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Tbourida

La Fédération royale marocaine des sports équestres (FRMSE) organise, du 6 au 12 novembre au domaine de Sidi Berni à Skhirat, la 8ème édition des Championnats du Maroc des jeunes chevaux, chevaux Barbes et Arabes Barbes, et des chevaux nés et élevés au Maroc «dressage, endurance et saut d’obstacles».

Des chevaux de race marocaine ou importés au Maroc dès leur plus jeune âge se disputeront le titre de Champion du Maroc 2023, indique la FRMSE dans un communiqué, ajoutant que ces championnats visent à récompenser les meilleurs chevaux de l’année, à travers des championnats de dressage et de saut d’obstacles pour les chevaux âgés de 4,5,6 et 7 ans.
En plus de ces championnats, la semaine connaîtra deux autres compétitions visant à mettre en valeur le cheval marocain, souligne la Fédération, précisant qu’il s’agit des championnats des chevaux de race Barbes et Arabes Barbes, ainsi que du championnat des chevaux nés et élevés au Maroc.

«Le nombre de chevaux participants et engagés sur ces deux dernières catégories a connu une réelle évolution, grâce à l’investissement dans l’acquisition et l’élevage des chevaux de race marocaine et produits entièrement au Maroc, ce qui a fait que le «Cheval marocain de sport» est depuis quelques années reconnu par le stud-book de la Fédération mondiale de l’élevage des chevaux de sport», lit-on dans le communiqué.

Alors que l’Arabe Barbe est connu pour être la race la plus convoitée par les cavaliers de Tbourida, et qu’il a toujours été présent dans le monde du saut d’obstacles dans le Royaume, depuis l’instauration de cette catégorie lors des Championnats du Maroc, les chevaux Barbes et Arabes Barbes sont nombreux à fouler les pistes des compétitions nationales de saut d’obstacles et leur championnat est très disputé, rappelle la même source.

Le samedi 11 novembre, le domaine de Sidi Berni sera aux couleurs de l’endurance, avec des cavaliers parcourant entre 90 et 120 km en course libre à dos de cheval en pleine nature, fait-on encore savoir.

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L’épopée équine des vents ancestraux du Maroc, la Sorba, danse, dévoilant des légendes d’un art hérité de siècles précédents. Zahia Aboulayt, étoile filante parmi les constellations, a transcendé les frontières de genre pour rejoindre les rangs des sorbas de la Tbourida, préservant ainsi le patrimoine de son pays malgré les vents contraires.

Dans l’âme du Maroc, la Sorba prend son envol. Ce terme, aux origines ancrées dans les volées d’oiseaux et d’animaux, évoque bien plus que des ailes battantes et des traces de sabots. La Sorba, c’est aussi les guerriers qui, s’extirpant du campement, bravent les ombres pour mener des raids et revenir triomphants. C’est la chevauchée du passé, le voyage des siècles, le lien inaltérable de ce peuple à ses traditions immémoriales. La Sorba désigne la troupe de cavaliers qui pratique la Tbourida, un art équestre ancien originaire du Maroc. La Tbourida est une reconstitution d’un assaut militaire de guerriers cavaliers arabes et berbères, datant du 15ème siècle. 

Troupe de Tbourida, composée de 11 à 15 cavaliers alignés, la Sorba ne peut être sans le Mokaddem qui la préside et se place à son centre, coordonnant les mouvements des cavaliers et des chevaux. Le spectacle de Tbourida se déroule sur une piste appelée Mahrak, qui mesure entre 150 et 200 mètres de long. Les cavaliers de la Sorba portent des tenues traditionnelles et réglementaires, comprenant des caftans homogènes simples ou brodés, des seroual (pantalons traditionnels), des Selham (grandes capes en laine), des Rezza (turbans enroulés sur la tête), des Tmagh (bottes équestres traditionnelles), Dalail el Khayrate (recueil de prières), et un Khenjer (poignard contenu dans son fourreau).

Des concours de Tbourida ont lieu chaque année dans tout le Maroc, récompensant le talent des cavaliers et le respect des règles. L’une des figures remarquables de cet univers fascinant est Zahia Aboulayt, une femme qui a brisé les barrières de genre pour devenir une membre éminente des sorbas de la Tbourida. Dès son plus jeune âge, Zahia Aboulayt partageait son temps entre ses études et sa passion pour l’équitation. Accompagnant son père aux Moussems de Tbourida, elle se familiarisa rapidement avec cet art ancestral.

Après avoir achevé son cursus éducatif, elle se rend en Espagne pour poursuivre des études en économie. Elle y obtint son diplôme, mais son attachement à ses racines marocaines et à sa passion pour les chevaux la ramena chez elle. Elle partagea son désir de monter à cheval et de participer à la Tbourida avec sa troupe, et son père encouragea sa passion en n’imposant aucune objection à sa demande. 

Le tournant décisif de sa carrière eut lieu au début des années 2000 lors d’un Moussem de Moulay Abdellah. En l’absence d’un cavalier de la Sorba, Zahia Aboulayt proposa de le remplacer, mais pas avant d’avoir consulté le Moqaddem de la Sorba, le leader du groupe de cavaliers. C’était le début de son aventure dans le monde de la Tbourida. Aujourd’hui, Zahia Aboulayt ne se contente pas de participer à des festivals et des Moussems, mais elle vise à établir des contacts avec des responsables pour obtenir un soutien financier, car la Tbourida nécessite des ressources pour l’acquisition d’habits traditionnels, d’équipements pour les chevaux, de selles et plus encore.

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