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Ouadih Dada

Des confidences, beaucoup de sagesse et une touche d’humour pour agrémenter le tout, Ouadih Dada a le sens de la conversation, c’est indéniable. Rencontre avec un homme  talentueux et plein d’humilité.

Les années ne semblent pas vraiment avoir d’emprise sur lui. Aujourd’hui comme hier, Ouadih Dada garde son allure de Golden boy et le côté smart qui va avec. Présentateur Télé, écrivain, activiste (…) notre homme cumule les casquettes, toujours prêt à sortir des sentiers battus et à se donner à fond. 15 ans après son arrivée à 2M et la jolie success story que l’on connaît, Mister Ouadih n’a rien perdu de son spirit. Amoureux des challenges comme pas deux, il a su se renouveler en nous donnant en plus l’impression que c’était très facile.  Chapeau !

  • Vous êtes un personnage central du paysage audiovisuel marocain, mais paradoxalement il y a très peu d’interviews de vous. Vous intimidez vos confrères ?  

Je ne pense pas être intimidant, ni pour mes confrères ni pour qui que ce soit. Au contraire, je suis quelqu’un de foncièrement timide, même si j’essaie de surmonter ce trait de caractère. En tout cas, en tant que journaliste je n’ai pas particulièrement vocation à donner beaucoup d’interviews, mais c’est toujours appréciable de pouvoir m’exprimer dans la presse notamment, lorsque j’ai des projets à défendre ou des idées à partager.

  • Ceux qui travaillent à vos côtés, vous décrivent comme un workaholic « slick ». Vous avez toujours été cette personne-là? 

 Il est vrai que depuis ma plus tendre enfance, j’ai été éduqué à la valeur et à l’importance du travail bien fait. Mon père, paix à son âme, nous a transmis l’amour du métier et le goût de l’effort. Donc j’ai toujours beaucoup travaillé que ce soit à l’école ou dans le cadre de mes activités professionnelles. Et malgré les contraintes que cela peu induire, je me débrouille toujours pour y prendre plaisir. En gros comme je m’arrange pour faire ce que j’aime et aimer ce que je fais, je n’ai pas l’impression de travailler.

  • Vous avez fêté vos 40 ans cette année. Finalement, c’est juste un nombre ou ça a vraiment changé votre vision des choses ?  

Je n’ai jamais accordé d’importance à l’âge, même si j’ai longtemps été hanté par une certaine urgence. J’ai toujours eu peur de ne pas avoir le temps de faire tout ce que je compte réaliser. Il faut dire cependant que le chiffre 40 est assez symbolique et qu’il n’a pas été sans impact psychologique sur moi. Cette année de plus m’a fait prendre conscience de beaucoup de choses, notamment de tout le chemin parcouru, non sans une certaine sagesse.

  • Du jour au lendemain vous êtes passé de Monsieur JT à Monsieur Afrique sur 2M avec Continentales. Envie d’expansionnisme, retour aux sources ou move judicieux ? 

C’est un peu tout cela à la fois. Continentales a été une très belle expérience de deux années au cours de laquelle j’ai appris à exercer d’une manière différente mon métier. Ce fut aussi une belle aventure humaine pendant laquelle j’ai pu me rapprocher considérablement de mon africanité.

  • Vous avez écrit aussi, organisé une course dans Casablanca qui a fait parler d’elle et plein d’autres projets. D’où est venue toute cette inspiration ? 

J’ai deux moteurs dans la vie : la passion et les défis. Comme j’ai malheureusement trop souvent été confronté à la mort dans mon entourage, j’ai besoin de me sentir vivant et de continuer à avancer. Et pour ce faire, j’aime me challenger dans l’univers sportif notamment. Ce qui me permet aussi de me prouver que le fait de ne pas avoir été un athlète dans ma jeunesse n’était pas une fatalité.

  • Du coup on a découvert une personnalité polyvalente. Qu’est-ce qui pourrait compléter le tableau aujourd’hui ? La cerise sur le gâteau ? 

J’ai beaucoup de projets en tête, sans doute plus que ce qu’une vie ne pourrait permettre de réaliser. Mais qu’à cela ne tienne, j’ai envie aujourd’hui de toucher à l’univers du cinéma, de développer de nouveaux sujets d’écritures et bien sûr de prendre du gallon dans le secteur audiovisuel.

  • Il y a Ouadih Dada des médias, mais il y a aussi Ouadih Dada l’époux, le père, l’ami. Parlez-nous un peu de ces 3 hommes, on brûle d’envie de les connaître.  

C’est toujours très compliqué de parler de soi, et puis je ne suis pas le mieux placé pour répondre à cette question. Ce que je peux affirmer c’est que dans mes différents rôles j’essaie d’être le plus sincère et le plus honnête possible. Les gens qui me connaissent disent souvent que je suis à l’écran comme dans la vie et je crois qu’ils ont raison.

  • Quel est le plus beau compliment qu’un proche vous ait fait ? 

Sans hésiter, en tant que papa je citerai mes deux fils, Rayan et Yanis. Ils me disent souvent : « Tu es le meilleur papa ». Et cela vaut tous les honneurs du monde.

  • Où est-ce que l’on peut vous trouver quand vous n’êtes pas dans votre forteresse de Ain Sbaa ? Sport, galerie d’art, fight club underground ou shopping tout simplement

Je reçois souvent des messages ou des commentaires sur les réseaux sociaux de personnes qui me croisent dans la rue en train de courir. C’est devenu de loin l’une de mes activités préférées. Sinon on peut me voir très régulièrement dans une salle de cinéma, dans un Mall avec mes enfants ou du côté de Bhalil où j’aime aller me ressourcer.

