taylor-Joy à seulement 24 ans, Meilleure actrice dans une minisérie « Le Jeu de la Dame », incarne Beth Harmon, une femme forte, joueuse d’échecs qui évolue dans un monde très masculin. L’argentino-américano-britannique a reçu à distance, dans sa robe sculpturale signée Dior et sa manucure hymne aux jeux d’échecs, sa toute première statuette. 

DES ROBES MAISON

Que ce soit pour les nommés et surtout pour les remettants, les robes était au rendez-vous sans tapis rouge, ni défilé. Commençons par celles qui n’étaient pas présentes en chair et en os et par les pastels joyeux de la robe d’Elle Fanning, en soie fluide et vert d’eau, aussi fragile que sa maitresse, qu’elle arbore telle une caresse, signée Gucci. On ne peut dire autant pour la robe Louis Vuitton de Kate Hudson tout simplement taillée pour un cocktail, en apparence mais qui aurait nécessité 190 heures de travail, 4000 sequins tout autant de perles et 2000 cristaux. Passons au feu de la passion avec nulle autre que la piquante Salma Hayek. La mexicaine, en remettante, était présente sur scène dans un fourreau renversant rouge flamboyant, cheveux délicatement noués en demi-queue de cheval. Le jaune aussi a fait sensation sur le dos de Jamie Lee Curtis. L’actrice de 62 ans arborait une longue robe de soirée jaune poussin, en satin signée Alex Perry, manches ballon, et décolleté pigeonnant. Une toilette vitaminée qui a inspiré les internautes à faire référence à une ancienne pub de l’actrice américaine pour Activia, et à se donner à coeur joie à simuler des parodies plutôt sympathiques. La robe de la star de la soirée était tout aussi distinguée que la série et son héroïne. L’actrice Emma Corin, loin de la scène, s’est affichée dans une robe Miu Miu et des bijoux Cartier pour dire « Thanks you ». La délicieuse Rosamund Pike a raflé le Globe de Meilleure actrice dans une comédie pour « Care A Lot ». Sa robe de podium même virtuel est à son image drôle et brillante, rouge éclatant tout en tulle et jupon imposant avec ses rangers aux pieds. On aura tout de même vu des pyjamas, oui c’est bien le look de cette année covid. La grande Jodie Foster, sacrée primée des Golden Globes 2021 pour son second rôle féminin dans Désigné Coupable, a reçu l’annonce de son prix, plongée dans son canapé, dans un pyjama tout confort et dans les bras de sa femme Alexandra Hedison.

 

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Anya Taylor-Joy et sa robe de bal vert émeraude

 

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Emma Corin en Miu Miu et bijoux Cartier

Jamie-Lee Curtis et sa robe jaune citron

Salma Hayek et son fourreau sexy de la maison Alexander McQueen

LES PRIX ET LES LARMES N’ÉTAIENT PAS VIRTUELS

Le sacre de cette soirée reste incontestablement celui de la série « The Crown » qui a reçu les Globes de la meilleure actrice, Emma Corin jouant Lady Di, du meilleur acteur, Josh O’Connor incarnant le prince Charles et de la Meilleur actrice dans un second rôle, Gilian Anderson dans son rôle de Margaret Tatcher. « The Crown » dans sa 4è saison, donc et « Le Jeu de Dames » triomphent pour le sacre de la plateforme de streaming Netflix, qui remporte 10 prix sur 34 nominations, pendant que « Mank » de David Fincher repart bredouille et « Les Sept de Chicago » se contente d’un Globe du meilleur scénario.  La mini-série « Le Jeu de Dames » se voit consacrée des Globes de Meilleure mini-série et de Meilleur actrice, Anya Taylor-Joy. Bouleversant fut le moment de l’annonce du Meilleur acteur dans un film dramatique, décerné au défunt Chadwick Boseman pour son rôle dans « Le Blues de Ma Rainey ». La star de Black Panther avait succombé à un cancer après le tournage de la série. Tout aussi émouvant mais dans le registre de ‘humour, la série « Borat » a reçu deux Globes de Meilleur comédie et de Meilleur acteur pour le comédien britannique Sacha Baron Cohen.

