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Kate Middleton a offert à ses fans un beau moment de grâce lors de cette soirée spéciale de Noël au coeur de l’Abbaye Westminster, en accompagnant au piano Tom Walker sur le morceau culte « For Those who cant be here ». 

L’épouse du prince William a ainsi participé à l’émission télé « Royal Carols Together at Christmas », un service de Noël qui vise à rassembler les gens au bout de ces deux années de covid.

La maman de George, Charlotte et Louis a enregistré sa partie de l’émission lors de ce mois de décembre à Westminster.

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La réouverture de l’hôtel Es-Saadi en novembre, a été marquée par l’exposition « État d’Urgence », tenue au coeur du prestigieux palace avec son ambiance bien poétique. De grands noms de l’art marocain ont côtoyé une jeune génération d’artistes peintres et plasticiens pour une exposition sous le signe de l’émotion pour faire revivre la culture confinée pendant de longs mois au Maroc. L’émotion était doublement au rendez-vous avec le récital donné par la jeune Maha Zahid, majestueuse sur son piano, sous les cieux doux de la ville ocre.

  • En quoi était-il merveilleux votre séjour artistique à Marrakech?

Tout d’abord, le fait de retourner au Maroc après une aussi longue fermeture des frontières a beaucoup joué. Marrakech est une ville qui me rappelle les vacances de printemps de mon enfance. Et enfin l’équipe du Essaadi Marrakech Resort a tout fait pour que ce séjour soit exceptionnel. A commencer par l’accueil qui m’a été réservé à l’aéroport même et par Madame Elisabeth Bauchet-Bouhlal à mon arrivée au Palace, le personnel qui est au petit soin, le piano placé sous la voute du palace qui embellit le son pour ne citer que quelques détails de la magie de ce weekend.

  • Beaucoup de magie n’est-ce pas ! L’art, la musique, le piano, la ville ocre…

En effet ! Un lieu qui met en avant l’art et la culture de notre pays et dans notre pays. On n’a pas toujours l’opportunité de jouer dans des lieux pareils, avec une histoire aussi riche. C’était ma première fois à Marrakech et j’espère y retourner et y donner d’autres récitals.

  • On est forcément heureux quand on est artiste ?

Je crois qu’on est heureux quand on fait le métier que l’on a choisi. Après cela ne veut pas dire qu’on ne trouve pas de difficultés, mais disons qu’on les voit différemment.

  • La musique classique est un registre incompris au Maroc ? La télé marocaine a du mal en tous les cas…

La musique classique est un registre incompris ou disons, connoté partout dans le monde et pas qu’au Maroc. Les gens pensent que c’est une branche réservée à l’élite, or c’est un courant comme un autre. Il ne faut pas oublier que la musique classique a inspiré plusieurs courants de musique actuelle. Ça m’a toujours amusé de voir les gens fans de certaines introductions de musique de variété qui sont copiées de musiques qui datent du 19e siècle. La télé marocaine d’aujourd’hui ne diffuse pas de concerts de musique classique, or, elle l’a longtemps fait dans les années 60… En tous les cas, les journalistes de nos chaines nationales ont toujours encouragé mes évènements et ils ont toujours fait le déplacement pour les reportages avec rigueur et respect.

  • Et pourtant vous êtes un modèle extraordinaire pour la jeunesse et les jeunes filles marocaines…

Toute personne qui se bat pour un projet ou un rêve est un exemple pour notre jeunesse. On est nombreux au Maroc, et avons tous des parcours plus ou moins atypiques. Peut-être qu’il faut mettre la lumière sur cette jeunesse battante. Et sans oublier que nous avons tous eu des modèles ou des personnes qui nous ont motivés. Je n’oublierai jamais mon professeur de philo Mr Mohamed Al Moufid dont les cours étaient une source d’inspiration et d’ouverture sur le monde.

  • Essadi Resort est une institution résolument engagée pour l’art, vous pensez que la musique classique est suffisamment parrainée par les entreprises marocaines…

Les entreprises marocaines parrainent par exemple les orchestres et c’est déjà très bien. Malheureusement ce qui nous manque c’est le mécénat pour les jeunes dans leurs études artistiques et un accompagnement financier après l’obtention de leurs diplômes pour qu’ils puissent démarrer dans la vie active. Nous savons tous que pour enregistrer un disque par exemple cela demande des fonds. Un concertiste à ses début se voit dans l’obligation de donner des concerts gratuitement ou avec un très petit cachet, ce qui ne suffit pas pour vivre. Ce soutien financier peut aider les jeunes diplômés. Sans cela on est contraints aux petits boulots à cotés et ainsi ramener son art à un second plan. Je démarre par exemple un doctorat en musicologie l’an prochain. Sans financement l’aboutissement de ce projet aurait très très compliqué. J’ai eu la chance d’avoir comme mécène la CMOOA et Hicham Daoudi à mes côtés pendants mes deux premières années à Paris. Sinon, jamais je n’aurais pu poser les pieds en France et faire des grandes études d’art.

J’ai eu la chance d’avoir comme mécène la CMOOA et Hicham Daoudi à mes côtés pendants mes deux premières années à Paris. Sinon, jamais je n’aurais pu poser les pieds en France et faire des grandes études d’art

  • Comment votre entourage familial directe, a-il joué un rôle dans votre parcours et votre réussite ?

Ce sont mes parents qui m’ont inscrite au conservatoire à l’âge de 6 ans. Quand j’ai eu 15 ans et que je leur ai annoncé que je voulais en faire mon métier, c’était un vrai choc pour eux. Mais après moult discussions avec le soutien de mon frère Anass, Ils ont accepté. Aujourd’hui ils assistent à tous mes concerts au Maroc et me suivent sur les réseaux sociaux. Ils sont engagés pleinement avec moi.

  • Une jeune pianiste au Maroc est une jeune marocaine pas comme les autres ?

Non, il suffit de se rappeler d’où l’on vient. Je suis une marocaine comme toutes les autres. Ce n’est pas ma nationalité qui a fait ce choix, c’est mon cœur.

  • Vous rêvez sans cesse n’est-ce pas… à quoi pour votre carrière ? À quoi pour votre vie de femme au Maroc ? À quoi pour le monde ?

Je rêve d’aller jusqu’au bout de mes projets et de mes études supérieures qui me permettent aujourd’hui de rencontrer des gens brillants. Dans quelques années je serais ravie si après mon doctorat nous réussissons avec d’autres docteurs marocains à créer cette filière à l’université Marocaine et faire que ces études-là, soient valorisées. J’aimerais mener une vie de concertiste et de maitre de conférences.

 

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