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Le jury du festival de Cannes a donné son verdict pour cette 76è édition. La Palme d’or revient à la française Justine Triet pour « Anatomie d’une chute ». C’est la troisième statuette pour une femme délivrée par la célèbre compétition de cinéma. Palmarès complet et dernières émotions avant la tombée de rideau. 

Elle est la deuxième cinéaste française à recevoir ce sacre cannois. Justine Triet a reçu sa Palme d’Or pour son film « Anatomie d’une chute », des mains de Jane Fonda « The Zone of interest » de l’Allemand Jonathan Glazer a reçu la Grand prix du jury. Le prix d’interprétation féminine est revenu à la comédienne turque Merve Dizdar pour Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan, son homologue masculin n’est autre que l’acteur japonais Koji Yakusho, pour le film de Wim Wenders Perfect Days. 

Le festival s’achève et Cannes brille encore de mille feux, reflet intense de toute cette constellation d’étoiles sous le ciel cannois. Si la cérémonie de clôture a compté la présence d’une pléiade de grandes stars  à l’instar de Jane Fonda, tous ces dix derniers jours ont vu défilé le tout Hollywood dans la ville française. De Johnny Deep aux bras de Maïwenn pour le film Jeanne du Barry dans le rôle de Louis XV à Martin Scorsese pour son nouveau film qui s’est entouré de ses deux acteurs Leonardo DiCaprio et Robert De Niro, en passant par Michael Douglas pour recevoir une Palme d’or d’honneur, Harrison Ford venu présenter le dernier volet des aventures d’Indiana Jones ou encore Tom Hanks, Scarlett Johansson et Tilda Swinton pour Asteroid City de Wes Anderson. Une édition spécialement forte carte elle aura réuni un cinéma des quatre coins de la planète, à l’image de la nomination de trois films marocains et d’un membre du jury du Maroc en la personne de la réalisatrice Maryam Touzani.

 

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Si le film français « Titane, » de la réalisatrice Julia Ducournau, a remporté la Palme d’Or de la soixante-quatorzième édition du deuxième festival du cinéma au monde, son temple et son essence même, la consécration du réalisateur marocain Nabil Ayouch marquera à jamais l’histoire du cinéma marocain. 

La cérémonie s’est tenue en présence d’un parterre impressionnant de personnalités cinématographiques, sous la présidence du maître de cérémonie de ce millésime 2021. Le grand prix a été attribué au film « Un Heros » d’Asghar Farhadi et « Compartiment n°6 » de Juho Kuosmanen. Quand au traditionnel Prix du Jury, il revient au film « Le Genou d’Ahed » de son réalisateur Nadav Lapid et celui de Apichatpong Weerasethakul  » Memoria ». La meilleure actrice est la sublime Renate Reinsve dans Verdens Verste Menneske de Joachim Trier ; le meilleur acteur est lui, Caleb Landry Jones dans Nitram de Justin Kurzel.

Caleb Landry Jones meilleur acteur est dans Nitram de Justin Kurzel
Renate Reinsve meilleure actrice dans Verdens Verste Menneske de Joachim Trier

Un grand cru cinématographique résolument international qui demeurera à l’image de Cannes, une cité mondiale du 7ème art, très souvent considérée à raison sa capitale internationale. Le livre sacré du cinéma mondial, son cahier d’histoire et sa mémoire par excellence! 

Saluons avec fierté le triomphe du grand réalisateur marocain, Nabil Ayouch, pour sa performance d’inscrire le Maroc pour la première fois de son histoire dans le tableau d’honneur du classement officiel des films en compétition pour la Palme d’Or de cette fête mondiale du cinéma en terre Cannoise. 

Bravo pour son film « Haut et Fort » qui a embarqué le cinéma, la jeunesse et la musique Hip Hop marocaine, devant une salle pleine de plus de trois mille personnes, debout à la fin de la projection du film, où les comédiens marocains étaient en larmes sous l’émotion, touchés par l’ovation de la salle et son concert d’applaudissements. 

Bravo à Nabil Ayouch, pour cette démonstration créative et cette grande générosité de donner la voix et son regard de cinéaste émérite à cette  jeunesse en souffrance depuis le début avec son long métrage « Ali Zaoua ». Le film « Casablanca Beats » gagne le Prix du cinéma positif et donne rendez-vous pour une sortie mondiale le 10 novembre prochain y compris au Maroc. 

Montée des marches historique du film « Haut et Fort » du réalisateur marocain Nabil Ayouch

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Le cinéaste présente son dernier long métrage « Haut et Fort », sélectionné en compétition officielle du Festival de Cannes 2021, devenant ainsi le premier film marocain de l’histoire à concourir pour la prestigieuse Palme d’Or. 

« J’anticipe ce grand moment de bonheur et de fierté autant pour nous que pour le Maroc aussi » 

Considéré à raison comme l’un des réalisateurs prodiges du septième art marocain à la réputation mondiale, Nabil Ayouch, ne cesse d’agiter les consciences marocaines. Le cinéaste y arrive avec brio et persévérance, aguerri de trente années d’un cinéma engagé sur des sujets tout autant brûlants que sensibles. L’heureux papa de Ali Zaoua, ce chef-d’oeuvre sorti il y a plus de deux décennies et qui a accouché d’une fondation socioculturelle qui porte le nom du héros, revient sur son registre favori : la jeunesse des quartiers périphériques de Casablanca avec « Haut et Fort ». Un long métrage qui raconte l’histoire d’un ancien rappeur, Anas, sur fond de Hip Hop comme voix d’expression des jeunes du centre culturel « Les Étoiles de Sidi Moumen ». « Casablanca Beats », (nom du film en anglais) concoure à la Palme d’Or aux côtés des films de cinéastes tels que Jacques Audiard, Wes Anderson, Nanni Moretti, Asghar Farhadi, ou encore Paul Verhoeven. Une grande première marocaine pour ce dernier né du cinéaste, qui promet de mettre les décibels sur le tapis rouge de Cannes.