DES DISCOURS INSPIRANTS

Côté hommage, les Golden Globes rendent un bel hommage à l’une des figures féminines d’Hollywood les plus engagées pour ses combats du siècle dernier que la légende du cinéma américain continue de porter du haut de ses 83 ans et à ce jour sur la scène sans public de la première messe du cinéma américain. À travers ses positions contre la guerre du Vietnam, pour les droits civiques, pour les Black Panthers, elle a toujours milité pour « la justice, l’équité et un monde propre et sain ». Dans son costume immaculé qui épouse sa silhouette parfaite et de son sourire infatigable, elle livre, en recevant sa statuette Cecil B. DeMille pour l’ensemble de sa carrière, un discours à verser des larmes tant ses mots et leur sens est juste et poignant. Sa carrière est marquée entre autre par son rôle de « Barbarella » et son Oscar dès 1972 pour son rôle de Call-girl dans « Klute ». Et son 1er film « Le Retour » qu’elle produit 6 années durant et qui lui vaudra un second Oscar en 1978. Jane Fonda restera aussi une icône du fitness avec ses VHS « Jane Fonda workout » sorties en 1982 et qui ont fait le tour du monde. Son engagement et sa fibre militante se poursuivent avec une fondation de prévention des grossesses d’adolescentes dans son pays qu’elle créera en 1994. En 2019 elle entame un autre combat celui du réchauffement climatique.

Son discours fleuve en recevant son Cecil B. DeMille est un hymne aux histoires de cinéma et aux fictions qui peuvent changer des vies et provoquer de l’empathie entre les humains même à distance.

La diva Jane Fonda avec son Golden Globe pour l’ensemble de sa carrière, le prix Cecil B. DeMille

« On est une communauté de couleurs, et par ces temps turbulents de crise comme celui-ci, raconter des histoires a toujours été essentiel, les histoires peuvent changer ce qu’on ressent et ce qu’on pense, elle peuvent nous aider à nous voir sous un nouveau jour, de faire preuve d’empathie, de reconnaitre que, malgré nos diversités, nous sommes d’abord humains, pas vrai? » Poursuit l’icône mondiale de l’engagement féminin, sous le regard ébahie de la maitresse de cérémonie, Tina Fey et de sa camarade Amy Poehler. « Vous savez, j’en ai vu de la diversité dans ma longue vie et j’ai parfois eu du mal à comprendre certaines des personnes que j’ai rencontrées, mais si mon coeur est ouvert et que je regarde au-delà des apparences, je ressens une connexion. C’est pourquoi dans tous les grands courants de pensée, Boudha, Mahomet, Jésus, Lao Tseu, ils nous ont tous parlé au travers d’histoires, poèmes ou métaphores, parce que l’art est non-linéaire, non-cérébral et communique à travers une autre fréquence, ils génèrent une nouvelle énergie qui nous secoue et transperce nos défenses pour que l’on puisse voir et entendre ce que l’on avait peut-être peur de voir et d’entendre, Cette année Nomadland m’a fait ressentir de l’amour pour les vagabonds parmi nous, Minari m’a ouvert les yeux sur l’expérience des immigrés quand ils arrivent sur une nouvelle terre, Judas and the Black Messiah, « Small Axe », … One Night in Miami ont renforcé mon empathie pour ce qu’être noir a signifié », poursuit Jane Fonda, telle une poétesse, sous le zoom du regard de grandes dames d’Hollywood comme Gleen Glose. « « Ramy » m’a montré ce que ça fait d’être musulman et Américain, I May Destroy You » m’a appris à considérer les violences sexuelles d’une toute autre façon, le documentaire « Engagé à fond : La lutte pour la démocratie » nous rappelle à quel point notre démocratie est fragile et nous incite à nous battre pour la préserver, « A Life on our Planet » nous montre à quel point notre petite planète bleue est fragile et nous incite à la sauver ainsi que nous-mêmes », continue-t-elle son hommage aux productions nommées. « Les histoires peuvent vraiment changer les gens, mais il y a une histoire sur nous qu’on avait peur de voir et entendre dans cette industrie, une histoire autour des voix qu’on respecte et met en avant celles qu’on décide de ne pas écouter, Des histoires à propos de ceux qui ont le droit de s’associer à la table et ceux qu’on laisse en dehors des décisions. … Quel film va être fait et qui va recevoir un prix …Faisons que toutes les histoires aient une chance… Après tout l’art a toujours été, non pas juste en phase avec l’histoire mais a montré le chemin! Alors montrons le chemin ».

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