Reine Rania

En grande travailleuse acharnée tout autant pour son pays, pour représenter son mari le roi Abdullah II que pour jouer à fond son rôle de mère, la reine Rania était ce dimanche 10 mars au cœur d’un forum organisé par l’Académie des Enseignants qu’elle dirige.

Sous le thème « Esprits agiles, renverser la tendance » et sous le haut patronage de la reine, le Forum des Enseignants a tenu sa cinquième édition en Mer Morte en Jordanie. La reine était là, fidèle à son image de reine brillamment engagée et d’icône de beauté et d‘élégance, pour prendre la parole face à des représentants qui opèrent dans son domaine de prédilection (l’éducation), de divers pays du monde, dont Bahreïn, les Émirats arabes unis, Oman, Pakistan, Palestine, États-Unis, Sri Lanka, Inde, Égypte, Maroc, Qatar, Arabie Saoudite, Singapour, Nigéria, Tanzanie, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni, Bahreïn, Liban, Koweït, Pakistan et la Jordanie.

Toujours distinguée autant pour son engagement sans failles pour la jeunesse et les femmes de son pays que pour son image glamour parfaitement maitrisée de reine d’un pays arabe, Rania de Jordanie a toujours fait crépiter les flashs de grands photographes, figuré sur des classements prestigieux de femmes les plus puissantes du monde arabe et occupé les colonnes de grands magazines. Et ce mois de mars, c’est sur ces trois mots qu’elle fait parler d’elle, en plein mois de la condition de la femme : Intelligence, Intégrité et Intuition, trois adjectifs utilisés pour titrer sur la couverture dédiée à l’épouse du roi Abdullah II sur Harper’s Bazar Arabia et dont une longue interview a occupé les colonnes à l’occasion de ses vingt années d’investiture en tant que reine.

La jeune femme de 48 ans a livré un reportage photo la montrant tout simplement belle, dans une combinaison en velours délicat mordoré, cheveux coiffés en arrière et retenus d’une fine tiare en diamants. Dans son entretien, il était naturellement question de sa vie de femme, d’épouse et de mère, «  j’espère que c’est mon travail qui me définit, pas ma garde-robe « . La maman de quatre enfants dont Hussein, 24 ans, Iman, 22 ans, Salma, 18 ans et Hashem, 14 ans, s’est longuement entretenue sur ses combats, la condition des femmes et l’éducation des enfants.