Yes you can Nabil !

  • Retrouver les tapis rouges et présenter votre film en Sélection Officielle, une double émotion pour vous n’est ce pas!

C’est très émouvant de retrouver le tapis rouge, même si j’ai dû le fouler plusieurs fois en tant que participant au festival pour visionner des films sélectionnés. Mais découvrir ce même tapis rouge en tant que réalisateur officiellement sélectionné, l’émotion en est tout autre! Grimper les marches pour assister et présenter son film devant plus de 2000 personnes est la chance d’une vie. Cela procure un sentiment unique dans la vie d’un réalisateur! D’ailleurs, je l’ai dit à l’ensemble de mon équipe, aux comédiennes et aux comédiens du film, ‘ça restera le souvenir d’une vie entière, qui nous marquera à vie!’ Alors j’anticipe ce grand moment de bonheur et de fierté autant pour nous que pour le Maroc aussi. 

  • Palme d’Or ou pas la consécration est déjà au rendez-vous ?

Quand on a la chance d’être sélectionné parmi la liste du programme officielle, on ne pense pas en général au palmarès, en tout cas ce n’est pas mon cas personnel. Je vis cet événement historique comme une belle consécration à plus de trente ans de carrière professionnelle. Je m’estime être un grand chanceux de me retrouver parmi ces grands noms du cinéma mondial. L’essentiel pour moi est que mon film soit vu et compris et qu’à travers mon oeuvre, le cri de cette jeunesse passionnée soit entendu par le plus grand nombre aussi.   

Les acteurs du film "Haut et Fort", jeunesse du centre "Les Étoiles de Sidi Moumen"
Anas Basbousi, acteur principal du film

 

  • Plus de vingt ans après Ali Zaoua, quel message derrière votre film?

Je ne fais pas de films pour passer des messages. Mes films correspondent à un réel parcours de vie et s’inscrivent dans une logique de plus de trente ans d’existence professionnelle. J’arrive à un moment de mon histoire où tous les fils tendus se rejoignent et se répandent comme un écho que j’aime regarder maintenant avec beaucoup de recul et de distance! Ali Zaoua a vingt ans et a donné naissance à une fondation qui porte son nom, sous forme de centres culturels ancrés dans des quartiers périphériques dont celui de Sidi Moumen. Ce quartier tristement légendaire par le passé et qui a vu naître aussi mon film « Les Chevaliers de Dieu ».

  • Vous êtes toujours côte à côte avec Maryam Touzani, votre épouse, sur les tapis rouges pour défendre vos films, un projet en gestation à deux?

Avec Maryam, on s’aime et on s’accompagne mutuellement. Il n’y a rien de plus beau pour un couple que d’être là, l’un pour l’autre, à l’écoute de l’autre dans notre vie amoureuse et professionnelle ; cela veut dire que l’on se connaît et on se complète merveilleusement bien. Je produis ses films, je participe à l’écriture comme elle de son côté participe aux projets d’écriture et s’implique dans ma vie professionnelle. Sa belle présence à mes cotés sur le tapis rouge ou sur des plateaux remplit mon coeur de joie et de bonheur. Ceci étant dit, nous accordons beaucoup de soin pour préserver le mieux possible notre vie privée. Nous y arrivons avec beaucoup de rigueur. C’est ainsi qu’on arrive à faire de beaux bébés tant dans notre vie personnelle qu’à l’écran même.

Au festival El Gouna pour le film « Adam », réalisé par Maryam Touzani et produit par Nabil Ayouch

Nabil et Maryam, sublimes au festival El Gouna pour le film « Adam », réalisé par Madame et produit par Monsieur

« Avec Maryam, on s’aime et on s’accompagne mutuellement (…) On se connaît et on se complète merveilleusement bien (…) C’est ainsi qu’on arrive à faire de beaux bébés tant dans notre vie personnelle qu’à l’écran même »

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La quatrième journée du Festival de Cannes a marqué l’entrée en compétition de l’Afrique. Avec « Lingui, les liens sacrés », le réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun aborde les tabous de l’avortement et de l’excision dans son pays. Un film résolument féministe, applaudi durant de longues minutes suite à sa projection ce vendredi 9 juillet.

Le réalisateur qui avait décroché le prix du Jury à Cannes en 2010 pour « Un homme qui crie », foulait le tapis rouge du Festival accompagné de ses deux actrices principales.

« Lingui, les liens sacrés » présente le destin d’Amina, une mère célibataire souhaitant aider sa fille de 15 ans à se défaire d’une grossesse non désirée. Solidaires et combatives, les deux femmes tentent tant bien que mal de s’en sortir, sans ne jamais perdre espoir en l’avenir. Découvrez un extrait de ce long métrage.

Le second film africain en compétition n’est autre que « Haut et fort », réalisé par le Marocain Nabil Ayouch. Il sera projeté à Cannes ce jeudi 15 juillet prochain.

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