  • Vous travaillez sur quoi actuellement? 

J’essaie de rattraper le retard accumulé à cause de la crise du Covid au niveau de l’écriture. J’ai plusieurs ouvrages en cours et j’espère les sortir très prochainement.

  • Quelle question a-t-on oublié de vous poser ? 

Si c’était à refaire, est-ce que vous seriez venu en stage au Maroc ? Je vous donne même la réponse « sans hésiter Oui ! »

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« J’ai cru en moi, je crois en Dieu, J’ai écouté mon coeur »

L’acteur marocain à l’affiche de la série « French Connection », était ce samedi sur les ondes de la deuxième chaine nationale. L’occasion pour Ouadih Dada de savoir ce que cachent les rôles de Bad Boy du maroco-toulousain qu’il multiplie sur les plateaux de Los Angeles où il vit depuis une bonne décennie. Voici la réponse de Jamal Antar et en prime quelques confidences de celui qui campe le rôle (principal) de « Arman », un méchant mafieux dans la série, sortie en octobre 2020 sur Amazon Prime.

Chemise fleurie très fashion, regard doux et rieur, verbe prononcé à l’accent du Sud de la France où il est né, Jamal Antar était tout à fait lui-même pour ceux qui le connaissaient déjà, au micro, cette fois-ci virtuel, de Ouadih Dada pour son émission « Info Soir Week End », « Bonsoir à tous les téléspectateurs, je tenais à vous remercier pour l’invitation, c’est un immense plaisir et un honneur d’être parmi vous ce soir, je remercie ma famille, mes parents, mes fans, (et le bisou des mains vers les siens et tout ceux qui le regardent, que l’on devine nombreux derrière les écrans de par le monde, aux USA, le Sud de la France et bien sûr le Maroc)», c’est ainsi que le comédien a entamé son intervention sur le petit écran marocain en duplex de Los Angeles.

Sympathique, authentique, tout simplement marocain à l’accent toulousain et au flow bien américain, Jamal Antar explique à Ouadih Dada comment il a eu le rôle dans la série « French Connection », « Le directeur Simon Roman a flashé sur mon look, mon caractère lors d’un de mes tournages et il me confie avoir du mal à trouver « le Bad Boy », pour le rôle de Arman et il me lance « franchement c’est toi! » ».  À 45 ans et en pleine ascension au coeur d’Hollywood, le petit toulousain qui s’émeut de sa ville « Rose, la ville de Claude Nougaro et de Zebda » comme il la décrit, n’a rien perdu de sa fraicheur de bon vivant du Sud, côté Maroc pour ses origines et côté France pour son enfance et sa jeunesse. Vantant justement l’accent chantant de son invité, Ouadih, en vient à l’étiquette de Jamal dans ses rôles au cinéma, « Vous êtes une personne assez gentille pourquoi l’on vous propose ces rôles de méchants et surtout des rôles de mafieux qui font frémir? » et à Jamal d’évoquer son ancrage dans le Mirail, ce quartier défavorisé de Toulouse et précisément au coeur de « La Faourette », de parler de son look, son attitude et son histoire qui auraient beaucoup joué dans les directives et les choix de son agent. « Le mafieux colle à mon personnage, il est lié à mon enfance, mon adolescence, et une grande partie de ma vie dans un environnement de durs, où il fallait avoir du caractère, une personnalité, pour exister et ne pas se faire manger », nous avait confié l’acteur à la sortie de la série en octobre 2020.

 

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En pleine ascension avec ce rôle qui l’a réellement fait décoller, le parcours du comédien a été semé de plein d’embuches. Peu de moyens et avec pour seule arme sa folle passion pour les voyages et pour le cinéma. Jamal est arrivé aux USA vers les années 2000 et s’est taillé une histoire à Los Angeles, « J’ai fait des petits boulots, je me suis retrouvé dans des situations très durs mais je n’ai jamais lâché » a-t-il confié à Ouadih qui a répliqué demandant à Jamal « comment a-t-il pu s’en sortir après des nuits à la rue à enchainer soixante dix heures par semaine de travail », « Le moral et l’ambition (…) J’ai cru en moi, je crois en Dieu, J’ai écouté mon coeur », a répondu l’acteur.

« Je suis entrain de vivre mon rêve »

« Les marocains ne doivent pas trop me connaître mais je vous promets que ça ne saurait tarder… Il y a des projets importants à venir », nous avait révélé Jamal lors de notre interview en plein début de la pandémie. Et aujourd’hui, des tournages? Il en a plein l’agenda dans sa ville. Le comédien entamera un tournage sur Paris pour une série française « encore un rôle de Bad Boy où je serais un big boss de la mafia de Marseille » confie Jamal à Ouadih, l’air amusé, en annonçant avec enthousiasme sa participation à un projet de film du réalisateur marocain Hicham Hajji, qui sera tourné entre le Canada et le Maroc.

"J’aime les beaux vêtements, je mélange les styles et les marques, je n’ai pas forcément de stylistes fétiches mais je choisis le vêtement avant de choisir le styliste en fait, mon choix doit être un coup de coeur! Je peux porter de la haute couture comme du prêt à porter"
La star aime tout de même incarner ses rôles de bad boy dans son vestiaire de dandy de quartier et de gangsta chic. Voilà pourquoi la célébrissime griffe Lords & Fools qui compte dans ses grands ambassadeurs des têtes couronnées, comme des célébrités du gabarit de Ricky Martins, French Montana Will.i.am des Black eyed Peas, les Jonas Brothers, Mika, habille Jamal Antar
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